CERCLE DE L'EPARGNE, DE LA RETRAITE ET DE LA PREVOYANCE

Le Cercle des Epargne, de la retraite et de la prévoyance est un centre d'études et d'information indépendant qui a pour objet de réaliser des études et d'informer les épargnants sur toutes les questions relatives à l'épargne, la retraite et la prévoyance

Il bénéfice de l'appui et de l'expertise d'un Conseil scientifique et du soutien d'AG2R La Mondiale

Pour plus de renseignements et pour tous les contacts presse, vous pouvez nous contacter au 06 13 90 75 48

lundi 30 juin 2014

Le taux d'inflation reste à 0,5 % en zone euro !

L'inflation reste faible voire très faible au sein de la zone euro avec un taux de 0,5% au mois de juin. stable par rapport au mois de mai. S'agissant des principales composantes de l'inflation de la zone euro, les services devraient connaître le taux annuel le plus élevé en juin (1,3% contre 1,1% en mai), suivis de l'énergie (0,1% contre 0,0% en mai), des biens industriels hors énergie (0,0%, stable comparé à mai) et de l’alimentation, boissons alcoolisées & tabac (-0,2% contre 0,1% en mai).

vendredi 27 juin 2014

Cartographie des actionnaires en France

Une étude CSA décrypte parfaitement la place des actionnaires en France, leurs attentes et leurs besoins 

étude csa sur les actionnaires 


L'euro-croissance pointe le début de son nez

Attendue de longue date, l'ordonnance favorisant la contribution de l'assurance-vie à l'économie a été publiée au journal officiel du 27 juin. Cet ordonnance comporte certaines modalités permettant la création du futur support de placement "euro-croissance" qui pourra être intégré dans des contrats d'assurance-vie d'ici la fin de l'année. Néanmoins, avant de voir le jour, les professionnels devront attendre encore la publication d'un décret et d'un arrêté.

A la lecture de l'ordonnance, il apparaît que l'assuré pourra souscrire à un fonds euro-croissance dans le cadre de son contrat actuel avec une possibilité de renonciation durant 30 jours compte tenu de l'exposition plus forte aux risques.

 Il faudra attendre les textes réglementaires pour avoir une idée plus claire des  rendements que pourront offrir les assureurs à leurs clients dans le cadre de ce support de diversification.

jeudi 26 juin 2014

Capacité d'épargne à venir en hausse au mois de juin

L’opinion des ménages sur leur capacité d’épargne actuelle est stable depuis avril. En revanche, celle sur leur capacité d’épargne future se redresse nettement avec une hausse de 9 points. Ces deux soldes se maintiennent au-dessus de leur moyenne de long terme. La proportion de ménages à considérer qu’il est opportun d’épargner est quasi stable (–1 point) et reste également au-dessus de sa moyenne de longue période.

mercredi 25 juin 2014

L'assurance-vie résiste à la crise

Un petit mois de mai pour l’assurance-vie


Un bon début d’année avec un petit essoufflement en mai

Avec une collecte positive de 8,8 milliards d’euros en 5 mois, l’assurance-vie demeure, malgré les contraintes de pouvoir d’achat, un placement attractif. De janvier à mai, l’assurance-vie fait presque jeu égal avec le résultat de l’ensemble de l’année 2013 qui s’était traduit par une collecte positive de 10,7 milliards d’euros. Les cotisations atteignent 53,8 milliards d’euros sur les 5 premiers mois de l’année.

L’assurance-vie signe un 5ème mois de collecte positive avec, en mai, une résultat positif de 0,7 milliards d’euros.

Des cotisations et des prestations en recul

Les cotisations qui se sont élevées à 9,4 milliards d’euros. Ces dernières sont en net recul par rapport aux mois précédents où elles atteignaient plus de 11 milliards d’euros.

Comme pour le mois précédent, la collecte est positive en raison d’un recul des prestations. Elles se sont élevées au mois de mai à 8,6 milliards d’euros contre 9,3 milliards d’euros au mois d’avril.

