CERCLE DE L'EPARGNE, DE LA RETRAITE ET DE LA PREVOYANCE

Le Cercle des Epargne, de la retraite et de la prévoyance est un centre d'études et d'information indépendant qui a pour objet de réaliser des études et d'informer les épargnants sur toutes les questions relatives à l'épargne, la retraite et la prévoyance

Il bénéfice de l'appui et de l'expertise d'un Conseil scientifique et du soutien d'AG2R La Mondiale

Pour plus de renseignements et pour tous les contacts presse, vous pouvez nous contacter au 06 13 90 75 48

vendredi 31 octobre 2014

Baisse de la croissance du crédit aux entreprises

Est-ce parce que la demande est faible ou parce que les entreprises n'arrivent pas à accéder au crédit, il n'en demeure pas moins que le taux de croissance annuel des crédits aux sociétés non financières a  légèrement ralenti au mois de septembre avec +1,8 %, après +2,1 % en août. Cette baisse est imputable  à une modération des crédits d'investissement (+3,1 %, après +3,4 %) et à une faible baisse des crédits de trésorerie (-0,6 %, après +0,4 %).

Le taux d'intérêt moyen des crédits nouveaux est en baisse, plus légère pour les crédits de montants supérieurs à un million d'euros (1,83 % après 1,85 %) que pour ceux de montants inférieurs (2,63  % après 2,72 %).

Les crédits nouveaux (cvs) progressent pour la tranche des montants supérieurs à un million d'euros  (9,7 milliards d'euros après 9,4 milliards) et enregistrent une légère baisse pour celle des montants inférieurs (5,3 milliards d'euros après 5,7 milliards).

L'épargne salariale en attendant sa réforme a progressé de 6 % au premier semestre

Selon les résultats de l'Association Française de Gestion, à la fin du mois de juin, les encours de l'épargne salariale ont atteint 110,8 milliards d'euros, en progression de 6% par rapport à fin 2013 et de plus de 12% sur un an. Cette progression est liée à l'amélioration au début de l'année des cours boursiers. En effet, la collecte nette s'élevant à 1,8 milliard d'euros et l'effet de marché représentant +3,6 milliards d'euros.
Au 30 juin, les encours des fonds diversifiés atteignent 66 milliards d'euros, en croissance de plus de 7% sur six mois (+8% sur un an) et les actifs gérés dans le cadre des fonds d'actionnariat salarié s'élèvent à 45 milliards d'euros (+9% sur le premier semestre et +22% sur un an).
Les fonds d'investissement socialement responsables (ISR) ont connu une hausse de 22% de leurs encours sur un an, à 18,8 milliards d'euros.
En 2013, l'épargne salariale avait franchi la barre des 100 milliards d'euros d'encours grâce à la hausse des cours actions. 
Le Ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, a promis d'insérer dans son texte sur le développement de l'économie la réforme attendue depuis des mois de l'épargne salariale. Cette réforme devrait notamment favoriser la diffusion de l'épargne salariale au sein des PME.

mardi 28 octobre 2014

Le Gouverneur de la Banque de France appelle à la baisse des taux de rendement des fonds euros !

Devant la Commission des finances du Sénat, le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer qui est également en charge de la supervision financière a demandé aux compagnies d'assurances de diminuer  le taux de rémunération des assurances vie afin qu'ils ne prennent pas de risque excessif

La crainte du Gouverneur est liée à une éventuelle remontée des taux qui réduirait la valeur des obligations logées dans les fonds euros des assurés. Une trop forte rémunération aboutit à accroître l'écart entre le montant garantie et la valeur potentielle des obligations. 
Même si le Gouverneur croit pas une remontée brutale il juge qu'il est très important que les compagnies d'assurance soient capables de faire baisser leur taux de rémunération". Il attend "cette année une baisse significative du taux de rémunération des contrats d'assurances vie."

"Je veillerai à ce que les compagnies d'assurance le fassent", a également indiqué le Gouverneur.

L'immobilier toujours en panne !!!

