Le déficit de l’assurance-vieillesse s’est fortement accru en 2009 pour frôler les 10 milliards d’euros. Après quelques cas atypiques au sein des grandes entreprises, le Gouvernement a décidé de taxer un peu plus les retraites chapeau. Les indemnités de départ volontaire à la retraite seront désormais assujetties à l’impot sur le revenu. Sinon, les entreprises ont négocié ou ont établi des plans seniors pour éviter une taxe de 1 % sur leur masse salariale. Le PERP stagne mais bizarrement est moins critiqué comme quoi, en France, moins on a du succès, plus on est aimé...
2010, comme le souligne le dernier Fig Mag de l’année sera l’année des rendez-vous pour la retraite : régime général et régimes complémentaires. L’épargne retraite est pour le moment la grande absente pour les débats pourtant pour les futurs retraités, elle sera indispensable pour maintenir le pouvoir d’achat.
CERCLE DE L'EPARGNE, DE LA RETRAITE ET DE LA PREVOYANCE
Le Cercle des Epargne, de la retraite et de la prévoyance est un centre d'études et d'information indépendant qui a pour objet de réaliser des études et d'informer les épargnants sur toutes les questions relatives à l'épargne, la retraite et la prévoyance
Pour plus de renseignements et pour tous les contacts presse, vous pouvez nous contacter au 06 13 90 75 48
jeudi 31 décembre 2009
mercredi 30 décembre 2009
Le taux d'épargne à 17 %
Le taux d'épargne des ménages français atteint, en cette fin d'année 2009, 17 % du revenu disponible brut soit le niveau le plus élevé constaté depuis 2002. Depuis le début de la crise, il a gagné près de deux points. Au sein de l'Union européenne, les Français se caractérisent par le plus haut niveau d'inquiétude. Par ailleurs, le pouvoir d'achat des Français a augmenté cette année avec en particulier les baisses d'impôt décidées par le Gouvernement ainsi que la légère augmentation des salaires. Enfin, la stabilité des prix contribue également à l'augmentation du pouvoir d'achat.
L'assurance-vie et le Livret A sont les grands gagnants de cette frénésie de l'épargne. Le livret A a eu son heure de gloire durant le premier semestre quand l'assurance prix enregistre de très bons résultats depuis le mois de mars. Le livret A connait un reflux avec le passage à 1,25 % de son taux.
L'assurance-vie et le Livret A sont les grands gagnants de cette frénésie de l'épargne. Le livret A a eu son heure de gloire durant le premier semestre quand l'assurance prix enregistre de très bons résultats depuis le mois de mars. Le livret A connait un reflux avec le passage à 1,25 % de son taux.
jeudi 24 décembre 2009
La Chine se met à la retraite
La Chine est comme les pays de l’OCDE confrontée au problème du vieillissement. Avec, de plus, l’urbanisation rapide de la société, de nombreux actifs se retrouvent avec des moyens financiers très faibles au moment de la cessation de leurs activités.
Selon une dépêche de l’AFP, "la Chine va augmenter les pensions de 10% et permettre aux ouvriers migrants de transférer la totalité de leurs points de retraite dans d’autres régions à partir du 1er janvier 2010".
Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la mise en place d’une sécurité sociale et aussi dans la volonté de soutenir le marché intérieur.
Selon toujours la dépêche AFP, "jusqu’à présent, les ouvriers migrants, s’ils déménageaient, ne pouvaient transférer que leur propre contribution, pas la part patronale. Le système social, mis en place par la Chine communiste, a été en grande partie démantelé depuis le lancement des réformes économiques à la fin des années 70."
A la fin de l’année 2008, près de 220 millions de personnes percevaient une retraite et 317 millions possédaient une assurance santé de base, selon l’agence officielle Chine Nouvelle.
Selon une dépêche de l’AFP, "la Chine va augmenter les pensions de 10% et permettre aux ouvriers migrants de transférer la totalité de leurs points de retraite dans d’autres régions à partir du 1er janvier 2010".
Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la mise en place d’une sécurité sociale et aussi dans la volonté de soutenir le marché intérieur.
Selon toujours la dépêche AFP, "jusqu’à présent, les ouvriers migrants, s’ils déménageaient, ne pouvaient transférer que leur propre contribution, pas la part patronale. Le système social, mis en place par la Chine communiste, a été en grande partie démantelé depuis le lancement des réformes économiques à la fin des années 70."
A la fin de l’année 2008, près de 220 millions de personnes percevaient une retraite et 317 millions possédaient une assurance santé de base, selon l’agence officielle Chine Nouvelle.
mercredi 23 décembre 2009
Le goût salé de la réforme des régimes spéciaux
Le rapport du sénateur, Dominique Leclerc sur les régimes spéciaux confirme ce que nous savions. La réforme des régimes spéciaux en 2007 a été obtenue au prix de concession auprès des partenaires sociaux (comptabilisation des années d’études, création d’échelons hiérarchiques supplémentaires...). Il en résulte un coût qui pourrait dépasser à terme les gains générés par le passage à 41 ans de cotisation.
lire le rapport du Sénat
lire l'article du Monde
lire le rapport du Sénat
lire l'article du Monde
Encadrement des taux de rendement des fonds euros
Les rendements 2009 des fonds euros des contrats d’assurance-vie devraient diminuer du fait du faible montant des taux d’intérêt. Par ailleurs, l’Autorité de contrôle des assurances et des mutuelles a le 16 juillet dernier sanctionné trois compagnies n’ayant pas respecté la règlementation sur les taux promotionnels.
Compte tenu du caractère peu lisible de la règlementation en vigueur, Bercy, en relation avec la profession, travaille à une refonte du décret. L’objectif est d’encadrer plus clairement les taux de rendement en interdisant en autre les taux promotionnels sur moins de 6 mois et éviter que les anciens souscripteurs soient pénalisés du fait des actions commerciales pratiquées pour conquérir de nouveaux assurés
Compte tenu du caractère peu lisible de la règlementation en vigueur, Bercy, en relation avec la profession, travaille à une refonte du décret. L’objectif est d’encadrer plus clairement les taux de rendement en interdisant en autre les taux promotionnels sur moins de 6 mois et éviter que les anciens souscripteurs soient pénalisés du fait des actions commerciales pratiquées pour conquérir de nouveaux assurés
mardi 22 décembre 2009
Les baby boomers à la retraite, une étude de l'IPSOS
Au moment où les générations d’après guerre commencent à prendre leur retraite, l’institut de sondage IPSOS a étudié leur comportement en tant que retraités en tant que futurs retraites. Ainsi, selon les sondeurs, les baby boomers devenus papy boomers sont des hédonistes sans complexe. 6 sur dix considèrent que la retraite permettra "de vivre sans poser de question". 87 % d’entre eux sont propriétaires et bénéficient de pensions plus importantes que leurs ainés et sans nul doute que leurs enfants
dimanche 20 décembre 2009
Le PERP pas si mauvais que ça ?
Depuis son lancement en 2004, le PERP est souvent décrié du fait de sa sortie en rente, du fait des multiples règles qui le rend coûteux pour les gestionnaires, il n’en demeure pas moins que ce produit comporte de nombreux avantages en particulier pour les contribuables imposés dans les hautes tranches de l’impôt sur le revenu. En effet, il est doté d’une déduction sur le revenu professionnel (plafond de 10 % des revenus professionnels dans la limite de 8 fois le plafond de la sécurité sociale avec possibilité de doubler le plafond pour les couples et de cumuler les droits à déduire sur trois ans).
vendredi 18 décembre 2009
Le régime par points a du plomb dans l'aile
A l'occasion de sa dernière réunion de travail, le Conseil d'Orientation des Retraites, le 16 décembre dernier, a étudié les modalités de passage du régime général en régime par points. Compte tenu des éléments fournis, il apparaît que le COR considère que cette réforme systémique est difficile à réaliser. La prise en compte des droits familiaux et des dispositifs de solidarité ainsi que la reconstitution des carrières passée sont délicates. La position définitive du COR devrait intervenir au début de l'année 2010 mais ces premières indications confortent le Gouvernement dans sa volonté de jouer sur les paramètres classiques pour tenter d'équilibrer nos régimes de retraite.
lire l'article des Echos
lire les notes du COR
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samedi 12 décembre 2009
Comment contourner le problème de l'âge légal de départ à la retraite ?
La France, avec son âge légal de départ à la retraite à 60 ans, reste une exception au sein de l'OCDE. Nos partenaires ont, en moyenne, ces dernières années, reculé cet âge à 65 ans. Certains ont déjà prévu de le reculer à 67 voire 69 ans.
Face au symbole des 60 ans, l'idée de contourner le problème fait son chemin au sein du gouvernement. Déjà, en allongeant la durée de cotisation à 41 puis à 42 ans, la possibilité de partir à 60 ans deviendra de plus en plus coûteuse compte tenu de l'entrée tardive sur le marché du travail, la moyenne se situe désormais à 22 ans.
Par ailleurs, en travaillant sur une réforme systémique du système de retraite à travers la migration de notre régime à prestations définies en système par points intégrant des comptes notionnels, le débat des 60 ans pourrait être effacé. Le départ à 60 ans serait toujours possible mais financièrement pénalisant pour les éventuels candidats. En effet, pour le calcul de leur pension, il serait pris en compte le nombre de points accumulés et leur espérance de vie au moment de leur cessation d'activité.
Cette voie permettrait de surmonter l'hostilité syndicale. Bernard Thibault a rappelé à l'occasion du Congrès de la CGT qu'il s'opposerait à toute réforme remettant en cause la barre des 60 ans. Pour obtenir l'appui des syndicats, le gouvernement devra lâcher du lest et ce sera sans nul doute sur la question de la pénibilité ; or le système à points avec comptes notionnels permet une plus facile prise en compte de cette fameuse pénibilité soit à travers l'octroi de points, soit à travers le coefficient de conversion lié à l'espérance de vie.
Face au symbole des 60 ans, l'idée de contourner le problème fait son chemin au sein du gouvernement. Déjà, en allongeant la durée de cotisation à 41 puis à 42 ans, la possibilité de partir à 60 ans deviendra de plus en plus coûteuse compte tenu de l'entrée tardive sur le marché du travail, la moyenne se situe désormais à 22 ans.
Par ailleurs, en travaillant sur une réforme systémique du système de retraite à travers la migration de notre régime à prestations définies en système par points intégrant des comptes notionnels, le débat des 60 ans pourrait être effacé. Le départ à 60 ans serait toujours possible mais financièrement pénalisant pour les éventuels candidats. En effet, pour le calcul de leur pension, il serait pris en compte le nombre de points accumulés et leur espérance de vie au moment de leur cessation d'activité.
Cette voie permettrait de surmonter l'hostilité syndicale. Bernard Thibault a rappelé à l'occasion du Congrès de la CGT qu'il s'opposerait à toute réforme remettant en cause la barre des 60 ans. Pour obtenir l'appui des syndicats, le gouvernement devra lâcher du lest et ce sera sans nul doute sur la question de la pénibilité ; or le système à points avec comptes notionnels permet une plus facile prise en compte de cette fameuse pénibilité soit à travers l'octroi de points, soit à travers le coefficient de conversion lié à l'espérance de vie.
mercredi 9 décembre 2009
Un bon livre pour l'hiver
François Charpentier, diplômé de l’Ecole supérieure de Journalisme et de l’IEP de Paris, journaliste à l’agence de presse AEF, est devenu au fil des années, un des meilleurs spécialistes des questions de retraite. Son ouvrage sur les fonds de pension qui en est à sa troisième réédition fait référence. Il vient de publier un livre très complet sur les retraites "Les retraites en France et dans le monde, Nouvelles Problématiques (Edition Economica - 533 pages - 29 euros) qui analyse l’ensemble de notre système de retraite en intégrant les réformes qui ont été adoptées depuis 1993. Il passe en revu tous les régimes, de base et les complémentaires ainsi que les régimes spéciaux. En s’intéressant aux expériences étrangères, il réalise un benchmark qui pourrait être exploité par les représentants des pouvoirs publics à la veille du rendez-vous de 2010.
mardi 8 décembre 2009
Patrimoine des Français à la hausse
Avec la reprise des cours de la bourse et la relative stagnation des prix de l'immobilier, le patrimoine des ménages est de nouveau en hausse. Selon le Bipe, après une baisse de 3 %, le patrimoine augmenterait de 0,6 % cette année et de 1 % en 2010. Entre 2003 et 2006, le patrimoine augmentait de 11 à 14 %. La richesse des Français représente environ 10 200 milliards d'euros. Elle est constituée pour les deux tiers de biens immobiliers et fonciers, les placements financiers représentant le tiers restant. L'assurance-vie qui était à la peine depuis deux ans renoue avec une croissance de 10 % et un encours de plus de 1200 milliards d'euros.
Les Français ont, par ailleurs, légèrement accru leur effort d'épargne avec un taux qui dépasse 16,7 % du revenu disponible brut. «Les sommes épargnées par les Français n'ont pas changé avec la crise, elles devraient représenter cette année un peu plus de 70 milliards dans l'immobilier et près de 120 dans les placements financiers», estime l'économiste André Babeau.
Les Français ont, par ailleurs, légèrement accru leur effort d'épargne avec un taux qui dépasse 16,7 % du revenu disponible brut. «Les sommes épargnées par les Français n'ont pas changé avec la crise, elles devraient représenter cette année un peu plus de 70 milliards dans l'immobilier et près de 120 dans les placements financiers», estime l'économiste André Babeau.
vendredi 4 décembre 2009
La lettre du Cercle du mois de décembre 2009
Au sommaire de la lettre d'information du Cercle des Epargnants du mois de décembre 2009 :
- les nouveaux plafonds de l'épargne retraite pour 2010
- l'économie mondiale face au choc démographique
- les rendez-vous de 2010 pour les retraites
- l'actualité sur l'épargne et la retraite
lire la lettre N°41
- les nouveaux plafonds de l'épargne retraite pour 2010
- l'économie mondiale face au choc démographique
- les rendez-vous de 2010 pour les retraites
- l'actualité sur l'épargne et la retraite
lire la lettre N°41
jeudi 3 décembre 2009
le COR tient colloque
Le Conseil d’Orientation des Retraites a tenu son colloque annuel jeudi 3 décembre 2010 sur le thème "les systèmes de retraite face à la crise en France et à l’étranger".
De nombreux experts ont analysé les conséquences de la crise sur les systèmes de retraite et présenté les mécanismes de correction que certains systèmes ont prévu pour tenter de réduire la dérive des déficits.
Dominique Libault, direteur de la Sécurité sociale a souligné que depuis le début de l’année la dégradation de la conjoncture a généré une perte de recettes pour le régime retraite de 5 milliards d’euros.
Il a souligné que « notre système joue son rôle de protection des retraités. Leur niveau de vie est maintenu et le taux de pauvreté (10%) reste inférieur à celui de la population globale (13%). Le minimum vieillesse a augmenté de 25%, et le mécanisme de revalorisation fonctionne indépendamment de la situation économique, ce qui explique l’augmentation des dépenses »,
Pour 2010, le directeur de la Sécurité sociale a été assez pessimiste : « D’après les prévisions, la masse salariale va continuer à se réduire ou bien stagner l’année prochaine. Un tel scénario sur deux années consécutives, c’est sans précédant ».
Par ailleurs, l’impossibilité de transférer les cotisations chômage sur les cotisations retraites entraîne un manque à gagner de quelques 6,7 milliards d’euros.
Dans ces conditions, pour 2010, le déficit de la caisse nationale d’assurance vieillesse estimé à 8 milliards pour 2009 devrait atteindre 14 milliards en 2013.
