Le Fig Mag de ce fin de mois de juin comprend un dossier sur les retraites : solutions pour l'améliorer, la question de l'âge légal de départ à la retraite... Un test réalisé par le Cercle des Epargnants pour savoir si nous sommes bien préparés pour faire financièrement face à la cessation d'activité.
Lire l'article sur la question de l'âge de départ à la retraite
Lire l'article "faire les bons choix pour de belles années"
Lire l'article "le PERP en attente de réforme"
CERCLE DE L'EPARGNE, DE LA RETRAITE ET DE LA PREVOYANCE
Le Cercle des Epargne, de la retraite et de la prévoyance est un centre d'études et d'information indépendant qui a pour objet de réaliser des études et d'informer les épargnants sur toutes les questions relatives à l'épargne, la retraite et la prévoyance
Pour plus de renseignements et pour tous les contacts presse, vous pouvez nous contacter au 06 13 90 75 48
samedi 27 juin 2009
jeudi 25 juin 2009
Le Cumul emploi/retraite expliqué
Depuis le 1er janvier 2009, le cumul emploi/retraite a été libéralisé pour un certain nombre d'assurés. Le Cercle a élaboré sous la forme d'une fiche pratique une synthèse des modalités du nouveau dispositif.
télécharger la fiche pratique
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mercredi 24 juin 2009
Epargne et Revenus, une enquête de l'INSEE
L'INSEE a étudié les comportements des ménages (consommation et épargne) en fonction de leurs revenus. Ainsi, 20 % des ménages les plus aisés reçoivent 40 % des revenus pendant que les 20 % les plus modestes ne reçoivent que 8 % des revenus. Les 5 millions de ménages aisés captent 80 % des revenus financiers qui représentent 36 % de leurs revenus. Pour les ménages modestes, les prestations sociales représentent la moitié de leurs revenus. La part des revenus consacrée à l'épargne atteint 36 % du revenu disponible pour les 20 % des ménages les plus riches. ce taux est de 10 % pour le décile précédent. Il est respectivement de 1 % et de 7 % pour le 2ème et le 3ème déciles. Les 20 % de ménages les plus pauvres ont un taux d'épargne négatif de 11 %. En intégrant les transferts privés (famille...), leur taux d'épargne est de 1 %.
Les écarts de consommation sont moins importants que les écarts de revenus du fait du surcroit d'épargne de la part des ménages aisés ; l'écart est de 3,3 contre 5 pour les revenus.
Trois grands postes de consommation absorbent entre 50 et 60 % des revenus : le logement, l'alimentation et les transports.
Les écarts de consommation sont moins importants que les écarts de revenus du fait du surcroit d'épargne de la part des ménages aisés ; l'écart est de 3,3 contre 5 pour les revenus.
Trois grands postes de consommation absorbent entre 50 et 60 % des revenus : le logement, l'alimentation et les transports.
lundi 22 juin 2009
L'assurance vie, le couteau suisse de l'épargne française
Après le Conseil d'Analyse Economique, c'est au tour du CES d'étudier l'assurance-vie à travers un rapport baptisé "l'assurance vie : protection individuelle et financement du développement économique".
Le rapport rappelle sans surprise que l'assurance vie avec ses 12 millions de contrats est le placement préféré des Français. Son essor n'est pas sans lien avec l'absence dans notre pays de fonds de pension.
L'assurance-vie représente 40 % des placements financiers des ménages en 2007 contre 30 % en 1998. A la fin de l'année 2008, l'encours de l'assurance-vie représentait 1144 milliards d'euros. En 1994, elle pesait moins de 300 milliards d'euros.
La progression de l'assurance-vie est d'autant plus à signaler que sa fiscalité a été alourdie au fil des années. Au départ, l'exonération était quasi la règle.
