Avec la baisse des prix de l'énergie, le taux d’inflation annuel de la zone euro reste à un niveau très bas, 0,3% au mois de novembre contre 0,4 % au mois d'octobre. S'agissant des principales composantes de l'inflation de la zone euro, les services devraient connaître le taux annuel le plus élevé en octobre (1,1%, contre 1,2% en octobre), suivis de l’alimentation, boissons alcoolisées &tabac (0,5%, stable par rapport à octobre), des biens industriels hors énergie (0,0%, contre -0,1% en octobre) et de l'énergie (-2,5% contre -2,0% en octobre).
CERCLE DE L'EPARGNE, DE LA RETRAITE ET DE LA PREVOYANCE
Le Cercle des Epargne, de la retraite et de la prévoyance est un centre d'études et d'information indépendant qui a pour objet de réaliser des études et d'informer les épargnants sur toutes les questions relatives à l'épargne, la retraite et la prévoyance
Pour plus de renseignements et pour tous les contacts presse, vous pouvez nous contacter au 06 13 90 75 48
vendredi 28 novembre 2014
jeudi 27 novembre 2014
Faut-il investir aux Etats-Unis ?
Philippe Crevel pour le site d'information "toutsurlesplacements.com" aborde la question des placements aux Etats-Unis. Avec l'appréciation du dollar, avec le retour de la croissance, les Etats-Unis redeviennent attractifs. Faut-il y aller ? N'est-il pas trop tard ?
A vous de regarder !!!!!
A vous de regarder !!!!!
Les dépôts à vue ont toujours la cote !
Selon la Banque de France, a croissance des placements monétaires des résidents auprès des institutions financières monétaires françaises s’accélère en octobre avec une hausse de 2,3 % en rythme annuel contre 1,0 % en septembre).
Du fait de la désaffection à l'égard des livrets, les dépôts à vue continuent à augmenter fortement avec + 6,5 % en octobre, après + 4,9 % en septembre.
La décollecte des comptes sur livrets se poursuit à un rythme quasi inchangé (- 1,2 % en octobre, après - 1,1 % en septembre) tandis que la hausse des encours de dépôts à terme inférieur à deux ans se renforce (+ 4,0 % en octobre, après + 2,6 % en septembre).
La croissance de la composante française de l’agrégat M3 s’accentue (+ 2,6 % en octobre, après + 0,9 % en septembre) portée par celle des ressources résidentes.
France : ressources monétaires des institutions financières monétaires
Encours (en Mds €) (a)
|
Taux de croissance annuel (en %) (a)
| |||
oct-14
|
août-14
|
sept-14
|
oct-14
| |
Dépôts à vue
|
640
|
5,2
|
4,9
|
6,5
|
= Ressources résidentes incluses dans M1
|
640
|
5,2
|
4,9
|
6,5
|
+ Dépôts à terme ≤ 2 ans
|
151
|
1,0
|
2,6
|
4,0
|
+ Comptes sur livret
|
618
|
-1,1
|
-1,1
|
-1,2
|
= Ressources résidentes incluses dans M2
|
1 409
|
1,9
|
1,9
|
2,8
|
+ Titres d'OPC monétaires
|
261
|
-3,8
|
-3,6
|
-2,4
|
+ Pensions
|
31
|
11,5
|
26,0
|
14,8
|
+ Titres de créance ≤ 2 ans
|
60
|
-5,6
|
-5,9
|
7,9
|
= Ressources résidentes incluses dans M3
|
1 761
|
0,7
|
1,0
|
2,3
|
+ Engagements monétaires bruts vis-à-vis du reste de la zone euro
|
176
|
3,1
|
0,4
|
4,6
|
- Avoirs monétaires bruts vis-à-vis du reste de la zone euro
|
47
|
10,1
|
5,7
|
-3,3
|
= Composante française de l'agrégat monétaire M3 de la zone euro
|
1 889
|
0,7
|
0,9
|
2,6
|
(a) Données cvs . Taux de croissance hors effets des reclassements et des réévaluations
|
Octobre, un bon cru pour l'assurance-vie
Octobre, un bon cru pour l’assurance vie
Avec le recul des prix de l’immobilier, avec la désaffection
des Français à l’encontre du Livret A, l’assurance-vie est redevenue le produit
phare de l’épargne française. Les ménages, certainement par crainte de l’avenir,
continuent à maintenir un fort niveau d’épargne dont bénéficie l’assurance-vie.