Petit regain d’intérêt pour les unités de compte

Les unités de compte continuent lentement à regagner su terrain avec un ratio de 16,7 % depuis le début de l’année

De l’effet des jours fériés et des impôts

Dans ces conditions, le mai a été moins clément que les précédents en matière de collecte nette La collecte nette avait varié de 1,4 à 2,4 milliards d’euros sur les quatre premiers mois de l’année. Cette décrue peut s’expliquer par le nombre important de jours fériés qui a pesé sur les souscriptions mais aussi par le paiement du deuxième tiers de l’impôt sur le revenu ainsi que par la préparation des vacances d’été. Le mois de mai n’est pas traditionnellement un mois à cotisations importantes. Celui de l’année 2014 s’inscrit dans la lignée des précédents. Pour les prochains mois, l’INSEE et le Gouvernement tablent sur une baisse du taux de l’épargne ce qui pourrait freiner la collecte de l’assurance-vie à la réservé qu’il s’agit avant tout de prévisions voire de souhaits…




mardi 24 juin 2014

Le taux d'épargne a repris des couleurs au 1er trimestre à 16,1 % du revenu disponible brut !


Selon l'INSEE, le taux d’épargne joue au yoyo avec une hausse de 1,4 point au premier trimestre, le taux passant à 16,1% soit le plus haut niveau depuis le printemps 2011.  Néanmoins, l’INSEE penche pour une baisse du taux  d’épargne  sur le reste de l’année 2014. s’établissant à 14.7 % au quatrième trimestre. soit le même niveau qu’un an auparavant . En moyenne annuelle. il progresserait de 0.3 point. à 15.4 %.

Eurocroissance et Vie-génération, les dispositions réglementaires ne devraient plus tarder

Le Gouvernement devrait lancer le compte à rebours des contrats Euro-croissance et Vie-génération qui sont attendus depuis des mois. A cette fin, il doit publier pour les contrats Eurocroissance une ordonnance et un arrêté. pour Vie-Génération, un décret est nécessaire. Cela devrait être réglé au début du mois de juillet. Les assureurs devraient être en mesure d'ici la fin de l'année ou au plus tard au début de l'année prochaine de lancer leurs nouveaux produits avec l'espoir d'avoir moins de cafouillage que pour le PEA-PME. 

Le Livret A, une petite décollecte au mois de mai

Le Livret A n'a pas connu un beau mois de mai. La collecte du Livret A et du Livret de Développement Durable a été  négative de  90 millions d'euros pour l’ensemble des réseaux au mois de mai. Le Livret a enregistré une décollecte de 90 millions d'euros et le LDD a été stable. Face à la stagnation du pouvoir d'achat, les Français réduisent leur effort d'épargne afin de stabiliser leur niveau de consommation. Le livret A et le LDD sont gérés au fil de l'eau en relation avec les comptes courants. Le paiement du deuxième tiers de l'impôt sur le revenu est intervenu au mois de mai et a pu contribuer à la légère décollecte du Livret A. Sur les cinq premiers mois de l’année, la collecte reste néanmoins positive de 3,82 milliards d’euros.L’encours total sur les deux produits atteint ainsi 371,0 milliards d’euros au 31 mai 2014.

lundi 23 juin 2014

Les taux des crédits pratiqués aux PME toujours bas

Selon la Banque de France, les taux d'intérêt pratiqués aux PME sont stables au mois d'avril. Les taux atteignent un niveau bas historique sans pour autant générer une remontée de la demande. Dans les faits, les taux sont assez importants s'ils sont comparés au taux de croissance.


Quasi-stabilité des taux d’intérêt aux PME et micro-entreprises entre janvier et avril 2014
Financement des PME en France

samedi 21 juin 2014

La lettre économique hebdomadaire de Lorello Ecodata

Comme chaque semaine retrouver l'actualité économique décryptée par les économistes de Lorello Ecodata

Au sommaire de cette semaine :


  • Le coin des épargnants
  • le départ poussif du PEA-PME
  • Les Etats-Unis premiers investisseurs en Europe
  • De combien faut-il baisser le coût du travail 
  • A suivre...