En matière d'impôt sur le revenu, le régime dépend de trois facteurs :
- la date de conclusion du contrat
- la date de versement des primes avec deux dates à prendre en compte (le 1er janvier 1983 fin de l'exonération des contrats d'assurance vie quelle que soit leur durée; le 26 septembre 1997, fin du régime d'exonération totale des contrats de plus de 8 ans)
- durée de détention du contrat à la date de rachat (contrat de moins de 8 ans, imposition majorée, contrat de plus de 8 ans, imposition allégée).
Depuis 1983, le taux d'imposition est de 35 % pour les contrats de moins de 4 ans et de 15 % pour ceux de 4 à 8 ans.
A l'exception des contrats DSK et NSK, depuis le 1er janvier 1998, les contrats de plus de 8 ans sont soumis à une imposition de 7,5 % avec application d'un abattement de 4600 euros pour une personne seule et 9200 euros pour un couple.
Les prélèvements sociaux qui n'existaient pas il y a 20 ans se sont accrus ces dernières années.
Pour les contrats en unités de compte, ils sont acquittés au moment du rachat ; pour les fonds euros, ils sont perçus annuellement.
Depuis le 1er janvier 2009, les prélèvements sociaux représentent 12,1 % (0,5 % de CRDS, 8,2 % de CSG, 2 % de prélèvements sociaux, contributions additionnelles de 0,3 % et de 1,1 % pour le RSA).
Le régime fiscal au moment de la succession reste avantageux. 20 % des contrats se dénouent au moment du décès du titulaire.
Les montants des contrats de l'assurance vie ne rentrent pas dans l'actif successorale. La fiscalité applicable dépend de trois facteuurs :
- la date d'ouverture du contrat
- la date de versement des primes
- l'âge du souscripteur.
Pour les contrats ouverts depuis le 20 novembre 1991,
- pour les assurés de moins de 70 ans, exonération totale (jusqu'au 13 octobre 1998) puis depuis cette date imposition à 20 % avec abattement de 152 000 euros;
- pour les assurés de plus de 70 ans, droits de succession applicable pour les primes supérieures à 30 500 euros.
La dépense fiscale du régime de l'assurance-vie est de 2,8 milliards d'euros.
Le CESE préconise une simplification du régime fiscal.
Les multiples objectifs de l'assurance-vie :
- la constitution d'une épargne de précaution
- la préparation de l'achat d'un logement ou de la construction d'une résidence principale ou secondaire
- la préparation de la retraite
- la constitution d'une épargne en vue de la dépendance
- la préparation de la succession
Les contrats d'assurance-vie ont bénéficié d'importantes innovations. Autrefois, constitués en fonds garanti, ils se sont mués en enveloppe accueillant tout type d'instruments financiers (fonds en unités de compte, fonds multisupports, fonds diversifiés).
Avec l'amendement Fourgous (2005), le bénéficiaire d'un contrat d'assurance-vie souscrit en euros peut sans perdre les avantages fiscaux qui y sont attachés le transformer en contrats multi-supports à condition de consacrer 20 % de l'actif aux actions. Plus de 1,3 million de contrats ont été transformés représentant 47 milliards d'euros.
La force des contrats d'assurance-vie provient de leur souplesse : différents types de gestion, versements programmés ou libres, prime unique, sortie en rente, en capital....)
lire le rapport
Le rapport rappelle sans surprise que l'assurance vie avec ses 12 millions de contrats est le placement préféré des Français. Son essor n'est pas sans lien avec l'absence dans notre pays de fonds de pension.
L'assurance-vie représente 40 % des placements financiers des ménages en 2007 contre 30 % en 1998. A la fin de l'année 2008, l'encours de l'assurance-vie représentait 1144 milliards d'euros. En 1994, elle pesait moins de 300 milliards d'euros.
La progression de l'assurance-vie est d'autant plus à signaler que sa fiscalité a été alourdie au fil des années. Au départ, l'exonération était quasi la règle.