La demande de logements neufs continue de baisser dans un contexte de diminution des prix et d'augmentation des stocks. En octobre 2014, selon les promoteurs immobiliers, la tendance à la baisse de la demande de logements neufs s’accentue encore. Le solde d’opinion correspondant est ainsi nettement en dessous de sa moyenne de long terme et atteint son plus bas niveau depuis que la série existe (1991). Les perspectives de mises en chantier de logements neufs restent dégradées pour les trois prochains mois.
Même si les promoteurs sont moins nombreux qu’en juillet à indiquer une augmentation de leur stock de logements invendus, le solde d’opinion correspondant reste nettement supérieur à sa moyenne.
En octobre, les promoteurs sont aussi nombreux qu’en juillet à signaler la baisse des prix moyens des logements neufs mis en vente ; le solde correspondant demeure toujours très inférieur à sa moyenne de longue période. Leur opinion concernant l’apport personnel des candidats à l’acquisition d’un logement neuf est moins pessimiste qu’au trimestre précédent. Les promoteurs sont légèrement moins nombreux qu’en juillet à prévoir une baisse des moyens de financement consacrés aux achats de logements neufs.
Conjoncture dans la promotion immobilière
Soldes d'opinion, en %, CVS
* Moyenne depuis juillet 1991.
Source : enquête de conjoncture promotion immobilière - Insee
Moy.*Jan. 14Avril 14Juil. 14Oct. 14
Demande de logements–8–48–43–51–54
Perspectives de mises en chantier de logements–7–23–22–34–33
- destinés à la vente–15–32–35–42–42
- destinés à la location0–9–6–15–15
Évolution des stocks de logements invendus–27–15–13–10–13
Prix moyen des logements mis en vente6–24–22–31–31
Évolution de l'apport personnel des candidats–21–41–39–46–40
Perspectives d'évolution des moyens de financement–23–49–47–41–39
Tendance de la demande de logements neufs
Tendance de la demande de logements neufs

Les dépôts à vue progressent en France

Sans surprise, les agents économiques ménages compris sortent des comptes sur livret et laissent de plus en plus d'argent sur leurs comptes courants. Ainsi le taux de croissance des dépôts à vue est resté, au mois de septembre, + 4,8 %, après + 5,1 % en août.

La décollecte des comptes sur livrets se poursuit (- 1,1 %, comme en août), alors que les encours de dépôts à terme inférieur à deux ans progressent nettement (+ 3,1 % en septembre, après + 1,2 %).

lundi 27 octobre 2014

Très légère baisse du taux d'épargne en Europe au deuxième trimestre

Au deuxième trimestre 2014, le taux d'épargne des ménages  dans la zone euro  a été de 12,9%, contre 13,1% au premier trimestre 2014. Dans un contexte de stagnation économique, les ménages ont légèrement puisé dans leur bas de laine. Au sein de l'Union européenne, le taux d'épargne des ménages s’est établi à 10,4%, contre 10,7% au trimestre précédent. 

Le Sénat modifie les règle d'information des souscripteurs de contrats d'assurance-vie

Dans le cadre du projet de loi portant diverses dispositions d'adaptation de la législation au droit de l'Union européenne en matière économique et financière.le Sénat a adopté  un article 3 bis qui modifie l"article L.132-5-2 du Code des assurances. Cet article précise les obligations d'information des compagnies d'assurance vis-à-vis des assurés ayant notamment souscrit des contrats d'assurance-vie. Les sénateurs ont prévu que le défaut de remise des documents et informations  entraîne pour les souscripteurs de bonne foi  la prorogation du délai de renonciation prévu à l'article L. 132-5-1 jusqu'au trentième jour calendaire révolu suivant la date de remise effective de ces documents, dans la limite de huit ans à compter de la date où le souscripteur est informé que le contrat est conclu. Auparavant, cela était de plein droit. Cette reformulation vise à atténuer les abus de droits en la matière en vertu desquels des assurés faisaient état d'une mauvaise information sur les risques encourus pour bénéficier d'un remboursement de leurs primes. 