De nombreux experts ont analysé les conséquences de la crise sur les systèmes de retraite et présenté les mécanismes de correction que certains systèmes ont prévu pour tenter de réduire la dérive des déficits.
Dominique Libault, direteur de la Sécurité sociale a souligné que depuis le début de l’année la dégradation de la conjoncture a généré une perte de recettes pour le régime retraite de 5 milliards d’euros.
Il a souligné que « notre système joue son rôle de protection des retraités. Leur niveau de vie est maintenu et le taux de pauvreté (10%) reste inférieur à celui de la population globale (13%). Le minimum vieillesse a augmenté de 25%, et le mécanisme de revalorisation fonctionne indépendamment de la situation économique, ce qui explique l’augmentation des dépenses »,
Pour 2010, le directeur de la Sécurité sociale a été assez pessimiste : « D’après les prévisions, la masse salariale va continuer à se réduire ou bien stagner l’année prochaine. Un tel scénario sur deux années consécutives, c’est sans précédant ».
Par ailleurs, l’impossibilité de transférer les cotisations chômage sur les cotisations retraites entraîne un manque à gagner de quelques 6,7 milliards d’euros.
Dans ces conditions, pour 2010, le déficit de la caisse nationale d’assurance vieillesse estimé à 8 milliards pour 2009 devrait atteindre 14 milliards en 2013.
mercredi 2 décembre 2009
Proposition de loi sur les transferts de contrats d'assurance-vie
Le député Alain Suguenot (UMP) a déposé le 27 novembre 2009 une proposition de loi visant à faciliter le transfert des contrats d'assurance-vie non dénoués.
Prenant appui sur des pratiques commerciales qui avantagent les nouveaux souscripteurs au détriment des anciens, il propose que les épargnants puissent transférer leur contrat sans pénalité d'une compagnie à une autre. Cette proposition de loi a été renvoyé pour examen à la Commission des Finances.
lire la proposition de loi
Prenant appui sur des pratiques commerciales qui avantagent les nouveaux souscripteurs au détriment des anciens, il propose que les épargnants puissent transférer leur contrat sans pénalité d'une compagnie à une autre. Cette proposition de loi a été renvoyé pour examen à la Commission des Finances.
lire la proposition de loi
samedi 28 novembre 2009
Les plafonds 2010 pour les pensions et l'épargne retraite
Les nouveaux plafonds de la sécurité sociale ont été publiés au Journal Officiel du 26 novembre dernier.
Au 1er janvier 2010, le plafond annuel sera de 34 620 euros en augmentation de 0,9 % par rapport à 2009. Le plafond mensuel mensuel est fixé à 2 885 euros.
Ces plafonds sont utilisés tant pour le calcul des droits en matière de retraite par répartition que pour déterminer le plafond de l'enveloppe de déduction applicable à l'épargne retraite.
Pour le calcul des droits à la retraite par répartition, le plafond de la sécurité sociale permet de déterminer le montant maximal de la pension de base que les salariés pourront obtenir de la part de la CNAV ou des autres régimes de base.
Pour les régimes complémentaires des salariés, le plafond de la sécurité sociale permet de fixer le montant des cotisations en fonction des différentes tranches de salaire.
A l'Agirc (caisse de retraite des cadres) par exemple, les cotisations sont t différentes selon que la rémunération est inférieure à quatre plafonds de la Sécurité sociale, ou est située entre quatre et huit plafonds. Au-delà de huit Pass, on ne cotise plus.
L'augmentation de 2010 permet donc aux cadres supérieurs de cotiser sur une base de 2.496 euros (312 x 8) supplémentaires par rapport à 2009.
{{Pour les Contrats Madelin}}
Il sera possible en 2010 de déduire jusqu'à 64.047 euros, contre 63.470 en 2009. Soit une économie d'impôts supplémentaire de 577 euros.
{{
Pour le PERP}}
la déduction des versements effectués sur un PERP est plafonnée à 10 % des revenus professionnels dans la limite de huit fois le plafond annuel soit pour les revenus 2010, {{27 696 euros}} pour une personne seule ou à défaut de revenus professionnels le titulaire d'un PERP pourra déduire jusqu'à 10 % du PASS {{soit 3 462 euros}}. Entrent dans cette enveloppe fiscale également les abondements au PERCO.
Au 1er janvier 2010, le plafond annuel sera de 34 620 euros en augmentation de 0,9 % par rapport à 2009. Le plafond mensuel mensuel est fixé à 2 885 euros.
Ces plafonds sont utilisés tant pour le calcul des droits en matière de retraite par répartition que pour déterminer le plafond de l'enveloppe de déduction applicable à l'épargne retraite.
Pour le calcul des droits à la retraite par répartition, le plafond de la sécurité sociale permet de déterminer le montant maximal de la pension de base que les salariés pourront obtenir de la part de la CNAV ou des autres régimes de base.
Pour les régimes complémentaires des salariés, le plafond de la sécurité sociale permet de fixer le montant des cotisations en fonction des différentes tranches de salaire.
A l'Agirc (caisse de retraite des cadres) par exemple, les cotisations sont t différentes selon que la rémunération est inférieure à quatre plafonds de la Sécurité sociale, ou est située entre quatre et huit plafonds. Au-delà de huit Pass, on ne cotise plus.
L'augmentation de 2010 permet donc aux cadres supérieurs de cotiser sur une base de 2.496 euros (312 x 8) supplémentaires par rapport à 2009.
{{Pour les Contrats Madelin}}
Il sera possible en 2010 de déduire jusqu'à 64.047 euros, contre 63.470 en 2009. Soit une économie d'impôts supplémentaire de 577 euros.
{{
Pour le PERP}}
la déduction des versements effectués sur un PERP est plafonnée à 10 % des revenus professionnels dans la limite de huit fois le plafond annuel soit pour les revenus 2010, {{27 696 euros}} pour une personne seule ou à défaut de revenus professionnels le titulaire d'un PERP pourra déduire jusqu'à 10 % du PASS {{soit 3 462 euros}}. Entrent dans cette enveloppe fiscale également les abondements au PERCO.
Report pour la rapport 2010 du COR
Logiquement, le Conseil d'Orientation des Retraites est censé remettre son rapport avant le 1er février 2010. Selon des rumeurs, ce rapport ne pourrait être rendu public qu'au mois de mars après les régionales... Au-delà des aléas politiques, le COR a prévu de poursuivre l'examen des simulations de la mutation du régime général actuel en régime par points et en comptes notionnels au mois de janvier rendant difficile l'établissement du rapport pour le début du mois de février... A suivre...
jeudi 26 novembre 2009
Emploi des seniors , l'heure est à la mobilisation
Le Gouvernement, en cette période de progression du chômage, mobilise les acteurs économiques et sociaux en faveur de l'emploi des seniors. Un site Internet est désormais consacré à cette problématique : aller sur le site
Par ailleurs, un bilan des actions a été réalisé :
Consulter le bilan
Par ailleurs, un bilan des actions a été réalisé :
Consulter le bilan
mercredi 25 novembre 2009
Retraite chapeau taxé à 30 %
La commission mixte paritaire du Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2010, en charge d'établir le texte qui sera soumis en dernière lecture à l'Assemblée et au Sénat, a modifié le texte de l’article 14 concernant les retraites chapeau.
Du fait du texte retenu par la CMP, les prestations de retraite versées dans le cadre des régimes à prestations définies à droits conditionnels (article L. 137-11 du code de la sécurité sociale) dont le montant est supérieur à huit fois le plafond de la sécurité sociale seront assujetties au premier euro à une contribution additionnelle dont le taux est fixé à 30 %.
Ce dispositif s’appliquera aux retraites liquidées à compter du 1er janvier 2010.
Par ailleurs, au moment où le Gouvernement et le Parlement entendent modifier le régime des retraites chapeau, deux avocats le décortique dans le Figaro
Du fait du texte retenu par la CMP, les prestations de retraite versées dans le cadre des régimes à prestations définies à droits conditionnels (article L. 137-11 du code de la sécurité sociale) dont le montant est supérieur à huit fois le plafond de la sécurité sociale seront assujetties au premier euro à une contribution additionnelle dont le taux est fixé à 30 %.
Ce dispositif s’appliquera aux retraites liquidées à compter du 1er janvier 2010.
Par ailleurs, au moment où le Gouvernement et le Parlement entendent modifier le régime des retraites chapeau, deux avocats le décortique dans le Figaro
mardi 24 novembre 2009
L'équation de tous les dangers
L'incidence financière en 2013 des gains en matière d'espérance de vie, du papy-boom et du dispositif de carrière longue est évaluée à 15,2 milliards d'euros soit 17,6 % de la masse des pensions prévues pour cette même année.
Le dispositif de carrière longue même si le nombre de départs en 2009 est en décrue du fait du durcissement des conditions et du nombre moins élevé de personnes concernées (allongement de la scolarité) génère un surcoût de 2 milliards d'euros par an.
Le dispositif de carrière longue même si le nombre de départs en 2009 est en décrue du fait du durcissement des conditions et du nombre moins élevé de personnes concernées (allongement de la scolarité) génère un surcoût de 2 milliards d'euros par an.
jeudi 19 novembre 2009
Les 5 catégories d'épargnants français
Les épargnants français peuvent être classés en cinq catégories :
- la première comprend près d'un tiers des ménages. Leur épargne est exclusivement de livrets. Ils se retrouvent chez les jeunes et les personnes âgées et ont de fiables revenus. L'épargne est constituée afin de satisfaire des besoins de consommation et de précaution.
- La deuxième catégorie comprend 11 % des ménages qui détiennent des livrets mais aussi de l'assurance-vie. Il s'agit essentiellement de personnes âgées à faibles revenus. L'épargne vise à permettre le financement de besoin de transaction et à préparer la retraite.
- la troisième catégorie rassemble 17 % des ménages qui ont un portefeuille constitué de livrets et d'épargnes logement. Il s'agit de ménages de moins de 40 ans aux revenus modestes qui épargnent afin d'acquérir leur résidence principale.
- la quatrième catégorie qui regroupe le quart des ménages se caractérise par la possession de livrets, d'épargne logement, d'assurance-vie et de titres. Les ménages concernés sont dans le dernier décile de revenus et de patrimoines. Ils ont un niveau de formation supérieure.
- la dernière catégorie rassemble des ménages qui ont investi essentiellement dans les valeurs mobilières, en assurance-vie. Ces ménages ont entre 50 et 60 ans ; ils disposent de revenus importants et sont propriétaires de leur résidence principale. leurs objectifs sont la préparation de la retraite et la succession.
60 % des ménages français placent leur épargne en produits peu risqués et peu rentables sur longue période. Pour le moins il constaté que les Français intègrent la notion de cycle de vie dans leur politique d'allocation d'actifs.
- la première comprend près d'un tiers des ménages. Leur épargne est exclusivement de livrets. Ils se retrouvent chez les jeunes et les personnes âgées et ont de fiables revenus. L'épargne est constituée afin de satisfaire des besoins de consommation et de précaution.
- La deuxième catégorie comprend 11 % des ménages qui détiennent des livrets mais aussi de l'assurance-vie. Il s'agit essentiellement de personnes âgées à faibles revenus. L'épargne vise à permettre le financement de besoin de transaction et à préparer la retraite.
- la troisième catégorie rassemble 17 % des ménages qui ont un portefeuille constitué de livrets et d'épargnes logement. Il s'agit de ménages de moins de 40 ans aux revenus modestes qui épargnent afin d'acquérir leur résidence principale.
- la quatrième catégorie qui regroupe le quart des ménages se caractérise par la possession de livrets, d'épargne logement, d'assurance-vie et de titres. Les ménages concernés sont dans le dernier décile de revenus et de patrimoines. Ils ont un niveau de formation supérieure.
- la dernière catégorie rassemble des ménages qui ont investi essentiellement dans les valeurs mobilières, en assurance-vie. Ces ménages ont entre 50 et 60 ans ; ils disposent de revenus importants et sont propriétaires de leur résidence principale. leurs objectifs sont la préparation de la retraite et la succession.
60 % des ménages français placent leur épargne en produits peu risqués et peu rentables sur longue période. Pour le moins il constaté que les Français intègrent la notion de cycle de vie dans leur politique d'allocation d'actifs.
mercredi 18 novembre 2009
Partir à 57 ans...
Selon la dernière étude commandée par la CNAV auprès de LH2, les Français souhaitent partir à la retraite à 57 ans mais ils jugent qu'ils seront contraints de travailler jusqu'à 64 ans. Ils considèrent que l'âge acceptable pour partir à la retraite est de 62 ans.
A travers ce sondage, la contradiction sur l'emploi des seniors est clairement exprimés. La retraite à 60 ans est considérée comme le dernier grand acquis social. Même s'il apparaît de plus en plus irréaliste à maintenir, les Français rêvent de le maintenir en état.
Ils sont 64% à juger qu'il faut "réformer pour mieux le préserver" le système de retraite actuel par répartition, tandis que 23% estiment qu'il "faut le conserver en l'état" et 7% qu'il "faut l'abandonner au profit d'un système d'épargne individuel". 47% des personnes interrogées se sont dites d'accord ("probablement" ou "certainement") pour "cotiser davantage", contre 48% pas d'accord ("certainement pas" et probablement pas"), 5% ne se prononçant pas.
42% sont d'accord pour "travailler plus longtemps", contre 52% qui y sont opposés, et 6% qui ne se prononcent pas. Enfin, 18% sont prêts à "percevoir une plus petite retraite", contre 80% qui s'y opposent, 2% ne se prononçant pas.
Sur les moyens pour pérenniser notre système de retraite, aucun consensus n'existe ce qui augure mal des futures négociations.
A travers ce sondage, la contradiction sur l'emploi des seniors est clairement exprimés. La retraite à 60 ans est considérée comme le dernier grand acquis social. Même s'il apparaît de plus en plus irréaliste à maintenir, les Français rêvent de le maintenir en état.
Ils sont 64% à juger qu'il faut "réformer pour mieux le préserver" le système de retraite actuel par répartition, tandis que 23% estiment qu'il "faut le conserver en l'état" et 7% qu'il "faut l'abandonner au profit d'un système d'épargne individuel". 47% des personnes interrogées se sont dites d'accord ("probablement" ou "certainement") pour "cotiser davantage", contre 48% pas d'accord ("certainement pas" et probablement pas"), 5% ne se prononçant pas.
42% sont d'accord pour "travailler plus longtemps", contre 52% qui y sont opposés, et 6% qui ne se prononcent pas. Enfin, 18% sont prêts à "percevoir une plus petite retraite", contre 80% qui s'y opposent, 2% ne se prononçant pas.
Sur les moyens pour pérenniser notre système de retraite, aucun consensus n'existe ce qui augure mal des futures négociations.
Le Grand Emprunt réservé aux marchés
LE GRAND EMPRUNT PUBLIC
Les pouvoirs publics, auraient selon Michel Rocard, opté pour une émission du grand emprunt public auprès exclusivement du marché. Il n’y aurait donc pas à la différence des précédents grands emprunts d’Etat (Balladur, Barre, Pinay…) d’appel en direct aux épargnants français.
Ce choix se justifie par le souhait de limiter le coût de l’emprunt. En effet, pour attirer les épargnants, l’Etat aurait du soit l’assortir d’une incitation fiscale, soit le proposer un taux d’intérêt supérieur comme EDF a du le faire il y a quelques mois. Le surcoût en termes de taux aurait été certainement de 0,5 point. L’émission de l’emprunt auprès du grand public aurait donc soit diminué les recettes fiscales, soit augmenté encore plus le service de la dette qui est déjà le deuxième poste budgétaire de l’Etat.