En matière d'impôt sur le revenu, le régime dépend de trois facteurs :
- la date de conclusion du contrat
- la date de versement des primes avec deux dates à prendre en compte (le 1er janvier 1983 fin de l'exonération des contrats d'assurance vie quelle que soit leur durée; le 26 septembre 1997, fin du régime d'exonération totale des contrats de plus de 8 ans)
- durée de détention du contrat à la date de rachat (contrat de moins de 8 ans, imposition majorée, contrat de plus de 8 ans, imposition allégée).
Depuis 1983, le taux d'imposition est de 35 % pour les contrats de moins de 4 ans et de 15 % pour ceux de 4 à 8 ans.
A l'exception des contrats DSK et NSK, depuis le 1er janvier 1998, les contrats de plus de 8 ans sont soumis à une imposition de 7,5 % avec application d'un abattement de 4600 euros pour une personne seule et 9200 euros pour un couple.
Les prélèvements sociaux qui n'existaient pas il y a 20 ans se sont accrus ces dernières années.
Pour les contrats en unités de compte, ils sont acquittés au moment du rachat ; pour les fonds euros, ils sont perçus annuellement.
Depuis le 1er janvier 2009, les prélèvements sociaux représentent 12,1 % (0,5 % de CRDS, 8,2 % de CSG, 2 % de prélèvements sociaux, contributions additionnelles de 0,3 % et de 1,1 % pour le RSA).
Le régime fiscal au moment de la succession reste avantageux. 20 % des contrats se dénouent au moment du décès du titulaire.
Les montants des contrats de l'assurance vie ne rentrent pas dans l'actif successorale. La fiscalité applicable dépend de trois facteuurs :
- la date d'ouverture du contrat
- la date de versement des primes
- l'âge du souscripteur.
Pour les contrats ouverts depuis le 20 novembre 1991,
- pour les assurés de moins de 70 ans, exonération totale (jusqu'au 13 octobre 1998) puis depuis cette date imposition à 20 % avec abattement de 152 000 euros;
- pour les assurés de plus de 70 ans, droits de succession applicable pour les primes supérieures à 30 500 euros.
La dépense fiscale du régime de l'assurance-vie est de 2,8 milliards d'euros.
Le CESE préconise une simplification du régime fiscal.
Les multiples objectifs de l'assurance-vie :
- la constitution d'une épargne de précaution
- la préparation de l'achat d'un logement ou de la construction d'une résidence principale ou secondaire
- la préparation de la retraite
- la constitution d'une épargne en vue de la dépendance
- la préparation de la succession
Les contrats d'assurance-vie ont bénéficié d'importantes innovations. Autrefois, constitués en fonds garanti, ils se sont mués en enveloppe accueillant tout type d'instruments financiers (fonds en unités de compte, fonds multisupports, fonds diversifiés).
Avec l'amendement Fourgous (2005), le bénéficiaire d'un contrat d'assurance-vie souscrit en euros peut sans perdre les avantages fiscaux qui y sont attachés le transformer en contrats multi-supports à condition de consacrer 20 % de l'actif aux actions. Plus de 1,3 million de contrats ont été transformés représentant 47 milliards d'euros.
La force des contrats d'assurance-vie provient de leur souplesse : différents types de gestion, versements programmés ou libres, prime unique, sortie en rente, en capital....)
lire le rapport
L'assurance vie, le couteau suisse de l'épargne française
Après le Conseil d'Analyse Economique, c'est au tour du CES d'étudier l'assurance-vie à travers un rapport baptisé "l'assurance vie : protection individuelle et financement du développement économique".
Le rapport rappelle sans surprise que l'assurance vie avec ses 12 millions de contrats est le placement préféré des Français. Son essor n'est pas sans lien avec l'absence dans notre pays de fonds de pension.
L'assurance-vie représente 40 % des placements financiers des ménages en 2007 contre 30 % en 1998. A la fin de l'année 2008, l'encours de l'assurance-vie représentait 1144 milliards d'euros. En 1994, elle pesait moins de 300 milliards d'euros.
