CERCLE DE L'EPARGNE, DE LA RETRAITE ET DE LA PREVOYANCE

Le Cercle des Epargne, de la retraite et de la prévoyance est un centre d'études et d'information indépendant qui a pour objet de réaliser des études et d'informer les épargnants sur toutes les questions relatives à l'épargne, la retraite et la prévoyance

Il bénéfice de l'appui et de l'expertise d'un Conseil scientifique et du soutien d'AG2R La Mondiale

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mardi 12 février 2019

BFM Business le 12 février 2019 : le crowdfunding


jeudi 7 février 2019

Le mensuel du Cercle de l'Epargne N°58

 SOMMAIRE DU MENSUEL DE L’ÉPARGNE 
FÉVRIER 2019

L’ÉDITO

  • ISF, Repose en paix !, par Jean-Pierre Thomas, Président du Cercle de l’Épargne

LE COIN DE L’ÉPARGNE

  • Le patrimoine en France en question et en chiffres
  • Le crowdfunding en France à la croisée des chemins
  • Comment les épargnants sont-ils protégés ?

LE COIN DE LA DÉMOGRAPHIE

  • La France rentre dans le rang
  • L’espérance de vie en hausse en 2018

LE DOSSIER DU MOIS

  • Retraites : rachat de trimestres mode d’emploi

LES CHIFFRES DU CERCLE

  • Tableau de bord des produits d’épargne
  • Tableau de bord des marchés financiers
  • Tableau de bord du crédit et des taux d’intérêt
  • Tableau de bord retraite

lundi 4 février 2019

L'assurance vie a fêté dignement 2018

Un bon cru 2018 malgré un trou d’air en décembre


L’assurance vie a conforté, en 2018, sa place, de premier placement des Français avec un encours de 1700 milliards d’euros, en croissance de 1 % par rapport à fin 2017. La collecte nette 2018 s’est élevée à 22,4 milliards d’euros selon la Fédération Française de l’Assurance. C’est le meilleur résultat depuis 2015.

Un mois de décembre en creux

Le mois de décembre a été marqué par une décollecte de 600 millions d’euros. C’est le seul mois de l’année 2018 a à avoir connu un résultat négatif. Il fallait remonter au mois de novembre 2017 pour enregistrer un recul de la collecte. Décembre réussit moyennement à l’assurance vie. Lors de ces dix dernières années, l’assurance a enregistré à cinq reprises au mois de décembre une décollecte. Cette tradition est en partie liée à des opérations d’arbitrage que les ménages réalisent au profit des produits défiscalisés (PERP, FCPI, Sofica, etc.). Cette année, avec l’année blanche liée à l’introduction du prélèvement à la source, d’autres facteurs ont joué en défaveur de la collecte. Elle s’inscrit, avant tout, dans un contexte économique, social et financier difficile. Les cotisations ont fortement baissé passant de 11,8 à 10,5 milliards d’euros du mois de novembre à décembre quand les prestations ont augmenté en atteignant 11,1 milliards d’euros contre 9,2 milliards d’euros. La souscription des unités de compte s’est repliée en décembre à 2,6 milliards d’euros contre 3,4 milliards d’euros en novembre. Les unités de compte n’ont représenté que 25 % de la collecte contre 28 % en moyenne lors des derniers mois. La baisse des marchés financiers au cours du dernier mois de l’année a dissuadé les ménages à investir sur des produits au capital non garanti. Au-delà de la situation des marchés, les épargnants ont opté pour l’attentisme en limitant leurs versements. Les difficultés d’accès aux agences bancaires et des compagnies d’assurance ont pu également peser sur la collecte.

L’année 2018, un bon cru !

L’assurance vie a, au-delà de la contreperformance de décembre réalisé une très bonne année. Elle a bénéficié du moindre engouement des ménages pour l’épargne logement et de la baisse des transactions immobilières. Par ailleurs, les Français étaient en mode épargne en 2018. En effet, le taux d’épargne a augmenté en cours d’année pour atteindre 15,6 % du revenu disponible brut au 3e trimestre. *

Du fait de besoins moins importants et d’une volonté de conserver un volant d’épargne plus important, les prestations et rachats sont ainsi en recul à 117,7 contre 126,3 milliards d’euros en 2017.

L’assurance vie n’a pas pâti de la diminution du rendement des fonds euros, de la hausse de l’inflation ainsi que de l’introduction du prélèvement forfaitaire unique et de la volatilité des marchés. Les unités de compte ont représenté sur l’ensemble de l’année plus de 28 % de la collecte qui a atteint 140 milliards d’euros. Bien connue des ménages, elle a capitalisé sur ses atouts, la garantie en capital, facteur de sécurité, son importante liquidité et sa souplesse de gestion. Possédée par 42 % des ménages, elle reste le placement des classes moyennes, des classes aisées et des plus de 45 ans.