La collecte nette a été de 2,1 milliards d’euros au mois d’octobre. L’assurance-vie signe ainsi son dixième mois consécutif
de collecte positive. Elle continue ainsi sur sa lancée.
Le résultat est stable par rapport à celui du mois de
septembre. En revanche, en comparaison à l’année dernière, la tendance est
toujours à la reprise. Au mois d’octobre 2013, la collecte n’avait
été positive que de 473 millions d’euros.
Les cotisations se sont bien tenues avec une collecte brute
de 11,6 milliards d’euros quand les prestations (rachats) sont restées à un
niveau relativement bas (9,5 milliards d’euros). Depuis le début de l’année,
les cotisations se sont élevées à 106,9 milliards d’euros et les prestations à
87,4 milliards d’euros. Il est à noter que les unités de compte sont en nets progrès
avec une progression de 26 % sur un an. Elles ont représenté 18 % de la
collecte du mois d’octobre.
Ce résultat tranche avec celui du Livret A qui a enregistré
une décollecte de 2,93 milliards d’euros au mois d’octobre.
Depuis le début de l’année, l’assurance-vie a enregistré une
collecte nette de 19,5 milliards d’euros contre une décollecte de 4,6 milliards
d’euros pour le Livret A.
L’assurance-vie a digéré la crise des dettes souveraines qui
s’était soldée par la première décollecte annuelle de son histoire de 6,3
milliards d’euros en 2012.
La baisse de l’assurance-vie
ne modifie pas le comportement des épargnants qui continuent à privilégier les
fonds euros.
La souplesse du produit avec la possibilité d’entrée et de
sortir à sa guise, la garantie en capital des fonds euros et un régime fiscal
attractif constitue la sainte alliance de ce produit d’épargne.
Dans les prochaines semaines, il faudra suivre les premières
annonces sur le rendement des fonds euros pour 2014 ainsi que les premiers pas
des nouveaux fonds euro-croissance. En ce qui concerne les rendements, ils
devraient se situer entre 2 et 4 % pour les meilleurs avec une moyenne tournant
autour de 2,4%.
lundi 24 novembre 2014
C'est l'or, c'est l'or
Selon une étude publiée aujourd'hui les Français détiendraient 3000 tonnes d'or sous forme de pièces et lingots, soit une réserve financière de 90 milliards d'euros.
D'après une étude d'Ipsos de mai dernier, la possession d'or concerne toutes les couches sociales de la population française, notamment les catégories modestes (ouvriers, employés), "fruit d'une longue tradition d'or acquis par héritage ou donation". L'or ainsi possédé l'est de puis plus de 10 ans et 80% des personnes qui possèdent ou ont possédé de l'or l'ont obtenu par héritage ou donation.
Cette étude intervient au moment où l'or connait un accès de faiblesse en étant passé en-dessous de 1200 dollars l'once. on est revenu au niveau de 2009. En deux ans, les cours ont baissé de 30 %. De 1980 à 2006, l’or a connu un quart de siècle de faibles cours entre 400 et 600 dollars l'once.
D'après une étude d'Ipsos de mai dernier, la possession d'or concerne toutes les couches sociales de la population française, notamment les catégories modestes (ouvriers, employés), "fruit d'une longue tradition d'or acquis par héritage ou donation". L'or ainsi possédé l'est de puis plus de 10 ans et 80% des personnes qui possèdent ou ont possédé de l'or l'ont obtenu par héritage ou donation.