(procédure accélérée)Article 3 bis (nouveau)
Au sixième alinéa de l'article L. 132-5-2 du code des assurances, les mots : « de plein droit » sont remplacés par les mots : « , pour les souscripteurs de bonne foi, ».
Article L.132-5-2 du code des assurances avant modification 
Avant la conclusion d'un contrat d'assurance sur la vie ou d'un contrat de capitalisation, par une personne physique, l'assureur remet à celle-ci, contre récépissé, une note d'information sur les conditions d'exercice de la faculté de renonciation et sur les dispositions essentielles du contrat. Un arrêté fixe les informations qui doivent figurer dans cette note, notamment en ce qui concerne les garanties exprimées en unités de compte. Toutefois, la proposition d'assurance ou le projet de contrat vaut note d'information, pour les contrats d'assurance ou de capitalisation comportant une valeur de rachat ou de transfert, lorsqu'un encadré, inséré en début de proposition d'assurance ou de projet de contrat, indique en caractères très apparents la nature du contrat. L'encadré comporte en particulier le regroupement des frais dans une même rubrique, les garanties offertes et la disponibilité des sommes en cas de rachat, la participation aux bénéfices, ainsi que les modalités de désignation des bénéficiaires. Un arrêté du ministre chargé de l'économie, pris après avis de l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, fixe le format de cet encadré ainsi que, de façon limitative, son contenu.
La proposition ou le contrat d'assurance ou de capitalisation comprend :; l
1° Un modèle de lettre destiné à faciliter l'exercice de la faculté de renonciation ;
2° Une mention dont les termes sont fixés par arrêté du ministre chargé de l'économie, précisant les modalités de renonciation.
La proposition ou le projet de contrat d'assurance ou de capitalisation indique, pour les contrats qui en comportent, les valeurs de rachat au terme de chacune des huit premières années du contrat au moins, ainsi que, dans le même tableau, la somme des primes ou cotisations versées au terme de chacune des mêmes années. Toutefois, pour les contrats mentionnés au deuxième alinéa de l'article L. 132-23, l'entreprise indique les valeurs de transfert au lieu des valeurs de rachat. La proposition ou le projet de contrat d'assurance ou de capitalisation indique les valeurs minimales et explique le mécanisme de calcul des valeurs de rachat ou de transfert lorsque celles-ci ne peuvent être établies.
Le défaut de remise des documents et informations prévus au présent article entraîne de plein droit la prorogation du délai de renonciation prévu à l'article L. 132-5-1 jusqu'au trentième jour calendaire révolu suivant la date de remise effective de ces documents, dans la limite de huit ans à compter de la date où le souscripteur est informé que le contrat est conclu.
Les dispositions du présent article sont précisées, en tant que de besoin, par arrêté ministériel.
Elles ne s'appliquent pas aux contrats d'une durée maximale de deux mois.

L'ASSURANCE VIE REUSSIT SA RENTREE DE SEPTEMBRE

L’ASSURANCE-VIE NE RATE PAS SA RENTREE DE SEPTEMBRE

Par Philippe Crevel, Directeur du Cercle de l’Epargne

Lundi 27 octobre 2014



L’assurance-vie continue sur sa lancée avec un très bon mois de septembre. La collecte nette a été positive de 2,1 milliards d’euros portant le total à 17,4 milliards d’euros depuis le début de l’année. Il s’agit du neuvième mois consécutif de collecte positive. L’année dernière, la collecte cumulée des neuf premiers n’était que de 11 milliards d’euros.

Ce résultat tranche avec ceux du Livret A qui en est à son cinquième mois de décollecte et qui enregistre, pour le mois de septembre, une décollecte de 2,37 milliards d’euros.

Le montant de la collecte brute a été de 10 milliards d’euros ce qui est très correct pour un mois de septembre. Les rachats ont été relativement faibles en ne s’élevant qu’à 7,9 milliards d’euros.

L’encours des contrats d’assurance-vie s’élève à 1 505,6 milliards d’euros à fin septembre 2014.

L’assurance-vie bénéficie, tout à la fois, de la méforme du Livret A et de la déprime de l’immobilier. L’abaissement du rendement du Livret A et la fin de l’effet relèvement des plafonds du Livret A et du LDD ont conduit les épargnants à revenir sur l’assurance-vie.

Mais au vu de la baisse des rachats, il apparaît également que les détenteurs de contrats d’assurance-vie sont moins tentés par l’immobilier.

Par ailleurs, le rendement de 2,8 % en 2013 et certainement de 2,6 % pour 2014 des fonds euros est redevenu attractif en comparaison des autres placements. Les mauvais résultats de la bourse n’incitent pas les épargnants à chercher de la diversification sur leur PEA. Les résultats moyens des unités de compte confortent également le fonds euros.

Le positionnement de l’assurance-vie comme placement sûr doté d’un dispositif fiscal attractif est conforté en 2014. Avec l’alourdissement de la fiscalité sur les comptes titres intervenus et sur les livrets bancaires en 2012, l’assurance-vie, avec la garantie en capital des fonds euros, apparaît comme le produit en forme de cette fin d’année.


Cette fin d’année sera intéressante avec le lancement des premiers contrats intégrant des fonds euro-croissance qui devront affronter un contexte difficile de faibles taux et de bourses chahutées. 