La progression de l'assurance-vie est d'autant plus à signaler que sa fiscalité a été alourdie au fil des années. Au départ, l'exonération était quasi la règle.
En matière d'impôt sur le revenu, le régime dépend de trois facteurs :
- la date de conclusion du contrat
- la date de versement des primes avec deux dates à prendre en compte (le 1er janvier 1983 fin de l'exonération des contrats d'assurance vie quelle que soit leur durée; le 26 septembre 1997, fin du régime d'exonération totale des contrats de plus de 8 ans)
- durée de détention du contrat à la date de rachat (contrat de moins de 8 ans, imposition majorée, contrat de plus de 8 ans, imposition allégée).
Depuis 1983, le taux d'imposition est de 35 % pour les contrats de moins de 4 ans et de 15 % pour ceux de 4 à 8 ans.
A l'exception des contrats DSK et NSK, depuis le 1er janvier 1998, les contrats de plus de 8 ans sont soumis à une imposition de 7,5 % avec application d'un abattement de 4600 euros pour une personne seule et 9200 euros pour un couple.
Les prélèvements sociaux qui n'existaient pas il y a 20 ans se sont accrus ces dernières années.
Pour les contrats en unités de compte, ils sont acquittés au moment du rachat ; pour les fonds euros, ils sont perçus annuellement.
Depuis le 1er janvier 2009, les prélèvements sociaux représentent 12,1 % (0,5 % de CRDS, 8,2 % de CSG, 2 % de prélèvements sociaux, contributions additionnelles de 0,3 % et de 1,1 % pour le RSA).
Le régime fiscal au moment de la succession reste avantageux. 20 % des contrats se dénouent au moment du décès du titulaire.
Les montants des contrats de l'assurance vie ne rentrent pas dans l'actif successorale. La fiscalité applicable dépend de trois facteuurs :
- la date d'ouverture du contrat
- la date de versement des primes
- l'âge du souscripteur.
Pour les contrats ouverts depuis le 20 novembre 1991,
- pour les assurés de moins de 70 ans, exonération totale (jusqu'au 13 octobre 1998) puis depuis cette date imposition à 20 % avec abattement de 152 000 euros;
- pour les assurés de plus de 70 ans, droits de succession applicable pour les primes supérieures à 30 500 euros.
La dépense fiscale du régime de l'assurance-vie est de 2,8 milliards d'euros.
Le CESE préconise une simplification du régime fiscal.
Les multiples objectifs de l'assurance-vie :
- la constitution d'une épargne de précaution
- la préparation de l'achat d'un logement ou de la construction d'une résidence principale ou secondaire
- la préparation de la retraite
- la constitution d'une épargne en vue de la dépendance
- la préparation de la succession
Les contrats d'assurance-vie ont bénéficié d'importantes innovations. Autrefois, constitués en fonds garanti, ils se sont mués en enveloppe accueillant tout type d'instruments financiers (fonds en unités de compte, fonds multisupports, fonds diversifiés).
Avec l'amendement Fourgous (2005), le bénéficiaire d'un contrat d'assurance-vie souscrit en euros peut sans perdre les avantages fiscaux qui y sont attachés le transformer en contrats multi-supports à condition de consacrer 20 % de l'actif aux actions. Plus de 1,3 million de contrats ont été transformés représentant 47 milliards d'euros.
La force des contrats d'assurance-vie provient de leur souplesse : différents types de gestion, versements programmés ou libres, prime unique, sortie en rente, en capital....)
lire le rapport
Le rapport rappelle sans surprise que l'assurance vie avec ses 12 millions de contrats est le placement préféré des Français. Son essor n'est pas sans lien avec l'absence dans notre pays de fonds de pension.
L'assurance-vie représente 40 % des placements financiers des ménages en 2007 contre 30 % en 1998. A la fin de l'année 2008, l'encours de l'assurance-vie représentait 1144 milliards d'euros. En 1994, elle pesait moins de 300 milliards d'euros.