Certainement pour amadouer la Commission européenne, le Gouvernement ne lèvera que vingt milliards d’euros en deux fois, le reste, pour atteindre 35 milliards d’euros, proviendra des remboursements des prêts consentis aux banques.
L’affectation du Grand Emprunt à des dépenses structurantes (recherche, enseignement supérieur…) est préférable au saupoudrage sur des projets de court et moyen termes (infrastructures TGV, canal Rhin Rhône…). Il convient néanmoins de veiller à la rentabilité à long terme et d’éviter que des projets qui de toute façon auraient trouvé des financements en obtiennent à moindres coûts et concurrencent des projets dont le tour de table n’était pas achevé. Une opération publique de grande ampleur génère, en règle générale, des effets d’opportunité et d’éviction.
Les pouvoirs publics, auraient selon Michel Rocard, opté pour une émission du grand emprunt public auprès exclusivement du marché. Il n’y aurait donc pas à la différence des précédents grands emprunts d’Etat (Balladur, Barre, Pinay…) d’appel en direct aux épargnants français.
Ce choix se justifie par le souhait de limiter le coût de l’emprunt. En effet, pour attirer les épargnants, l’Etat aurait du soit l’assortir d’une incitation fiscale, soit le proposer un taux d’intérêt supérieur comme EDF a du le faire il y a quelques mois. Le surcoût en termes de taux aurait été certainement de 0,5 point. L’émission de l’emprunt auprès du grand public aurait donc soit diminué les recettes fiscales, soit augmenté encore plus le service de la dette qui est déjà le deuxième poste budgétaire de l’Etat.
Certainement pour amadouer la Commission européenne, le Gouvernement ne lèvera que vingt milliards d’euros en deux fois, le reste, pour atteindre 35 milliards d’euros, proviendra des remboursements des prêts consentis aux banques.
L’affectation du Grand Emprunt à des dépenses structurantes (recherche, enseignement supérieur…) est préférable au saupoudrage sur des projets de court et moyen termes (infrastructures TGV, canal Rhin Rhône…). Il convient néanmoins de veiller à la rentabilité à long terme et d’éviter que des projets qui de toute façon auraient trouvé des financements en obtiennent à moindres coûts et concurrencent des projets dont le tour de table n’était pas achevé. Une opération publique de grande ampleur génère, en règle générale, des effets d’opportunité et d’éviction.
jeudi 12 novembre 2009
Quel avenir pour le PERP ?
A travers l'étude n°21 du Cercle, Philippe Crevel tente de dresser des pistes de réforme pour le PERP.
En effet, Le PERP créé par la loi Fillon de 2003 n’a pas rencontré le
succès escompté. Néanmoins, plus de deux millions de Français en ont
souscrit un et l’encours atteint 4,4 milliards d’euros. Certes, nous
sommes loin des 12 millions de contrats d’assurance vie et des 1200 milliards d’euros d’encours mais les deux produits n’ont pas le même
passé ni les mêmes objectifs. Sur le premier semestre 2009, seulement 29 000 nouveaux contrats ont été ouverts. Dans les faits, ce produit d’épargne retraite qui devrait rencontrer un réel succès en raison de la baisse programmée des taux de remplacement n’est plus en tête de gondole chez les assureurs comme chez les banquiers. Il est confronté à un déficit de notoriété et apparaît comme un produit peu attractif tant pour les épargnants que pour les professionnels du secteur de l’assurance. Le PERP est entravé dans son développement du fait de la superposition de contraintes techniques et juridiques.
Lire la suite
En effet, Le PERP créé par la loi Fillon de 2003 n’a pas rencontré le
succès escompté. Néanmoins, plus de deux millions de Français en ont
souscrit un et l’encours atteint 4,4 milliards d’euros. Certes, nous
sommes loin des 12 millions de contrats d’assurance vie et des 1200 milliards d’euros d’encours mais les deux produits n’ont pas le même
passé ni les mêmes objectifs. Sur le premier semestre 2009, seulement 29 000 nouveaux contrats ont été ouverts. Dans les faits, ce produit d’épargne retraite qui devrait rencontrer un réel succès en raison de la baisse programmée des taux de remplacement n’est plus en tête de gondole chez les assureurs comme chez les banquiers. Il est confronté à un déficit de notoriété et apparaît comme un produit peu attractif tant pour les épargnants que pour les professionnels du secteur de l’assurance. Le PERP est entravé dans son développement du fait de la superposition de contraintes techniques et juridiques.
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lundi 9 novembre 2009
la lettre éco - nov 09
Au sommaire de la lettre du mois de novembre :
- l'économie mondiale change de propriétaires
- l'électricité est-elle l'avenir de l'économie
- retraite chapeau, pourquoi autant de haine
- les Etats-Unis, centre de recherche mondial
- l'économie mondiale change de propriétaires
- l'électricité est-elle l'avenir de l'économie
- retraite chapeau, pourquoi autant de haine
- les Etats-Unis, centre de recherche mondial
A vos PERP et à vos contrats Madelin
Les Contrats Madelin et les PERP bénéficient d'avantages fiscaux non négligeables et qui ne sont pas soumis au plafonnement des niches fiscales alors autant en profité. Les titulaires ont jusqu'au 31 décembre pour effectuer leur versement.
Pour les revenus 2009, les titulaires de PERP peuvent déduire de leurs revenus professionnels jusqu'à 27 446 euros. En ce qui concerne les contrats Madelin, la déduction est possible dans la limite de 10 % des revenus professionnels plafonné à 8 fois le plafond annuel de la sécurité sociale auxquels s'ajoutent 15 % du revenu compris entre 1 et 8 fois le même plafond ou 10 % du plafond de la sécurité sociale si ce montant est plus avantageux.
Pour les revenus 2009, les titulaires de PERP peuvent déduire de leurs revenus professionnels jusqu'à 27 446 euros. En ce qui concerne les contrats Madelin, la déduction est possible dans la limite de 10 % des revenus professionnels plafonné à 8 fois le plafond annuel de la sécurité sociale auxquels s'ajoutent 15 % du revenu compris entre 1 et 8 fois le même plafond ou 10 % du plafond de la sécurité sociale si ce montant est plus avantageux.
lundi 2 novembre 2009
La Lettre du Cercle Novembre 09
Au sommaire de la la lettre n° 40 du Cercle :
- le Rendez-Vous des Retraites de 2010
- les plans seniors
- les droits familiaux
- pauvreté et richesse chez les retraités
et l'édito de Philippe Crevel "Ne tirer pas sur l'équilibriste"
lire la lettre n°40
- le Rendez-Vous des Retraites de 2010
- les plans seniors
- les droits familiaux
- pauvreté et richesse chez les retraités
et l'édito de Philippe Crevel "Ne tirer pas sur l'équilibriste"
lire la lettre n°40
La révolution démographique se poursuit
L'hebdomadaire "The Economist" consacre sa une à la mutation démographique mondiale. En effet, la baisse du taux de fécondité qui a commencé à la fin du XVIIIème siècle en France avant de se diffuser au reste de l'Occident au XIXeme et au XXeme siècles se propagent à très grande vitesse dans les pays émergents. Entre 2020 et 2050, le taux de fécondité devrait tendre vers 2,1 qui est le taux de remplacement des générations.
Ainsi, pour passer de 5 à 2 enfants par femme, les Anglais auront mis 130 ans de 1800 à 1930 quand les Sud Coréens n'auront mis que 20 ans de 1965 à 1985. De 1980 à 2000, le nombre d'enfants par femme au Bangladesh est passé de 6 à 3. En Mauritanie, le même résultat a été obtenu en dix ans de 1963 à 1973.
L'Iran des Mollahs n'échappent pas à la règle. Le nombre d'enfants par femme est passé de 7 à 1,9 de 1979 à 2006 et est de 1,5 à Téhéran. En 1970, seulement 24 pays avaient un taux de fécondité inférieur à 2,1. Aujourd'hui, 70 pays sont concernés. De 1950 à 2000, le taux moyen de fécondité des pays en voie de développement a été divisé par deux passant de 6 à 3.
De ce fait, la stabilisation de la population mondiale est toujours confirmée pour 2050 voire un peu avant. Elle devrait passer e 6,8 à 9 milliards d(habitants. Certains experts pensent que le pic serait atteint avant 2050 avec une population maximale e 8,5 milliards.
Ainsi, pour passer de 5 à 2 enfants par femme, les Anglais auront mis 130 ans de 1800 à 1930 quand les Sud Coréens n'auront mis que 20 ans de 1965 à 1985. De 1980 à 2000, le nombre d'enfants par femme au Bangladesh est passé de 6 à 3. En Mauritanie, le même résultat a été obtenu en dix ans de 1963 à 1973.
L'Iran des Mollahs n'échappent pas à la règle. Le nombre d'enfants par femme est passé de 7 à 1,9 de 1979 à 2006 et est de 1,5 à Téhéran. En 1970, seulement 24 pays avaient un taux de fécondité inférieur à 2,1. Aujourd'hui, 70 pays sont concernés. De 1950 à 2000, le taux moyen de fécondité des pays en voie de développement a été divisé par deux passant de 6 à 3.
De ce fait, la stabilisation de la population mondiale est toujours confirmée pour 2050 voire un peu avant. Elle devrait passer e 6,8 à 9 milliards d(habitants. Certains experts pensent que le pic serait atteint avant 2050 avec une population maximale e 8,5 milliards.
vendredi 30 octobre 2009
Retraite chapeau en plein débat parlementaire
Les députés ont en première lecture du PLFSS 2010 n'ont pas suivi le rapporteur Yves Bur qui voulait aller au-delà du texte gouvernemental. L'amendement du rapporteur prévoyait de substituer au dispositif existant un système de taxation unique assis sur les rentes applicable à compter du 1er janvier 2010 aux rentes liquidées depuis le 1er janvier 2001. Ils ont simplement adopté une mesure de suppression de la gestion interne des retraites "chapeau".
Par ailleurs, comme nul ne sait réellement le nombre de personnes et les montants concernés, un rapport a été commandé. En matière de retraite chapeau, les fantasmes sont nombreux et la démagogie facile. Les chiffres varient de quelques centaines à 1 million. Le chiffre de 200 000 bénéficiaires est le plus souvent cité...
Par ailleurs, comme nul ne sait réellement le nombre de personnes et les montants concernés, un rapport a été commandé. En matière de retraite chapeau, les fantasmes sont nombreux et la démagogie facile. Les chiffres varient de quelques centaines à 1 million. Le chiffre de 200 000 bénéficiaires est le plus souvent cité...
dimanche 25 octobre 2009
les fonctionnaires partent de plus en plus tard à la retraite
En 2008, les fonctionnaires sont partis à 59 ans et 4 mois à la retraite contre 58,7 ans en 2004. Les femmes partent, en moyenne, un an après les hommes, 59,8 ans contre 58,9 ans en 2008. Ce recul est lié au passage de la durée d'activité de 37,5 à 40 puis à 41 ans. Les dépenses de l'Etat pour financer les retraites de ses anciens fonctionnaires atteindra 47 milliards d'euros en progression de 2 % par rapport à 2008. Cette progression est plus faible que celle enregistrée ces dernières années du fait de l'absence d'inflation.
Droits familiaux, le dossier est réouvert
Le nouveau dispositif des droits familiaux doit être logiquement adopté dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2010. Le compromis bancal ne risque pas de satisfaire la Commission de Bruxelles d'autant moins qu'elle vient de s'attaquer à la solution qui avait été élaborée en 2003 pour les fonctionnaires et qui pourtant moins avantageuse que celle prévue pour les salariés.
La Commission européenne demande à l'Etat de rembourser le préjudice subi par les pères de famille partis à la retraite depuis 1990 du fait de l'application de la majoration des droits dont bénéficient les femmes ayant eu des enfants. Le coût de cette réparation est évalué à 5 milliards d'euros... pour la seule fonction publique d'Etat. Or, il faut y ajouter le coût pour les fonctions publiques locale et hospitalière.
Depuis le 1er janvier 2004, pour les enfants nés après cette date, les mères fonctionnaires reçoivent une bonification de 6 mois par enfant au lieu d'un an. Elles peuvent bénéficier de trimestres supplémentaires si elles prennent un congé parental mais dans les mêmes conditions que les hommes.
Pour les enfants nés avant le 1er janvier 2004, c'est l'ancien dispositif qui s'applique.
La Commission de Bruxelles considère qu'il y a une discrimination qu'il convient de corriger pour les fonctionnaires qui liquideront leur retraite mais également pour ceux qui l'ont fait depuis 1990. Cette date a été retenue car elle correspond à l'année à partir de laquelle les Etats européens se sont engagés à respecter le principe d'égalité homme/femme.
La facture totale est évaluée à plus de 7,5 milliards d'euros en prenant en compte les trois fonctions publiques. La décision européenne pose une série de problèmes :
- financier, l'Etat n'ayant guère actuellement les moyens de se permettre d'accroître de 5 milliards d'euros le déficit;
- juridique car l'effet rétroactif obligerait de recalculer des pensions logiquement devenues définitives. Les retraités ont la possibilité de contester que dans l'année qui suit la liquidation.
Par ailleurs, le respect de l'avis européen rendrait caduque la solution retenue pour les salariés car elle repose sur les mêmes règles.
Xavier Darcos a prévu de répondre très rapidement à tous les arguments de la Commission afin d'éviter une condamnation par la CJCE.
La Commission européenne demande à l'Etat de rembourser le préjudice subi par les pères de famille partis à la retraite depuis 1990 du fait de l'application de la majoration des droits dont bénéficient les femmes ayant eu des enfants. Le coût de cette réparation est évalué à 5 milliards d'euros... pour la seule fonction publique d'Etat. Or, il faut y ajouter le coût pour les fonctions publiques locale et hospitalière.
Depuis le 1er janvier 2004, pour les enfants nés après cette date, les mères fonctionnaires reçoivent une bonification de 6 mois par enfant au lieu d'un an. Elles peuvent bénéficier de trimestres supplémentaires si elles prennent un congé parental mais dans les mêmes conditions que les hommes.
Pour les enfants nés avant le 1er janvier 2004, c'est l'ancien dispositif qui s'applique.
La Commission de Bruxelles considère qu'il y a une discrimination qu'il convient de corriger pour les fonctionnaires qui liquideront leur retraite mais également pour ceux qui l'ont fait depuis 1990. Cette date a été retenue car elle correspond à l'année à partir de laquelle les Etats européens se sont engagés à respecter le principe d'égalité homme/femme.
La facture totale est évaluée à plus de 7,5 milliards d'euros en prenant en compte les trois fonctions publiques. La décision européenne pose une série de problèmes :
- financier, l'Etat n'ayant guère actuellement les moyens de se permettre d'accroître de 5 milliards d'euros le déficit;
- juridique car l'effet rétroactif obligerait de recalculer des pensions logiquement devenues définitives. Les retraités ont la possibilité de contester que dans l'année qui suit la liquidation.
Par ailleurs, le respect de l'avis européen rendrait caduque la solution retenue pour les salariés car elle repose sur les mêmes règles.