Stress test de la BCE, une bonne nouvelle pour les épargnants

Avec la crise financière de 2008 et la nécessité de respecter les ratios prudentiels de Bâle 3, les banques se devaient de renforcer leurs fonds propres. La Banque Centrale Européenne qui intervient comme le superviseur des grandes banques européennes a mené un stress test afin d'apprécier la résistance des banques à des accidents économiques et financiers de grande ampleur. Seules vingt cinq banques sur 130 n'ont pas réussi l'examen de passage 

Afin de se mettre en conformité, les 25 banques ont consenti depuis le début de l'année des efforts importants pour accroître leurs fonds propres. 
Désormais, seuls 8 doivent encore en situation critique. Leur  déficit cumulé de fonds propres cumulé est de l'ordre de six milliards d'euros. Ces établissements doivent dans les deux semaines présenter un plan  afin de renforcer leur fonds propres dans les six mois à venir.
Figurent dans la liste quatre banques italiennes mais aucun établissement français ou allemand. En France, parmi les treize établissements évalués, seule la Caisse de refinancement de l'habitat (CRH) ne respectait pas, au début de l'année, les niveaux de solvabilité requis. Depuis, la CRH a fait le nécessaire pour respecter les ratios prudentiels. 
Les bons résultats des banques françaises devraient atténuer la pression sur les frais et sur la recherche de bénéfices qui avait comme objectif le renforcement des fonds propres. Par ailleurs, la solidité des banques constitue un gage de sécurité pour les épargnants. 

vendredi 24 octobre 2014

Philippe Crevel sur France 3 au sujet du Livret A


Les placements des compagnies d'assurances à fin juin 2014

La Banque de France vient de communiquer les résultats des placements financiers des compagnies d'assurance pour le premier semestre 2014. Ainsi pour l'assurance vie et mixte, l’encours des placements financiers s’élève à 1 841 milliards d’euros à fin juin 2014, en hausse de 53,8 milliards par rapport à mars 2014. Cette progression s’explique principalement par des effets de valorisation positifs observés depuis le 3ème trimestre 2013 sur les titres obligataires et les titres d’OPC non monétaires (respectivement +24,8 milliards et +7,3 milliards d’euros au 2ème trimestre 2014). A elles deux, ces catégories de titres ont également bénéficié de 17,3 milliards d’investissements. Pour l'assurance non-vie, l’encours des placements financiers s’établit à 200 milliards d’euros à fin juin 2014, en augmentation de 2,1 milliards par rapport à mars 2014. Cette hausse concerne principalement les titres obligataires et les titres d’OPC non monétaires.









Placements des assurances

mercredi 22 octobre 2014

Philippe Crevel sur Europe 1 invité de Wendy Bouchard le 22 octobre au sujet du Livret A


Philippe Crevel était l'invité de Wendy Bouchard sur Europe 1 au sujet de la décollecte du Livret A du mois de septembre. (à partir de la 37 eme minutes)

mardi 21 octobre 2014

Décollecte Record sur le LIvret A


La baisse du taux à 1 % intervenue au mois d’août et les dépenses traditionnelles de la rentrée ainsi que le dernier tiers provisionnel ont provoqué une sévère décollecte au mois de septembre pour le Livret A et le Livret de Développement Durable. Pour les deux produits, le repli est de 3,15 milliards d’euros. Il atteint 2,37 milliards d’euros pour le Livret A et 780 millions pour le Livret de Développement Durable. Le Livret A enregistre son cinquième mois consécutif de décollecte. L’encours du Livret A est revenu de 266,9 à 264,5 milliards d’euros.

Désormais, sur les neuf premiers mois, le Livret A est en décollecte de 1,66 milliards d’euros. Le Livret de Développement Durable reste en collecte positive avec 870 millions d’euros. A la même époque, en 2013, la collecte pour les deux produits était positive de 14 et de 7 milliards d’euros.


Cette décollecte était attendue compte tenu de la tendance de ces derniers mois et du fait des contraintes économiques et financières auxquelles sont exposés les Français.

Le mois de septembre n’est jamais bon pour le Livret A. En 2013, la décollecte avait atteint 1,56 milliards d’euros. Sur dix ans, un mois de septembre sur deux a connu une décollecte. Cette année le cocktail était explosif avec la conjonction d’un impôt sur le revenu en hausse, des salaires étales et un rendement en baisse. Tout concourait pour obtenir une décollecte record.





lundi 20 octobre 2014

Bientôt novembre...