La progression de l'assurance-vie est d'autant plus à signaler que sa fiscalité a été alourdie au fil des années. Au départ, l'exonération était quasi la règle.
En matière d'impôt sur le revenu, le régime dépend de trois facteurs :
- la date de conclusion du contrat
- la date de versement des primes avec deux dates à prendre en compte (le 1er janvier 1983 fin de l'exonération des contrats d'assurance vie quelle que soit leur durée; le 26 septembre 1997, fin du régime d'exonération totale des contrats de plus de 8 ans)
- durée de détention du contrat à la date de rachat (contrat de moins de 8 ans, imposition majorée, contrat de plus de 8 ans, imposition allégée).
Depuis 1983, le taux d'imposition est de 35 % pour les contrats de moins de 4 ans et de 15 % pour ceux de 4 à 8 ans.
A l'exception des contrats DSK et NSK, depuis le 1er janvier 1998, les contrats de plus de 8 ans sont soumis à une imposition de 7,5 % avec application d'un abattement de 4600 euros pour une personne seule et 9200 euros pour un couple.
Les prélèvements sociaux qui n'existaient pas il y a 20 ans se sont accrus ces dernières années.
Pour les contrats en unités de compte, ils sont acquittés au moment du rachat ; pour les fonds euros, ils sont perçus annuellement.
Depuis le 1er janvier 2009, les prélèvements sociaux représentent 12,1 % (0,5 % de CRDS, 8,2 % de CSG, 2 % de prélèvements sociaux, contributions additionnelles de 0,3 % et de 1,1 % pour le RSA).
Le régime fiscal au moment de la succession reste avantageux. 20 % des contrats se dénouent au moment du décès du titulaire.
Les montants des contrats de l'assurance vie ne rentrent pas dans l'actif successorale. La fiscalité applicable dépend de trois facteuurs :
- la date d'ouverture du contrat
- la date de versement des primes
- l'âge du souscripteur.
Pour les contrats ouverts depuis le 20 novembre 1991,
- pour les assurés de moins de 70 ans, exonération totale (jusqu'au 13 octobre 1998) puis depuis cette date imposition à 20 % avec abattement de 152 000 euros;
- pour les assurés de plus de 70 ans, droits de succession applicable pour les primes supérieures à 30 500 euros.
La dépense fiscale du régime de l'assurance-vie est de 2,8 milliards d'euros.
Le CESE préconise une simplification du régime fiscal.
Les multiples objectifs de l'assurance-vie :
- la constitution d'une épargne de précaution
- la préparation de l'achat d'un logement ou de la construction d'une résidence principale ou secondaire
- la préparation de la retraite
- la constitution d'une épargne en vue de la dépendance
- la préparation de la succession
Les contrats d'assurance-vie ont bénéficié d'importantes innovations. Autrefois, constitués en fonds garanti, ils se sont mués en enveloppe accueillant tout type d'instruments financiers (fonds en unités de compte, fonds multisupports, fonds diversifiés).
Avec l'amendement Fourgous (2005), le bénéficiaire d'un contrat d'assurance-vie souscrit en euros peut sans perdre les avantages fiscaux qui y sont attachés le transformer en contrats multi-supports à condition de consacrer 20 % de l'actif aux actions. Plus de 1,3 million de contrats ont été transformés représentant 47 milliards d'euros.
La force des contrats d'assurance-vie provient de leur souplesse : différents types de gestion, versements programmés ou libres, prime unique, sortie en rente, en capital....)
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retraite, l'heure des choix
En 2050, le scénario sera le suivant : 22,1 millions de retraités, 18,9 millions d'actifs et un déficit pour l'assurance vieillesse de 44,5 milliards d'euros. C'est en 2030 que les retraités l'emporteront sur les actifs si aucune réforme n'est mise en oeuvre. En 2020, le déficit de l'assurance retraite sera de 25 milliards d'euros contre 7,7 milliards d'euros prévus en 2009 et encore à condition que le chômage soit de 4,5 % et que la croissance soit de retour. Beaucoup de conditions à la réalisation non garantie.