Xavier Darcos a prévu de répondre très rapidement à tous les arguments de la Commission afin d'éviter une condamnation par la CJCE.
lundi 19 octobre 2009
Fraude sur les retraites anticipées
Ce n'est pas une surprise ; en effet, le gouvernement avait, l'année dernière, durci les conditions pour bénéficier du dispositif de départ anticipé à la retraite pour carrière longue. L'attestation sur l'honneur en vertu de laquelle on pouvait mentionner que l'on avait travailler avant 16 ans avait été supprimée. Au moins 1200 dossiers seraient litigieux et pourraient donner lieu à des poursuites de la part de l'URSSAF.
lire l'article des Echos
lire l'article du Figaro
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Il faudra avoir 67 ans pour partir à la retraite en Allemagne
Depuis les années 90, les gouvernements allemands tentent de réduire le poids des cotisations sociales afin d'améliorer la compétitivité de l'économie et ainsi de favoriser les exportations. Cette stratégie a conduit de transférer une partie des cotisations sociales sur la taxe à la valeur ajoutée.
Le taux des cotisations retraite atteigne 22 %. De ce fait, avec l'arrivée à la retraite des générations nombreuses du 3ème Reich et la forte dénatalité enregistrée depuis plus de 30 ans, les ratios démographiques sont en forte dégradation.
Depuis 1992, les Gouvernements ont supprimé les dispositifs de départ anticipé. L'âge effectif de liquidation a été aligné sur celui de l'âge légal de départ à la retraite, soit 65 ans. Ce processus s'étale de 1997 à 2012. La Grande Coalition a décidé de porter cet âge à 67 ans en 2029 et s'appliquera aux générations à partir de celle de 1964. Par ailleurs, le gouvernement SPD de Gehard Schröder avait opté pour une diminution du taux de remplacement en ce qui concerne le régime général. La valeur du point dépend de l'adhésion à des systèmes de retraite facultatifs.
Du fait des incertitudes liées au montant des retraites versées par les systèmes facultatifs, leur succès demeure limité pour le moment.
Le taux des cotisations retraite atteigne 22 %. De ce fait, avec l'arrivée à la retraite des générations nombreuses du 3ème Reich et la forte dénatalité enregistrée depuis plus de 30 ans, les ratios démographiques sont en forte dégradation.
Depuis 1992, les Gouvernements ont supprimé les dispositifs de départ anticipé. L'âge effectif de liquidation a été aligné sur celui de l'âge légal de départ à la retraite, soit 65 ans. Ce processus s'étale de 1997 à 2012. La Grande Coalition a décidé de porter cet âge à 67 ans en 2029 et s'appliquera aux générations à partir de celle de 1964. Par ailleurs, le gouvernement SPD de Gehard Schröder avait opté pour une diminution du taux de remplacement en ce qui concerne le régime général. La valeur du point dépend de l'adhésion à des systèmes de retraite facultatifs.
Du fait des incertitudes liées au montant des retraites versées par les systèmes facultatifs, leur succès demeure limité pour le moment.
lundi 12 octobre 2009
Livret A en chute douce
Avec la baisse du taux du Livret A qui est désormais à 1,25 % et le retour de la confiance sur les marchés, les Français se détournent des placements courts au profit des placements style assurance-vie.
La collecte du Livret A a été négative pour le 3ème mois de suite au mois de juillet (61,1 milliard d'euros) tout comme celle du Livret de développement durable ou du Livret d'Epargne Populaire. Les Livrets soumis à l'IR ont aussi enregistré un flux négatif. Le total des liquidités est en baisse de 3,3 milliards d'euros. L'assurance-vie a progressé de 6,9 milliards d'euros ; les unités de compte ont enregistré une hausse de 1,n7 milliard d'euros. Le total des actifs des ménages s'élevait à 2 179 milliards d'euros en ce qui concerne leur patrimoine financier. Sur les 12 derniers mois, les grands gagnants sont l'assurance-vie avec +35,6 milliards d'euros et le Livret A avec 28 milliards d'euros.
L'assurance-vie en fonds euros représenté 45,5 % des actifs des ménages, les comptes à vue 11,8 %, les Livrets A et bleu 8,4 %, l'assurance-vie en unités de compte 9,1 %, les PEl 7,7 %, les Livrets soumis à l'IR 6,6 %, les CEL 1,7 %, les lep et Livrets jeunes 3,1 %.
La collecte du Livret A a été négative pour le 3ème mois de suite au mois de juillet (61,1 milliard d'euros) tout comme celle du Livret de développement durable ou du Livret d'Epargne Populaire. Les Livrets soumis à l'IR ont aussi enregistré un flux négatif. Le total des liquidités est en baisse de 3,3 milliards d'euros. L'assurance-vie a progressé de 6,9 milliards d'euros ; les unités de compte ont enregistré une hausse de 1,n7 milliard d'euros. Le total des actifs des ménages s'élevait à 2 179 milliards d'euros en ce qui concerne leur patrimoine financier. Sur les 12 derniers mois, les grands gagnants sont l'assurance-vie avec +35,6 milliards d'euros et le Livret A avec 28 milliards d'euros.
L'assurance-vie en fonds euros représenté 45,5 % des actifs des ménages, les comptes à vue 11,8 %, les Livrets A et bleu 8,4 %, l'assurance-vie en unités de compte 9,1 %, les PEl 7,7 %, les Livrets soumis à l'IR 6,6 %, les CEL 1,7 %, les lep et Livrets jeunes 3,1 %.
mercredi 7 octobre 2009
Placements financiers et épargne retraite
L'Express consacre un dossier aux placements financiers et à la préparation de la retraite. Les travaux du Cercle des Epargnants y sont mentionnés.
retrouver les articles sur le site de l'Express
retrouver les articles sur le site de l'Express
mardi 6 octobre 2009
La Lettre du Cercle : N°39 - Oct 2009
Au sommaire de la lettre du Cercle des Epargnants, les mesures fiscales et sociales du projet de loi de finances et du projet de financement de la Sécurité sociale concernant l'épargne, les déficits sociaux, les plans seniors au sein des entreprises...
Lire la lettre
Lire la lettre
vendredi 2 octobre 2009
12 milliards de perte en 2010 pour l'Assurance Vieillesse
Le Projet de loi de Financement de la Sécurité Sociale pour 2010 prévoit qu'en 2009 le déficit de l'assurance vieillesse dépassera 9,5 milliards d'euros. Le déficit de la Sécurité sociale devrait atteindre 25 milliards d'euros.
Les dépenses de l'assurance vieillesse devraient s'élever à 188 milliards d'euros cette année.
Pour 2010, les dépenses de l'assurance-vieillesse sont évaluées à 195 milliards d'euros et les recettes à 182 milliards d'euros. Le solde de la branche vieillesse serait déficitaire de plus de 12 milliards d'euros. L'ensemble de la Sécurité sociale enregistrerait une perte de plus de 31,5 milliards d'euros.
Les dépenses de l'assurance vieillesse devraient s'élever à 188 milliards d'euros cette année.
Pour 2010, les dépenses de l'assurance-vieillesse sont évaluées à 195 milliards d'euros et les recettes à 182 milliards d'euros. Le solde de la branche vieillesse serait déficitaire de plus de 12 milliards d'euros. L'ensemble de la Sécurité sociale enregistrerait une perte de plus de 31,5 milliards d'euros.
jeudi 1 octobre 2009
1200 milliards d'assurance vie !!!!
Plus de 1200 milliards d'euros sur les contrats d'assurance vie au 31 août 2009 contre 1 147 milliards d'euros un an auparavant. Depuis le début de l'année, le montant des cotisations a progressé de 9 % et s'est établi à 92,8 milliards d'euros. Le montant des prestations a été de 55 milliards d'euros. La collecte a été positive de 37 milliards d'euros.
Les supports euros représentent 997 milliards d'euros en progression sur un an de 5 % ; les supports en unités de compte ont atteint 204 milliards d'euros en hausse de 12 % depuis le mois de décembre 2008 mais en baisse de 5 % sur un an. L'encours a progressé de 5 % en un an et de 7 % depuis le début de l'année avec un montant de 1 220,4 milliards d'euros. (source FFSA-GEMA)
Les supports euros représentent 997 milliards d'euros en progression sur un an de 5 % ; les supports en unités de compte ont atteint 204 milliards d'euros en hausse de 12 % depuis le mois de décembre 2008 mais en baisse de 5 % sur un an. L'encours a progressé de 5 % en un an et de 7 % depuis le début de l'année avec un montant de 1 220,4 milliards d'euros. (source FFSA-GEMA)
Vivre jusqu'à 270 ans, rêve, réalité ou horreur ?
Le monde compte plus de 200 000 personnes âgées de plus de 110 ans. En 1920, les experts affirmaient que l'espérance de vie ne pourrait pas dépasser 64 ans aux Etats-Unis. Elle atteint 85 ans au Japon. A l'échelle mondiale, depuis 1840, la longévité masculine a plus que doublé passant de 25 à 65 ans. Pour les femmes, un triplement a été enregistré (25 à 70 ans).
Si au cours de la première partie du 20ème siècle, les gains ont été obtenus grâce au recul de la mortalité infantile ; depuis 1950 c'est surtout à l'allongement de la vie.
Il est à souligner que les crises n'affectent pas le processus. Elles peuvent même être positives en diminuant la consommation de tabac et d'alcool. Il a été constaté que la grande crise de 29 avait permis un bond de 6 ans de l'espérance de vie des hommes entre 1929 et 1932.
La durée maximale de la vie reste difficile à fixer. Actuellement seulement 1 % des centenaires survivent au-delà de 110 00 ans et 1 pour 100 000 au-delà de 120 ans. La possibilité de reculer l'espérance de vie à 150 ans en 2190 est évoquée. Certains experts avancent la possibilité "théorique" de vivre jusqu'à 270 ans (travaux de Graziella Caseli et Jacques Vallin de l'INED)....
Si au cours de la première partie du 20ème siècle, les gains ont été obtenus grâce au recul de la mortalité infantile ; depuis 1950 c'est surtout à l'allongement de la vie.
Il est à souligner que les crises n'affectent pas le processus. Elles peuvent même être positives en diminuant la consommation de tabac et d'alcool. Il a été constaté que la grande crise de 29 avait permis un bond de 6 ans de l'espérance de vie des hommes entre 1929 et 1932.
La durée maximale de la vie reste difficile à fixer. Actuellement seulement 1 % des centenaires survivent au-delà de 110 00 ans et 1 pour 100 000 au-delà de 120 ans. La possibilité de reculer l'espérance de vie à 150 ans en 2190 est évoquée. Certains experts avancent la possibilité "théorique" de vivre jusqu'à 270 ans (travaux de Graziella Caseli et Jacques Vallin de l'INED)....
mercredi 30 septembre 2009
Comment réformer notre système de retraite ?
Selon un sondage commandé par France Retraite, les Français sont de plus en plus conscients qu'il faudra agir pour assurer la pérennité de notre système de retraite. Bien évidemment, les Français optent pour l'augmentation des cotisations patronales (69 %). Néanmoins 48 % des Français sont favorables à une augmentation de la durée de cotisation. En revanche, 52 % des sondés ne veulent pas aller au-delà de la période nécessaire pour obtenir une retraite à taux plein.
Comme pour les sondages du Cercle, les personnes interrogées considèrent être mal informées.
Les résultats du sondage
Comme pour les sondages du Cercle, les personnes interrogées considèrent être mal informées.
Les résultats du sondage
samedi 26 septembre 2009
le retour de la fourmi française
Durant les premiers mois de la crise, les Français dubitatifs face à la solidité de leur système financier avaient contrairement aux précédentes récessions maintenus leur niveau d'épargne. Depuis quelques mois, une inflexion est néanmoins notée. selon l'INSEE, le taux d'épargne des ménages est remonté au second trimestre 2009 à 16,2% du revenu disponible brut contre 16 % en début d'année.
Cette progression témoigne que les Français face au risque de chômage souhaitent se constituer une épargne de précaution supplémentaire. Logiquement, cela devrait avoir un impact négatif sur la consommation.
Pour mémoire, le taux d'épargne des Français dépassait 21 % en 1975 et a atteint un minimum de 11 % en 1987. Il varie depuis cette date entre 14 et 16 %.
Cette progression témoigne que les Français face au risque de chômage souhaitent se constituer une épargne de précaution supplémentaire. Logiquement, cela devrait avoir un impact négatif sur la consommation.
Pour mémoire, le taux d'épargne des Français dépassait 21 % en 1975 et a atteint un minimum de 11 % en 1987. Il varie depuis cette date entre 14 et 16 %.
vendredi 25 septembre 2009
réforme des droits familiaux
Le Gouvernement espère que son projet de réforme sur les droits familiaux ne sera pas censuré par la justice européenne et française. Sur le fond, à travers un habile habillage, c'est le statu-quo qui prévaut.
Lire l'article de l'Express.fr
Lire l'article de l'Express.fr
dimanche 20 septembre 2009
La surcote décolle
Depuis son introduction par la loi Fillon en 2003, la surcote n'avait guère rencontré de succès. Ainsi, en 2005 et 2006, seulement des retraités ayant liquidé dans l'année leur pension avaient bénéficié d'une surcote. Ce taux est monté à 9,5 % en 2007 et à 12,5% en 2008. Certes, les Français sont toujours favorables à la retraite à 60 ans mais ne rechignent pas à améliorer l'ordinaire. Chaque trimestre cotisé au-delà des 40 années de cotisation (41 années en 2012) donne droit à 1,25 % de majoration de sa pension.
Quand le taux de remplacement plonge, autour de 60 % actuellement mais autour de 50 % voire 40 % d'ici 2040, une majoration de la pension est toujours bon à prendre.
Quand le taux de remplacement plonge, autour de 60 % actuellement mais autour de 50 % voire 40 % d'ici 2040, une majoration de la pension est toujours bon à prendre.
vendredi 18 septembre 2009
Droits familiaux : 6 mois pour la Cour des Comptes
Au moment où le gouvernement négocie avec les partenaires sociaux la répartition des droits familiaux afin de les rendre conforme au droit européen, la Cour des Comptes dans son rapport sur la Sécurité Sociale souligne que la moyenne de ces droits ne dépasse pas 6 mois en Europe. La situation financière de l'Assurance vieillesse devrait amener les pouvoirs publics à trouver des économies et non à inventer des machines à gaz. Il n'en demeure pas moins que sans les majoration de droits, le montant des pensions des femmes serait fortement amputé.
lire le rapport de la Cour des Comptes
lire le rapport de la Cour des Comptes
mercredi 16 septembre 2009
Révolution sur la retraite
Antoine Bozio, économiste à l'Institute for Fiscal Studies souhaite une remise à plat général. Avec l'économiste Thomas Piketty, il a présenté un projet de réforme qui prévoit que tous les Français bénéficient d'un système de retraite identique par répartition, auquel s'ajouterait la mise en place de comptes individuels de cotisations. Cette proposition a fait l'objet d'une présentation au Conseil d'Orientation des Retraites et aurait reçu un accueil positif.
lire l'interview d'Antoine Bozio dans le mensuel Capital
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lundi 14 septembre 2009
Que faire avec son épargne ?
Sébastien Bey, journaliste à Nice Matin, a écrit un article sur comment bien placer son argent en ce fin d'année. Philippe Crevel a été consulté sur l'intérêt de l'assurance-vie et l'évolution des taux des fonds euros.
retrouver l'article dans Nice Matin
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dimanche 6 septembre 2009
barack Obama se lance dans la réforme des retraites B
Avec la crise financière, de nombreux fonds de pension ont du enregistrer une diminution substantielle de la valeur de leurs actifs. Par ailleurs, de nombreux actifs américains n'ont pas accès à des systèmes collectifs d'entreprise du fait qu'ils travaillent au sein de PME.