Cette étude intervient au moment où l'or connait un accès de faiblesse en étant passé en-dessous de 1200 dollars l'once. on est revenu au niveau de 2009. En deux ans, les cours ont baissé de 30 %. De 1980 à 2006, l’or a connu un quart de siècle de faibles cours entre 400 et 600 dollars l'once.
Pourquoi la baisse actuelle ? La bonne tenue des actions et l'éloignement de la crise des dettes souveraines expliquent cette évolution. Par ailleurs, les banques centrales ne sont plus acheteuses. Elles gonflent leur bilan en injectant des liquidités : relance en
Chine, au Japon, en Europe. Enfin, la production est en hausse dopée par l’augmentation
des cours entre 2007 et 2013.
dimanche 23 novembre 2014
Le nouveau Cercle arrive !!!!!!
Le Cercle de l'Epargne est de retour. Il est présidé par Jean-Pierre Thomas et animé par Philippe Crevel.
Le Cercle de l’Epargne est un think tank dédié à l’épargne, la retraite et à la prévoyance composé d’experts en économie, sociologie, finance, démographie et communication qui travaillent ensemble depuis de nombreuses années. Le croisement des approches constitue la marque de fabrique du Cercle qui place au cœur de sa mission la pédagogie
Il bénéficie de l'expertise de son Conseil scientifique qui est ainsi composé :
Le Cercle de l’Epargne est un think tank dédié à l’épargne, la retraite et à la prévoyance composé d’experts en économie, sociologie, finance, démographie et communication qui travaillent ensemble depuis de nombreuses années. Le croisement des approches constitue la marque de fabrique du Cercle qui place au cœur de sa mission la pédagogie
Il bénéficie de l'expertise de son Conseil scientifique qui est ainsi composé :
- Florence Legros, professeur d’université à Paris Dauphine,
- Jean-Paul Fitoussi, professeur des universités à l’IEP de Paris,
- Robert Baconnier, ancien directeur général des impôts et ancien Président de l’Association Nationale des Sociétés par Actions,
- François Héran, ancien directeur de l'INED
- Jean-Pierre Gaillard, journaliste et chroniqueur boursier,
- Jean-Pierre Thomas, ancien député et Président de Vendôme Investment,
- Jérôme Jaffré, directeur du CECOP,
- Jacques Barthélémy, avocat conseil en droit social et ancien professeur associé à la faculté de droit de Montpellier,
- Jean-Marie Colombani, ancien directeur du Monde et fondateur de Slate.fr.
- Philippe Crevel
Le Conseil scientifique sera élargi à de nouveaux membres dans les prochains jours.
Le Cercle de l'Epargne est Société par Actions Simplifiée qui a comme partenaire AG2R la Mondiale.
Le Cercle de l'Epargne est Société par Actions Simplifiée qui a comme partenaire AG2R la Mondiale.
vendredi 21 novembre 2014
Octobre 2014 : le Livret A a le blues
Le Livret A a enregistré, en octobre, son sixième mois de
décollecte. Il faut remonter à la période de mai à novembre 2005 (7 mois) pour
retrouver une période aussi longue de décollecte. La décollecte pour le Livret
A atteint 2,93 milliards d’euros. Il faut, par ailleurs, revenir au mois de
mars 1996 pour avoir une décollecte aussi forte ( elle s’était élevée à 3,8
milliards d’euros).
Pour le LDD, la décollecte a été de 0,88 milliard d’euros en
octobre. Depuis le début de l’année, le Livret A est en perte sèche de 4,59
milliards d’euros (100 millions pour le LDD). L’encours du Livret A est
désormais de 261 milliards d’euros quand celui du LDD est de 101 milliards d’euros.
Les épargnants sont toujours en train de digérer la baisse
du taux intervenue au mois d’août en mettant de moins en moins d’argent sur le
Livret A tout en effectuant des retraits pour faire face aux dépenses de fin d’année.
Par ailleurs, le succès de l’assurance-vie, ces derniers mois, prouve que les
Français qui le peuvent privilégient les placements longs plus rémunérateurs.