Lire la lettre 

La réforme de l'épargne salariale se profile

Le Président de la République promet une réforme de l'épargne salariale depuis deux ans. Après l'augmentation du forfait social à 20 %, les acteurs attendent des mesures permettant de relancer cette épargne qui a l'avantage d'être reliée directement aux entreprises et qui est assez bien perçue par les salariés. 

Dans la perspective de la réforme, le Gouvernement vient d'annoncer la composition du Conseil d’orientation de la participation, de l’intéressement, de l’épargne salariale et de l’actionnariat salarié (COPIÉSAS). 


Ce conseil est constitué de 31 membres  par lesquels figurent des professionnels du secteur comme Michel Bon (Club de l’épargne salariale), Alain Giffard (CFE-CGC) ou Laure Delahousse de l’Association française de la gestion financière (AFG),  des hauts fonctionnaires et quatre parlementaires : Christophe Castaner (député PS des Alpes de Haute-Provence), François Cornut-Gentille (député UMP de la Haute-Marne), Annie David (sénatrice PCF de l’Isère) et Christiane Demontès (sénatrice PS du Rhône).


La réforme devrait être présentée au mois de juillet.

vendredi 20 juin 2014

PEA-PME, beaucoup d'espoir et pourtant un démarrage lent !

Trois mois après son lancement, le PEA-PME ferait du surplace avec  seulement 250 millions d'euros collectés par les fonds. L'objectif de 4 à 5 milliards d'euros à trois ans. Le PEA-PME a souffert du retard de dans la publication des décrets et de la complexité rencontrée  pour les entreprises à se faire référencer. Par ailleurs, le produit n'a pas fait de grande campagne de la part des grands réseaux bancaires..


Ce qui était prévisible, la moitié des sommes collectées (110 millions sur les 250) ont été investies dans des PME… européennes et non françaises. En effet, en France, peu de chefs d'entreprises sont rodés aux émissions d'actions. Par ailleurs, il y a une méfiance face aux marchés. L'ISF constitue évidemment un frein pour l'ouverture du capital. Le PEA-PME risque de favoriser les PME allemandes et anglaises. Une réforme pour être réussie doit être préparée en amont. 

lundi 16 juin 2014

Demande de crédit : toujours pas terrible

Selon la Banque de France, au  mois de mai, le solde d’opinion des banques sur la demande de crédits de l’ensemble des entreprises est restée  stable, avec une légère diminution pour les PME. La  demande de crédits à l’habitat perçue par les banques augmente légèrement quand celle relative aux crédits à la consommation est stable

Assurance-vie, taxation accrue des droits de succession au 1er juillet

La loi de finances rectificative pour 2013 a prévu un relèvement des droits de succession à compter du 1er juillet 2014  pour les transmissions excédant 700 000 euros.  Jusqu'au 1er juillet, les transmissions n'excédant pas 902 838 euros sont taxées à 20 % après application d'un abattement de 152 000 euros.Au-delà, le taux des droits était de 20 %. Au 1er juillet, il passe à 31,25 % mais dès 700 000 euros toujours avec application de l'abattement à la base de 152 000 euros. 

Pour un contrat d'assurance-vie d'un million d'euros cédé à un seul bénéficiaire, jusqu'au 30 juin 2014, la taxation sera de 169 600 euros. À partir du 1er juillet 2014, elle sera de 186 250 euros, soit une augmentation de  près de 10 %. Les assurés sont incités à souscrire un contrat Vie Génération bénéficiant d'un allègement des droits de succession de 20 % s'ils veulent échapper à cette augmentation. Les contrats Vie Génération sont, en revanche, des contrats à risques car investis à hauteur de 30 % en titres actions ETI, PME, logement, économie sociale...


samedi 14 juin 2014

La lettre éco de Lorello Ecodata

Comme chaque semaine, Lorello Ecodata décrypte l'actualité économique de la semaine passée et les événements à venir. 