Afin d'améliorer la situation, Barack Obama a annoncé une plusieurs mesures ce samedi 5 septembre.
lire les principales mesures
Afin d'améliorer la situation, Barack Obama a annoncé une plusieurs mesures ce samedi 5 septembre.
lire les principales mesures
vendredi 4 septembre 2009
La lettre n°38 du Cercle des Epargnants du mois de septembre
Au sommaire de la lettre d'information du Cercle du mois de septembre 2009 :
- le rendez-vous des retraites de 2010
- les derniers résultats du PERP et de l'assurance-vie
- l'évolution de l'épargne au sein de l'OCDE
- la tournée du Cercle en France
lire la lettre
- le rendez-vous des retraites de 2010
- les derniers résultats du PERP et de l'assurance-vie
- l'évolution de l'épargne au sein de l'OCDE
- la tournée du Cercle en France
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mardi 1 septembre 2009
Un tiers des actifs sont sur le départ à la retraite...
D'ici 2020, un tiers des actifs aura quitté le marché du travail. En 2005, la France métropolitaine comptait 11 millions de personnes âgées de 50 à 65 ans. Elles représentent 28 % de la population active et 23 % de la population ayant un emploi. 52 % occupe un emploi contre 67 % pour les 15/49 ans.
75 % des 50/54 ans ont un emploi ; ce taux baisse à 55 % chez les 55/59 ans et à 15 % chez les 60/64 ans.
Pour des raisons de structures démographiques, les régions les plus concernées par les départs seront : l'Aquitaine, les Poitou Charentes, le Limousin, l'Auvergne et la Bourgogne.
L'énergie, l'agriculture, les activités immobilières, l'administration, les activités financières figurent en tête des secteurs concernés par les départs avec un taux supérieur à 40 % d'ici 2020.
75 % des 50/54 ans ont un emploi ; ce taux baisse à 55 % chez les 55/59 ans et à 15 % chez les 60/64 ans.
Pour des raisons de structures démographiques, les régions les plus concernées par les départs seront : l'Aquitaine, les Poitou Charentes, le Limousin, l'Auvergne et la Bourgogne.
L'énergie, l'agriculture, les activités immobilières, l'administration, les activités financières figurent en tête des secteurs concernés par les départs avec un taux supérieur à 40 % d'ici 2020.
dimanche 30 août 2009
Droits Familiaux, le casse tête de la rentrée
Du fait de la jurisprudence de la Cour de Cassation et de la position de la Halde, le Gouvernement et les partenaires sociaux ont entamé de difficiles négociations pour réformer le dispositif de majoration des droits dont bénéficiaient jusqu’à maintenant les femmes ayant eu des enfants.
En moyenne, les femmes partant à la retraite en 2005 avaient obtenu 18 trimestres de réduction du fait d’avoir eu un ou plusieurs enfants. Le coût de cette mesure est évalué à plus de 4 milliards d’euros. 90 % des femmes qui sont parties à la retraite en 2005 ont bénéficié de ce type de majoration.
Cette mesure atténue le fait que les salaires des femmes sont toujours inférieurs à ceux des hommes au sein des entreprises, en moyenne 20 % de moins. Il en résulte que la retraite des femmes ne représente que 77 % de celle des hommes. sans les majorations, ce taux tomberait à 64 %.
Mme Karniewicz qui préside la CNAV a souligné qu’il était "trop tôt pour dire les pistes qui se dessinent" renvoyant "à la fin de la semaine prochaine" pour de premiers éléments.
La CNAV travaille sur une solution qui prévoit de découper les deux ans de validation d’assurance (retraite) pour les mères" avec "une partie réservée à la mère qui ne serait pas sujette à discrimination, parce que liée à l’accouchement. Elle pourrait être d’un an, si cette durée n’est pas jugée discriminatoire", a-t-elle expliqué.
"La deuxième partie, fixée pour l’instant à une année, serait ouverte au père ou à la mère, au titre de l’éducation des enfants".
"C’est aux parents de choisir, ou bien on pourrait mettre cette partie là sous condition, comme avoir interrompu une partie de son activité pour élever l’enfant", a-t-elle ajouté sans pour autant "inciter la femme à arrêter de travailler".
la CGT refuse une réforme qui aboutirait à diminuer les droits des femmes. La CFDT est pour le moment opposée à toute modification.
La discussion sur les droits familiaux permettra de tester le degré d’ouverture des partenaires avant le rendez-vous des retraites de 2010.
En moyenne, les femmes partant à la retraite en 2005 avaient obtenu 18 trimestres de réduction du fait d’avoir eu un ou plusieurs enfants. Le coût de cette mesure est évalué à plus de 4 milliards d’euros. 90 % des femmes qui sont parties à la retraite en 2005 ont bénéficié de ce type de majoration.
Cette mesure atténue le fait que les salaires des femmes sont toujours inférieurs à ceux des hommes au sein des entreprises, en moyenne 20 % de moins. Il en résulte que la retraite des femmes ne représente que 77 % de celle des hommes. sans les majorations, ce taux tomberait à 64 %.
Mme Karniewicz qui préside la CNAV a souligné qu’il était "trop tôt pour dire les pistes qui se dessinent" renvoyant "à la fin de la semaine prochaine" pour de premiers éléments.
La CNAV travaille sur une solution qui prévoit de découper les deux ans de validation d’assurance (retraite) pour les mères" avec "une partie réservée à la mère qui ne serait pas sujette à discrimination, parce que liée à l’accouchement. Elle pourrait être d’un an, si cette durée n’est pas jugée discriminatoire", a-t-elle expliqué.
"La deuxième partie, fixée pour l’instant à une année, serait ouverte au père ou à la mère, au titre de l’éducation des enfants".
"C’est aux parents de choisir, ou bien on pourrait mettre cette partie là sous condition, comme avoir interrompu une partie de son activité pour élever l’enfant", a-t-elle ajouté sans pour autant "inciter la femme à arrêter de travailler".
la CGT refuse une réforme qui aboutirait à diminuer les droits des femmes. La CFDT est pour le moment opposée à toute modification.
La discussion sur les droits familiaux permettra de tester le degré d’ouverture des partenaires avant le rendez-vous des retraites de 2010.
jeudi 27 août 2009
Espérance de vie, toujours plus...
L'espérance de vie des hommes à la naissance est passée de 72,9 à 77,3 ans de 1990 à 2006 soit un gain de plus de 4 ans. pour les femmes, elle est passée de 81 à 84,1 ans soit également un gain de 4 ans. Si auparavant, les gains d'espérance de vie des femmes augmentaient plus vite que ceux des hommes, il y a depuis plusieurs années une convergence. Cette situation s'explique par le fait que l'espérance de vie des femmes en France a atteint un niveau élevé. Par ailleurs, les femmes sont de plus en plus exposés aux risques alcool et tabac ce qui freine d'autant les potentiels gains.
Au niveau régional, une certaine harmonisation est constatée. Néanmoins reste en dessous de la moyenne nationale, l'Alsace, la Bretagne, le Nord-Pas de Calais, la Picardie, la Lorraine et la Haute Normandie. La Corse qui était en dessous de la moyenne en 1996 figure désormais au-dessus.
Le tableau de l'INSEE
Au niveau régional, une certaine harmonisation est constatée. Néanmoins reste en dessous de la moyenne nationale, l'Alsace, la Bretagne, le Nord-Pas de Calais, la Picardie, la Lorraine et la Haute Normandie. La Corse qui était en dessous de la moyenne en 1996 figure désormais au-dessus.
Le tableau de l'INSEE
mardi 25 août 2009
Baby et papy boom
Avec l'Irlande, la France reste la championne d'Europe pour le nombre de naissances, plus de 800 000 en 2008, soit le chiffre le plus élevé enregistré depuis 1981. Avec un taux de fécondité de 2,1, le nombre de naissances s'est accru de 1,2 % par rapport à 2007. L'âge moyen à la maternité continue de progresser pour atteindre près de 30 ans soit deux ans de plus que sur la précédente décennie.
De plus en plus d'enfants naissent hors mariage. 140 000 PACS ont été signés en 2008 contre 273 000 mariages. En 2008, l'Insee a recensé un pacs pour deux mariages alors qu'il en comptait seulement un pour neuf il y a cinq ans, en 2003. 52 % des naissances ont lieu hors mariage.
Cette augmentation du nombre de naissances intervient au moment où, le nombre de femmes en âge de procréer diminue. Depuis dix ans, leur nombre a ainsi baissé de 2 % par an, ce qui représente 200 000 mères potentielles de moins depuis 1999.
21,5 % des bébés avaient une mère de plus de trente-cinq ans, contre seulement 16,5 % il y a dix ans.
Ces bons résultats ne doivent pas occulter le vieillissement de la population liée à l'allongement de la durée de la vie. En dix ans, le nombre de personnes âgées de plus de 75 ans a augmenté de plus de 35 %, soit presque cinq fois plus vite que la population totale. Dans le même temps, la part des personnes âgées de moins de 20 ans est restée quasiment stable. "Les personnes âgées sont de plus en plus nombreuses, constate L'INSEE 5,6 millions de personnes de plus de 75 ans et plus vivent en France."
En 2008, l'espérance de vie s'est stabilisée : elle a atteint 84,3 ans pour les femmes et 77,5 ans pour les hommes. Depuis 1950, les hommes ont gagné quatorze ans de vie et les femmes quinze.
De plus en plus d'enfants naissent hors mariage. 140 000 PACS ont été signés en 2008 contre 273 000 mariages. En 2008, l'Insee a recensé un pacs pour deux mariages alors qu'il en comptait seulement un pour neuf il y a cinq ans, en 2003. 52 % des naissances ont lieu hors mariage.
Cette augmentation du nombre de naissances intervient au moment où, le nombre de femmes en âge de procréer diminue. Depuis dix ans, leur nombre a ainsi baissé de 2 % par an, ce qui représente 200 000 mères potentielles de moins depuis 1999.
21,5 % des bébés avaient une mère de plus de trente-cinq ans, contre seulement 16,5 % il y a dix ans.
Ces bons résultats ne doivent pas occulter le vieillissement de la population liée à l'allongement de la durée de la vie. En dix ans, le nombre de personnes âgées de plus de 75 ans a augmenté de plus de 35 %, soit presque cinq fois plus vite que la population totale. Dans le même temps, la part des personnes âgées de moins de 20 ans est restée quasiment stable. "Les personnes âgées sont de plus en plus nombreuses, constate L'INSEE 5,6 millions de personnes de plus de 75 ans et plus vivent en France."
En 2008, l'espérance de vie s'est stabilisée : elle a atteint 84,3 ans pour les femmes et 77,5 ans pour les hommes. Depuis 1950, les hommes ont gagné quatorze ans de vie et les femmes quinze.
mardi 4 août 2009
Reforme des Retraites, étude de la DREES
En 1993, Edouard Balladur a décidé de porter à 160 trimestres la durée de cotisations nécessaire pour obtenir une retraite à taux plein et par ailleurs retenir non plus les 10 meilleures années mais les 25 meilleures années pour le calcul des droits.
La DREES revient sur cette réforme en soulignant qu'elle a aboutit à allonger la durée de cotisation de 8 mois contre 6 mois espéré.
Ces données ont « une importance considérable, écrit Antoine Bozio, le rapporteur de l'étude. La question est en effet de savoir sur quel curseur joué, La loi de 2003 prévoit de maintenir constant le rapport entre durée d'assurance et durée de la retraite. Au vu des dernières estimations disponibles sur l'évolution de l'espérance de vie, cela conduirait à relever de 41 ans à 41 ans et demi la durée de cotisation d'ici à 2020. L'autre possibilité est de reculer l'âge de départ à la retraite de 60 à 62 ans voire au-delà. Le simple passage à 62 ans génèrerait une économie de 6,6 milliards d'euros soit le montant du déficit prévu pour la CNAV cette année.
lire l'article des Echos
lire le rapport de la DREES
La DREES revient sur cette réforme en soulignant qu'elle a aboutit à allonger la durée de cotisation de 8 mois contre 6 mois espéré.
Ces données ont « une importance considérable, écrit Antoine Bozio, le rapporteur de l'étude. La question est en effet de savoir sur quel curseur joué, La loi de 2003 prévoit de maintenir constant le rapport entre durée d'assurance et durée de la retraite. Au vu des dernières estimations disponibles sur l'évolution de l'espérance de vie, cela conduirait à relever de 41 ans à 41 ans et demi la durée de cotisation d'ici à 2020. L'autre possibilité est de reculer l'âge de départ à la retraite de 60 à 62 ans voire au-delà. Le simple passage à 62 ans génèrerait une économie de 6,6 milliards d'euros soit le montant du déficit prévu pour la CNAV cette année.
lire l'article des Echos
lire le rapport de la DREES
jeudi 30 juillet 2009
La lettre n° 37 du Cercle est publiée
La lettre N°37 du Cercle est consultable en ligne. Au sommaire du numéro du mois d'août :
- les taux et les actions
- l'étiquetage des produits financiers
- le phénomène mondial du vieillissement
- l'avenir des retraites chapeau
lire la lettre
- les taux et les actions
- l'étiquetage des produits financiers
- le phénomène mondial du vieillissement
- l'avenir des retraites chapeau
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mercredi 22 juillet 2009
Retour sur les Entretiens de l'Epargne retraite à Montpellier le 18 juin 2009
La vidéo de la réunion du Cercle des Epargnants/Generali à Montpellier le 18 juin 2009 est en ligne. Retrouvez Florence Legros, Marc Fabayre, Jean-Pierre Gaillard, Jacques Barthélémy et Philippe Crevel.
Plus de 150 personnes avaient assisté à cette réunion
Lire la vidéo
Plus de 150 personnes avaient assisté à cette réunion
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lundi 20 juillet 2009
Retraite au bord de la crise de nerf
Dans le cadre du débat sur les finances publiques au Sénat, le sénateur, André Vasselle, a réalisé un rapport sur l'état des finances sociales. Sans retenue, il souligne que le rendez-vous de 2008 sur les retraites a été manqué et que le régime vieillesse est en danger. Ainsi son déficit se rapproche de celui de l'assurance-maladie et devrait très rapidement le dépasser.
pour en savoir plus, lire le rapport
pour en savoir plus, lire le rapport
mercredi 15 juillet 2009
La retraite de Russie
La population russe est passée de 1993 à 2009 de 148,9 à 141,9 millions. En 2025, elle ne devrait être plus que de 131. Ce déclin est la conséquence de l'absence de progrès en matière d'allongement de la durée de vie depuis 40 ans. L'alcoolisme et le tabagisme frappent durement la population masculine. Un homme sur trois meurt entre 20 et 60 ans. Par ailleurs, le taux de fécondité est tombé à 1,2 en 2006.
Depuis plusieurs années, V Poutine a mis en oeuvre une politique nataliste. Les premiers résultats se font sentir avec une légère remontée de la natalité.
Il n'en demeure pas moins que la Russie paie chère la faiblesse de la santé publique. 4 % du PIB est consacré à la santé contre 8 à 10 % au sein de l'OCDE.
lire l'étude de l'IFRI
Depuis plusieurs années, V Poutine a mis en oeuvre une politique nataliste. Les premiers résultats se font sentir avec une légère remontée de la natalité.
Il n'en demeure pas moins que la Russie paie chère la faiblesse de la santé publique. 4 % du PIB est consacré à la santé contre 8 à 10 % au sein de l'OCDE.
lire l'étude de l'IFRI
mardi 14 juillet 2009
Réforme du régime spécial de la RATP, le oui mais de la Commission
LA Commission de Bruxelles a le lundi 13 juillet 2009 donné un avis favorable pour la réforme du mode de financement du régime de retraite de la RATP.
