CERCLE DE L'EPARGNE, DE LA RETRAITE ET DE LA PREVOYANCE

Le Cercle des Epargne, de la retraite et de la prévoyance est un centre d'études et d'information indépendant qui a pour objet de réaliser des études et d'informer les épargnants sur toutes les questions relatives à l'épargne, la retraite et la prévoyance

Il bénéfice de l'appui et de l'expertise d'un Conseil scientifique et du soutien d'AG2R La Mondiale

Pour plus de renseignements et pour tous les contacts presse, vous pouvez nous contacter au 06 13 90 75 48

mercredi 29 février 2012

Des crédits en augmentation

Le taux de croissance annuel des crédits aux sociétés non financières de janvier est en augmentation légère par rapport à celui observé en décembre (4,6 % après 4,4%).

Preuve que la pierre se porte toujours bien, la croissance des crédits à l’habitat aux ménages reste à un niveau élevé (6,8 % après 6,3 % en glissement annuel).

lire le communiqué de la Banque de France

L'aversion aux risques demeure

La Banque de France a rendu public les résultats de l'évolution de la masse monétaire au mois de janvier. Il e ressort une vive progression des dépôts à vue avec une hausse de 7,0 %.

L'encours des autres dépôts à court terme augmente de 9,3 %, après 8,8 %, en rythme annuel. Cette augmentation concerne en premier lieu les dépôts à terme de moins de deux ans (18,4 %, après 14,7 %).

Les titres d'OPCVM monétaires qui baissaient ces derniers mois fortement ont continué à diminuer mais moins fortement (- 5,4 %, après - 9,5 %).

La diminution des titres de créance à moins de deux ans détenus par les agents non financiers s'accélère (- 15,8 %, après - 4,2 %).La situation demeure toujours peu favorable à l'épargne longue.

529,5 milliards d'euros pour les banques européennes

Comme prévu, la Banque centrale européenne a accordé une nouvelle enveloppe de prêts aux banques. Elle se monte à 529,5 milliards d'euros à un taux proche de 1% sur 3 ans.

800 établissements ont participé à cette opération. Au mois de décembre, 523 banques s'étaient vues octroyer un total de 489 milliards d'euros avaient participé à cette première opération.

La BCE espère ainsi favorisé la reprise du marché interbancaire et résoudre en partie la question de la solvabilité des banques européennes mises à mal par la crise des dettes souveraines.

Assurance-vie, la fin du régime fiscal ?

Le régime fiscal de l'assurance-vie a survécu aux dernières alternances politiques. Michel Sapin, ancien Minsitre de l'Economie et Premier Ministrable de l'équipe Hollande avec Martine Aubry a annoncé qu'il faudrait étudier l’assujettissement de l'assurance-vie au barème de l'impôt sur le revenu en lieu et place du système actuel (35 % pour les rachats avant 4ans, 15 % entre 4 et 8 ans et 7,5 % après 8 ans).

Une telle réforme pénaliserait fortement le premier produit d'épargne des Français, près d'un ménage sur deux détient un tel contrat et également l'épargne longue. Il n'y aurait plus davantage à conserver dans la durée l'épargne. Certes, une telle mesure pourrait viser à relancer la consommation. Il n'en demeure pas moins qu'elle modifierait la donne sur le marché de l'épargne.

Ce changement radical serait-il rétroactif et concernerait-il les 1360 milliards d'euros d'encours ou simplement les nouveaux versements ou les nouveaux contrats ? S'agit-il d'une formule de campagne, d'un propos visant à pousser la profession de l'assurances à accepter des aménagements ou une promesse qui n'engage que ceux qui les écoutent ? Réponse après le 6 mai...

Consommation en berne au mois de janvier

Selon l'INSEE, la consommation des ménages en biens a reculé de 0,4 % au mois de janvier confirmant la tendance de l'année dernière. La baisse avait été de 0,2 % en décembre. La baisse s'explique par le repli des dépenses en biens fabriqués, -4,3 % et notamment par le recul des achats d’automobiles, -7,6 %.

Ce recul est lié à l'anticipation par les ménages du durcissement du bonus-malus au 1er janvier 2012. Les achats en équipement du logement reculent dans une moindre mesure (-1,5 %) après une forte croissance en décembre (+4,3 %). Il est également constaté une diminution des achats de textile-cuir diminuent en janvier (–2,3 %), après un mois de décembre déjà en baisse (-1,7 %).

mardi 28 février 2012

Baisse de l'épargne collectée dans les FIP et FCPI

L'Association Française de Gestion a rendu public les résultats de la collecte des Fonds d'Investissement de proximité et sur les Fonds commun de placement innovation en 2011.

91.000 FIP et FCPI ont été souscrits en 2011 pour un montant de  757 millions d’euros, soit une baisse  de 15% par rapport à 2010.

La baisse s'explique en partie par la diminution du taux de 25 à 22%  de la réduction d’impôt.

communiqué  de presse de l'AFG sur les FIP
Etude de l'AFG et de l'AFIC sur les FIP et FCPI

La semaine économique et financière

Les équipes de Generali Investments décrypte l'actualité économique et financière de la semaine avec leur lettre hebdomadaire.

Les principales places financières ont manqué de catalyseurs cette semaine. L’adoption du plan de sauvetage de la Grèce, dans la nuit de lundi à mardi, avait déjà été bien anticipée. Ainsi, une nouvelle aide de 237 milliards d’euros, qui s’ajoute au premier plan de 110 milliards, a été apportée au pays. L’aide publique atteint 130 milliards d’euros jusqu’en 2014, dont 10% environ devraient représenter la contribution du FMI, qui sera définitivement déterminée dans le courant du mois de mars. La seconde partie de l’aide, 107 milliards d’euros, correspond à l’acceptation de la part des créanciers privés d’un abandon de 53,5% de la valeur des obligations qu’ils détiennent. Désormais, la Grèce, dont le gouvernement a, en échange, encore durci son plan de rigueur de 3,3 milliards d’euros, pourra honorer son échéance de 14,5 milliards d’euros du 20 mars prochain. Sur les marchés, le plan grec à peine approuvé, les interrogations ont surgi sur son exécution et la mise en oeuvre des nouvelles mesures d’austérité promises par Athènes. L’heure était donc à la consolidation, alimentée également pour la Zone Euro par un indicateur d’activité décevant et par l’anticipation, par Bruxelles, d’une contraction de 0,3% du PIB cette année. En fin de semaine, les marchés ont bénéficié de statistiques économiques favorables en provenance des Etats-Unis, comme la confiance des consommateurs, au plus haut depuis un an. Le point de mire de la semaine à venir sera l’opération de refinancement de la BCE, qui pourrait octroyer jusqu’à 500 milliards d’euros de liquidités aux banques.

Lire la lettre N°354

lundi 27 février 2012

Assurance-vie : les résultats du mois de janvier marque une inflexion dans le processus de décollecte

La collecte des contrats d'assurances vie et capitalisation a été de 11,9 milliards d'euros au mois de janvier, les rachats étant de 12,9 milliards d'euros. Le montant des cotisations individuelles s'élève à 10,7 milliards d'euros et les prestations à 12,5 milliards d'euros.

Le mouvement de décollecte se ralentit donc par rapport aux mois précédents, 1,8 milliard d'euros. Au mois de décembre, la décollecte avait atteint 3,8 milliards d'euros, en novembre 2,6 milliards d'euros, en octobre 2 milliards d'euros , en septembre 1,8 milliard d'euros et en août 0,3 milliard d'euros.

Taxation des produits du patrimoine

L'Assemblée nationale a adopte le projet de loi de finances rectificative pour 2012 qui prévoir en autre le relèvement à compter du 1er octobre 2012 du taux de TVA de 19,6 à 21, 2 % et la création de taxes sur les activités financières.

En ce qui concerne l'augmentation du taux de CSG de deux points sur les revenus du patrimoine et les produits de placement initialement prévue, les députés l'ont remplacé par une augmentation à due concurrence du prélèvement social sur lesdits revenus, dont le taux serait ainsi porté de 3,4 % à 5,4 % .

dimanche 26 février 2012

Retraites chapeaux : chronique sur France Info


Après la déclaration de Nicolas Sarkozy de mettre un terme aux retraites chapeaux, Emmanuel Cugny sur France Info a dans le cadre de sa chronique fait un point sur les retraites à prestations définies, sur le nombre de personnes concernées et sur le montant des rentes versées.

Ecouter la chronique

vendredi 24 février 2012

Le patrimoine des agriculteurs


A quelques heures de l'ouverture du salon de l'agriculture, il est judicieux de s'intéresser au patrimoine des agriculteurs. Ces derniers sont assez proches des autres indépendants. Néanmoins, la dispersion des patrimoines est plus faible pour les agriculteurs-exploitants.

