En moins de 140 pages, j'ai essayé de traiter tout à la fois les grands défis auxquels est confronté notre système de retraite (allongement de la durée de la vie, vieillissement de la population), de revenir sur les réformes adoptées depuis plus de quinze ans et de présenter les différents moyens pour améliorer sa retraite. Au sein de ce livre, les différents régimes de retraite sont décrits (régime général, régime de la fonction publique, des professions libérales...). Un tes au milieu de l'ouvrage permet d'évaluer son état de préparation pour le financement de sa future retraite.
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CERCLE DE L'EPARGNE, DE LA RETRAITE ET DE LA PREVOYANCE
Le Cercle des Epargne, de la retraite et de la prévoyance est un centre d'études et d'information indépendant qui a pour objet de réaliser des études et d'informer les épargnants sur toutes les questions relatives à l'épargne, la retraite et la prévoyance
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samedi 28 février 2009
jeudi 26 février 2009
Etude de l'INED sur les inégalités Hommes/Femmes en matière de retraite
L'Institut National des Etudes Démographiques dans son dernier numéro de "Population et Sociétes" publie une étude sur "Comment corriger les inégalités de retraite entre hommes et femmes? L'expérience de cinq pays européens".
A travers cette étude, il est souligné qu'en France, la retraite des femmes représente 48 % de celles des hommes, 62 % avec les droits de réversion contre respectivement 52 et 72% en Allemagne, 54 et 69 % en Italie et 68 et 79 % en Suède. Cette inégalité résulte du fait que les femmes sont plus souvent contraintes à occuper des emplois à temps partiel et que leur carrière est moins progressive que celle des hommes.
Plusieurs mécanismes ont été mis en œuvre pour atténuer les écarts de pension résultant des modes de calcul. Ainsi, au Royaume-Uni, il existe un système de pension forfaitaire et en France il y a le minimum contributif. Toujours en France, il existe des majorations en fonction du nombre d'enfants élevés. La Halde a considéré que ce dispositif était discriminant. Par ailleurs, les dernières réformes lient davantage le montant des pensions aux cotisations effectivement versées durant la carrière professionnelle ce qui pénalise les femmes.
Certains proposent de familiariser les pensions afin de supprimer les écarts mais avec la montée du nombre de divorces, le système de calcul ne sera pas simple. L'Allemagne et le Royaume-Uni ont ainsi admis un système de partage des droits à la retraite au sein du couple. Les droits acquis au cours de leur union sont ajoutés puis partagés à égalité. En Italie, en Suède et aussi en Allemagne, les droits obtenus en fonction du nombre d'enfants élevés peuvent être répartis sur l'un ou l'autre membre du couple en fonction de leurs souhaits de manière à inciter à une répartition plus équilibrée des taches familiales.
lire l'étude de l'INED
A travers cette étude, il est souligné qu'en France, la retraite des femmes représente 48 % de celles des hommes, 62 % avec les droits de réversion contre respectivement 52 et 72% en Allemagne, 54 et 69 % en Italie et 68 et 79 % en Suède. Cette inégalité résulte du fait que les femmes sont plus souvent contraintes à occuper des emplois à temps partiel et que leur carrière est moins progressive que celle des hommes.
Plusieurs mécanismes ont été mis en œuvre pour atténuer les écarts de pension résultant des modes de calcul. Ainsi, au Royaume-Uni, il existe un système de pension forfaitaire et en France il y a le minimum contributif. Toujours en France, il existe des majorations en fonction du nombre d'enfants élevés. La Halde a considéré que ce dispositif était discriminant. Par ailleurs, les dernières réformes lient davantage le montant des pensions aux cotisations effectivement versées durant la carrière professionnelle ce qui pénalise les femmes.
Certains proposent de familiariser les pensions afin de supprimer les écarts mais avec la montée du nombre de divorces, le système de calcul ne sera pas simple. L'Allemagne et le Royaume-Uni ont ainsi admis un système de partage des droits à la retraite au sein du couple. Les droits acquis au cours de leur union sont ajoutés puis partagés à égalité. En Italie, en Suède et aussi en Allemagne, les droits obtenus en fonction du nombre d'enfants élevés peuvent être répartis sur l'un ou l'autre membre du couple en fonction de leurs souhaits de manière à inciter à une répartition plus équilibrée des taches familiales.
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mercredi 25 février 2009
Le COR dresse un état des lieux des régimes spéciaux
A l'occasion de sa réunion mensuelle du 11 février 2009 , le COR a établit un état des lieux des réformes en cours dans le système de retraite de la fonction publique ainsi que dans les régimes spéciaux.
Lire les différents documents du COR
Lire les différents documents du COR
dimanche 22 février 2009
Les retraités et les complémentaires santé d'entreprise ne font pas bon ménage
En vertu d'une décision de la Cour de Cassation qui risque de faire jurisprudence, les couverture santé collectives que les entreprises proposent à leurs salariés devront s'appliquer aux retraités avec la simple possibilité de majorer qu'au maximum de 50 % le tarif.