Le gouvernement a demandé au COR d'étudier la transformation du régime général en régime par points qui permettrait de lisser plus finement les effets du vieillissement et de mieux valoriser la poursuite de l'activité au-delà de 60 ans.
Le gouvernement a demandé au COR d'étudier la transformation du régime général en régime par points qui permettrait de lisser plus finement les effets du vieillissement et de mieux valoriser la poursuite de l'activité au-delà de 60 ans.
mardi 16 juin 2009
les âges de départ à la retraite
Le retour sur le devant de la scène de la question de l'âge de départ à la retraite ne doit pas nous faire oublier qu'il n'y a pas, en la matière, pas un âge mais plusieurs âges rentrant en jeu pour partir à la retraite.
Ainsi, il y a l'âge réel de départ à la retraite, l'âge à partir duquel on ne travaille plus et à partir duquel on perçoit une pension. En 2008, les Français sont partis à la retraite, en moyenne à 61,03 ans contre 60,91 ans en 2007. Néanmoins, de très nombreux actifs prennent leur retraite avant 60 ans (préretraite, retraite anticipée, dispense de recherche d'emploi, régimes spéciaux). Seulement 49 % des Français sont encore actifs après 59 ans.
L’âge réel de départ à la retraite est de 53,8 ans à la RATP, de 58,5 ans pour les fonctionnaires de l’Etat, de 61,1 ans pour les salariés su privé et de 65 ans pour les avocats.
L'âge légal de départ à la retraite qui est fixé depuis 1982 renvoie à la notion de l'âge à partir duquel un actif peut prendre de sa propre initiative sa retraite ce qui ne signifie pas qu'il obtiendra une retraite à taux plein. Sa retraite sera calculée en fonction des droits accumulés durant sa période d'activité. Pour obtenir la retraite à taux plein sans condition de droits, il faut avoir 65 ans.
Enfin, depuis le 1er janvier 2009, tout salarié ne peut pas être mis d'office à la retraite jusqu'à 70 ans. Si un employeur souhaite se séparer d'un salarié de plus de 65 ans, il faut qu'il passe par un licenciement. Cette barrière fixée à 70 ans est certainement illégale car elle constitue une discrimination en fonction de l'âge.
De nombreux pays ne disposent pas d'âge légal de départ à la retraite. Ils retiennent simplement des âges permettant de partir avec une retraite à taux plein sans décote.
En moyenne, l'âge de la retraite sein de l'OCDE est aujourd'hui de 65 ans. Plusieurs pays ont prévu de la porter progressivement à 67 voire 69 ans.
En Australie, l'âge de la retraite a été reculé de 60 à 65 ans. En Autriche, il est en voie de passer de 62 à 65 ans. En Corée, il a été relevé de 60 à 65 ans. Au Danemark, un système de relèvement progressif de 65 à 67 ans a été adopté. En Grèce, il est porté de 58 à 65 ans. En Hongrie, il a été fixé à 62 ans tout comme en Italie. Au Japon, l'âge a été fixé à 65 ans tout comme en Nouvelle Zélande et au Portugal. En République Slovaque, l'âge a été relevé à 62 ans ; en république Tchèque à 63 ans. Au Royaume-Uni, l'âge d'éligibilité des droits est de 65 ans. En Turquie, l'âge de la retraite est de 65 ans. En Norvège, en Islande et aux Etats-Unis, l'âge de la retraite est fixé à 67 ans. La France avec son âge fixé à 60 ans est le pays où l'âge est le plus bas.
Si le Gouvernement décidait de fixer la retraite à 62 ans, cette mesure génèrerait une économie de près de 7 milliards d'euros (6,6 milliards d'euros). Selon le dernier sondage du Cercle des Epargnants, une majorité de Français n'était pas opposée à travailler jusqu'à 62 ans ce qui constituait une inflexion par rapport aux précédents résultats.