Les agriculteurs détiennent en moyenne un patrimoine valorisé à 274 573 euros. leur patrimoine financier est de 58 377 euros et leur patrimoine immobilier de 176 172 euros.

Le niveau de patrimoine professionnel brut au-dessous duquel se trouve le quart des ménages d'agriculteurs les moins dotés est de 81 748 euros, soit 3 fois plus élevé que celui des commerçants, 6 fois plus élevé que celui artisans et 15 fois plus élevé que celui des professions libérales.

Cette différence est liée que pour être exploitant il y a un minimum incompressible. du fait du coût du foncier, des bâtiments et des machines agricoles, les agriculteurs détiennent les plus gros patrimoines professionnels bruts 274 573 euros en moyenne.

A la différence des autres professions indépendantes pour lesquelles la part du patrimoine professionnel tend à décroître au fur et à mesure que la richesse globale croît, la part du patrimoine professionnel demeure importante chez les agriculteurs quel que soit leur niveau de richesse.

lire la note de l'INSEE

Le temps serait-il à nouveau à l'épargne ?


Au mois de février, l’opinion des ménages sur leur situation financière personnelle passée a diminué, selon l'INSEE, de 2 points. Concernant leur situation financière personnelle future, leur opinion progresse de 2 points. Elle reste néanmoins inférieure à sa moyenne de longue période.

Il faut noter un changement d'état d'esprit, les ménages étant plus nombreux qu’en janvier à considérer comme opportun de faire des achats importants (+5 points).

ce retour léger de la confiance s'exprime au sujet de l'épargne.

Si l’opinion des ménages sur leur capacité d’épargne actuelle demeure stable en février, leur opinion sur leur capacité à épargner dans les mois à venir augmente de deux points.

Toujours selon l'INSEE, "les ménages sont plus nombreux qu’en janvier à estimer que le moment est favorable pour épargner : le solde correspondant gagne 3 points et dépasse ainsi sa moyenne de longue période".

lire la note de l'INSEE

jeudi 23 février 2012

Wall Street a effacé la Grande Récession


Wall Street refait tout le chemin perdu depuis le mois de mai 2008 avec un indice qui a atteint 12 938 points, le 22 février 2011, contre 13 010 points au mois de mai 2008. Ce retournement provient de l'embellie de la croissance américaine qui tourne entre 2 et 2;5 % et le fait que plus de 70 % es entreprises américaines ont dépassé les prévisions des analystes. En 2011, les profits des entreprises ont augmenté de 15,9 % contre 2,7 % pour l'Eurostoxx. Le taux de marge des entreprises américaines s'élève à plus de 10 %. 


Ceux qui avaient enterré les Etats-Unis en sont pour leurs frais. La capacité d'adaptation et de réactivité de l'économie américaine demeure. La politique monétaire accommodante et la flexibilité ont permis d'améliorer la compétitivité des entreprises.  


Le haut niveau de la bourse de New York démontre que le placement actions est toujours intéressant. 

Immobilier, un peu plus de sagesse dans les prix sauf à Paris

Selon l'INSEE, les prix des logements anciens ont été quasiment stables au 4ème trimestre 2011 selon les données provisoires corrigées des variations saisonnières (CVS) avec une progression de 0,1% (+0,4 % pour les appartements et – 0,1 % pour les maisons). Sur un an, la progression atteint 4,3 % (+6,7 % pour les prix des appartements et +2,6 % pour ceux des maisons).

La stabilisation est moins évidente en Île-de-France où les prix des logements anciens continuent de croître au quatrième trimestre 2011, avec + 0,4 % (chiffres provisoires CVS). Cette hausse concerne tant les prix des appartements (+0,3 %) que ceux des maisons (0,7 %).

Sur un an, les prix franciliens ont augmenté de 9,0 %. La hausse est plus marquée pour les appartements (10,6 %) que pour les maisons (5,7 %). Pour Paris intramuros, la hausse s'élève à 14,7 % pour les appartements. En province, les prix sont en revanche quasiment stables au quatrième trimestre 2011 avec une diminution de 0,1 % (CVS) au quatrième trimestre 2011 : +0,4 % pour les appartements et -0,3 % pour les maisons. Sur un an, les prix des logements anciens en province sont en hausse de 2,3 % (+3,0 % pour les appartements et +2,0 % pour les maisons).

mercredi 22 février 2012

Inflation, légère décrue qui ne change rien pour le Livret A

L'INSEE a publié les résultats de l'indice des prix à la consommation du mois de janvier 2012. L'inflation a baissé de 0,4 %, après une augmentation de 0,4 % en décembre. Sur un an, le taux s'élève à 2,3 %. Hors tabac, l’indice diminue également de 0,4 % (+2,3 % sur un an). Corrigé des variations saisonnières, l’IPC croît de 0,2 % (+2,4 % sur un an). Ce recul était prévisible à la fois du fait de la conjoncture dégradée et du fait des soldes.

Le recul des prix du mois de janvier s'explique essentiellement par celui des prix des produits manufacturés, lié aux soldes d’hiver qui a compensé la forte hausse des prix de l’énergie. Les prix des services sont stables, les hausses tarifaires étant compensées par des baisses saisonnières dans les services liés au tourisme.

Les prix des produits manufacturés ont donc diminué de 1,9 %, la hausse sur un an est de 0,6 %. En raison des soldes d’hiver, les prix de l’habillement et des chaussures se sont contractés de 10,9 % contre ; —7,9 % en janvier 2011. Sur un an, la baisse est de 0,3 %.

Les prix des meubles et articles d’ameublement ont également diminué de 2,3 %, sur un an, la hausse est de 1,5 %.

La baisse des prix des équipements audio-visuels commence à être marquée avec —2,6 % en janvier et —12,8 % sur un an. En revanche, les prix des matériels de traitement de l’information augmentent, +0,3 % en janvier et —5,6 % sur un an.

Les prix des automobiles neuves ont augmenté de 1,2 % au mois de janvier et de 3,0 % sur un an en grande partie du fait es nouvelles règles du bonus/malus.

La réduction de l'inflation conforte la position du Gouvernement de maintenir le taux de rendement du Livret A à 2,25 %.Il n'en demeure pas moins négatif (taux de rendement - taux d'inflation).

Les prix de l'énergie reste orienter à la hausse du fait de la forte demande des pays émergents et des tensions avec l'Iran. La dépréciation de l'euro a contribué à augmenter le prix du baril ces dernières semaines.

L'Europe paie chère son refus d'améliorer la distribution des produits pétroliers et son refus de se lancer dans l'exploitation des gaz de schistes. Actuellement, l'écart entre un baril expédié aux Etats-Unis et en Europe atteint plus de 10 dollars.

Quel salaire pour quel travail ?

L'INSEE vient de rendre public l'édition 2012 de son document de référence "Emplois et salaires". Ce document permet d'avoir une vision précise sur les évolutions salariales et aussi en terme de composition de l'emploi en France.

Selon ce document; le salaire moyen annuel des salariés des entreprises des secteurs marchands en équivalents-temps plein (EQTP) s’élève à 24 530 euros. Il est de 17 770 euros pour les employés  et de  46 200 euros pour les cadres.

Au sein de chaque catégorie, l’écart interdécile (D9/D1) marque la dispersion des salaires. Cet écart est de  3,0 parmi les cadres et de 1,9  pour les ouvriers et les employés .

De 2005 à 2009, le salaire net réel d’un EQTP a progressé de 0,9 % par an. Les ouvriers ont bénéficié d'une augmentation de  1,0 % quand les cadres ont enregistré une hausse limitée à + 0,1 %.

La forte augmentation du Smic intervenue dans le cadre du processus d'unification lié au 35 heures et les destructions d’emplois peu qualifiés, donc peu rémunérés expliquent la relative progression des salaires ouvriers et employés. Les cadres, eux, ont du faire face à la contraction des primes. entre  2008 et 2009.

Combien coûte un salarié à son employeur ?

Selon l'INSEE, en 2008, dans les entreprises de dix salariés ou plus de l’industrie et des services marchands, un salarié coûte en moyenne 50 850 euros par an à son employeur.

Ainsi, rapporté aux heures effectivement travaillées (hors congés et absences), le coût du travail est un peu inférieur à 32 euros de l’heure.

Le salarié coûte plus cher dans les secteurs  financiers et de l’assurance, en raison d'une plus forte proportion de cadres. C'est également le cas dans la production et distribution d’électricité et de gaz pour des raisons statutaires.

C'est le secteur de  l’hébergement-restauration du fait de l'emploi d' une main-d’œuvre peu qualifiée où le coût est le plus faible.