Attention, novembre arrive avec à la clef un livre et un nouveau partenariat avec un grand groupe spécialiste dans l'épargne, la retraite et la prévoyance....

Affaire à suivre 

1 700 milliards d'euros de crédits au 31 août 2014 en France

L'’encours total de crédits aux agents  non financiers  recule de 1,4 milliard d’euros en raison principalement en raison de l’amélioration de la situation financière des comptes ordinaires.  En effet,les comptes ordinaires débiteurs passent sur le mois de 46,3 milliards d’euros à 43,7 milliards d’euros. Sur la période les crédits à l’habitat continuent de croître (+ 2 milliards d’euros) quand les crédits d’équipement restent stables. L'encours des crédits à l'habitat est de 924,1 milliards d'euros.  L'Ile de France avec 234 milliards d'euros représente 25 % des crédits immobiliers. Arrivent ensuite au niveau des régions, sans surprise, Rhône Alpes et PACA. 

Les Français ont réduit légèrement les dépôts sur leurs comptes courants au profit du Plan d'Epargne Logement...

Les comptes ordinaires de la clientèle non financière s'élèvent à 516,8 milliards d'euros au 31 août. Ils sont en baisse de près de 3 milliards d'euros par rapport à fin juillet (519,8 milliards d'euros).

Les livrets atteignent 445 milliards d'euros en progrès de 4 milliards d'euros par rapport à fin juillet.

Le Livret de développement durable s'élève à 101,7 milliards d'euros. Une hausse de 100 millions d'euros est enregistrée sur un mois.

Les Plans d'Epargne Logement continuent de progresser pour atteindre fin août 207 milliards d'euros au 31 août 2014 contre 205,6 milliards d'euros à fin juillet.

Le total des dépôts est passé de 1645 à 1651 milliards d'euros.    

Les taux à court et long terme historiquement bas

Les taux d'intérêt restent toujours à leur bas niveau historique. Les taux longs sont en-dessous de 3 %. Ils ont suivi la baisse des taux sur les OAT à 10 ans. Ainsi selon la Banque de France, entre avril et juillet 2014, les taux d’intérêt moyens diminuent pour l’escompte, les découverts et les crédits à moyen long terme ; ils sont quasi stables pour les crédits à court terme hors escompte et découverts
.
Taux des crédits aux entreprises

samedi 18 octobre 2014

La lettre de Lorello Ecodata


Le Coin des Epargnants
  • Le CAC 40 a sauvé les meubles
  • Petite alerte sur les taux
  • Le pétrole poursuit sa chute
Si vous étiez ailleurs cette semaine
  • Les bourses n'aiment pas octobre
  • Le contexte économique tourmenté
Le Coin de la Conjoncture
  • L'inflation est à 0,3 % : Que va devenir notre Livret A ?
  • Etats-Unis, la croissance ne monte pas aux arbres
  • Zone euro, le troisième trimestre n'a pas été bon
  • Allemagne, que faire ?
Le Coin des tendances
  • L'automobiliste schizophrène
  • Les nouveaux chasseurs de fraude
L'agenda économique de la semaine à venir

vendredi 17 octobre 2014

Neuf épargnants sur 10 investissant sur le FOREX perdent de l'argent !!!!

L'Autorité des Marchés Financiers a fait une mise au point très clair après la publication de son étude sur le trading des particuliers  sur le Forex.  Alertée par le nombre croissant de réclamations des épargnants et les multiples sollicitations pour les particuliers à trader en ligne sur le marché des changes, l’Autorité des marchés financiers  a engagé une campagne de communication digitale pour sensibiliser le grand public aux risques du Forex.

 En effet, sur quatre ans, le pourcentage de clients perdants tous prestataires confondus est proche de 89 %. La  perte moyenne par client est de près de 10 900 euros entre 2009 et 2012. Sur ces 4 années, 13 224 clients ont perdu au total près de 175 millions d’euros, tandis que les 1 575 clients restants ont gagné au total 13,8 millions d’euros.

Il est donc prudent de ne pas s'aventurer sur ce type de  marchés d'autant plus que l’étude met en lumière un phénomène comportemental : le peu d’apprentissage dans le temps des investisseurs particuliers. En effet, il s’avère que les traders les plus actifs et réguliers voient leurs pertes se creuser dans le temps. « Notre étude démontre que même auprès d’intermédiaires dûment autorisés, la majorité des particuliers perdent de l’argent, parfois davantage que leur investissement initial en raison des instruments financiers proposés », a indiqué Benoît de Juvigny, secrétaire général de l’Autorité des marchés financiers.