Cette décision a été prise sur le fondement de l'article 4 de la loi Evin, qui détermine les conditions de couverture des anciens salariés dans le cadre des contrats dits de " sortie de groupe ".
Dans son jugement rendu le 13 janvier concernant l'affaire opposant la mutuelle Micils à un de ses anciens salariés, la cour d'appel de Lyon a confirmé l'arrêt de la Cour de cassation du 7 février 2008.
Celui-ci faisait, pour la première fois, une interprétation stricte de la notion de " maintien de couverture ".
La plus haute juridiction avait alors cassé un précédent arrêt de la cour d'appel de Lyon, qui avait estimé que l'objet de l'article 4 est de garantir non pas le maintien intégral et automatique de la couverture, mais une couverture similaire.
La toute nouvelle jurisprudence risque de modifier la gestion des contrats collectifs compte tenu du risque d'augmentation des charges à supporter par les entreprises pour équilibrer leur complémentaire. L'autre solution serait d'autoriser une modification de la règle des 50% en passant par donnant aux entreprises la possibilité de multiplier par deux ou trois les cotisations...
Cette décision a été prise sur le fondement de l'article 4 de la loi Evin, qui détermine les conditions de couverture des anciens salariés dans le cadre des contrats dits de " sortie de groupe ".
Dans son jugement rendu le 13 janvier concernant l'affaire opposant la mutuelle Micils à un de ses anciens salariés, la cour d'appel de Lyon a confirmé l'arrêt de la Cour de cassation du 7 février 2008.
Celui-ci faisait, pour la première fois, une interprétation stricte de la notion de " maintien de couverture ".
La plus haute juridiction avait alors cassé un précédent arrêt de la cour d'appel de Lyon, qui avait estimé que l'objet de l'article 4 est de garantir non pas le maintien intégral et automatique de la couverture, mais une couverture similaire.
La toute nouvelle jurisprudence risque de modifier la gestion des contrats collectifs compte tenu du risque d'augmentation des charges à supporter par les entreprises pour équilibrer leur complémentaire. L'autre solution serait d'autoriser une modification de la règle des 50% en passant par donnant aux entreprises la possibilité de multiplier par deux ou trois les cotisations...
samedi 21 février 2009
Interview sur le site Express.fr au sujet des résultats du Livret A
Philippe Crevel, secrétaire général du Cercle a été interviewé au sujet des résultats du Livret A en 2008 et du mois de janvier 2009. L'interview est consultable sur le site de l'Express.fr. Philippe Crevel souligne que la libéralisation de la distribution du livret A et la crise ont généré un afflux d'ouverture de nouveaux livrets malgré la baisse du rendement de 4 à 2,5% qui n'est intervenue par ailleurs qu'au 1er février. Les banques avaient accumulé des stocks de demandes d'ouverture de livrets A au cours de l'année 2008 et qui n'ont pris forme qu'au mois de janvier 2009.
lire l'interview
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jeudi 19 février 2009
Mesures Sociale et résultats des entreprises en berne
A l’occasion du sommet social du 18 février 2009, le Président de la République a annoncé plusieurs mesures sociales afin d’enrayer les anticipations économiques négatives et éviter la diffusion de la grogne sociale. Il a été ainsi prévu un plan de 2,6 milliards d’euros dont 1,1 milliard pour l’allègement de l’impôt des contribuables les plus modestes. 6 millions de foyers seront concernés par cette baisse qui pourra aboutir à la suppression des deux derniers tiers de l’impôt 2008 acquitté cette année. Seront concernées par la réduction de l’IR les contribuables soumis aux deux premières tranches. Par ailleurs, une prime de 500 euros sera accordé aux chômeurs ayant travaillé de 2 à 4 mois.
Le Président a repris la proposition de la CFDT avec la création d’un « fonds d’investissement social » qui ne sera pas doté de 2 à 3 milliards d’euros dont 1,5 milliard d’euros seraient financés par l’Etat, 800 millions représentant des crédits nouveaux.
Dans le même temps, les institutions financières commencent à dévoiler leurs résultats 2008. Axa a ainsi indiqué une baisse de 83 % de son résultat et une réduction de son dividende par action à 40 centimes. BNP PARIBAS dans le même temps a mentionné la division par deux de son bénéfice qui est passé de 7,8 à 3 milliards d’euros de 2007 à 2008.
Ces annonces étaient attendues ; elles ne contribuent pas néanmoins à favoriser un retour sur le marché actions. L’absence de visibilité en termes de croissance et la brutalité de la récession expliquent la difficulté pour le CAC 40 à repasser la barre des 3000 points.
Le Président a repris la proposition de la CFDT avec la création d’un « fonds d’investissement social » qui ne sera pas doté de 2 à 3 milliards d’euros dont 1,5 milliard d’euros seraient financés par l’Etat, 800 millions représentant des crédits nouveaux.