Cette lettre actuellement gratuite sera accessible par abonnement avec la lettre de l'épargne et de la retraite d'ici le mois de septembre au prix de 500 euros par an. Pour tout contact : s.akbaraly@o2p-conseil.com



  • Le coin des épargnants
  • Le Royaume-Uni seul sur son île
  • France, en mal d’emplois
  • La menace déflationniste
  • Les Etats-Unis, l’empire contre-attaque
  • A suivre, la semaine prochaine



vendredi 13 juin 2014

L'ISF devrait rapporter 5,3 milliards d'euros

L'ISF du fait de la valorisation du patrimoine financier devrait rapporter 5,3 milliards d'euros contre 4,4 milliards d'euros en 2013. 

Les ménages dont le patrimoine dépasse 2,57 millions d’euros doivent déposer leur déclaration d’impôt sur la fortune (ISF) et s’acquitter du paiement de l’impôt. Pour ceux dont le patrimoine est compris entre 1,3 et 2,57 millions d'euros en vertu de  la réforme de 2011, la déclaration est réalisée en même temps que leurs revenus ces dernières semaines.
L'ISF augmente son rendement grâce aux  dossiers de régularisations..Le secrétaire d’Etat au Budget, Christian Eckert, a déclaré mercredi s’attendre à un surcroît d’ISF d’environ 250 millions par an sur la base des quelque 25.000 dossiers déjà déposés. 

jeudi 12 juin 2014

Déficit de la balance des paiements : pas d'amélioration pour la France


Selon la Banque de France, le déficit des transactions courantes a atteint au mois d'avril  1,6 milliard d’euros après 1,5 milliard en mars (données cvs - cjo ). Les échanges de biens ont réduit leur déficit à  3 milliards après 3,8 milliards. Mais, l'excédent  des services s'est  réduit à 2,1 milliards contre 2,9 milliards en mars. Les revenus primaires et secondaires présentent un déficit stable de 0,6 milliard. Au sein du compte financier (données non cvs), les opérations sur titres dégagent des sorties nettes de 29,5 milliards et les prêts-emprunts enregistrent des entrées nettes de 42,4 milliards

.

Balance des paiements de la France 

(En milliards d'euros)






2012
2013

mars-14
avr -14

BPM5
BPM5

BPM6
BPM6

(a)
(c)

(b)
(b)
Compte de transactions courantes ( cvs cjo ) (1)
-44,4
-27,7

-1,5
-1,6
Biens (2)
-70,6
-62,3

-3,8
-3,0
Services
32,6
36,2

2,9
2,1
Revenus (BPM5) / Revenus primaires (BPM6)
29,7
37,2

3,2
3,2
Transferts courants (BPM5) / Revenus secondaires (BPM6)
-36,2
-39,0

-3,8
-3,8
Compte de capital (brut)
-0,4
1,9

0,3
0,1
Compte financier (brut)
74,2
16,0

-0,7
12,0
Investissements directs
-9,4
5,6

-1,5
-2,4
- Français à l'étranger
-28,9
1,9

-1,4
-2,7
- Étrangers en France
19,5
3,7

-0,1
0,3
Investissements de portefeuille
39,2
99,5

46,1
-29,5
- Avoirs
6,3
-51,3

22,4
-14,6
- Engagements
32,9
150,8

23,7
-14,9
Instruments financiers dérivés
14,3
16,1

0,1
1,9
Autres investissements
34,1
-106,7

-47,3
42,4
Avoirs de réserve (3)
-4,0
1,5

2,0
-0,5
Erreurs et omissions (4)
-29,4
9,8

3,1
-7,8

L'inflation stable à 0,7 % sur un an au mois de mai

Comme prévu, l'inflation reste à des niveaux historiquement bas en France. L'inflation a été nulle en mai et augmente de 0,7 % sur un an ce qui devrait conduire au 1er août à une révision à la baisse du taux du Livret A si le gouvernement s'affranchit de certaines considérations politiques et sociales.

pour en savoir plus, consulter le site de Philippe Crevel 

Le Livret A baissera -t-il au 1er août ?

Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France, a indiqué qu'il conviendrait de baisser le taux du Livret a de 1,25 à 1 % au 1er août 2014. Le Gouverneur de la Banque de France est dans son rôle. en effet, il se réfère au taux d'inflation pour préconiser la baisse du taux du Livret A. En effet, le taux d'inflation a été de 0,7 % en avril dernier. En retenant la formule en vertu de laquelle le taux du Livret A est égal au taux d'inflation majoré de 0,25 %, le taux devrait être de 1 %. 
Cette baisse aurait comme avantage de réduire le coût des prêts pour le logement social. Par ailleurs, elle serait cohérente avec l'objectif du Gouvernement de favoriser l'épargne longue investie en actions. Par ailleurs, cette baisse répondrait à une attente des banques qui ont besoin de conserver des liquidités afin de respecter les ratios prudentiels et afin de pouvoir prêter aux ménages et aux entreprises. Une grande partie des ressources collectées dans le cadre du Livret A est centralisée à la Caisse des Dépôts. C'est pour cette raison, entre autre, que le gouvernement ne relèvera  pas le plafond du Livret A.  
Le Gouvernement pourrait être incité comme au 1er février dernier de ne pas suivre le Gouverneur de la Banque de France. Il n'aura guère envie de la fixer à un plus bas historique. En outre, au moment où des efforts sont demandés aux Français, il est toujours difficile de s'en prendre au produit le plus populaire de l'épargne française. 

Le'évolution du taux du Livret A
Date Taux
1er janvier 1960 3,25 %
1er janvier 1966 3,00 %
1er janvier 1968 3,50 %
1er juin 1969 4,00 %
1er janvier 1970 4,25 %
1er janvier 1974 6,00 %
1er janvier 1975 7,50 %
1er janvier 1976 6,50 %
16 octobre 1981 8,50 %
1er août 1983 7,50 %
16 août 1984 6,50 %
1er juillet 1985 6,00 %
16 mai 1986 4,50 %
1er mars 1996 3,50 %
16 juin 1998 3,00 %
1er août 1999 2,25 %
1er juillet 2000 3,00 %
1er août 2003 2,25 %
1er août 2005 2,00 %
1er février 2006 2,25 %
1er août 2006 2,75 %
1er août 2007 3,00 %
1er février 2008 3,50 %
1er août 2008 4,00 %
1er février 2009 2,50 %
1er mai 2009 1,75 %
1er août 2009 1,25 %
1er août 2010 1,75 %
1er février 2011 2,00 %
1er août 2011 2,25 %
1er février 2013 1,75 %
Depuis le 1er août 2013 : 1,25 %

mardi 10 juin 2014

L'assurance-vie et l'assurance-retraite face au défi du digital

Le cabinet de conseil PWC a publié un intéressant rapport  international intitulé "Forcing the pace: The fast way to becoming a digital front-runner", qui concerne les voies de croissance du secteur de l'assurance vie d'ici 2020. 

Le rapport souligne que le développement passera par celui de certains marchés sous-exploités, notamment au niveau des jeunes et des consommateurs à faibles revenus
.
Le rapport souligne que les personnes à bas revenus, la génération millenium, accroc  de nouvelles technologies, ainsi que leurs aînés de la génération X se tournent de plus en plus vers le numérique et les réseaux sociaux pour comparer et souscrire leurs assurances. 

Dans ce contexte, la vente directe s’impose comme un secteur clé de croissance.«Pour les jeunes et les personnes à faibles revenus, l'assurance vie et l'assurance retraite sont loin d'être des priorités. 


D’après une enquête réalisée en parallèle avec ce rapport, les critères principaux des consommateurs dans le choix d’une assurance vie en ligne sont la facilité d'accès (63% des personnes sondées), la disponibilité en continu (60%) et le rapport coût-efficacité (53%).

«L'assurance vie fait ses premiers pas dans l'ère digitale. Cependant, pour les consommateurs il est essentiel de pouvoir garder un rapport de proximité avec leur conseiller et d'avoir la possibilité de comparer les prix aussi bien sur internet que via leur intermédiaire d'assurance», estime Paul Neyens.


Selon ce rapport, les secteurs de l'assurance vie et de l'assurance retraite sont en retard en matière de numérisation. 