Depuis le 1er janvier 2006, il a été institué une caisse de retraite du personnel de la RATP, la CRP-RATP qui perçoit les cotisations retraite de la rATP auxquelles s'ajoute une subvention d'équilibre versée par l'Etat. Par ailleurs, afin d'assurer la neutralité financière de l'adossement du régime de la RATP sur le régime général, il est prévu que l'Etat prenne en charge le versement de soultes.
Ces subventions ont fait l'objet d'une étude approfondie de la part des services de la Commission. Si elle a reconnu qu'elles constituaient une aide en faveur de la RATP, elle a admis qu'elles étaient compatibles avec le droit européen. Néanmoins, elle a demandé à la France de poursuivre la réforme du régime de retraite de la RATP. La Commission a demandé son alignement sur le régime général.
Depuis le 1er janvier 2006, il a été institué une caisse de retraite du personnel de la RATP, la CRP-RATP qui perçoit les cotisations retraite de la rATP auxquelles s'ajoute une subvention d'équilibre versée par l'Etat. Par ailleurs, afin d'assurer la neutralité financière de l'adossement du régime de la RATP sur le régime général, il est prévu que l'Etat prenne en charge le versement de soultes.
Ces subventions ont fait l'objet d'une étude approfondie de la part des services de la Commission. Si elle a reconnu qu'elles constituaient une aide en faveur de la RATP, elle a admis qu'elles étaient compatibles avec le droit européen. Néanmoins, elle a demandé à la France de poursuivre la réforme du régime de retraite de la RATP. La Commission a demandé son alignement sur le régime général.
mercredi 8 juillet 2009
Le rapport Houillon veut faire la peau aux retraites chapeau
Philippe Houillon (UMP, Val-d'Oise) a présenté le mardi 7 juillet, les seize propositions du rapport sur les nouvelles régulations de l’économie relatifs aux rémunérations des dirigeants mandataires sociaux et des opérateurs de marchés. Ces propositions ont été élaborées par dix parlementaires de droite et de gauche.
Ce rapport suggère ainsi la transformation du comité des sages AFEP/MEDEF un observatoire des rémunérations, l'interdiction du cumul d'un contrat de travail et d'un mandat social et l'encadrement des stock-options.
Sur les retraites dites chapeau, le rapport prévoit un encadrement dissuasif afin d'en limiter l'attrait.
Le rapport souligne sur ce sujet que "aspect peu critiqué car assez peu connu du grand public, les retraites supplémentaires à prestations définies constituent un élément différé très substantiel des rémunérations consenties aux mandataires sociaux. La loi n° 2003 775 du 21 août 2003, portant réforme des retraites, a donné un cadre juridique, fiscal et social à ce type particulier de pensions, désormais définies et régies par l’article L. 137-11 du code de la sécurité sociale.
Financées par les entreprises employeurs, elles garantissent à leurs bénéficiaires un niveau de pension prédéterminé, correspondant à un pourcentage du dernier salaire annuel perçu. Compensant la différence entre les montants versés par les régimes de cotisation obligatoire (AGIRC et ARRCO) et le plancher garanti, elles donnent lieu, le plus souvent à des provisions considérables au moment du départ de leur bénéficiaire. Le cas le plus emblématique de ces dernières années est celui de l’ancien président-directeur général du groupe Carrefour, M. Daniel Bernard. Afin de lui assurer une retraite annuelle de 1,2 million d’euros, l’entreprise avait dû provisionner dans ses comptes pas moins de 29 millions d’euros. Dans une décision rendue le 7 octobre 2008, la Cour d’appel de Paris a néanmoins prononcé la nullité de la convention sur laquelle reposait cette retraite supplémentaire, en raison non seulement d’un défaut d’autorisation préalable du conseil d’administration du groupe Carrefour et, de surcroît, des conséquences dommageables que cet avantage revêtait pour la société ( ).
Il n’en demeure pas moins que de tels montants semblent monnaie courante dans les grandes sociétés cotées. À titre d’illustration, on mentionnera qu’Antoine Zacharias (ancien PDG de Vinci) est assuré de percevoir 2,2 millions d’euros chaque année à ce titre, que MM. Jean-René Fourtou (Vivendi) et Alain Joly (Air Liquide) bénéficient d’une retraite annuelle de 1,2 million d’euros, tandis que M. Bertrand Colomb (Saint-Gobain) se voit verser une rente de 1 million d’euros tous les ans du fait de ses anciennes fonctions.
Il existe des variantes, qui peuvent prendre la forme d’une distribution d’actions gratuites (Eiffage) ou d’une prime exceptionnelle, équivalente à la somme des bonus perçus sur une certaine durée (Publicis). Dans le dernier de ces deux cas particuliers, le document de référence de la société concernée indique une provision cumulée de 9,7 millions d’euros. De tels dispositifs présentent toutefois l’avantage de coûter un peu moins cher à l’entreprise ou d’être mieux indexés sur les performances des intéressés.
Tous ces avantages sont nécessairement avalisés par les conseils d’administration ou de surveillance des entreprises. Cette formalité ne pose cependant pas beaucoup de problèmes, dans la mesure où les membres de ces conseils entretiennent le plus souvent des relations étroites avec les dirigeants opérationnels, quand ils ne bénéficient pas pour une part d’entre eux des mêmes acquis".
Le rapport propose ainsi de revoir les avantages consentis pour la retraite.
Selon le rapport, "Les retraites supplémentaires à prestations définies des dirigeants mandataires sociaux, plus connues sous le vocable de « retraites chapeaux », peuvent apparaître choquantes aux salariés relevant du régime général dans la mesure où elles reviennent à faire supporter par l’entreprise employeur, parfois même en cas de départ consécutif à un échec, le coût du différentiel de revenus entre la pension liquidée et les derniers émoluments perçus.
Actuellement, trente-quatre des quarante valeurs les plus importantes de la place de Paris font bénéficier leurs dirigeants de telles retraites additives. Dans certains cas, le régime est partagé par l’ensemble des salariés du groupe, à l’instar du mécanisme en vigueur au sein de Saint-Gobain, GDF-Suez ou Suez environnement. Dans d’autres cas, plus nombreux à vrai dire, le régime de retraite supplémentaire est réservé à un petit nombre de cadres supérieurs, quand il n’a pas pour seul bénéficiaire le président-directeur général de la société, comme c’est le cas de France Télécom. Le dirigeant de cette entreprise est ainsi en situation d’obtenir une retraite supplémentaire égalant 20,8 % de la meilleure moyenne annuelle de ses rémunérations brutes des trente-six derniers mois d’activité. Pour mémoire et, à titre de comparaison, le régime général des salariés du privé est déterminé sur la base de la rémunération perçue lors des vingt-cinq meilleures années, ce qui induit un effet de lissage considérablement plus fort.
Le mécanisme des retraites supplémentaires à prestations définies engendre le plus souvent à la charge des sociétés concernées des provisions de plusieurs millions d’euros pour un nombre très réduit de bénéficiaires. Les organisations professionnelles des entreprises ont reconnu implicitement l’existence d’abus, à l’occasion de l’élaboration de leurs dernières recommandations sur les rémunérations des dirigeants mandataires sociaux. À cette occasion, elles ont souhaité poser certaines exigences de bon sens, à savoir que :
– le groupe de bénéficiaires potentiels soit sensiblement plus large que les seuls mandataires sociaux ;
– les bénéficiaires satisfassent des conditions raisonnables d’ancienneté dans l’entreprise, fixées préalablement par le conseil d’administration ou le directoire ;
– les droits potentiels ne représentent qu’un pourcentage limité de la rémunération fixe de chaque bénéficiaire ;
– la période de référence prise en compte pour le calcul des prestations soit de plusieurs années, tout gonflement artificiel de rémunération sur cette période à seule fin d’augmenter le rendement du régime de retraite se voyant proscrit.
Ces prescriptions ont représenté une réelle innovation par rapport aux recommandations publiées en janvier 2007. Il convient peut-être d’attendre un peu pour leur laisser le temps de produire leurs effets, avant d’envisager d’intervenir formellement sur la question. Néanmoins, si les aménagements proposés par le MEDEF et l’AFEP ne se révèlent pas suffisamment efficaces, il conviendra de réfléchir à un système différent. En l’espèce, la suggestion de l’institut Montaigne consistant à mettre fin à la compensation financière des entreprises en contrepartie de la mise en place pour leurs dirigeants d’un régime de retraite par capitalisation assorti le cas échéant de déductions fiscales ne manque pas d’attrait. Il s’agit d’une alternative intéressante à l’instauration d’une fiscalité confiscatoire, qui résoudrait certainement le problème en cette période de crise mais ouvrirait la voie à la réitération des excès passés une fois la reprise venue."
lire le rapport
Ce rapport suggère ainsi la transformation du comité des sages AFEP/MEDEF un observatoire des rémunérations, l'interdiction du cumul d'un contrat de travail et d'un mandat social et l'encadrement des stock-options.
Sur les retraites dites chapeau, le rapport prévoit un encadrement dissuasif afin d'en limiter l'attrait.
Le rapport souligne sur ce sujet que "aspect peu critiqué car assez peu connu du grand public, les retraites supplémentaires à prestations définies constituent un élément différé très substantiel des rémunérations consenties aux mandataires sociaux. La loi n° 2003 775 du 21 août 2003, portant réforme des retraites, a donné un cadre juridique, fiscal et social à ce type particulier de pensions, désormais définies et régies par l’article L. 137-11 du code de la sécurité sociale.
Financées par les entreprises employeurs, elles garantissent à leurs bénéficiaires un niveau de pension prédéterminé, correspondant à un pourcentage du dernier salaire annuel perçu. Compensant la différence entre les montants versés par les régimes de cotisation obligatoire (AGIRC et ARRCO) et le plancher garanti, elles donnent lieu, le plus souvent à des provisions considérables au moment du départ de leur bénéficiaire. Le cas le plus emblématique de ces dernières années est celui de l’ancien président-directeur général du groupe Carrefour, M. Daniel Bernard. Afin de lui assurer une retraite annuelle de 1,2 million d’euros, l’entreprise avait dû provisionner dans ses comptes pas moins de 29 millions d’euros. Dans une décision rendue le 7 octobre 2008, la Cour d’appel de Paris a néanmoins prononcé la nullité de la convention sur laquelle reposait cette retraite supplémentaire, en raison non seulement d’un défaut d’autorisation préalable du conseil d’administration du groupe Carrefour et, de surcroît, des conséquences dommageables que cet avantage revêtait pour la société ( ).
Il n’en demeure pas moins que de tels montants semblent monnaie courante dans les grandes sociétés cotées. À titre d’illustration, on mentionnera qu’Antoine Zacharias (ancien PDG de Vinci) est assuré de percevoir 2,2 millions d’euros chaque année à ce titre, que MM. Jean-René Fourtou (Vivendi) et Alain Joly (Air Liquide) bénéficient d’une retraite annuelle de 1,2 million d’euros, tandis que M. Bertrand Colomb (Saint-Gobain) se voit verser une rente de 1 million d’euros tous les ans du fait de ses anciennes fonctions.
Il existe des variantes, qui peuvent prendre la forme d’une distribution d’actions gratuites (Eiffage) ou d’une prime exceptionnelle, équivalente à la somme des bonus perçus sur une certaine durée (Publicis). Dans le dernier de ces deux cas particuliers, le document de référence de la société concernée indique une provision cumulée de 9,7 millions d’euros. De tels dispositifs présentent toutefois l’avantage de coûter un peu moins cher à l’entreprise ou d’être mieux indexés sur les performances des intéressés.
Tous ces avantages sont nécessairement avalisés par les conseils d’administration ou de surveillance des entreprises. Cette formalité ne pose cependant pas beaucoup de problèmes, dans la mesure où les membres de ces conseils entretiennent le plus souvent des relations étroites avec les dirigeants opérationnels, quand ils ne bénéficient pas pour une part d’entre eux des mêmes acquis".
Le rapport propose ainsi de revoir les avantages consentis pour la retraite.
Selon le rapport, "Les retraites supplémentaires à prestations définies des dirigeants mandataires sociaux, plus connues sous le vocable de « retraites chapeaux », peuvent apparaître choquantes aux salariés relevant du régime général dans la mesure où elles reviennent à faire supporter par l’entreprise employeur, parfois même en cas de départ consécutif à un échec, le coût du différentiel de revenus entre la pension liquidée et les derniers émoluments perçus.
Actuellement, trente-quatre des quarante valeurs les plus importantes de la place de Paris font bénéficier leurs dirigeants de telles retraites additives. Dans certains cas, le régime est partagé par l’ensemble des salariés du groupe, à l’instar du mécanisme en vigueur au sein de Saint-Gobain, GDF-Suez ou Suez environnement. Dans d’autres cas, plus nombreux à vrai dire, le régime de retraite supplémentaire est réservé à un petit nombre de cadres supérieurs, quand il n’a pas pour seul bénéficiaire le président-directeur général de la société, comme c’est le cas de France Télécom. Le dirigeant de cette entreprise est ainsi en situation d’obtenir une retraite supplémentaire égalant 20,8 % de la meilleure moyenne annuelle de ses rémunérations brutes des trente-six derniers mois d’activité. Pour mémoire et, à titre de comparaison, le régime général des salariés du privé est déterminé sur la base de la rémunération perçue lors des vingt-cinq meilleures années, ce qui induit un effet de lissage considérablement plus fort.
Le mécanisme des retraites supplémentaires à prestations définies engendre le plus souvent à la charge des sociétés concernées des provisions de plusieurs millions d’euros pour un nombre très réduit de bénéficiaires. Les organisations professionnelles des entreprises ont reconnu implicitement l’existence d’abus, à l’occasion de l’élaboration de leurs dernières recommandations sur les rémunérations des dirigeants mandataires sociaux. À cette occasion, elles ont souhaité poser certaines exigences de bon sens, à savoir que :
– le groupe de bénéficiaires potentiels soit sensiblement plus large que les seuls mandataires sociaux ;
– les bénéficiaires satisfassent des conditions raisonnables d’ancienneté dans l’entreprise, fixées préalablement par le conseil d’administration ou le directoire ;
– les droits potentiels ne représentent qu’un pourcentage limité de la rémunération fixe de chaque bénéficiaire ;
– la période de référence prise en compte pour le calcul des prestations soit de plusieurs années, tout gonflement artificiel de rémunération sur cette période à seule fin d’augmenter le rendement du régime de retraite se voyant proscrit.
Ces prescriptions ont représenté une réelle innovation par rapport aux recommandations publiées en janvier 2007. Il convient peut-être d’attendre un peu pour leur laisser le temps de produire leurs effets, avant d’envisager d’intervenir formellement sur la question. Néanmoins, si les aménagements proposés par le MEDEF et l’AFEP ne se révèlent pas suffisamment efficaces, il conviendra de réfléchir à un système différent. En l’espèce, la suggestion de l’institut Montaigne consistant à mettre fin à la compensation financière des entreprises en contrepartie de la mise en place pour leurs dirigeants d’un régime de retraite par capitalisation assorti le cas échéant de déductions fiscales ne manque pas d’attrait. Il s’agit d’une alternative intéressante à l’instauration d’une fiscalité confiscatoire, qui résoudrait certainement le problème en cette période de crise mais ouvrirait la voie à la réitération des excès passés une fois la reprise venue."
lire le rapport
La lettre de Conseils Privés
Le tout Etat est-il la solution pour juguler la crise? l'épargne américaine est de retour comme le dollar, la bataille de la certification dans le domaine du développement durable, Robert Reich et le projet de réforme de la régulation financière d'Obama... autant de sujets traités dans la lettre du mois de juillet de Conseils Privés.