Le coût annuel  d’un salarié est en moyenne de 50 850 euros et le coût  horaire moyen est de 31,82 euros.

Ce montant correspond à l’ensemble des dépenses réalisées par les employeurs pour l’emploi d’un salarié ( les rémunérations perçues par le salarié, les cotisations sociales, les frais de formation professionnelle, les autres dépenses et les taxes sur les salaires, déduction faite des subventions perçues).

voir l'étude de l'INSEE

Livret A toujours plus haut

Selon la Caisse des Dépôts, la collecte nette du Livret A a atteint 3,96 milliards d'euros. Le Livret de développement durable a également bénéficié de ce vent porteur avec 920 millions d'euros de collecte nette. L'encours du Livret A atteint 221 milliards d'euros contre 165 à la fin 2008 avant la banalisation de la distribution. L'encours du Livret de développement durable est de 71 milliards d'euros (niveau identique à celui de 2008).

mardi 21 février 2012

Tout savoir sur sa ville, son canton...

L'INSEE vient de mettre en ligne un outil extrêmement intéressant permettant d'avoir une vision globale de la situation économique, sociale, démographique des villes, des cantons, des départements français et d'effectuer des comparaisons avec d'autre territoires.

Sur une page de données, il est possible d'avoir une vue sur les thèmes suivants : population, logement, revenus, emploi-chômage, établissements.
Il y a également l'accès à un dossier complet : ensemble de données statistiques décrivant les différents aspects démographiques, sociaux et économiques d’un territoire. Des chiffres clés sont présentés sous forme de tableaux et de graphiques sur les thèmes suivants : évolution et structure de la population, couples - familles - ménages, emploi - population active, caractéristiques de l'emploi, chômage, salaires et revenus d'activités, revenus - niveaux de vie - patrimoine, logement, diplômes - formation, démographie des entreprises, caractéristiques des entreprises. Aller sur la page de l'INSEE

La semaine économique et financière vue par Generali Investments


Les équipes de Generali Investments ont décrypté les dernières évolutions des marchés et de l'économie mondiale.

Lire la lettre N°353

Les principales places financières ont poursuivi leur avancée cette semaine, portées par l’espoir du règlement  imminent de la crise grecque, des chiffres américains encourageants et un flot de résultats d’entreprises encourageants. Le placement sous surveillance négative par l’agence Moody’s de la note de la France est passé inaperçu, comme la dégradation de Standard et Poor's mi-janvier. Concernant le dossier grec, après moult rebondissement, les investisseurs font le pari qu'Athènes parviendra finalement à recevoir l'argent promis par les européens, ce qui lui évitera un défaut de paiement lors du remboursement d'obligations de 14,5 milliards d'euros, le 20 mars prochain. Cependant, la prudence reste de mise. Certains membres de la zone euro craignent que les promesses d’austérité d’Athènes volent en éclat après les élections législatives d’avril prochain. En attendant, les investisseurs prennent en compte les bonnes nouvelles, notamment les dernières statistiques américaines, attestant d’une meilleure santé de l’économie outre-Atlantique. Les chiffres encourageants sur l’immobilier ont notamment été salués. Les marchés ont également en ligne de mire l’opération de refinancement à trois ans de la BCE, le 29 février prochain. Les opérateurs savent qu’à cette occasion des liquidités supplémentaires (plus de 200 milliards d’euros estimés) vont être déversées sur le marché, à l’image de ce qui a été fait en décembre, avec un effet positif sur les indices. Si un accord était effectivement conclu en Grèce, lundi, et si la conjoncture américaine continuait à se redresser, l’éclaircie boursière pourrait se prolonger.  

lundi 20 février 2012

Stabilisation du climat des affaires sur fond de morosité


L'INSEE a rendu public le 20 février le niveau de l'indicateur sur le climat des affaires en France. L'institut statistique souligne que cet indicateur s'est stabilisé. 

L’indicateur du climat des affaires en France, calculé à partir des réponses des chefs d’entreprise des principaux secteurs d’activité, est stable en février à 91 points. Il est néanmoins  en dessous de sa moyenne de longue période (100).

Selon l'INSEE, "les indicateurs synthétiques du climat des affaires sont également restés stables dans l’industrie, dans les services et dans le commerce de détail. L’indicateur du climat des affaires dans le bâtiment perd 1 point". Il faut souligner que l'appréciation de la conjoncture par les décideurs économiques reste mauvaise et qu'il n'y a pas de retournement attendu. 


samedi 18 février 2012

Quand l'industrie se fait banque

Au moment où les banques doivent améliorer en toute urgence leurs fonds propres et respecter des ratios prudentiels de plus en plus drastiques, des entreprises comme Renault entendent capter une partie de l'épargne des Français. Dans les faits, les filiales financières des grandes entreprises qui gèrent notamment le crédit à la consommation sont à la recherche de nouvelles sources de financement. En effet, jusqu'à maintenant pour réaliser leurs opérations de prêts, elles avaient recours au marché interbancaire, au marché obligataire et à la titrisation de créances. Face à la raréfaction des crédits bancaires, la filiale du groupe Renault, RCI Banque a décidé de créer un livret d’épargne avec un objectif de collecte de 500 millions d’euros auprès des particuliers en 2012.

Ce livret d’épargne baptisé Zesto s’ouvre sans frais et se clôture sans frais sur Internet. Il s'agit d'un compte sur livret rémunéré à 5,5 % pendant trois mois, puis à 2,8 %, soit un taux brut sur un an de 3,48 %. Il faut acquitter les impôts et prélèvements sociaux soit respectivement 24 et 13,5 %. Le rendement réel est assez proche de celui du Livret A.

vendredi 17 février 2012

Livre Blanc de la Commission de Bruxelles, la feuille de route concernant l'épargne retraite


Dans le cadre de son livre blanc sur les retraites, la Commission de Bruxelles entend favoriser le développement de l'épargne retraite. Elle a décidé de ce fait de mettre en oeuvre un plan de travail. Elle a ainsi prévu :
  • l'engagement avec les Etats membre d'un processus d'identification des bons pratiques en vu d'évaluer et d'optimiser l'efficacité des régimes fiscaux d'incitation à l'épargne retraite. Dans le même esprit que le rapport de la Cou des Comptes, la Commission attire l'attention sur la nécessité que le plus grand nombre d'Européens puisse accéder à l'épargne retraite. La Commission a prévu d'accorder son soutien financier aux Etats membres et aux partenaires sociaux souhaitant concevoir des régimes d'épargne retraite d'un bon rapport coût efficacité;
  • le recensement des bonnes pratiques en matière de relevés de pensions individuels et plus globalement en matière d'information des assurés
  • la révision de la directive sur les institutions de retraite professionnelle (IRP) afin d'assurer une égalité de traitement par rapport à la directive Solvabilité 2 et afin de mieux promouvoir les opérations transfrontalières.
  • la mise en oeuvre de protections afin de mieux garantir les droits des salariés en cas d'insolvabilité des employeurs.
  • l'amélioration de la qualité des produis d'épargne retraite individuels
  • l'élaboration d'un code de bonne conduite pour les régimes de retraite professionnels
  • la reprise des travaux pour l'élaboration de la directive sur la portabilité des pensions
  • l'examen des règles freinant la mobilité des actifs
  • l'étude de la nécessité de supprimer certains obstacles dans la conception des produits d'assurance-vie en afin de faciliter la mobilité transfrontalière

La mode obligataire et ses limites



L'emprunt émis par le Crédit Foncier a remporté un vif succès témoignant de l’appétence des épargnants pour ce type de placements.Il a ainsi récupéré environ  400 millions d’euros de souscriptions selon un porte-parole de l’établissement.


L’obligation émise a une maturité de 6 ans avec un taux d’intérêt annuel de 4,25%, pour un montant minimum de souscription de 100 euros.


Le Crédit Foncier bénéficie d'une bonne signature, ses déboires sont loin. Il n'en demeure pas moins que toute obligation comporte une part de risque.


Le taux de rendement est relativement modeste et constitue la contrepartie de la relative bonne signature du Crédit Foncier. Net d'impôt, le rendement réel est de 2,8 % auquel il faut ajouter les frais de gestion.

Assurance-vie : tout le monde n'est pas logé à la même enseigne


Le cabinet Facts & Figures a présenté le vendredi 17 février 2012 son baromètre sur l'épargne. 


Sans surprise, ce baromètre confirme que 52% de la collecte brute annuelle (soit 68 Md€ sur 131 Md€) sont apportés par 10% des ménages les plus aisés. 