Les ménages conservent, par ailleurs, toujours beaucoup
d’argent en dépôts à vue (essentiellement comptes courants). En effet, le
montant des dépôts des ménages à vue dépassait 280 milliards d’euros en juin
2014 contre 262 milliards d’euros en décembre 2010.
Il convient de souligner qu’octobre sourit rarement au
Livret A. Depuis 2004, 6 mois d’octobre sur 10 ont enregistré une décollecte.
Les ménages doivent, au cours de ce mois, faire face aux paiements des impôts
locaux et dépenses liées à la rentrée.
Avec la faible inflation qui se confirme de mois en mois, le
Gouvernement devra, d’ici le début de mois de janvier, trancher la question du
taux du Livret A. En vertu de la formule, il devrait abaisser le taux de 1 à
0,75%. Avec ce fort mouvement de décollecte qui prend forme, il sera tenté
surtout en période électorale de maintenir le niveau de rémunération du produit
d’épargne le plus largement diffusé en France.
jeudi 20 novembre 2014
Quels taux pour les fonds euros en 2014 ?
mercredi 19 novembre 2014
La dette privée est de 120 % du PIB soit un peu plus que les pouvoirs publics
La Banque vient de communiquer les derniers résultats concernant l'endettement des agents non financiers et privés, c'est à dire les entreprises non financières et les ménages.
Au deuxième trimestre, le taux d'endettement de ces acteurs est de 120,2 % du PIB en hausse de 1,6 point par rapport au trimestre précédent. Ce taux est inférieur à celui des grands pays. Les entreprises françaises et surtout les ménages recourent peu aux crédits et ne sont pas fortement endettés.
A cette dette privée, il faut ajouter celle des pouvoirs publics qui est de plus de 95 % du pib soit un total de 215 % du PIB
Au deuxième trimestre, le taux d'endettement de ces acteurs est de 120,2 % du PIB en hausse de 1,6 point par rapport au trimestre précédent. Ce taux est inférieur à celui des grands pays. Les entreprises françaises et surtout les ménages recourent peu aux crédits et ne sont pas fortement endettés.
A cette dette privée, il faut ajouter celle des pouvoirs publics qui est de plus de 95 % du pib soit un total de 215 % du PIB
Retraite Chapeaux en questions
Le Ministre de l'Economie, Emmanuel
Macron a annoncé qu'il souhaitait supprimer les retraites chapeau et a demandé qu'une
« mission de l'Inspection générale des finances soit faite pour que (...)
nous puissions trouver une vraie solution pour supprimer les retraites chapeau
et les remplacer par un régime de droit commun plus lisible pour tous les
Français».
Vielle antienne, la suppression de la retraite-chapeau
revient au cœur du débat public après la révélation du montant de celle des
anciens PDG de GDF Suez et de France Telecom. Le Premier Ministre, François
Fillon, dans des circonstances semblables avait déjà en 2009 voulu tordre le
coup aux retraites chapeaux.
Il ne faut pas considérer qu’en raison
de cas particulier atypiques il y a un problème. Il convient de ne pas oublier
que selon un rapport de l’Inspection des Finances d’octobre 2010, la pension
annuelle moyenne versée dans le cadre des retraites à prestations définies
atteint 3 200 euros.
Que recouvre la notion de retraite à
prestations définies?
L’article 39 couvre deux catégories de
retraite à prestations définies.
Dans la première catégorie appelé régime
différentiel ou "régime chapeau", l'entreprise garantit alors au
salarié qui cesse son activité, un montant de retraite exprimé en pourcentage
du dernier salaire annuel perçu, tous régimes confondus. Le régime « article 39
» compense la différence entre le montant garanti par l’employeur et le montant
effectivement perçu au titre des régimes obligatoires.
Dans la seconde catégorie appelée régime
additif, l'entreprise garantit un niveau de retraite en plus des prestations
des autres régimes, en principe exprimé en pourcentage du dernier salaire. Le
montant de cette prestation est donc indépendant du régime de base et des
régimes complémentaires.