Le digital change l'approche produit en obligeant leur redéfinition. L'approche afinitaire est une parmi d'autres. «Les méthodologies traditionnelles utilisées pour la mise au point de nouveaux systèmes d'entreprise sont généralement assez laborieuses. Pour répondre aux exigences de ce marché en constante évolution, les assureurs auront besoin de solutions rapides et économiques. Par exemple, ceci pourra se faire par le biais d'investissement dans de jeunes entreprises innovantes aux côtés des activités existantes. Pour tirer leur épingle du jeu, les assureurs devront se montrer suffisamment agiles pour cerner ces nouveaux marchés et les exploiter sans perdre de temps», .

samedi 7 juin 2014

La lettre économique N°78 de Lorello Ecodata est publiée

Vous pouvez retrouver l'actualité économique de la semaine passée et les événements de la semaine à venir avec la lettre économique de Lorello Ecodata N°78

Accéder à la lettre 

vendredi 6 juin 2014

L'argent ne rapporte plus rien ou presque

Les taux restant faibles, la rémunération de l'épargne à court terme touche des points bas inconnus. Avec la décision de la BCE d'abaisser ses tau.
(en pourcentage)




avr-13
juin-13
nov-13
févr-14
mar-14 (h)
avr-14 (i)










DÉPÔTS ET PLACEMENTS MONÉTAIRES (b)

0,88
0,86
0,69
0,71
0,70
0,71










dont : - dépôts à vue


0,15
0,15
0,15
0,16
0,16
0,16
       - dépôts à terme ≤ 2 ans


2,19
2,13
2,00
1,99
1,94
1,92
       - livrets à taux réglementés (c)

1,77
1,77
1,27
1,27
1,27
1,27

dont : livret A


1,75
1,75
1,25
1,25
1,25
1,25
       - livrets à taux de marché (y compris livret jeune)

1,55
1,52
1,25
1,28
1,21
1,25

dont : livrets ordinaires

1,50
1,46
1,19
1,22
1,15
1,19
       - titres d'OPC monétaires (d) (e)

0,16
0,12
0,05
0,08
0,09
0,09










AUTRES DÉPÔTS NON INCLUS DANS LES AGRÉGATS

















Plan d'épargne-logement


3,06
3,05
3,00
3,09
2,94
2,97
Autres dépôts à terme > 2 ans


2,93
2,90
2,91
2,93
2,85
2,84
Pour mémoire :









       Taux de soumission minimal aux appels d'offres Eurosystème
0,75
0,50
0,25
0,25
0,25
0,25
       Euribor 3 mois (f)


0,21
0,21
0,22
0,29
0,31
0,33
       Rendement du TEC 5 ans (f), (g)

0,70
1,08
1,01
0,96
0,92
0,86
       Plan d'épargne logement


2,50
2,50
2,50
2,50
2,50
2,50
       (taux applicables aux nouveaux PEL hors prime d'État)








    a. Les taux d’intérêt présentés ici sont des taux apparents calculés en rapportant les flux d’intérêts courus des mois sous revue à la moyenne mensuelle des encours correspondants. Pour les différents types de dépôts, ils correspondent à la moyenne des conditions pratiquées par les établissements de crédit français sur les dépôts des sociétés et des ménages (y compris institutions sans but lucratif au service des ménages) résidents.
    b. Moyenne, pondérée par les encours correspondants, des taux de rémunération des différents dépôts et placements monétaires (taux nul pour les billets en circulation, équivalent à l’Euribor 3 mois pour les produits inclus dans M3 - M2 à l’exception des OPC monétaires).
    c. Les livrets à taux réglementés comprennent les livrets A, livrets bleu, livrets de développement durable, comptes épargne-logement et livrets d’épargne populaire.
    d. Rendement annuel apparent des titres d’OPC monétaires pour l’ensemble des détenteurs (source Fininfo - série calculée sur la base des rendements annuels des OPC de trésorerie régulière).
    e. Rendements des OPC monétaires après imputation des frais de gestion.
    f. Moyenne mensuelle.
    g. Taux de l’Échéance Constante 5 ans. Source : Comité de Normalisation Obligataire.
    h. Données révisées.
    i. Données provisoires
    Source : Banque de France