Le premier décile possède  la moitié des encours placés en assurance vie, soit  635 Md€ sur 1278 Md€ à fin 2010. Cette clientèle comprend  2,7 millions de clients dits « patrimoniaux » (plus de 70 000 € de revenus et jusqu’à 2,5 M€ de patrimoine) ou « de gestion privée » (68 000 ménages disposant de plus de 2,5 M€ de patrimoine).


Les 50% restants sont apportés par 90% des ménages disposant de moins de 70 000€ de revenus annuels et moins de 450 000€ de patrimoine.


Les épargnants du premier décile privilégie davantage les unités de compte. En moyenne, les unités de compte représentent 14 % des versements mais ce taux atteint entre  16% et 23 % opur les épargnants les plus aisés. 


Les écarts de taux de rendements se sont accrus en  2011 entre les contrats standards et les contrats haut de gamme, les taux variant de 2,70% en moyenne à 3,35 %.

L'économie française décryptée par l'INSEE


L'INSEE vient de publier son recueil annuel sur l'économie française. En une centaine de pages, il est ainsi possible d'avoir une vision précise de la situation économique et sociale de la France avec des données statistiques précises.

Consulter les tableaux de l'économie française 2012

Retraites chapeaux, l'administration précise le régime fiscal pour les employeurs


Dans une circulaire de la direction de la sécurité sociale du 10 février, le délai d'option pour les employeurs concernant la possibilité d'arbitrer entre la taxe sur les ou celle sur les primes est rallongé de 6 mois. 


Les employeurs qui, au 21 décembre 2010, calculaient la contribution patronale due au titre des régimes de retraite à prestations définies sur les rentes versées peuvent jusqu'au 30 juin 2012 changer de régime et choisir le calcul sur les primes finançant ces régimes.


Dans le cadre des régimes de retraite à prestations définies, l'employeur doit acquitter une contribution  assise, sur option de sa part soit sur les rentes versées à compter du 1er janvier 2001 aux retraités, soit sur les primes versées à un organisme tiers ou sur la partie de la dotation aux provisions ou du montant mentionné en annexe au bilan.


La loi de financement de la sécurité sociale pour 2011 a supprimé l'abattement forfaitaire pratiqué sur les rentes pour calculer la contribution. En contrepartie de ce changement d'assiette, elle permet aux employeurs ayant choisi la contribution sur les rentes à modifier cette option. 


Une circulaire ministérielle du 10 février 2012 reporte au 30 juin 2012, au lieu du 31 décembre 2011, la date limite de ce changement d'option. 


La circulaire du 10 février 2012 mentionne les modalités de calcul du différentiel  et les conditions des sommes éventuellement dues.

jeudi 16 février 2012

régime fiscal des contrats de capitalisation


L'administration fiscale considère que la perte subie lors du rachat d'un contrat de capitalisation en moins-values est assimilable à une perte en capital. De ce fait, elle n'ouvre pas droit à une déduction du revenu imposable.


Sur ce sujet,  la cour administrative d'appel de Lyon a mentionné que 


•ni l'article 125-0 A du Code général des impôts relatif à l'imposition des produits des contrats de capitalisation ni aucune autre disposition du CGI ne prévoit la prise en compte des pertes éventuellement subies lors du rachat d'un contrat ; 


•s'agissant d'une perte en capital, une telle perte ne peut être déduite dans la catégorie des revenus de capitaux mobiliers en tant que dépense effectuée en vue de l'acquisition et de la conservation de ce revenu. 


La même solution est déjà de règle pour les contrats  d'assurance-vie.

mercredi 15 février 2012

Livre Blanc sur les retraites de la Commission de Bruxelles


la Commission européenne publiera le 16 février son Livre Blanc sur les retraites. Dans ce rapport fort attendu, la Commission souligne que  le ratio de « dépendance », c'est à dire le rapport de  la population âgée de plus de 65 ans par avec  celle qui travaille, de 15 à 64 ans, passera de  de 26% aujourd'hui à 50% en 2050 au sein de l'Union. 


Le vieillissement de la population générera des charges  les finances publiques. Plus de 10% du PIB (13 % en France) est consacré aux retraites. La Commission Européenne demande de ce fait  les Etats à retarder l'âge de départ à la retraite. 


la Commission rappelle la nécessité d'améliorer le taux d'emploi qui chez les 55-64 ans varie  d'un Etat à l'autre, la France étant dans la fourchette la plus basse avec un taux d'emploi de 39,7% quand la Suède affiche un taux d'emploi de plus de 70%. 

Allemagne, tout va bien ou presque ?


L'OCDE, dans le cadre de sa dernière étude sur l'Allemagne, souligne que ce pays qui est devenu depuis quelques années un modèle pour la France, doit faire face à un certain nombre de menaces. La contraction du PIB allemand au 4ème trimestre souligne que ce pays n'échappe pas aux problèmes de la zone euro et que son destin lui est attaché.

L'OCDE inique clairement que l'Allemagne doit relever le défi du vieillissement de sa population et la faible demande interne. par ailleurs, la question énergétique se posera avec acuité compte tenu des choix opérés. L'Allemagne doit poursuivre son effort en matière d'investissement pour conserver son niveau de compétitivité.

Lire le rapport de l'OCDE

Le sondage 2012 du Cercle des Epargnants- Generali-CSA "Les Français, l'épargne et la retraite"




Le Cercle des Epargnants a présenté sa dixième enquête, "Les Français, l'épargne et la retraite" le 15 février 2012.
Ce sondage aborde les points suivants :

  • L'épargne des Français face à la crise

  • L'assurance-vie et les Français, amour ou divorce ?

  • L'avenir de notre système de retraite


Les résultats détaillés de l'enquête 2012
L'analyse de Jérôme Jaffré
Les slides présentées à la conférence de presse
Le communiqué de presse

Les points marquants de l’enquête « 2012 » du Cercle des Epargnants :

  • Les Français anticipent une baisse des pensions d’ici la cessation de leurs activités. Ils sont prêts à accepter un éventuel report de l’âge de départ à la retraite
  • La crise commence à modifier le comportement des épargnants français en pesant sur leur capacité d’épargne. Les Français entendent privilégier la sécurité et refusent tout engagement à risque à long terme
  • Les Français restent profondément attachés à l’assurance-vie qui demeure le principal support d’épargne pour la préparation de la retraite et ils sont favorables au maintien de son régime fiscal


***
LA RETRAITE, LES FRANÇAIS ENTRE PESSIMISME ET REALISME

La retraite, un sujet majeur de préoccupation pour les Français

La retraite comme les années précédentes reste en tête des priorités sociales des Français avec 10 points de plus par rapport à l’assurance-maladie et 20 points devant l’aide au logement. Néanmoins, fort logiquement, le chômage constitue une préoccupation croissante pour les Français.

Les Français anticipent une baisse future des pensions

63 % des Français pensent que les pensions diminueront pour ceux qui prendront leur retraite d’ici quelques années. 23 % pensent qu’elles resteront stables et 13 % qu’elles augmenteront.

Ce sont les jeunes actifs, les cadres et les indépendants qui sont les plus inquiets face à l’évolution des pensions. 78 % des indépendants pensent que les pensions diminueront contre 56 % pour les employés.

La sensibilité vis-à-vis des retraites est la plus forte chez les employés, les ouvriers et les retraités. Elle est plus forte que la moyenne chez les revenus moyens et aisés ainsi que chez les sympathisants de droite. La retraite est un sujet prioritaire chez les plus de 35 ans.

Degré d’inquiétude face à la retraite

Seulement 19 % des Français sont confiants quand ils pensent à la retraite contre 25 % en 2011 et 26 % en 2008.

60 % des Français se déclarent inquiets pour leur retraite contre 57 % en 2011 et 61 % en 2010.

La question des retraites ne semble pas réglée pour les Français et ils sont de ce fait inquiets face aux éventuelles solutions que les pouvoirs publics pourraient mettre en œuvre.

Les Français semblent admettre que la pérennité du système de retraite imposera de nouveaux efforts Les Français n’ont pas une vision très claire des évolutions envisageables pour notre système de retraite. Ils se partagent entre le statuquo, l’instauration d’un régime par points ou le développement d’un système mixte associant répartition et capitalisation. Les Français de 50 à 64 ans ainsi que le cœur des classes moyennes se prononcent en faveur du maintien du système actuel et expriment une crainte d’une remise en cause éventuelle de leur future retraite.

La réforme des retraites de 2010 semble actée par les Français
BR> Le principal point de la réforme 2010 était le report de 60 à 62 ans de l’âge légal de départ à la retraite et de 65 à 67 ans de l’âge de la retraite à taux plein. Les Français ne se font pas beaucoup d’illusion sur un éventuel retour de l’âge de la retraite à 60 ans en cas d’alternance au mois de mai prochain.