Une entreprise peut choisir de combiner
les deux régimes, additif et différentiel, en garantissant à la fois un certain
niveau de retraite tous régimes confondus et un montant de prestation.
Les cotisations versées au titre de ces
régimes à prestations définies (article 39) se sont élevées, en 2013 à 1,5
milliard contre 2,6 milliards d’euros en 2012. Cette baisse est imputable à
l’augmentation de la taxation. Les prestations ont atteint, la même année, 2,1
milliards d’euros. L’ensemble des droits capitalisés dans le cadre de ces
régimes représentait, toujours à fin 2013 36,3 milliards d’euros contre 35,7
milliards d’euros en 2012.
Le nombre de bénéficiaires des régimes à
prestations définies n’est pas connu de manière précise car les droits ne sont
pas individualisés, l’identification intervient au moment de la liquidation. L’octroi
d’une retraite chapeau est condition à être présent dans les effectifs au
moment de la liquidation des droits à la retraite.
Le nombre de bénéficiaires est évalué à
un million. Trois types de publics
existent : les dirigeants du CAC 40, les dirigeants de PME et des salariés
qui autrefois relevaient de régimes professionnels qui ont été progressivement
remplacés par des systèmes à prestations définies (entreprises pétrolières en
particulier).
La part des grandes entreprises mettant
en œuvre ce type de retraite pour leurs dirigeants est importante. Sur les 60
sociétés composant l’échantillon étudié par l’Autorité des Marchés Financiers
dans le cadre de son rapport « 2013 », sur la gouvernance, 43 entreprises
mettent à disposition de leurs dirigeants au moins un régime de retraite
supplémentaire. Ainsi, 82 % des dirigeants des grandes entreprises bénéficient
d’une telle couverture. Il est à noter que dans près de 90 % des entreprises
concernées, le régime ne concerne pas exclusivement les dirigeants. Mais ce
régime concerne également plusieurs centaines de milliers de salariés qui
bénéficient d’une couverture additionnelle de retraite.
Environ 90 000 retraités
bénéficient d’une pension complémentaire au titre d’un régime à prestations
définies.
Pourquoi des retraites dites chapeau ?
Les retraites chapeau s’inspirent du
système de la fonction publique dont les pensions sont fixées à 75 % du
traitement perçu durant les six derniers mois. C’était initialement les hauts
fonctionnaires qui avaient pantouflé qui ont demandé à bénéficier de complément
de pension.
Du fait du plafonnement des retraites de
base et complémentaires, les dirigeants d’entreprise subissent de fortes
diminutions de revenus au moment de leur cessation d’activité. C’est pour effacer
tout ou partie de cette perte de revenus, que le système de retraites chapeaux
a été institué.
Des vieux systèmes de retraites
professionnels dans les secteurs du pétrole ou de la chimie ont été remplacés
par des régimes à prestations définies et couvrent l’ensemble des salariés des
entreprises concernées.
Quels sont les problèmes ?
Le montant de certaines retraites
chapeau peut choquer les Français au regard du niveau moyen des pensions qui est de 1 288 €
par mois.
Les retraites chapeau obligent les
entreprises à immobiliser des sommes importantes et peuvent constituer des
charges importantes en particulier pour les PME. Logiquement, il y a un
provisionnement progressif. Si depuis 2010, il n’y a plus de régimes internes,
il y a fréquemment un sous-provisionnement.
Le dispositif n’est pas conforme au
droit européen car il n’est pas portable d’une entreprise à une autre. Le
bénéficiaire d’une retraite chapeau via une entreprise A perd l’ensemble de ses
droits s’il part travailler dans une entreprise B.
Quelles seraient les conséquences de la suppression des retraites chapeau ?
Depuis 10 ans, les retraites chapeau ont
fait l’objet d’une taxation accrue assez dissuasive surtout pour les PME. Il en
a résulté une baisse du nombre de ces contrats et une diminution des
cotisations. D’autres formules pas toujours académiques ont été développées
pour répondre aux besoins des salariés et dirigeants d’entreprises.