Ainsi, il y a l'âge réel de départ à la retraite, l'âge à partir duquel on ne travaille plus et à partir duquel on perçoit une pension. En 2008, les Français sont partis à la retraite, en moyenne à 61,03 ans contre 60,91 ans en 2007. Néanmoins, de très nombreux actifs prennent leur retraite avant 60 ans (préretraite, retraite anticipée, dispense de recherche d'emploi, régimes spéciaux). Seulement 49 % des Français sont encore actifs après 59 ans.
L’âge réel de départ à la retraite est de 53,8 ans à la RATP, de 58,5 ans pour les fonctionnaires de l’Etat, de 61,1 ans pour les salariés su privé et de 65 ans pour les avocats.
L'âge légal de départ à la retraite qui est fixé depuis 1982 renvoie à la notion de l'âge à partir duquel un actif peut prendre de sa propre initiative sa retraite ce qui ne signifie pas qu'il obtiendra une retraite à taux plein. Sa retraite sera calculée en fonction des droits accumulés durant sa période d'activité. Pour obtenir la retraite à taux plein sans condition de droits, il faut avoir 65 ans.
Enfin, depuis le 1er janvier 2009, tout salarié ne peut pas être mis d'office à la retraite jusqu'à 70 ans. Si un employeur souhaite se séparer d'un salarié de plus de 65 ans, il faut qu'il passe par un licenciement. Cette barrière fixée à 70 ans est certainement illégale car elle constitue une discrimination en fonction de l'âge.
De nombreux pays ne disposent pas d'âge légal de départ à la retraite. Ils retiennent simplement des âges permettant de partir avec une retraite à taux plein sans décote.
En moyenne, l'âge de la retraite sein de l'OCDE est aujourd'hui de 65 ans. Plusieurs pays ont prévu de la porter progressivement à 67 voire 69 ans.
En Australie, l'âge de la retraite a été reculé de 60 à 65 ans. En Autriche, il est en voie de passer de 62 à 65 ans. En Corée, il a été relevé de 60 à 65 ans. Au Danemark, un système de relèvement progressif de 65 à 67 ans a été adopté. En Grèce, il est porté de 58 à 65 ans. En Hongrie, il a été fixé à 62 ans tout comme en Italie. Au Japon, l'âge a été fixé à 65 ans tout comme en Nouvelle Zélande et au Portugal. En République Slovaque, l'âge a été relevé à 62 ans ; en république Tchèque à 63 ans. Au Royaume-Uni, l'âge d'éligibilité des droits est de 65 ans. En Turquie, l'âge de la retraite est de 65 ans. En Norvège, en Islande et aux Etats-Unis, l'âge de la retraite est fixé à 67 ans. La France avec son âge fixé à 60 ans est le pays où l'âge est le plus bas.
Si le Gouvernement décidait de fixer la retraite à 62 ans, cette mesure génèrerait une économie de près de 7 milliards d'euros (6,6 milliards d'euros). Selon le dernier sondage du Cercle des Epargnants, une majorité de Français n'était pas opposée à travailler jusqu'à 62 ans ce qui constituait une inflexion par rapport aux précédents résultats.
vendredi 12 juin 2009
Hausse des taux, good news or bad news
De nombreux experts avaient annoncé une remontée des taux d'intérêt. La rareté des émissions d'actions, la multiplication des émissions d'obligation et la crainte d'un retour de l'inflation conduisent à l'augmentation des taux. Ainsi, les taux des emprunt des emprunts d'Etat à 10 ans ont franchi la barre des 4 % le jeudi 11 juin. Ils étaient descendu à 2 % en fin d'année 2008. Ces tensions sur les taux sont alimentées par les rumeurs d'une révision à la baisse de la notation des Etats-Unis. Une méfiance, encore faible, se fait jour vis-à-vis des titres souverains.