L’âge légal à 65 ans pourquoi pas

Cette acceptation du report à 65 ans a évolué de 2011 à 2012. Ainsi 58 % des sondés estiment que ce report sera nécessaire d’ici une dizaine d’années contre 30 % en 2011.

En 2011, 61 % des sondés jugeaient un tel report comme « pas nécessaire » contre 39 % au mois de janvier 2012.

EPARGNER POUR LA RETRAITE, UN OBJECTIF QUI RESISTE A LA CRISE

53 % des sondés déclarent épargner pour leur retraite contre 54 % en 2011. Le taux le plus élevé de ces sept dernières années avait été atteint en 2009 avec 59 %. Il y a une stabilité sur les intentions en la matière. En revanche, le fait d’épargner régulièrement a baissé passant de 22 à 17 % de 2006 à 2012. Il est resté stable par rapport à 2011 (16 %).

Ce sont les 25/34 ans qui déclarent le plus épargner (59 %) devant les 35/49 ans (56 %).

Ce sont les indépendants et les cadres supérieurs qui peuvent épargner pour leur retraite. 70 % de ceux qui ont une rémunération de plus de 4500 euros par mois déclarent épargner contre 37 % de ceux qui gagnent moins de 1000 euros par mois.

LES EPARGANTS FACE A LA CRISE

Les Français attentistes en 2012

Les Français, à 52 %, n’ont pas, en effet, l’intention, en 2012, de puiser dans l’épargne, ni d’accroitre leur effort d’épargne.

Les Français, des fourmis qui jouent la prudence

Les Français, face à la crise, sont assez conservateurs et n’ont pas l’intention de souscrire de nouveaux produits d’épargne.

Les intentions de souscription reculent quels que soient les produits à court ou long terme. Plus le produit d’épargne est lié aux actions, plus la réticence est forte. Ainsi, 83 % des sondés n’ont pas l’intention de souscrire un Plan d’épargne en actions contre 26 % pour les Livrets A.

Quels sont les meilleurs placements pour l’épargne ?

En période de crise, les Français plébiscitent les valeurs sûres : l’immobilier, le Livret A et l’assurance vie.

L’immobilier est choisi par les tranches d’âge de 25 à 49 ans avec un taux supérieur à 40 %. Les contrats d’assurance-vie sont préférés par les plus de 35/49 ans et les plus de 65 ans.

Les Français ne veulent pas une remise en cause de la fiscalité de l’assurance-vie En cette période de chasse aux niches fiscales, 41 % des sondés sont favorables au maintien des dispositifs en faveur de l’épargne à long terme (PEA, assurance-vie…) et 26 % au maintien des avantages fiscaux en faveur de l’épargne à court terme.

29 % indiquent que l’Etat ne doit encourager ni l’épargne à court terme, ni celle à long terme. Ce sont les jeunes qui sont les plus favorables au maintien des incitations en faveur de l’épargne à long terme.

90 % des Français sont pour le maintien du régime en faveur de l’assurance-vie et 82 % pour celui en faveur du PERP. Sans surprise, le Livret A fait l’objet d’un consensus avec 93 % des Français favorables au maintien de l’exonération. L’épargne salariale qui fait l’objet de remises en cause périodiques bénéficie du soutien de 95 % des Français.

PAS DE DIVORCE ENTRE LES FRANÇAIS ET L’ASSURANCE-VIE

La préparation de la retraite et l’assurance-vie, un couple solide

La retraite reste le premier motif d’épargne dans le cadre d’un contrat d’assurance-vie. 51 % des détenteurs d’un tel contrat mettent en avant ce motif devant la constitution d’une réserve d’argent pour aider sa famille (40 %) et la préparation de sa succession (26 %).

La motivation « retraite » arrive en tête pour toutes les classes d’âge sauf pour les plus de 60 ans qui sont par nature à la retraite.

Pas de rachats massifs en perspective

85 % des détenteurs de contrats d’assurance-vie n’entendent pas effectuer de rachats dans les prochains mois.

Parmi ceux qui pensent effectuer un rachat, seuls 2 % veulent le faire afin de placer leur épargne sur un autre produit financier.

Croissance, la France fait mieux que la zone euro


La France n'est pas en récession et l'année s'est mieux terminée que prévu. En effet, selon l'INSEE, le PIB a progressé de 0,2 % au quatrième trimestre  en volume après +0,3 % au troisième trimestre. 


En moyenne annuelle, la croissance est de 1,7 % en 2011, après +1,4 % en 2010. Ce taux de croissance a été obtenu grâce aux bons résultats du premier trimestre qui a permis de compenser l’essoufflement du second semestre. 


L'INSEE souligne que les dépenses de consommation des ménages ont faiblement progressé au dernier trimestre  (+0,2 % après +0,3 %). en revanche et cela constitue un point positif, la formation brute de capital fixe (FBCF)  s'est accru de 0,9 point contre 0,2  % au 3ème trimestre.


 Au total, la demande intérieure finale (hors stocks) contribue de nouveau positivement à la croissance du PIB : +0,3 point après +0,2 point. Les exportations augmentent au même rythme qu’à l’été (+1,2 %). Les importations ont diminué de 1,2 % quand elles avaient progressé de 0,7 % au 3ème trimestre. 


Le solde du commerce extérieur a donc contribué  positivement à la croissance : +0,7 point après +0,1 point.


Néanmoins, les variations de stocks ont joué négativement avec un recul de 0,8 point contre une contribution neutre au trimestre précédent.


Selon l'INSEE, la hausse de la production de biens et services a augmenté de 0,4 % contre 0,3 %.  La production s'est fortement accrue dans le secteur des matériels de transport (+4,6 % après –2,1 %), principalement aéronautiques, et en cokéfaction-raffinage (+3,9 % après –1,5 %). 


La  production a, en revanche, diminué dans les autres branches manufacturières et dans l’énergie-eau-déchets. En moyenne sur l’année, la production totale augmente de 2,2 % (après +1,6 % en 2010).


La consommation qui représente 80 % du PIB n'a augmenté que de 0,2 % au quatrième trimestre contre 0,3 % au troisième. Les dépenses d’énergie-eau-déchets ont diminué de 3,6 % après une augmentation de 5,7 % du fait du  climat doux. 


Les dépenses alimentaires ont poursuivi leur mouvement de baisse avec –0,1 % après –0,8 %). 


Les achats d’automobiles ont progressé contre toute attente à la fin de l 'année 2011. 


En moyenne sur 2011, les dépenses de consommation des ménages n'ont que très faiblement augmenté de 0,3 % après +1,3 %) et contribuent simplement pour +0,1 point à la croissance du PIB. La croissance française n'est plus portée par la consommation.


Si la France a échappé à une contraction de son PIB, ce n'est pas le cas de 6 pays de la zone euro dont le PIB a reculé de 0,3 % pour le PIB au 4ème trimestre. L'Italie, l'Espagne et  les Pays-Bas sont en récession. le Portugal, Chypre et la Grèce également. 


La  croissance de la zone euro s'est élevé à  1,5%, sur 2011. La France a obtenu un meilleur résultat que la moyenne de la zone. Les Etats-Unis ont enregistré une progression de 0,6 % au 4ème trimestre et la Chien a obtenu un gain de 2 %. Pour l'ensemble de l'Union européenne, le PIB est aussi en recul fin 2011 (-0,3%) et la performance sur l'ensemble de l'année est proche de celle de la zone euro (+1,6% en 2011). 

mardi 14 février 2012

La semaine économique et financière vue par Generali Investments

Les équipes de Generali Investments ont décrypté les dernières évolutions de l'économie et des marchés financiers.

La vague de froid déferlant sur l’Europe n’a pas touché les marchés, qui tentent visiblement de corriger les excès de pessimisme de 2011. Une série de statistiques encourageantes en provenance des quatre coins du monde a, en effet, alimenté l’espoir que la récession pourrait être évitée en Europe et que les pays émergents, tirés par la dynamique chinoise pourraient doper la croissance mondiale. En toute fin de semaine, c’est l’emploi américain qui a soutenu le moral des investisseurs. L'embellie s'est poursuivie en janvier, avec le plus fort rythme de créations d'emplois observé en neuf mois. Le taux de chômage est tombé à son plus bas niveau depuis près de trois ans (8,3%), reflétant l'impact de la croissance enregistrée au quatrième trimestre 2011 en ce début de nouvelle année. Sur le front de la dette grecque, pas de mauvaise nouvelle. Les discussions s’éternisent entre Athènes et ses créanciers privés (ils doivent accepter de renoncer à davantage de créances pour aider à redonner de la solvabilité au pays) mais il existe toujours une chance qu’un accord soit trouvé à court terme. En attendant, les levées de fonds de la part de pays européens (France, Espagne…) se poursuivent à des taux toujours inférieurs à ceux exigés il y a quelques mois. Enfin, l'anticipation de liquidités abondantes dans les prochaines semaines permet de maintenir une dynamique favorable, même si l’amélioration récente des indicateurs de conjoncture commence à rendre les investisseurs plus sceptiques sur les politiques monétaires envisagées par les principales banques centrales.