Si le trading en ligne sur le marché des changes auprès d’opérateurs régulés conduit à des pertes financières pour la majorité des clients, les particuliers doivent aussi craindre les agissements d’escrocs sur ce marché. En effet, de nombreuses sociétés opèrent sans disposer des agréments nécessaires pour proposer leurs services auprès du public français. L’AMF reçoit à ce titre de multiples réclamations émanant d’investisseurs particuliers séduits par les promesses alléchantes de nombreuses publicités sur internet. Derrière certains sites disposant d’une apparence sérieuse, se cachent en réalité des arnaques. Grâce à un redoutable discours commercial, ces sociétés détournent l’argent des clients qui voient leurs recours limités, voire impossibles en raison de la localisation, le plus souvent à l’étranger, de ces escrocs.

L’AMF entend donc mettre en garde les épargnants face à la multiplication des sites déploie diverses actions pour informer et sensibiliser le public : mise en ligne de listes de sites illégaux, collaboration avec les instances judiciaires, mais aussi conduites de contrôles et enquêtes auprès de certaines sociétés. L’AMF a souhaité également saisir la justice pour que soit bloqué l’accès, pour les internautes français, à certains sites proposant leurs services sans disposer des autorisations requises. Le 15 septembre 2014, le Tribunal de Grande Instance de Paris a accédé, pour la première fois, à cette demande.


jeudi 16 octobre 2014

La réforme de l'épargne salariale repoussée une fois de plus mais avec une ambition plus élevée

Le projet de réforme de l'épargne salariale, attendu depuis des mois devrait être intégré dans le projet de loi pour l'activité porté par le ministre de l'Economie Emmanuel Macron. « Le projet de loi pour l'activité portera la réforme de l'épargne salariale lancée par le président de la République », a annoncé le  mercredi 15 octobre 2014, le Ministre de l'Economie, après le Conseil des ministres.
'Emmanuel Macron entend favoriser l'actionnariat salarié avec le développement des bons de souscription de parts de créateur d'entreprise (BSPCE)  et  avec l'attribution d'actions d'actions (AGA). Le ministre de l'Economie souhaite que ces dispositifs soient « ouverts à plus d'entreprises » afin  « d'attirer les talents ».

Il est également prévu de simplifier » les dispositifs d'épargne salariale, d'en « développer l'accès pour les entreprises de moins de 50 salariés » et « d'améliorer la lisibilité » des PEE (Plan d'épargne entreprise), PEI (Plan d'épargne inter-entreprises) et autres Perco (Plan d'épargne pour la retraite collectif). « Les dispositifs sont très nombreux, complexes et souvent abandonnés ou désertés par les PME », a-t-il précisé

Il a demandé à ce que les 100 milliards d'euros d'épargne salariale permettent de financer réellement les entreprises i

Le Ministre,  Emmanuel Macron, devrait s'appuyer sur les travaux du Conseil d'orientation de la participation, de l'intéressement, de l'épargne salariale et de l'actionnariat salarié qui est composé d'experts, de hauts-fonctionnaires et de parlementaires, doit remettre ses propositions d'ici la fin du mois d'octobre. 

Faut-il conserver son Livret A ? par Philippe Crevel


Epargne & Vous avec Philippe Crevel

mercredi 15 octobre 2014

La bourse de Paris a le blues et passe en-dessous des 4000 points

La Bourse de Paris a terminé en-dessous de 4000 points au plus plus bas de 14 mois. La série de mauvais résultats européens et  américains ont fait chuté les bourses dont celles de Paris. L’accalmie aura été de courte durée.  Paris a reculé de  3,63 % à 3.939 points. Depuis son plus haut atteint le 10 juin dernier à 4.595 points, la Bourse de Paris a perdu plus de 14,3% et la correction atteint 10,8 % depuis le mois d'octobre. 

La chute de l’indice d’activité de la bourse de New York à 6,17 points, contre 27,54 en septembre, le repli de 0,3% des ventes au détail US et des prix à la production en baisse pour la première fois en plus d’un an ont créé un petit séisme  d'autant plus que des mauvais résultats ont également été annoncés en Chine. 

 Le ralentissement de la hausse des prix en Chine  à un plus bas de près de 5 ans ramène par ailleurs la deuxième économie mondiale vers le groupe des pays à faible inflation. 

Par voie de conséquence, les investisseurs se sont réfugiés sur les titres publics. Le rendement du Bund allemand à 10 ans a atteint n un nouveau plus bas historique de 0,824% ce matin. 