Pour éviter le départ des chefs
d’entreprise vers l’étranger, les entreprises devront trouver de toute façon
des parades soit sous forme de salaire ou à travers la souscription de contrats
d’assurance-vie.
De même, il faut trouver une solution
pour les salariés qui sont couverts par un régime à prestation définies afin
que leurs droits soient portables et que leurs pensions ne soient pas
surtaxées.
Tels seront certainement les problèmes
auxquels devra répondre le nouveau rapport de l’Inspection des finances. Depuis
2012, la Direction du Trésor tente de proposer un texte au Gouvernement afin de
moderniser le régime de retraite à prestations définies. Espérons que ce
rapport aboutisse à une solution pragmatique…
Contact : Olivia Penichou
0607089147
lundi 17 novembre 2014
La quadrature du Cercle de la Réforme de l'épargne salariale
La réforme de l’épargne salariale ou la quadrature du cercle
Depuis plus d’un an, le Président de la République annonce
la réforme de l’épargne salariale. Après l’augmentation du forfait social de 8
à 20 % qui l’a pénalisée et après quelques tentations de suppression des
dispositifs, l’exécutif s’est rangé à l’idée que l’épargne salariale est un
outil utile d’amélioration du pouvoir d’achat et de financement des
entreprises. A travers sa future réforme, le Gouvernement poursuit plusieurs
objectifs : rendre l'accès de l'épargne salariale plus facile aux PME,
améliorer la lisibilité des dispositifs, diriger cette épargne vers le financement
de l'économie, améliorer le pouvoir d’achat des salariés. Cette réforme doit,
en outre se faire à coût zéro pour les finances publiques, une véritable
quadrature du Cercle.
L'épargne salariale a représenté une enveloppe de 15,5
milliards d'euros en 2012. Elle a bénéficié à 6,8 millions de salariés sur un
total potentiellement couvert de 8,3 millions. .L’encours moyen atteint 8 500 €
par épargnant. Chaque salarié reçoit en moyenne 2 200 € par an. Les versements
représentent environ 7 % de la masse salariale. En 2013, plus de 280 000
entreprises offrent un dispositif d’épargne salariale dont 273 000 ont moins de
250 porteurs. Selon l’Association Française de Gestion, les actifs gérés en
épargne salariale atteignent ont atteint au 30 juin 2013, 110,8 milliards d’euros.
La suppression de la
prime Sarkozy
En parallèle de la mise en oeuvre de cette réforme, selon le
quotidien les Echos, le gouvernement devrait supprimer la prime de partage des
profits dite prime Sarkozy, instaurée en 2011 et versée aux salariés par les
entreprises dont les dividendes augmentent deux années de suite.
En 2012, la prime de partage des profits a été distribuée à 1,3 million de salariés, pour
un montant total de 340 millions d’euros, après 403 millions en 2011. Le montant moyen versé en 2012 a été de 270
euros. Pour 2013, le montant a été de 200 et devrait baisser à 180 euros cette
année.
Cette prime se superpose aux dispositifs de participation et
d’intéressement. Si elle est exonérée de charges sociales dans la limite de
1200 euros par an par salarié, elle est soumise à la CSG, à la CRDS et au
forfait social. Sa suppression maintes fois réclamée par la majorité mais aussi
par le patronat est d’autant plus imminente qu’un amendement d’origine
parlementaire a été déposé sur ce sujet.
La réforme de l’épargne salariale du Gouvernement devrait s’appuyer
sur le rapport du conseil d’orientation de la participation, de
l’intéressement, de l’épargne salariale et de l’actionnariat salarié qui a été remis
à Bercy.
Des mesures pour les
PME
Pour inciter les entreprises à recourir à la participation
n’étant obligatoire qu’au-delà de 50 salariés, moins d’un salarié sur cinq
bénéficie d’épargne salariale dans les plus petites PME, le Gouvernement ne
devrait pas jouer sur le seuil mais plutôt proposer d'« exonérer de forfait
social » pour les TPE-PME qui mettent en place pour la première fois un
dispositif d’épargne salariale. Cette mesure ne devrait rien coûter à l’Etat.