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vendredi 3 juillet 2009
La lettre du mois de juillet du Cercle : la lettre n°36
Au sommaire de la lettre d'information du Cercle :
- le recul de l'âge légal de départ à la retraite
- le grand emprunt national
- les résultats du PERP et du PERCO
- l'assurance-vie le couteau suisse de l'épargnant français
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- le recul de l'âge légal de départ à la retraite
- le grand emprunt national
- les résultats du PERP et du PERCO
- l'assurance-vie le couteau suisse de l'épargnant français
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mercredi 1 juillet 2009
Retour sur les Entretiens de l'Epargne retraite à Montpellier le 18 juin 2009
Le 18 juin 2009, plus de 150 personnes ont participé aux Entretiens de l'Epargne et de la Retraite organisé par le Cercle des Epargnants et Generali à l'hôtel Pullman.
La réunion, animée par Jean-Pierre Gaillard, a permis à Florence Legros, économiste et professeur d'université à Paris Dauphine, à Marc Fabayre, directeur de la distribution Europe de Generali Investments, à Jacques Barthélémy, avocat conseil en droit social et à Philippe Crevel de débattre sur la situation économique et financière ainsi que sur le problème du financement des retraites.
La réunion, animée par Jean-Pierre Gaillard, a permis à Florence Legros, économiste et professeur d'université à Paris Dauphine, à Marc Fabayre, directeur de la distribution Europe de Generali Investments, à Jacques Barthélémy, avocat conseil en droit social et à Philippe Crevel de débattre sur la situation économique et financière ainsi que sur le problème du financement des retraites.
Accélération du vieillissement
Selon une étude de l'INED, il a fallu 114 ans à la France afin que la part des personnes de plus de 65 ans passe de 7 à 14 % de la population totale ; pour le Royaume-Uni, il a fallu 45 ans,; pour les Etats-Unis 71 ans. Pour les pays émergents, le vieillissement en cours sera encore plus brutal. Ainsi, pour la Chine il faudra 25 ans, pour le Brésil 24 ans, pour le Vietnam 17 ans comme pour la Syrie. Tous ces pays auront vu le doublement de la part des personnes âgées intervenir d'ici 2050. Toujours selon l'INED, le nombre de personnes de plus de 65 ans triplera d'ici 2050 quand la population mondiale n'augmentera que de 33 %.
Le défi du financement des retraites est bien mondial et imposera de modifier en profondeur le système économique et social.
lire l'étude de l'INED
Le défi du financement des retraites est bien mondial et imposera de modifier en profondeur le système économique et social.
lire l'étude de l'INED
samedi 27 juin 2009
Dossier Retraite dans le Fig Mag du 27 juin
Le Fig Mag de ce fin de mois de juin comprend un dossier sur les retraites : solutions pour l'améliorer, la question de l'âge légal de départ à la retraite... Un test réalisé par le Cercle des Epargnants pour savoir si nous sommes bien préparés pour faire financièrement face à la cessation d'activité.
Lire l'article sur la question de l'âge de départ à la retraite
Lire l'article "faire les bons choix pour de belles années"
Lire l'article "le PERP en attente de réforme"
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Lire l'article "faire les bons choix pour de belles années"
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jeudi 25 juin 2009
Le Cumul emploi/retraite expliqué
Depuis le 1er janvier 2009, le cumul emploi/retraite a été libéralisé pour un certain nombre d'assurés. Le Cercle a élaboré sous la forme d'une fiche pratique une synthèse des modalités du nouveau dispositif.
télécharger la fiche pratique
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mercredi 24 juin 2009
Epargne et Revenus, une enquête de l'INSEE
L'INSEE a étudié les comportements des ménages (consommation et épargne) en fonction de leurs revenus. Ainsi, 20 % des ménages les plus aisés reçoivent 40 % des revenus pendant que les 20 % les plus modestes ne reçoivent que 8 % des revenus. Les 5 millions de ménages aisés captent 80 % des revenus financiers qui représentent 36 % de leurs revenus. Pour les ménages modestes, les prestations sociales représentent la moitié de leurs revenus. La part des revenus consacrée à l'épargne atteint 36 % du revenu disponible pour les 20 % des ménages les plus riches. ce taux est de 10 % pour le décile précédent. Il est respectivement de 1 % et de 7 % pour le 2ème et le 3ème déciles. Les 20 % de ménages les plus pauvres ont un taux d'épargne négatif de 11 %. En intégrant les transferts privés (famille...), leur taux d'épargne est de 1 %.
Les écarts de consommation sont moins importants que les écarts de revenus du fait du surcroit d'épargne de la part des ménages aisés ; l'écart est de 3,3 contre 5 pour les revenus.
Trois grands postes de consommation absorbent entre 50 et 60 % des revenus : le logement, l'alimentation et les transports.
Les écarts de consommation sont moins importants que les écarts de revenus du fait du surcroit d'épargne de la part des ménages aisés ; l'écart est de 3,3 contre 5 pour les revenus.
Trois grands postes de consommation absorbent entre 50 et 60 % des revenus : le logement, l'alimentation et les transports.
lundi 22 juin 2009
L'assurance vie, le couteau suisse de l'épargne française
Après le Conseil d'Analyse Economique, c'est au tour du CES d'étudier l'assurance-vie à travers un rapport baptisé "l'assurance vie : protection individuelle et financement du développement économique".
Le rapport rappelle sans surprise que l'assurance vie avec ses 12 millions de contrats est le placement préféré des Français. Son essor n'est pas sans lien avec l'absence dans notre pays de fonds de pension.
L'assurance-vie représente 40 % des placements financiers des ménages en 2007 contre 30 % en 1998. A la fin de l'année 2008, l'encours de l'assurance-vie représentait 1144 milliards d'euros. En 1994, elle pesait moins de 300 milliards d'euros.
La progression de l'assurance-vie est d'autant plus à signaler que sa fiscalité a été alourdie au fil des années. Au départ, l'exonération était quasi la règle.
En matière d'impôt sur le revenu, le régime dépend de trois facteurs :
- la date de conclusion du contrat
- la date de versement des primes avec deux dates à prendre en compte (le 1er janvier 1983 fin de l'exonération des contrats d'assurance vie quelle que soit leur durée; le 26 septembre 1997, fin du régime d'exonération totale des contrats de plus de 8 ans)
- durée de détention du contrat à la date de rachat (contrat de moins de 8 ans, imposition majorée, contrat de plus de 8 ans, imposition allégée).
Depuis 1983, le taux d'imposition est de 35 % pour les contrats de moins de 4 ans et de 15 % pour ceux de 4 à 8 ans.
A l'exception des contrats DSK et NSK, depuis le 1er janvier 1998, les contrats de plus de 8 ans sont soumis à une imposition de 7,5 % avec application d'un abattement de 4600 euros pour une personne seule et 9200 euros pour un couple.
Les prélèvements sociaux qui n'existaient pas il y a 20 ans se sont accrus ces dernières années.
Pour les contrats en unités de compte, ils sont acquittés au moment du rachat ; pour les fonds euros, ils sont perçus annuellement.
Depuis le 1er janvier 2009, les prélèvements sociaux représentent 12,1 % (0,5 % de CRDS, 8,2 % de CSG, 2 % de prélèvements sociaux, contributions additionnelles de 0,3 % et de 1,1 % pour le RSA).
Le régime fiscal au moment de la succession reste avantageux. 20 % des contrats se dénouent au moment du décès du titulaire.
Les montants des contrats de l'assurance vie ne rentrent pas dans l'actif successorale. La fiscalité applicable dépend de trois facteuurs :
- la date d'ouverture du contrat
- la date de versement des primes
- l'âge du souscripteur.
Pour les contrats ouverts depuis le 20 novembre 1991,
- pour les assurés de moins de 70 ans, exonération totale (jusqu'au 13 octobre 1998) puis depuis cette date imposition à 20 % avec abattement de 152 000 euros;
- pour les assurés de plus de 70 ans, droits de succession applicable pour les primes supérieures à 30 500 euros.
La dépense fiscale du régime de l'assurance-vie est de 2,8 milliards d'euros.
Le CESE préconise une simplification du régime fiscal.
Les multiples objectifs de l'assurance-vie :
- la constitution d'une épargne de précaution
- la préparation de l'achat d'un logement ou de la construction d'une résidence principale ou secondaire
- la préparation de la retraite
- la constitution d'une épargne en vue de la dépendance
- la préparation de la succession
Les contrats d'assurance-vie ont bénéficié d'importantes innovations. Autrefois, constitués en fonds garanti, ils se sont mués en enveloppe accueillant tout type d'instruments financiers (fonds en unités de compte, fonds multisupports, fonds diversifiés).
Avec l'amendement Fourgous (2005), le bénéficiaire d'un contrat d'assurance-vie souscrit en euros peut sans perdre les avantages fiscaux qui y sont attachés le transformer en contrats multi-supports à condition de consacrer 20 % de l'actif aux actions. Plus de 1,3 million de contrats ont été transformés représentant 47 milliards d'euros.
La force des contrats d'assurance-vie provient de leur souplesse : différents types de gestion, versements programmés ou libres, prime unique, sortie en rente, en capital....)
lire le rapport
Le rapport rappelle sans surprise que l'assurance vie avec ses 12 millions de contrats est le placement préféré des Français. Son essor n'est pas sans lien avec l'absence dans notre pays de fonds de pension.
L'assurance-vie représente 40 % des placements financiers des ménages en 2007 contre 30 % en 1998. A la fin de l'année 2008, l'encours de l'assurance-vie représentait 1144 milliards d'euros. En 1994, elle pesait moins de 300 milliards d'euros.
La progression de l'assurance-vie est d'autant plus à signaler que sa fiscalité a été alourdie au fil des années. Au départ, l'exonération était quasi la règle.
En matière d'impôt sur le revenu, le régime dépend de trois facteurs :
- la date de conclusion du contrat
- la date de versement des primes avec deux dates à prendre en compte (le 1er janvier 1983 fin de l'exonération des contrats d'assurance vie quelle que soit leur durée; le 26 septembre 1997, fin du régime d'exonération totale des contrats de plus de 8 ans)
- durée de détention du contrat à la date de rachat (contrat de moins de 8 ans, imposition majorée, contrat de plus de 8 ans, imposition allégée).
Depuis 1983, le taux d'imposition est de 35 % pour les contrats de moins de 4 ans et de 15 % pour ceux de 4 à 8 ans.
A l'exception des contrats DSK et NSK, depuis le 1er janvier 1998, les contrats de plus de 8 ans sont soumis à une imposition de 7,5 % avec application d'un abattement de 4600 euros pour une personne seule et 9200 euros pour un couple.
Les prélèvements sociaux qui n'existaient pas il y a 20 ans se sont accrus ces dernières années.
Pour les contrats en unités de compte, ils sont acquittés au moment du rachat ; pour les fonds euros, ils sont perçus annuellement.
Depuis le 1er janvier 2009, les prélèvements sociaux représentent 12,1 % (0,5 % de CRDS, 8,2 % de CSG, 2 % de prélèvements sociaux, contributions additionnelles de 0,3 % et de 1,1 % pour le RSA).
Le régime fiscal au moment de la succession reste avantageux. 20 % des contrats se dénouent au moment du décès du titulaire.
Les montants des contrats de l'assurance vie ne rentrent pas dans l'actif successorale. La fiscalité applicable dépend de trois facteuurs :
- la date d'ouverture du contrat
- la date de versement des primes
- l'âge du souscripteur.
Pour les contrats ouverts depuis le 20 novembre 1991,
- pour les assurés de moins de 70 ans, exonération totale (jusqu'au 13 octobre 1998) puis depuis cette date imposition à 20 % avec abattement de 152 000 euros;
- pour les assurés de plus de 70 ans, droits de succession applicable pour les primes supérieures à 30 500 euros.
La dépense fiscale du régime de l'assurance-vie est de 2,8 milliards d'euros.
Le CESE préconise une simplification du régime fiscal.
Les multiples objectifs de l'assurance-vie :
- la constitution d'une épargne de précaution
- la préparation de l'achat d'un logement ou de la construction d'une résidence principale ou secondaire
- la préparation de la retraite
- la constitution d'une épargne en vue de la dépendance
- la préparation de la succession
Les contrats d'assurance-vie ont bénéficié d'importantes innovations. Autrefois, constitués en fonds garanti, ils se sont mués en enveloppe accueillant tout type d'instruments financiers (fonds en unités de compte, fonds multisupports, fonds diversifiés).
Avec l'amendement Fourgous (2005), le bénéficiaire d'un contrat d'assurance-vie souscrit en euros peut sans perdre les avantages fiscaux qui y sont attachés le transformer en contrats multi-supports à condition de consacrer 20 % de l'actif aux actions. Plus de 1,3 million de contrats ont été transformés représentant 47 milliards d'euros.
La force des contrats d'assurance-vie provient de leur souplesse : différents types de gestion, versements programmés ou libres, prime unique, sortie en rente, en capital....)
lire le rapport
L'assurance vie, le couteau suisse de l'épargne française
Après le Conseil d'Analyse Economique, c'est au tour du CES d'étudier l'assurance-vie à travers un rapport baptisé "l'assurance vie : protection individuelle et financement du développement économique".
Le rapport rappelle sans surprise que l'assurance vie avec ses 12 millions de contrats est le placement préféré des Français. Son essor n'est pas sans lien avec l'absence dans notre pays de fonds de pension.
L'assurance-vie représente 40 % des placements financiers des ménages en 2007 contre 30 % en 1998. A la fin de l'année 2008, l'encours de l'assurance-vie représentait 1144 milliards d'euros. En 1994, elle pesait moins de 300 milliards d'euros.
La progression de l'assurance-vie est d'autant plus à signaler que sa fiscalité a été alourdie au fil des années. Au départ, l'exonération était quasi la règle.
En matière d'impôt sur le revenu, le régime dépend de trois facteurs :
- la date de conclusion du contrat
- la date de versement des primes avec deux dates à prendre en compte (le 1er janvier 1983 fin de l'exonération des contrats d'assurance vie quelle que soit leur durée; le 26 septembre 1997, fin du régime d'exonération totale des contrats de plus de 8 ans)
- durée de détention du contrat à la date de rachat (contrat de moins de 8 ans, imposition majorée, contrat de plus de 8 ans, imposition allégée).
Depuis 1983, le taux d'imposition est de 35 % pour les contrats de moins de 4 ans et de 15 % pour ceux de 4 à 8 ans.
A l'exception des contrats DSK et NSK, depuis le 1er janvier 1998, les contrats de plus de 8 ans sont soumis à une imposition de 7,5 % avec application d'un abattement de 4600 euros pour une personne seule et 9200 euros pour un couple.
Les prélèvements sociaux qui n'existaient pas il y a 20 ans se sont accrus ces dernières années.
Pour les contrats en unités de compte, ils sont acquittés au moment du rachat ; pour les fonds euros, ils sont perçus annuellement.
Depuis le 1er janvier 2009, les prélèvements sociaux représentent 12,1 % (0,5 % de CRDS, 8,2 % de CSG, 2 % de prélèvements sociaux, contributions additionnelles de 0,3 % et de 1,1 % pour le RSA).
Le régime fiscal au moment de la succession reste avantageux. 20 % des contrats se dénouent au moment du décès du titulaire.
Les montants des contrats de l'assurance vie ne rentrent pas dans l'actif successorale. La fiscalité applicable dépend de trois facteuurs :
- la date d'ouverture du contrat
- la date de versement des primes
- l'âge du souscripteur.
Pour les contrats ouverts depuis le 20 novembre 1991,
- pour les assurés de moins de 70 ans, exonération totale (jusqu'au 13 octobre 1998) puis depuis cette date imposition à 20 % avec abattement de 152 000 euros;
- pour les assurés de plus de 70 ans, droits de succession applicable pour les primes supérieures à 30 500 euros.