Les matières premières souffrent également. Ainsi, le baril de pétrole de la mer du Nord s'est contracté de  25% par rapport à son pic de la mi-juin, alors que la faiblesse de la croissance mondiale pèse sur la demande dans une période de forte surproduction. Les valeurs liées aux matières premières sont généralement en baisse. Toutes les places européennes ont fortement baissé que ce soit le Footsie, le Dax, l'Eurostoxs. La Bourse d’Athènes a perdu  9%. 

Pour les épargnants, cette nouvelle phase dépressive ne doit pas les inciter à la panique. Il convient de ne pas tout solder d'un coup de peur de perdre plus demain. Il faut laisser passer cet orage qui peut durer de quelques jours à quelques semaines. 

mardi 14 octobre 2014

263 000 milliards de dollars, c'est le poids du patrimoine des ménages à l'échelle mondiale


Selon la dernière édition du « Global Wealth Report » du Crédit Suisse, le  patrimoine des ménages a augmenté de 8,3 % (de mi-2013 à mi- 2014) pour atteindre 263.000 milliards de dollars . Ce niveau est supérieur de 20 % à son plus haut niveau d’avant la crise et supérieur de 39 % à son niveau le
plus bas de 2008 »,

En Amérique du Nord, la progression est de + 11,4 % sur un an ; elle est de 10,6 % en Europe. En Afrique, la hausse est de  6 %. L’Asie-Pacifique (dont la Chine) progresse de 3,4 %.

34,8 millions de personnes détiennent plus d'un million de dollar dans le monde,contre 31 millions un an plus tôt. 128.000 personnes dans le monde possèdent à fin juin un patrimoine supérieur à 50 millions de dollars dont 49 % se situent aux Etats-Unis , 6 % en Chine et 3,2% en France soit 4.151 personnes.

Prix des Logements, petit sursaut au deuxième trimestre mais tendance à la baisse confirmée

Au deuxième trimestre 2014, les prix des logements augmentent de 0,3 % par rapport au trimestre précédent, alors qu’ils avaient diminué au premier trimestre (—1,2 %). Cette hausse est due aux logements anciens dont les prix augmentent de 0,4 % tandis que ceux des logements neufs baissent de 0,5 %

samedi 11 octobre 2014

La lettre Eco de Lorello Ecodata du 11 octobre 2014


Le Coin des Epargnants 
  • Les marchés haïssent le mois d'octobre
  • L'or, le pétrole et le reste
Si vous étiez absent cette semaine..
  • L'Allemagne a des problèmes à l'Est et à l'Ouest
  • France, écotaxe échec et mat
  • trou d'air industriel au Royaume-Uni

Le Coin de la Conjoncture 
  • Le FMI inquiet pour la zone euro
  • La Chine en pente douce mais certaine
  • Les Etats-Unis, stop ou encore
  • France, la restauration ne nourrit plus son homme
  • La spirale de l'échec
Le Coin des tendances 
  • Facebook et Google, votre futur banquier 
  • Le livre résiste
L'agenda de la semaine

vendredi 10 octobre 2014

La défaillance des entreprises atteint toujours au sommet

Selon la Banque de France, à  fin juillet, le nombre de défaillances enregistrées sur les 12 derniers mois augmente de 1,4 %.

 À fin juillet, le cumul sur 12 mois du nombre de défaillances s’est élevé à 63 168, soit une hausse de + 1,4 %  % par rapport aux douze mois précédents. A fin août et selon les données encore provisoires, la progression annuelle serait sensiblement équivalente, à +1,5 %

 En évolutions corrigées des variations saisonnières, le cumul des 3 derniers mois comparé au cumul des 3 mois précédents montre néanmoins un recul de 3,1 %.

La progression du nombre de défaillances reste importante dans l’hébergement restauration et les transports (+ 4,6 et +4,3 % respectivement).

Pour la première fois depuis février 2013, il tend à se stabiliser dans l’industrie (-0,1 %), tandis qu’il diminue dans l’information et communication (-1,5 %). Près de 9 défaillances sur 10 concernent les microentreprises Les défaillances concernent à plus de 85 % les microentreprises et unités légales assimilées ; pour ces entreprises, le nombre de défaillances augmente de 1,4 % sur un an. Pour les autres PME, le nombre de défaillances reste stable (-0,1 %). Il diminue en revanche pour les ETI et les grandes entreprises (-15,7 %).