A 4 % en période d'inflation faible, les obligations d'Etat redeviennent compétitifs. Cette remontée des taux a un effet sur les crédits immobiliers. Leur taux est en vive progression aux Etats-Unis et dépassent désormais 5 %. Cette augmentation risque de freiner la reprise dans le secteur de l'immobilier et du bâtiment. La progression des taux obligataires peut favoriser les épargnants titulaires de fonds euros dans leurs contrats d'assurance-vie. En revanche, sur le stock récent obligataires, cela a un effet dépressif...
A 4 % en période d'inflation faible, les obligations d'Etat redeviennent compétitifs. Cette remontée des taux a un effet sur les crédits immobiliers. Leur taux est en vive progression aux Etats-Unis et dépassent désormais 5 %. Cette augmentation risque de freiner la reprise dans le secteur de l'immobilier et du bâtiment. La progression des taux obligataires peut favoriser les épargnants titulaires de fonds euros dans leurs contrats d'assurance-vie. En revanche, sur le stock récent obligataires, cela a un effet dépressif...
jeudi 11 juin 2009
Retraite anticipée, fin d'une époque
En 2008, plus de 120 000 actifs avaient demandé de bénéficier du dispositif de retraite anticipée au titre d'une carrière longue mis en place par la loi Fillon et qui permet aux personnes ayant commencer de travailler avant 18 ans de prendre leur retraite avant 60 ans. En cinq ans, 600 000 personnes ont eu recours à cette mesure dont le coût a été évalué à 2,3 milliards d'euros pour 2008. Le Gouvernement a décidé de durcir les conditions d'accès à la retraite anticipée en appliquant immédiatement et non de manière progressive le passage de 40 à 41 années de cotisation pour obtenir une retraite à taux plein. Par ailleurs, le contrôle des validations de trimestres a été renforcé. Il suffisait initialement de déclarations sur l'honneur pour valider des trimestres anciens ce qui a généré de nombreux abus. Para ailleurs, l'obligation de scolarité jusqu'à 16 ans commence à se faire sentir. Il en résulte depuis le début de l'année une décrue rapide des demandes. Seulement 35 000 dossiers devraient être validés soit quatre fois moins qu'en 2008. Le gain pour la CNAV serait de 100 millions d'euros par rapport aux prévisions. De même, le recul de l'inflation devrait amener une économie de plus de 700 millions d'euros en raison d'une plus faible revalorisation des pensions (1 % au mois d'avril)
lundi 8 juin 2009
La lettre n°35 du Cercle
Au sommaire de la lettre n°35 du Cercle des Epargnants :
- les derniers résultats de l'assurance-vie
- l'emploi des seniors
- la directive Solvency 2
- le rapport du Conseil d'analyse économique sur l'épargne
- l'emploi des seniors
- la dépendance.
télécharger la lettre n°35
- les derniers résultats de l'assurance-vie
- l'emploi des seniors
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jeudi 4 juin 2009
"La crise influence peu les épargnants français" par Florence Legros
Florence Legros, membre du Conseil scientifique du Cercle, économiste, professeur à l'Université Paris Dauphine, à travers un papier publié dans l'AGEFI Hebdo du 4/10 juin, analyse les conséquences de la crise sur le comportement des épargnants français. En s'appuyant sur les résultats du sondage du Cercle, Florence Legros souligne que la remontée du taux d'épargne des ménages est plus faible que chez nos voisins. Elle note que la crise n'a pas sensiblement modifié la perception des Français vis-à-vis de leur future retraite même si l'intervention de l'Etat est souhaitée par plus de Français qu'en 2008. Florence Legros est dubitative sur la volonté des Français de mieux anticiper les effets du papy-boom en mentionnant que "les risques financiers et leur perception semblent peu infléchir les comportements d'épargne qui dépendent plutôt aujourd'hui des évolutions du revenu disponible. Une certaine myopie et une forte préférence pour le présent caractérisent donc toujours les décisions d'épargne retraite".
lire l'analyse de Florence Legros
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