Lire la lettre N°352

La France des célibataires


Que ce soit voulu ou non, lié au vieillissement de la population, il y a de plus en plus de personnes vivant seules en France. Certes, ce sont les plus de 60 ans qui sont les plus concernées mais également de plus en plus les 25/60 ans. Ainsi, à  40 ans, 15 % des hommes et 8 % des femmes résident seuls dans leur logement en 2008 ; ils étaient respectivement 8 % et 5 % en 1990.

La France compte sur 65 millions de personnes,  9 millions de personnes qui résident seules. Près de la moitié sont âgées de 60 ans ou plus (44 %), mais cette proportion ea diminué par rapport à  1990 (50 %.

Il faut souligner que le nombre de personnes seules augmente surtout avant 60 ans (+ 2 millions de personnes). Entre 20 et 29 ans, 18 % des jeunes habitent seuls en 2008. le départ du domicile familial est de moins en moins synonyme d'installation en couple.

Le fait nouveau provient des 30/59 ans avec une montée rapide des personnes seules. Les femmes habitent moins souvent seules (12 %) que les hommes (15 %). Ces derniers se mettent en couple plus tardivement et ont moins souvent la garde des enfants lors d’une séparation.

Après 60 ans, 38 % des femmes et 17 % des hommes habitent seuls. Les personnes seules sont alors majoritairement des femmes (les trois quarts).

lire la note de l'INSEE  

L'INSEE publie les résultats sur les décès de 2010



L'INSEE a publié les résultats sur les décès en France en 2010. Ils se sont élevés à 551 218  dont 540 469 en France métropolitaine. 

Du fait du vieillissement de la population, le nombre de décès progresse en  France pour la quatrième année consécutive : +0,5 % par rapport à 2009 après +1,1 % entre 2008 et 2009 et 2,1 % entre 2007 et 2008.
Il se rapproche du niveau de 2003, année de la canicule, année qui avait enregistré  562 500 décès
Les décès  les plus nombreux interviennent à 85 ans pour les hommes et à  90 ans pour les femmes.
Avec l'élévation de l'âge de décès,  ces derniers interviennent de plus en plus dans les maisons de retrait. En 2010 en France, près de 12 % des décès dont le lieu est connu (soit 96 % des décès) se produisent en maison de retraite, contre 10 % seulement il y a dix ans ; près de 60 % des décès ont lieu à l'hôpital ou en clinique privée, soit autant qu'il y a dix ans, et 27 % au domicile (contre 28 % en 2000).

Depuis 1994, la mortalité infantile a reculé ainsi  le nombre de décès d'enfants de moins d'un an a baissé de 33 % en France  en passant de 4 478  de 3 020 en 2010. ce taux a en France métropolitaine  diminué de 73 % en 35 ans.

lundi 13 février 2012

Etats-Unis, un déficit budgétaire en réduction

Barack Obama a présenté, dans le cadre du dernier Discours de l'Union, son dernier projet de budget. Le déficit budgétaire devrait passer de 1330 à 901 milliard de dollars de 2012 à 2013. Il avait atteint 14016 milliards de dollars en 2009 soit 9,2 % du PIB et s’était établi à 1300 milliards en 2011. En 2013, le déficit devrait représenter 5,5 % du PIB. Le budget 2013 prévoit une enveloppe de 350 milliards de dollars pour l'emploi et 476 milliards de dollars sur 6 ans à la rénovation des infrastructures et une hausse e 19 % des dépenses au profit de la recherche. L'objectif est de ramener le déficit à 2,7 % en 2018.

vendredi 10 février 2012

Marc Fabayre décrypte les marchés financiers


En quelques minutes, faites le point sur la situation des marchés financiers avec Marc Fabayre, directeur commercial à Generali Investments.

regarder la vidéo  

Variable Annuities : comment cela fonctionne ?



Depuis quelques années, les épargnants entendent parler d’un produit en provenance des Etats-Unis, les Variable Annuities ou «contrats à annuités variables».
Les « Variables Annuities » s’inscrivent dans le cadre de l’assurance-vie. Ce sont des Unités de Comptes avec des garanties en options, permettant la sécurisation de l’investissement de l’assuré. Une des caractéristiques des contrats des Variable Annuities est d’offrir des revenus viagers déterminés par avance d’où leurs intérêts pour la retraite. Le versement de ce revenu n’est possible qu’à partir d’un certain âge, souvent compris entre 55 ans et 75 ans (selon les contrats).
Les objectifs des « Variable Annuities » sont :
  • Se constituer un complément de revenus durant toute la période de retraite ;
  • Se dégager de la contrainte des fluctuations des marchés ;
  • Coupler sortie en capital et sortie en rentes.
Les contrats fonctionnent avec deux périodes : une phase d’épargne et une phase de versements.
 Pendant la phase d’épargne, l’assuré peut bénéficier de la valorisation des actifs sur les marchés tout en bénéficiant de garanties optionnelles de sécurisation de son investissement.
 A partir de la date de versement, l’assuré réalise des rachats programmés sur son contrat d’assurance vie. Quand capital est épuisé, une rente viagère équivalente au dernier montant du rachat programmé lui est versée jusqu’à sa mort.
 Les « Variable Annuities » permettent de bénéficier de certains avantages des fonds euros (garantie du capital) et de rendements potentiellement supérieurs. Néanmoins, la logique repose non pas sur un fonds euros mais sur des unités de compte.
 4 principaux types de garanties sont actuellement proposés avec possibilité de les associer :
 Garantie de capital minimum en cas de décès (GMDB) : en cas de décès de l’assuré, le capital versé aux bénéficiaires correspond au maximum entre la somme des primes versées et le montant de l’épargne atteinte. Le capital minimum peut dans certains cas faire l’objet d’une revalorisation. Elle reprend le principe des garanties planchers
  • Garantie de capital en cas de vie (GMAB) : cette garantie à la différence du premier repose non pas sur le décès de l’assuré mais sur sa survie à une date fixée. Ainsi, si l’assuré est toujours en vie à une date fixée, le capital qui lui est versé correspond au maximum entre les primes versées et le montant de l’épargne atteinte.
  • Garantie de revenus minimums (GMIB) : si l’assuré est toujours en vie à une date fixée, une rente viagère d’un montant minimum fixé à l’avance lui est garantie.
  • Garantie de rachats minimum (GMWB) : cette option donne à l’assuré la possibilité de protéger son investissement (son capital retraite) contre la baisse des marchés financiers en lui permettant de retirer un pourcentage maximum de son investissement total chaque année jusqu’à ce que son investissement initial ait été compensé.
Des revalorisations et des effets cliquet peuvent être ajoutés aux contrats ainsi qu’une multitude d’options.
Du fait de leur gestion complexe, les « Variables Annuities » donnent souvent lie à des frais importants qui peuvent varier de 1 à 4 %. Leur intérêt suppose des montants élevés d’épargne. Les clients doivent, en outre, bien appréhendés ces produits dont le schéma diffère des produits d’assurance-vie classique.


jeudi 9 février 2012

Enfin une bonne nouvelle avec le maintien de l'investissement en 2012


Selon l'INSEE, les industriels envisagent une nouvelle hausse  de leur investissement pour l'année 20112.

Ils prévoient  une hausse de 7 % de leur investissement soit un  surplus de 3 points par rapport à leurs premières estimations du mois d'octobre. Cette révision à la hausse concerne le secteur des équipements électroniques, électriques, informatiques et machines (+6 points) et les industries agricoles et alimentaires (+4 points).

Selon l'INSEE; "dans ces secteurs, les dépenses d’équipement s’intensifieraient ainsi en 2012 (resp. +9% et +8% après +4% en 2011). Parallèlement, les industriels du secteur des matériels de transport ont confirmé que leur investissement serait plus dynamique en 2012 (+15 % après +8 %), avec une reprise marquée dans l’industrie automobile (+19 % après –1 %). Par contre, les chefs d’entreprises des secteurs des autres industries anticipent toujours un dynamisme plus modéré de leur investissement en 2012 (+3 % après +13 % en 2011)".

mercredi 8 février 2012

Un déficit budgétaire important mais mieux maîtrisé

Le déficit budgétaire de l’État en France s'est élevé à 90,8 milliards d’euros en 2011. Il est ainsi proche de celui fixé en loi de finances initiale en net recul par rapport à 2009 et 2010 où il avait atteint respectivement 138,0 et 148,8 milliards d’euros. en 2008, il s'élevait à 56,3 milliards d’euros. Les dépenses de l'Etat se sont élevées à 365,4 milliards d’euros, soit un recul de 47,4 milliards par rapport à 2010 (-14,2 %).Cette baisse est liée à la fin des dépenses exceptionnelles prises dans le cadre de la crise de 2009. La dette publique négociable française de l'Etat a atteint fin 2011 1 313 milliards € (y compris dette à court terme), soit une progression de 84 milliards d’euros en un an. Cette augmentation est supérieure à celle de 2010 (+81 milliards d’euros). Il y a une décélération par rapport à 2008 et 2009 ( +91 et +131 milliards €). La dette de l’Etat seul dépasse désormais 66 % du PIB. U tel niveau n'avait jamais été atteint depuis 1948.