Défaillances d'entreprises

Légère progression du crédit aux entreprises au mois d'août

Selon la Banque de France, à la fin du mois d'août,  les encours de crédits mobilisés (part des crédits effectivement utilisés par les entreprises) ont augmenté de 1,6 % sur un an pour l’ensemble des PME, ETI et grandes entreprises et atteignent 686,6 milliards d’euros.

 La croissance annuelle des encours de crédits mobilisés par la seule population des PME progresse
légèrement à fin août 2014 (+2,2 % après +2 % à fin juillet).

L’encours de crédits mobilisés par les ETI augmente de 0,9 % en glissement annuel, de même que pour les grandes entreprises.

Par ailleurs, les entreprises de taille intermédiaire et les grandes entreprises disposent de sources alternatives de financement sur les marchés, en particulier par émission de titres.


Crédit aux entreprises (encours)

mercredi 8 octobre 2014

La lettre N°6 du Cercle de l'Epargne du mois d'octobre 2014


Côté Epargne
  • L'édito de Philippe Crevel
  • Les rendements de l'épargne
  • Le compte à rebours de l'Eurocroissance
  • Vie Génération et PEA-PME, un premier bilan
  • La pierre, une passion déraisonnable ?
Côté Retraite
  • Le ratio actifs / inactifs
  • Les femmes en petite forme
  • Le retraité et l'épargne, un amour contrarié
  • Les retraités, des consommateurs comme les autres
Dossier du mois
  • Petit retour sur les hypothèses du Conseil d'Orientation des Retraites

lundi 6 octobre 2014

Les taux bas ne font toujours pas le bonheur de l'immobilier

Le recul des mises en chantier et des permis de construire prouve que les taux ne font pas tout. Certes; dans certaines régions, la baisse des prix ralentit mais il n'en demeure pas moins que le marché de l'immobilier reste déprimé. Au mois de septembre, les taux ont atteint un nouveau point bas. En moyenne, les banques ont prêté à 2,59 % le mois dernier, contre 3 % environ en début d’année.

Les non-résidents possèdent 53 % de la dette française

Selon la Banque de France, au deuxième trimestre 2014, les non-résidents achètent pour 36 milliards d’euros de titres de dette émis par  les résidents et pour 9 milliards d’euros d’actions cotées. Ils détiennent 53 % de l’ensemble des titres émis par les résidents.

En cumul sur les quatre derniers trimestres, les sociétés non financières résidentes ont effectué 51 milliards d’euro d’émissions nettes. Sur cette période, 38 % des émissions brutes des entreprises de la zone euro est  réalisé en France.

jeudi 2 octobre 2014

Les Français reprennent le chemin du crédit avec prudence

La Banque de France a communiqué les résultats des crédits aux particuliers au mois d'août qui confirme une tendance à l'augmentation dans un climat de taux historiquement bas . 

La hausse des encours de crédits aux particuliers se poursuit en août (+3,0 %, comme en juillet). Les crédits à l’habitat restent dynamiques (+3,0%, après 2,9%) tandis que l’encours de crédits de trésorerie stagne (-0,2 %, après +0,1 %).

Le taux d’intérêt moyen des crédits nouveaux à l’habitat baisse, tant pour les crédits à long terme à taux fixe (2,90 %, après 2,96 %) que pour les crédits à court terme ou à taux variable (2,63 %, après 2,67 %) alors qu’il augmente pour les crédits à la consommation (5,41 %, après 5,32 %) et les découverts (7,69 %, après 7,44%). La production de crédits nouveaux (cvs) est inchangée pour les crédits à la consommation à 3,8 milliards d’euros alors qu’elle augmente légèrement pour les crédits à l’habitat (9,3 milliards d’euros, après 9 milliards d’euros en juillet).
Encours et taux de croissance annuel (données non cvs) 
(Encours en milliards d’euros, taux de croissance en %)

Encours brut

Taux de croissance annuel brut

août-14

juin-14
juil-14
août-14(a)
Total
1 010

3,0
3,0
3,0
Habitat
828

3,0
2,9
3,0
Trésorerie
143

-0,0
0,1
-0,2
Autres
38

16,0
17,1
16,8
(a) Données provisoires.
Variations d’encours mensuelles de crédits à l’habitat (données cvs) 
(En milliards d’euros)
Variations d'encours mensuelles (CVS)Moyenne sur 3 moisaoût-11fév-12août-12fév-13août-13fév-14août-14-2024681012-2024681012