La dépense fiscale du régime de l'assurance-vie est de 2,8 milliards d'euros.
Le CESE préconise une simplification du régime fiscal.
Les multiples objectifs de l'assurance-vie :
- la constitution d'une épargne de précaution
- la préparation de l'achat d'un logement ou de la construction d'une résidence principale ou secondaire
- la préparation de la retraite
- la constitution d'une épargne en vue de la dépendance
- la préparation de la succession
Les contrats d'assurance-vie ont bénéficié d'importantes innovations. Autrefois, constitués en fonds garanti, ils se sont mués en enveloppe accueillant tout type d'instruments financiers (fonds en unités de compte, fonds multisupports, fonds diversifiés).
Avec l'amendement Fourgous (2005), le bénéficiaire d'un contrat d'assurance-vie souscrit en euros peut sans perdre les avantages fiscaux qui y sont attachés le transformer en contrats multi-supports à condition de consacrer 20 % de l'actif aux actions. Plus de 1,3 million de contrats ont été transformés représentant 47 milliards d'euros.
La force des contrats d'assurance-vie provient de leur souplesse : différents types de gestion, versements programmés ou libres, prime unique, sortie en rente, en capital....)
lire le rapport
Le rapport rappelle sans surprise que l'assurance vie avec ses 12 millions de contrats est le placement préféré des Français. Son essor n'est pas sans lien avec l'absence dans notre pays de fonds de pension.
L'assurance-vie représente 40 % des placements financiers des ménages en 2007 contre 30 % en 1998. A la fin de l'année 2008, l'encours de l'assurance-vie représentait 1144 milliards d'euros. En 1994, elle pesait moins de 300 milliards d'euros.
La progression de l'assurance-vie est d'autant plus à signaler que sa fiscalité a été alourdie au fil des années. Au départ, l'exonération était quasi la règle.
En matière d'impôt sur le revenu, le régime dépend de trois facteurs :
- la date de conclusion du contrat
- la date de versement des primes avec deux dates à prendre en compte (le 1er janvier 1983 fin de l'exonération des contrats d'assurance vie quelle que soit leur durée; le 26 septembre 1997, fin du régime d'exonération totale des contrats de plus de 8 ans)
- durée de détention du contrat à la date de rachat (contrat de moins de 8 ans, imposition majorée, contrat de plus de 8 ans, imposition allégée).
Depuis 1983, le taux d'imposition est de 35 % pour les contrats de moins de 4 ans et de 15 % pour ceux de 4 à 8 ans.
A l'exception des contrats DSK et NSK, depuis le 1er janvier 1998, les contrats de plus de 8 ans sont soumis à une imposition de 7,5 % avec application d'un abattement de 4600 euros pour une personne seule et 9200 euros pour un couple.
Les prélèvements sociaux qui n'existaient pas il y a 20 ans se sont accrus ces dernières années.
Pour les contrats en unités de compte, ils sont acquittés au moment du rachat ; pour les fonds euros, ils sont perçus annuellement.
Depuis le 1er janvier 2009, les prélèvements sociaux représentent 12,1 % (0,5 % de CRDS, 8,2 % de CSG, 2 % de prélèvements sociaux, contributions additionnelles de 0,3 % et de 1,1 % pour le RSA).
Le régime fiscal au moment de la succession reste avantageux. 20 % des contrats se dénouent au moment du décès du titulaire.
Les montants des contrats de l'assurance vie ne rentrent pas dans l'actif successorale. La fiscalité applicable dépend de trois facteuurs :
- la date d'ouverture du contrat
- la date de versement des primes
- l'âge du souscripteur.
Pour les contrats ouverts depuis le 20 novembre 1991,
- pour les assurés de moins de 70 ans, exonération totale (jusqu'au 13 octobre 1998) puis depuis cette date imposition à 20 % avec abattement de 152 000 euros;
- pour les assurés de plus de 70 ans, droits de succession applicable pour les primes supérieures à 30 500 euros.
La dépense fiscale du régime de l'assurance-vie est de 2,8 milliards d'euros.
Le CESE préconise une simplification du régime fiscal.
Les multiples objectifs de l'assurance-vie :
- la constitution d'une épargne de précaution
- la préparation de l'achat d'un logement ou de la construction d'une résidence principale ou secondaire
- la préparation de la retraite
- la constitution d'une épargne en vue de la dépendance
- la préparation de la succession
Les contrats d'assurance-vie ont bénéficié d'importantes innovations. Autrefois, constitués en fonds garanti, ils se sont mués en enveloppe accueillant tout type d'instruments financiers (fonds en unités de compte, fonds multisupports, fonds diversifiés).
Avec l'amendement Fourgous (2005), le bénéficiaire d'un contrat d'assurance-vie souscrit en euros peut sans perdre les avantages fiscaux qui y sont attachés le transformer en contrats multi-supports à condition de consacrer 20 % de l'actif aux actions. Plus de 1,3 million de contrats ont été transformés représentant 47 milliards d'euros.
La force des contrats d'assurance-vie provient de leur souplesse : différents types de gestion, versements programmés ou libres, prime unique, sortie en rente, en capital....)
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retraite, l'heure des choix
En 2050, le scénario sera le suivant : 22,1 millions de retraités, 18,9 millions d'actifs et un déficit pour l'assurance vieillesse de 44,5 milliards d'euros. C'est en 2030 que les retraités l'emporteront sur les actifs si aucune réforme n'est mise en oeuvre. En 2020, le déficit de l'assurance retraite sera de 25 milliards d'euros contre 7,7 milliards d'euros prévus en 2009 et encore à condition que le chômage soit de 4,5 % et que la croissance soit de retour. Beaucoup de conditions à la réalisation non garantie.
Le gouvernement a demandé au COR d'étudier la transformation du régime général en régime par points qui permettrait de lisser plus finement les effets du vieillissement et de mieux valoriser la poursuite de l'activité au-delà de 60 ans.
Le gouvernement a demandé au COR d'étudier la transformation du régime général en régime par points qui permettrait de lisser plus finement les effets du vieillissement et de mieux valoriser la poursuite de l'activité au-delà de 60 ans.
mardi 16 juin 2009
les âges de départ à la retraite
Le retour sur le devant de la scène de la question de l'âge de départ à la retraite ne doit pas nous faire oublier qu'il n'y a pas, en la matière, pas un âge mais plusieurs âges rentrant en jeu pour partir à la retraite.
Ainsi, il y a l'âge réel de départ à la retraite, l'âge à partir duquel on ne travaille plus et à partir duquel on perçoit une pension. En 2008, les Français sont partis à la retraite, en moyenne à 61,03 ans contre 60,91 ans en 2007. Néanmoins, de très nombreux actifs prennent leur retraite avant 60 ans (préretraite, retraite anticipée, dispense de recherche d'emploi, régimes spéciaux). Seulement 49 % des Français sont encore actifs après 59 ans.
L’âge réel de départ à la retraite est de 53,8 ans à la RATP, de 58,5 ans pour les fonctionnaires de l’Etat, de 61,1 ans pour les salariés su privé et de 65 ans pour les avocats.
L'âge légal de départ à la retraite qui est fixé depuis 1982 renvoie à la notion de l'âge à partir duquel un actif peut prendre de sa propre initiative sa retraite ce qui ne signifie pas qu'il obtiendra une retraite à taux plein. Sa retraite sera calculée en fonction des droits accumulés durant sa période d'activité. Pour obtenir la retraite à taux plein sans condition de droits, il faut avoir 65 ans.
Enfin, depuis le 1er janvier 2009, tout salarié ne peut pas être mis d'office à la retraite jusqu'à 70 ans. Si un employeur souhaite se séparer d'un salarié de plus de 65 ans, il faut qu'il passe par un licenciement. Cette barrière fixée à 70 ans est certainement illégale car elle constitue une discrimination en fonction de l'âge.
De nombreux pays ne disposent pas d'âge légal de départ à la retraite. Ils retiennent simplement des âges permettant de partir avec une retraite à taux plein sans décote.
En moyenne, l'âge de la retraite sein de l'OCDE est aujourd'hui de 65 ans. Plusieurs pays ont prévu de la porter progressivement à 67 voire 69 ans.
En Australie, l'âge de la retraite a été reculé de 60 à 65 ans. En Autriche, il est en voie de passer de 62 à 65 ans. En Corée, il a été relevé de 60 à 65 ans. Au Danemark, un système de relèvement progressif de 65 à 67 ans a été adopté. En Grèce, il est porté de 58 à 65 ans. En Hongrie, il a été fixé à 62 ans tout comme en Italie. Au Japon, l'âge a été fixé à 65 ans tout comme en Nouvelle Zélande et au Portugal. En République Slovaque, l'âge a été relevé à 62 ans ; en république Tchèque à 63 ans. Au Royaume-Uni, l'âge d'éligibilité des droits est de 65 ans. En Turquie, l'âge de la retraite est de 65 ans. En Norvège, en Islande et aux Etats-Unis, l'âge de la retraite est fixé à 67 ans. La France avec son âge fixé à 60 ans est le pays où l'âge est le plus bas.
Si le Gouvernement décidait de fixer la retraite à 62 ans, cette mesure génèrerait une économie de près de 7 milliards d'euros (6,6 milliards d'euros). Selon le dernier sondage du Cercle des Epargnants, une majorité de Français n'était pas opposée à travailler jusqu'à 62 ans ce qui constituait une inflexion par rapport aux précédents résultats.
Ainsi, il y a l'âge réel de départ à la retraite, l'âge à partir duquel on ne travaille plus et à partir duquel on perçoit une pension. En 2008, les Français sont partis à la retraite, en moyenne à 61,03 ans contre 60,91 ans en 2007. Néanmoins, de très nombreux actifs prennent leur retraite avant 60 ans (préretraite, retraite anticipée, dispense de recherche d'emploi, régimes spéciaux). Seulement 49 % des Français sont encore actifs après 59 ans.
L’âge réel de départ à la retraite est de 53,8 ans à la RATP, de 58,5 ans pour les fonctionnaires de l’Etat, de 61,1 ans pour les salariés su privé et de 65 ans pour les avocats.
L'âge légal de départ à la retraite qui est fixé depuis 1982 renvoie à la notion de l'âge à partir duquel un actif peut prendre de sa propre initiative sa retraite ce qui ne signifie pas qu'il obtiendra une retraite à taux plein. Sa retraite sera calculée en fonction des droits accumulés durant sa période d'activité. Pour obtenir la retraite à taux plein sans condition de droits, il faut avoir 65 ans.
Enfin, depuis le 1er janvier 2009, tout salarié ne peut pas être mis d'office à la retraite jusqu'à 70 ans. Si un employeur souhaite se séparer d'un salarié de plus de 65 ans, il faut qu'il passe par un licenciement. Cette barrière fixée à 70 ans est certainement illégale car elle constitue une discrimination en fonction de l'âge.
De nombreux pays ne disposent pas d'âge légal de départ à la retraite. Ils retiennent simplement des âges permettant de partir avec une retraite à taux plein sans décote.
En moyenne, l'âge de la retraite sein de l'OCDE est aujourd'hui de 65 ans. Plusieurs pays ont prévu de la porter progressivement à 67 voire 69 ans.
En Australie, l'âge de la retraite a été reculé de 60 à 65 ans. En Autriche, il est en voie de passer de 62 à 65 ans. En Corée, il a été relevé de 60 à 65 ans. Au Danemark, un système de relèvement progressif de 65 à 67 ans a été adopté. En Grèce, il est porté de 58 à 65 ans. En Hongrie, il a été fixé à 62 ans tout comme en Italie. Au Japon, l'âge a été fixé à 65 ans tout comme en Nouvelle Zélande et au Portugal. En République Slovaque, l'âge a été relevé à 62 ans ; en république Tchèque à 63 ans. Au Royaume-Uni, l'âge d'éligibilité des droits est de 65 ans. En Turquie, l'âge de la retraite est de 65 ans. En Norvège, en Islande et aux Etats-Unis, l'âge de la retraite est fixé à 67 ans. La France avec son âge fixé à 60 ans est le pays où l'âge est le plus bas.
Si le Gouvernement décidait de fixer la retraite à 62 ans, cette mesure génèrerait une économie de près de 7 milliards d'euros (6,6 milliards d'euros). Selon le dernier sondage du Cercle des Epargnants, une majorité de Français n'était pas opposée à travailler jusqu'à 62 ans ce qui constituait une inflexion par rapport aux précédents résultats.
vendredi 12 juin 2009
Hausse des taux, good news or bad news
De nombreux experts avaient annoncé une remontée des taux d'intérêt. La rareté des émissions d'actions, la multiplication des émissions d'obligation et la crainte d'un retour de l'inflation conduisent à l'augmentation des taux. Ainsi, les taux des emprunt des emprunts d'Etat à 10 ans ont franchi la barre des 4 % le jeudi 11 juin. Ils étaient descendu à 2 % en fin d'année 2008. Ces tensions sur les taux sont alimentées par les rumeurs d'une révision à la baisse de la notation des Etats-Unis. Une méfiance, encore faible, se fait jour vis-à-vis des titres souverains.
A 4 % en période d'inflation faible, les obligations d'Etat redeviennent compétitifs. Cette remontée des taux a un effet sur les crédits immobiliers. Leur taux est en vive progression aux Etats-Unis et dépassent désormais 5 %. Cette augmentation risque de freiner la reprise dans le secteur de l'immobilier et du bâtiment. La progression des taux obligataires peut favoriser les épargnants titulaires de fonds euros dans leurs contrats d'assurance-vie. En revanche, sur le stock récent obligataires, cela a un effet dépressif...
A 4 % en période d'inflation faible, les obligations d'Etat redeviennent compétitifs. Cette remontée des taux a un effet sur les crédits immobiliers. Leur taux est en vive progression aux Etats-Unis et dépassent désormais 5 %. Cette augmentation risque de freiner la reprise dans le secteur de l'immobilier et du bâtiment. La progression des taux obligataires peut favoriser les épargnants titulaires de fonds euros dans leurs contrats d'assurance-vie. En revanche, sur le stock récent obligataires, cela a un effet dépressif...
jeudi 11 juin 2009
Retraite anticipée, fin d'une époque
En 2008, plus de 120 000 actifs avaient demandé de bénéficier du dispositif de retraite anticipée au titre d'une carrière longue mis en place par la loi Fillon et qui permet aux personnes ayant commencer de travailler avant 18 ans de prendre leur retraite avant 60 ans. En cinq ans, 600 000 personnes ont eu recours à cette mesure dont le coût a été évalué à 2,3 milliards d'euros pour 2008. Le Gouvernement a décidé de durcir les conditions d'accès à la retraite anticipée en appliquant immédiatement et non de manière progressive le passage de 40 à 41 années de cotisation pour obtenir une retraite à taux plein. Par ailleurs, le contrôle des validations de trimestres a été renforcé. Il suffisait initialement de déclarations sur l'honneur pour valider des trimestres anciens ce qui a généré de nombreux abus. Para ailleurs, l'obligation de scolarité jusqu'à 16 ans commence à se faire sentir. Il en résulte depuis le début de l'année une décrue rapide des demandes. Seulement 35 000 dossiers devraient être validés soit quatre fois moins qu'en 2008. Le gain pour la CNAV serait de 100 millions d'euros par rapport aux prévisions. De même, le recul de l'inflation devrait amener une économie de plus de 700 millions d'euros en raison d'une plus faible revalorisation des pensions (1 % au mois d'avril)
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