Dans le même temps, les institutions financières commencent à dévoiler leurs résultats 2008. Axa a ainsi indiqué une baisse de 83 % de son résultat et une réduction de son dividende par action à 40 centimes. BNP PARIBAS dans le même temps a mentionné la division par deux de son bénéfice qui est passé de 7,8 à 3 milliards d’euros de 2007 à 2008.
Ces annonces étaient attendues ; elles ne contribuent pas néanmoins à favoriser un retour sur le marché actions. L’absence de visibilité en termes de croissance et la brutalité de la récession expliquent la difficulté pour le CAC 40 à repasser la barre des 3000 points.
Année des records pour le livret A
La collecte du Livret A a atteint 18,7 milliards d’euros en 2008. 2 millions de nouveaux livrets ont été ouvert l’année dernière portant le nombre total à 46 millions. Ces résultats s’expliquent par le caractère attractif du taux de rémunération qui était de 4%, ainsi que la publicité réalisée des réseaux bancaires dans le cadre de la libéralisation de la distribution de ce produit. Par ailleurs, la crise financière a incité les épargnants à privilégier les placements surs de court terme. La baisse du taux de livret à 2,50% en raison de la baisse de l’inflation et la bonne tenue des taux de rémunération des fonds euros proposés par les assureurs pour leurs contrats d’assurance-vie, leurs PERP ou leurs contrats Madelin devrait modifier la donne en 2009.
mercredi 18 février 2009
Régimes de retraite en jachère
Les négociations en cours sur les régimes complémentaires passent relativement inaperçues compte tenu du round avec les partenaires sociaux du 18 février sur la crise. Si dans un premier temps les syndicats ont souligné la nécessité de prendre des mesures afin de garantir l’équilibre des régimes AGIRC et ARCCO en rendant public une sombre projection financière et si le MEDEF a réclamé un report de l’âge légal de départ à la retraite, un consensus se dégage pour pérenniser l’accord en cours jusqu’au prochain rendez-vous sur les retraites qui pourrait intervenir en 2010. Par ailleurs, la décision du Gouvernement de reporter l’augmentation des cotisations d’assurance vieillesse de 0,3 point prévu initialement au 1er janvier 2009 ne peut que que conduire au maintien du statu quo pour la cotisation de 0,2 % de l’’AGFF qui finance le versement des pensions complémentaires de 60 à 65 ans. De ce fait, l’AGIRC et l’ARCCO devront financer à partir de leurs réserves les déficits techniques. Enfin, avec la récession et la non augmentation des cotisations vieillesse, le déficit du régime général devrait s’accroitre fortement en 2009 pour frôler les 9 milliards d’euros.
jeudi 12 février 2009
L'UNEDIC ne viendra pas au secours de la CNAV
L’histoire était écrite. Les gouvernements depuis plus de dix ans prévoient de basculer une partie des cotisations chômage sur le régime retraite. En effet, le départ massif des enfants du baby boom à la retraite devait entrainer une réduction du chômage permettant un tel transfert. malheureusement, le meilleur des mondes n’est pas au rendez-vous. Déjà, il ne suffit pas qu’un salarié parte à la retraite pour qu’il y ait un chômeur en moins. L’échec de la politique des préretraites censée favoriser l’emploi des jeunes aurait du inciter à la prudence. Si, de plus, un crise conjoncturelle se greffe sur cette donne, le beau château de cartes s’effondre. Le gouvernement a du reporter le relèvement de 0,3 point de la cotisation d’assurance vieillesse. En outre, les excédents de l’UNEDIC risque de disparaitre tout en sachant que l’organisme n’avait pas encore remboursé les dettes accumulées dans le passé. Comme certains experts, dont Florence Legros, l’avait prédit, il faudra trouver d’autres moyens pour garantir l’équilibre de nos systèmes de retraite.
mardi 10 février 2009
Fonds de pension, touchés mais pas coulés
Les fonds de pension ont été touchés par la chute des valeurs actions. mais, pour éviter une trop forte exposition, ils ont en 2008 accru la part obligations dans leur gestion d'actifs. Ainsi,la valeur des fonds de pension a fondu de 5.000 milliards de dollars (3.800 milliards d'euros) en 2008 sur onze marchés étudiés par Watson Wyatt (WW.N: Cotation). L'encours total des fonds de pension représentait fin 2008 20 000 milliards de dollars contre 25 000 milliards de dollars fin 2007, soit une baisse de 19 %. La part actions est passée de 60 à 42 %. La part des emprunts d'Etat est passée de 36 à 40 %. Les placements alternatifs (immobilier, capital investissement, matières premières) sont passés de 12 à 17 %.
mardi 3 février 2009
Lettre d'information du Cercle N°31
La lettre N° 31 du Cercle est arrivée... Au sommaire l'actualité de l'épargne et de la retraite, les dernières nouvelles concernant le PERP et le PERCO....
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