Le rapport préconise aussi pour les TPE (moins de 11 salariés) de créer un
« livret E » permettant à l’entreprise de garder cinq ans en trésorerie les
sommes versées, avec pour le salarié un rendement « un peu au-delà du taux du
Livret A ». Cette création pose la question de la sécurisation des sommes
placées. Le rapport prévoir un mécanisme de garantie des fonds.
Pour inciter les PME à se lancer dans l’épargne salariale,
il est proposé que celles qui sont déjà dotées d’un accord d’intéressement et qui
franchissent le seuil des 50 salariés ne soient pas immédiatement contraintes
de verser de la participation. Les accords d’intéressement pourraient être
prolongés, de 5 ans au maximum, avant de basculer sur de la participation.
Le taux du forfait pour les entreprises dirigeant l’épargne
de leurs salariés vers le financement de l’économie pourrait être réduit.
Pas de big bang de l’épargne
salariale mais une légère simplification
Avec ces différentes formules, participation, intéressement,
PEE, PERCO…, l’épargne salariale est un petit maquis corse.
Si le rapport ne propose pas la fusion des dispositifs mais
avance l'idée d'une harmonisation. L’intéressement restera facultatif, avec ses
actuels critères plus souples d’attribution, la participation demeurera
obligatoire avec une formule de calcul fixée par la loi. Les auteurs du rapport
ont mentionné que les dispositifs puissent être négociés de concert, dans un
«contrat collectif de performance », et que l’utilisation des sommes perçues
par les salariés soit harmonisée : soit ils les placent (PEE, PERCO, etc.),
avec un blocage de cinq ans maintenu en l’état, soit ils les débloquent.
vendredi 14 novembre 2014
mercredi 12 novembre 2014
Retraite, juste un autre monde : le livre de Philippe Crevel en vente le 21 novembre 2014
"Retraite, juste un autre monde" de Philippe Crevel chez Temporis
Un essai, un guide afin de faire le point sur la retraite et la meilleure façon de la préparer financièrement.
Un essai, un guide afin de faire le point sur la retraite et la meilleure façon de la préparer financièrement.
samedi 8 novembre 2014
vendredi 7 novembre 2014
Pauvreté des seniors, le retour : la fin de la parenthèse enchantée pour les retraités | Atlantico.fr
Philippe Crevel a répondu à la rédaction d'Atlantico après la publication du rapport sur la pauvreté en France du Secours Catholique
Pauvreté des seniors, le retour : la fin de la parenthèse enchantée pour les retraités | Atlantico.fr
Pauvreté des seniors, le retour : la fin de la parenthèse enchantée pour les retraités | Atlantico.fr
Petite augmentation des crédits aux entreprises !
A la fin septembre 2014, les encours de crédits mobilisés et mobilisables (hors Divers SCI) des PME, ETI et GE atteignent 929,0 milliards d’euros, soit une progression de + 1,8 % en glissement annuel.
L’encours de crédits mobilisés, en glissement annuel à fin septembre 2014, augmente de 1,0 % pour les ETI et de + 0,7 % pour les grandes entreprises.
Par ailleurs, les ETI et les grandes entreprises disposent de sources alternatives de financement sur les marchés, en particulier par émission de titres.
jeudi 6 novembre 2014
Impôts locaux, des augmentations en vue
Il n'est pas certain que la taxe sur les résidences secondaires voie le jour en revanche, il est sur que les valeurs locatives qui servent d'assiette aux impôts directs locaux seront revalorisées en 2015. Le Gouvernement a opté pour un taux de 0,9 % soit le taux d'inflation attendu l'année prochaine.