Les collectivités locales à la recherche de nouveaux financements

Avec la crise des dettes publiques et l'obligation pour les banques d'améliorer leurs rations de solvabilité, ces dernières réduisant les émissions de prêts en faveur des collectivités territoriales. Seuls le Crédit agricole et BPCE (Banques populaires-Caisses d'épargne) prêtent encore mais à des conditions plus strictes et avec une contrainte de non augmentation de l'encours.

Par ailleurs, la Caisse des dépôts et consignations (CDC) a consommé toute l'enveloppe de prêts d'urgence débloquée à l'automne 2011 après la faillite de Dexia.

Il manquerait au minimum 10 milliards d'euros pour financer les opérations budgétés. Les crédits sont à des taux plus élevés ce qui grèvent le budget des collectivités locales. Les taux évoluent autour de 5 % contre 2 % en 2010.
Pour desserrer l'étau, les collectivités locales sont tentés de se tourner vers le marché obligataire. Ainsi, l'Auvergne, le Limousin, Provence-Alpes-Cote d'Azur ont déjà eu recours à ce type de financement. Le taux proposé se situe autour de 4,5 points. Les collectivités locales doivent pour aller sur ce marché se faire noter et jouer la transparence.

Plusieurs autres régions pensent recourir à l'émission d'un emprunt auprès du public, il s'agit en particulier de la Corse.

Pour les épargnants, le taux peut être intéressant. Il faut néanmoins regarder de près les frais, la fiscalité (13,5 % de prélèvements sociaux + 24 % de prélèvement libératoire forfaitaire) et le fait que le capital n'est garanti qu'au terme de l'emprunt soit en moyenne 10 ans. En cas de remontée des taux, la valeur des obligations diminuera.

mardi 7 février 2012

5200 milliards de dollars d'actifs pour les fonds souverains

Les actifs des fonds souverains ont progressé en 2011 de 9 % pour atteindre 4800 milliards de dollars. Ils devraient gérer en 2012 5 200 milliards de dollars. Néanmoins, les fonds de pension pèsent encore six fois plus que les fonds souverains. Ces fonds ont, avec la crise, diversifié leur gestion en s'allégeant sur le secteur financier. En 2011, ils ont privilégie l'énergie, les services aux collectivités et les infrastructures. Les Etats-Unis restent le principal pays d'investissement avec 20 % des placements. De 2005 à 2011, la France a attiré 25 milliards de dollars de 2005 à 2011 avec un net recul en fin de période.

Ce sont les fonds liés aux excédents commerciaux et aux réserves de change qui progressent le plus vite ; leur taille a doublé depuis 2006. Leur politique d'investissement est plus prudente que les fonds pétroliers.

lundi 6 février 2012

La semaine économique et financière


Comme chaque semaine, les équipes de Generali Investments décryptent l'actualité économique et financière.

Lire la lettre hebdomadaire
La vague de froid déferlant sur l’Europe n’a pas touché les marchés, qui tentent visiblement de corriger les excèsde pessimisme de 2011. Une série de statistiques encourageantes en provenance des quatre coins du monde a, en effet, alimenté l’espoir que la récession pourrait être évitée en Europe et que les pays émergents, tirés par la dynamique chinoise pourraient doper la croissance mondiale. En toute fin de semaine, c’est l’emploi américain qui a soutenu le moral des investisseurs. L'embellie s'est poursuivie en janvier, avec le plus fort rythme de créations d'emplois observé en neuf mois. Le taux de chômage est tombé à son plus bas niveau depuis près de trois ans (8,3%), reflétant l'impact de la croissance enregistrée au quatrième trimestre 2011 en ce début de nouvelle année. Sur le front de la dette grecque, pas de mauvaise nouvelle. Les discussions s’éternisent entre Athènes et ses créanciers privés (ils doivent accepter de renoncer à davantage de créances pour aider à redonner de la solvabilité au pays) mais il existe toujours une chance qu’un accord soit trouvé à court terme. En attendant, les levées de fonds de la part de pays européens (France, Espagne…) se poursuivent à des taux toujours inférieurs à ceux exigés il y a quelques mois. Enfin, l'anticipation de liquidités abondantes dans les prochaines semaines permet de maintenir une dynamique favorable, même si l’amélioration récente des indicateurs de conjoncture commence à rendre les investisseurs plus sceptiques sur les politiques monétaires envisagées par les principales banques centrales.      

Les scénarios à éviter pour le bonheur des épargnants


Quelles sont les scénarios sur lesquels travaillent les professionnels du secteur financier et qui pourraient impacter les épargnants .

Le premier scénario concerne évidemment la défaillance d'un Etat avec le risque de dominos. Les institutions financières devront trouver les moyens d'enrayer un risque de panique et le cas échéant de solidifier leur fonds propres. Le problème grec est de moins en moins un problème car les institutions ont déjà provisionné plus de 50 % de la valeur de la dette. Le taux de 70 % est déjà acté et il ne fait guère de doute qu'il sera dépassé. La question est de savoir s'il y aura banqueroute avec le problème d'appel des couvertures (CDS). Evidemment, un problème sur un Etat de taille supérieur nécessiterait une action combinée de la Banque centrale européenne et des Etats membres plus forte.

Le second scénario est lié à une remontée rapide des taux d'intérêt. ce scénario est peu probable compte tenu de l'état de la conjoncture. Il pourrait néanmoins intervenir en cas de tension sur la dette publique. La rapide progression des taux entraînerait des mouvements sur l'épargne avec en outre une dépréciation des actifs des compagnies d'assurances.

Le troisième est lié à un éventuel retour de l'inflation générée par la progression des liquidités et par l'augmentation des cours de l'énergie et des matières premières.

Le quatrième pourrait être marqué par un processus de déflation à la japonaise qui pénaliserait l'épargne financière.

Le cinquième consiste à prendre en compte une augmentation des prélèvements obligatoires sur le patrimoine.

Enfin pour être optimiste, il faut également évoquer une sortie de crise rendue possible grâce au retour de la croissance aux Etats-Unis et à l'élargissement du marché intérieur chinois.

dimanche 5 février 2012

Régime fiscal en cas de décès pour l'assurance-vie


En matière de taxation des capitaux décès relatifs aux primes versées avant 70 ans pour les contrats souscrits à compter du 13 octobre 1998, le régime a été modifié en 2011.

Jusqu'à présent le prélèvement de 20 % ne s'appliquait que si au moment de la souscription du contrat, le souscripteur avait son domicile fiscal en France. Les résidents fiscaux étrangers lors de la souscription du contrat n'étaient ainsi pas soumis à ce prélèvement même su au moment du décès ils étaient devenus résidents français.

Les pouvoirs publics ont mis un terme à cette situation. Pour les décès intervenus après le 31 juillet 2011, les capitaux décès sont dorénavant soumis au prélèvement de 20 % après abattement de 152 500 euros par bénéficiaire si a moment du décès de l'assuré le bénéficiaire a son domicile fiscal en France et qu'il a eu au moins 6 ans durant les 10 dernières années ou si l'assuré a son domicile fiscal en France.

La Grèce n'est pas encore sauvée


La Grèce reste toujours le talon d'Achille de la zone euro. La rencontre des Minstres de l'Economie durant le week-end n'a pas levé toutes les hypothèques. La coalition grecque devrait indiquer lundi 6 février si elle accepte la mise en oeuvre d'un nouveau plan structurelle prévoyant une réduction de 1,5 point des dépenses publiques. L'objectif est toujours de ramener le poids de la dette publique à 120 % d'ici 2020 contre 160 % aujourd'hui.

Néanmoins, de plus en plus d'acteurs membre de l'Eurgroup considère que le dépôt de bilan de la Grèce pourrait intervenir d'ici mars.

