CERCLE DE L'EPARGNE, DE LA RETRAITE ET DE LA PREVOYANCE

Le Cercle des Epargne, de la retraite et de la prévoyance est un centre d'études et d'information indépendant qui a pour objet de réaliser des études et d'informer les épargnants sur toutes les questions relatives à l'épargne, la retraite et la prévoyance

Il bénéfice de l'appui et de l'expertise d'un Conseil scientifique et du soutien d'AG2R La Mondiale

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jeudi 28 août 2008

Taxons taxons, il en restera toujours quelque chose

Le Cercle des Épargnants, Centre d’Étude et d’Information sur l’Épargne et la Retraite, rassemblant plus de 200 000 adhérents, comprend la nécessité de trouver les ressources nécessaires pour financer le Revenu de Solidarité Active (RSA).

Le Cercle considère néanmoins que l’augmentation de 1,1 point des prélèvements sociaux est un mauvais geste à l’encontre des épargnants. Avec cette mesure, ils seront, une fois de plus, incités à épargner à court terme sur des livrets défiscalisés au détriment des placements à long terme. Il y a un indéniable problème de cohérence ; d’un côté, les pouvoirs publics souhaitent encourager l’épargne retraite et les placements actions afin de financer les entreprises ; de l’autre, ils augmentent la taxation de ces mêmes produits. En moyenne, les revenus du patrimoine seront ainsi imposés (prélèvements fiscaux et sociaux) à plus de 30 % et davantage pour les revenus fonciers.

L’ensemble des Français sont concernés ; par exemple plus de 59 % d’entre eux ont un contrat d’assurance-vie.

Cette mesure n’améliorera pas le moral des Français qui supportent déjà le ralentissement économique et l’effondrement depuis un an des cours boursiers.

D’autres interrogations demeurent. Notamment le financement du Grenelle de l’Environnement ou de l’assurance dépendance. Il ne faut pas que l’épargne soit la variable d’ajustement faute de quoi elle se tarira.

D’autres pistes de financement existent mais nécessitent du temps et des remises en cause. Ainsi, toutes les taxes finançant des fonds de garanties ou des structures devenues caduques créés au grès des circonstances sont-elles encore justifiées ? Avec la décentralisation, n’y aurait-il pas quelques doublons administratifs à supprimer ? Dans le domaine du secteur de la santé et des affaires sociales, l’empilement des structures ne mériterait-elle pas une rationalisation ?