Mais, depuis deux ans, le taux d'inflation prévue est plus élevé que le taux d'inflation réalisé. Il aurait été logique comme cela est l'usage pour les prestations sociale que le Gouvernement fasse une correction. Mais au moment où l'administration réduit ses dotations aux collectivités locales, il n'a pas souhaité ouvrir un nouveau front avec les élus locaux.
Le Parlement qui, déjà, en 2013 et 2014 avait surévalué le montant de l’inflation à venir et de fait permis aux collectivités territoriales de disposer de davantage de recettes confirme cette orientation pour le budget 2015 en écartant la possibilité de fixer un taux équilibré prenant en compte l’erreur d’anticipation des années passées. Ainsi en 2013, la revalorisation avait été fixé à 1,8 % par le Parlement quand l’inflation réelle s’est finalement établi à 0,9 %.
Selon la Cour des comptes sur la hausse des impôts locaux des ménages, évaluée à 1,8 milliard d’euros en 2013, 840 millions provenaient de la revalorisation forfaitaire des bases. La taxe d’habitation et la taxe foncière auraient ainsi progressé de 3,8 % dans le communes dont 3,1 % sont imputables aux bases locatives.
Le Gouvernement et la tentation de l'étatisation des caisses complémentaires
Les régimes complémentaires des salariés, l'AGIRC et l'ARRCO, se sont créés à côté du régime général et de manière indépendante. Initialement, ce sont les cadres qui ne bénéficiaient que d'une faible couverture dans le cadre du régime de base qui ont pris l'initiative de monter l'AGIRC. Gérer de manière paritaire, l'AGIRC et l'ARRCO avaient réussi à maintenir une relative indépendance. Certes, les deux régimes avaient du accepter sans compensation la retraite à 60 ans. Par ailleurs, l'Etat a toujours été très vigilant en ce qui concerne les décisions prises dans le cadre des négociations au sein de ces deux régimes. Les difficultés financières actuelles et surtout à venir conduisent le gouvernement à s'immiscer dans la gestion de ces deux régimes.
Le gouvernement souhaite que les Urssaf centralisent les prélèvements actuellement récupérés par les caisses Agirc et Arrco. En s'attaquant aux ressources au nom de la simplification, le Gouvernement évidemment tente de prendre le contrôle des caisses complémentaires.
Le Premier Ministre, Manuel Valls, a demandé au Haut Conseil d’envisager une « gouvernance d’ensemble des différents risques de la protection sociale », qui pourrait être « plus harmonisée et globalisée », notamment dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). Il a écrit dans ce sens à la Président de ce Haut Conseil.
mercredi 5 novembre 2014
La lettre N°7 du Cercle de l'Epargne
Le Cercle de l'Epargne publie sa lettre mensuelle.
Au sommaire de la lettre N°7 :
L'édito du Cercle
Côté Epargne
Côté Retraite
Côté dossier
Lire la lettre en pdf
Au sommaire de la lettre N°7 :
L'édito du Cercle
Côté Epargne
- Le point du Cercle
- Le Livret A en route pour une décollecte en 2014
- Le plan d'épargne logement rit quand la pierre pleure
- L'eurocroissance, un nouveau produit retraite
- Epargne salariale, attention travaux
Côté Retraite
- La réversion en question
- Les commerçants et les artisans à la peine
- Le minimum vieillesse surmonte le gel
- La CSG des retraités retravaillée
Côté dossier
- Les futures négociations AGIRC / ARRCO
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Intégrale Placement sur BFM Business
lundi 3 novembre 2014
Les crédits à l'habitat progresse lentement dans un contexte de baisse des taux
Malgré la poursuite de la baisse des taux, la croissance du crédit à l’habitat diminue. Le taux de croissance passe de 3 à 2,7 %% d'août à septembre. Les crédits de trésorerie progressent de leur côté de +0,6 % en septembre contre une stabilité parfaite au mois d'août.
Les taux d’intérêt moyens des nouveaux prêts à l’habitat à long terme et à taux fixe baissent encore (2,85 %, après 2,90 % en août). Les taux des crédits amortissables à la consommation diminuent également (5,28 %, après 5,43 %).
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