La zone euro n'en a pas fini avec la crise des dettes souveraines ce qui pourrait ralentir la sortie de crise. En ravanche, le redémarrage de l'économie américaine devrait se faire sentir sur l'économie européenne d'ici la fin du premier semestre.

samedi 4 février 2012

Patrick Lelong sur France Info revient sur le PERCO


Dans le cadre de la chronique "Question d'argent"  Patrick Lelong répond à plusieurs questions d'auditeurs sur le PERCO et sur les derniers changements du régime fiscal et social applicable à ce produit.

Ainsi Patrick Lelong souligne que "le bénéficiaire salarié d'un PERCO  peut y verser jusqu’à 25% de sa rémunération annuelle brute et l’entreprise peut donner un coup de pouce financier- ce que l’on appelle un abondement jusqu’à trois fois la contribution du salarié et 16% du plafond annuel de la Sécurité sociale. Les sommes investies (en Bourse ou dans des placements sécurisés) sont indisponibles sauf événements très exceptionnels jusqu’à la retraite du salarié. Et c’est une originalité et un atout, il est possible de sortir en capital".

Il précise qu' avec "la réforme des retraites de novembre 2010. La moitié des sommes versées au salarié dans le cadre de la participation va alimenter le PERCO par défaut".

Patrick Lelong mentionne également que depuis le 9 novembre 2011, "on peut verser dans son PERCO l’équivalent en euros de 5 jours de congés payés qui n’ont pas été pris dans l’année. Enfin, à compter du 1er avril prochain les plus de 45 ans, titulaires d’un PERCO se verront obligatoirement proposer des fonds pilotés dont la part en actions sera de plus en plus décroissante au fur et à mesure que le salarié se rapprochera de la retraite".

retrouver la chronique de France Info

vendredi 3 février 2012

le revenu des ménages expliqué par le site Gecodia.fr

le site d'information économique Gecodia.fr propose une étude interactive sur le revenu des ménages et sa décomposition. Il est ainsi possible de suivre les évolutions des composantes du pouvoir d'achat des français ainsi que du taux d'épargne.

Consulter le site

Toujours plus de dette et alors

Avec la multiplication des déficits et l'effet de levier favorisé par les faibles taux d'intérêt, il est assez logique que le taux d'endettement de l'économie mondiale ait progressé ces vingt dernières années en passant de 125 à 180 % du PIB.

Cette hausse n'est pas en soi porteuse de problèmes si le retour sur investissement permet de la financer. Or, il faut souligner que le taux d'investissement mondial est passé de 1990 à 2011 de 23,5 à 25 % du PIB. Les investissements ont progressé plus vite que le PIB sur la période. Lors de ces vingt dernières années, la croissance de l'économie mondiale a été très forte. Il est à noter que la productivité globale des facteurs s'est ralentie ; le levier d'endettement a favorisé l'accumulation de capital.

jeudi 2 février 2012

Crédits stables en décembre

La Banque de France a publié les montants des crédits distribués au mois de décembre. Une quasi-stabilité du flux mensuel de crédits nouveaux aux sociétés non financières, qu’il s’agisse de crédits d’un montant unitaire inférieur à 1 million d’euros (5,8 Mds d’euros après 6,0 Mds, données cvs) ou de montant supérieur (15,2 Mds après 15,4 Mds, cvs) est enregistré.

Le taux d’intérêt moyen des crédits consentis aux sociétés non financières reste à 3,50 %.


Les flux mensuels de nouveaux crédits de trésorerie aux entrepreneurs individuels et de crédits échéancés à la consommation des particuliers (à l’exclusion des crédits renouvelables et des découverts) sont également stables à 4,1 Mds d’euros après 4,3 Mds). En revanche, une baisse du taux d’intérêt moyen des crédits aux ménages est enregistrée (5,00 %, après 5,05 % en novembre) du fait de la diminution du taux des découverts.

La production de nouveaux crédits à l’habitat progresse. La Banque de France retient que les changements fiscaux ont incité les acquéreurs à accélérer les demandes de crédit.

voir la note de la Banque de France

L'AFG rend public ses résultats sur la gestion des OPCVM

L'Association française de gestion a rendu public les résultats en matière de gestion de fonds en 2011. Sans surprise, une baisse est enregistrée.

En France, les encours globaux sous gestion (mandats et OPCVM) ont diminué de -4,1% en 2011. Cette évolution résulte d’une augmentation des mandats, dont les fonds de droit étranger, d’environ +1,9% et d’une baisse des actifs gérés par les fonds de droit français de -10,4%.

Au total, en 2011, les actifs gérés par les Sociétés de gestion sur le marché français auraient diminué de -4,1% pour atteindre 2636 milliards à fin décembre, une contraction de l’ordre de 114 milliards d’euros. Cette évolution résulterait essentiellement de la conjugaison d’une légère croissance des actifs gérés sous mandat (+1,9%, en prenant en compte les fonds de droit étranger), et d’un net recul des OPCVM de droit français (-10,4%).

Investis à une large majorité en produits de taux, les actifs gérés sous mandat (hors OPC de droit étranger) auraient augmenté de +3% (passant de 1210 à 1246 milliards d’euros). Cette croissance résulte presqu’à égalité des effets de marché et de collecte. Cette évolution modérée est due en grande partie au net ralentissement de l’assurance-vie, surtout au deuxième semestre 2011, dont la collecte nette a été en 2011 de 7,6 milliards d’euros (à comparer aux 50-60 milliards de collecte nette des années précédentes). Selon nos estimations, la gestion financière d’OPC de droit étranger devrait s’établir à 183 milliards d’euros (-5%). L’actif net des OPCVM de droit français atteint 1206 milliards à fin décembre 2011, soit une baisse des actifs de -140 milliards sur l’année (-10,4%).

Voir le dossier de l'AFG

Le retour des Etats-Unis

Le chômage recule aux Etats-Unis et le taux de croissance flirte avec les 2 %. Une fois de plus, l"Oncle Sam semble déjouer les pronostics. Plusieurs facteurs jouent en faveur de la reprise américaine.
  • La politique budgétaire est faiblement restrictive voire encore positive.
  • La politique monétaire est très accommodante du fait des faibles taux d'intérêt et du quantitative easing.
  • Les ménages américains puisent dans leur épargne afin de consommer.
  • Les dépenses d'investissement progressent permettant une amélioration de la productivité américaine.
  • Les coûts salariaux sont de 25 % inférieurs à ceux de la zone euro
  • Les coûts d'énergie sont faibles et diminuent du fait du niveau du dollar et de l'arrivée sur le marché de quantité croissante de gaz de schistes bitumineux
 

le Président de la Fédération Française des Sociétés d'Assurances répond aux questions du Monde

Bernard Spitz a répondu aux questions des journalistes du Monde au sujet des résultats de l'assurance-vie de 2011 en soulignant la solidité du secteur et le fait que ces résultats ne sont pas inquiétants au regard du contexte économique et financier.

Lire l'interview

mercredi 1 février 2012

L'épargnant n'est pas à la fête

L'inflation ronge le poids des dettes au détriment des créanciers. C'est moins propre que la croissance qui permet le même résultat à travers la création de richesse qui augmente les recettes publiques et dilue le poids de la dette accumulée dans le passé mais compte tenu des circonstances, les gouvernements ne s'en plaignent pas.

Au mois de janvier, l'inflation de la zone euro est restée au-dessus de 2,5 points du fait que la dépréciation de l'euro augmente le coût des biens importés dont l'énergie et les matières premières.

Pour éviter d'avoir une augmentation du service de la dette qui pourrait contraindre les Etats à s'endetter encore plus, de faibles taux d'intérêt sont utiles. C'est pourquoi les Banques centrales et les Etats poussent au maintien de faibles taux d'intérêt au détriment toujours des créanciers.

Par ailleurs pour contrecarrer l'effet récessif des plans de rigueur, les gouvernements tablent sur une diminution de l'épargne financière provoquée par une diminution des taux de rendement. Cette évolution est constatée dans les pays européens sauf en Allemagne qui enregistre des gains de pouvoir d'achat et une population vieillissante. En outre, les prix immobiliers n'ont pas connu la même progression qu'en France ou en Italie permettant aux épargnants allemands d'accroître leur épargne financière.

La lettre du mois de février du Cercle N°67

Au sommaire de la lettre N° 67 du Cercle des Epargnants :
  • L'édito du Secrétaire général "L'épargnant est-il fou ?"
  • L'Asie/Pacifique n'échappera pas à la question des retraites
  • La City de demain sera-t-elle moscovite ?
  • To be or not to be rich ?
  • L'Afrique, le nouvel eldorado des épargnants ?
  • la France gagnée par une inflation de centenaires
  • les taux d'intérêt doivent remonter
  • L'immobilier face au freinage du crédit
Lire la lettre N°67-février 2012