CERCLE DE L'EPARGNE, DE LA RETRAITE ET DE LA PREVOYANCE

Le Cercle des Epargne, de la retraite et de la prévoyance est un centre d'études et d'information indépendant qui a pour objet de réaliser des études et d'informer les épargnants sur toutes les questions relatives à l'épargne, la retraite et la prévoyance

Il bénéfice de l'appui et de l'expertise d'un Conseil scientifique et du soutien d'AG2R La Mondiale

Pour plus de renseignements et pour tous les contacts presse, vous pouvez nous contacter au 06 13 90 75 48

dimanche 31 juillet 2011

La lettre du Cercle - N°61 - août 2011


Au sommaire de la lettre d'information N° 61 :


- L'édito : "Epargner a toujours été un art"
- Retraite : êtes-vous prêt : le quizz du Cercle
- Si l'assurance-maladie se porte mal, ce n'est pas la faute des retraités
- La taxe sur les retraites-chapeaux devant le juge constitutionnel
- Naître et Mourir, mais dans quelle région française ?
- Madelin, le bilan 2010
Consulter la lettre N°61

vendredi 29 juillet 2011

Conjoncture : un deuxième trimestre difficile

Au mois de juin, le chômage a progressé en France de 1,3 % soit 33 600 de plus qu'au mois de mai dernier. Les hausses des deux derniers mois annulent les baisses enregistrées durant les quatre premiers mois de l'année. Le nombre de demandeurs d'emplois s'établit à 2 720 400 à la fin du mois de juin. le taux de chômage est, en France, de 9,5 % soit en juste en dessous de la moyenne européenne qui est de 10 %. Si la France fait mieux que l'Espagne, la Grèce ou l'Irlande, en revanche, nos résultats sont loin derrière ceux de l'Allemagne, des Pays-bas ou même du Royaume-Uni.

La dégradation de ces deux derniers mois est la conséquence directe de l'affaiblissement de la croissance. En effet, après un bon premier trimestre qui s'est conclu par un taux de croissance de 1 %, la conjoncture s'est ralentie. Le taux de croissance pour le second trimestre ne devrait être que de 0,2 %.

Ce ralentissement trouve son origine dans les à-coups provoqués dans les cycles de production par le tremblement de terre japonais, par le renchérissement du coût des matières premières et par le resserrement des politiques budgétaires.

Les Français ont ainsi souffert d'une dégradation de leur pouvoir d'achat expliquant le recul de la consommation sur le deuxième trimestre.

En effet, même si en juin, la consommation des ménages en biens est en hausse (+1,2 %), elle recule sur le trimestre (-1,8 %).

IL est attendu un rebond pour le second semestre à condition que l'environnement financier se stabilise afin de permettre aux entreprises d'investir dans de bonnes conditions.

mercredi 27 juillet 2011

Crise grecque : une enquête de News-Assurance

Le site d'information sur l'assurance News-Assurance a réalisé un dossier sur le règlement de la crise grecque en interviewant notamment Philippe Crevel, Secrétaire général du Cercle des Epargnants.

Retrouver l'article de Laurène Rimondi

La règle d'or budgétaire en sommeil ?

Le Président de la République a écrit à tous les parlementaires afin de souligner la nécessité d'adopter la règle d'or budgétaire en vertu de laquelle les comptes de  Etat doivent tendre à l'équilibre hors circonstances exceptionnelles. Cette volonté réaffirmée par l'exécutif s'inscrit dans le cadre de la crise des dettes souveraines et sur l'attention croissant que portent les investisseurs sur la capacité à venir des Etats à faire face à leurs échéances. Or, en France, il faut remonter à 1974 pour un  budget de l'État voté et exécuté à l'équilibre. 25 000 euros es 'est le montant de la dette publique que doit chaque enfant né en 2011.
L'inscription dans la loi fondamentale de principes de bonne gestion s'est généralisée. 90 pays ont déjà  des règles budgétaires contraignantes pour réduire leur déficit et revenir à l'équilibre.
Le projet de loi constitutionnelle  français adopté par l'Assemblée nationale et le Sénat crée une nouvelle catégorie de lois : les lois-cadres d'équilibre de finances publiques, qui devront préciser quand et comment le Gouvernement s'engage à revenir à l'équilibre. Ces lois-cadres couvriront une période minimale de trois ans. Elles détermineront une date de retour à l'équilibre des finances des administrations publiques et fixeront, pour chaque année, le plafond de dépenses et un effort minimum de recettes supplémentaires pour tenir cet objectif.
 La Constitution interdira en effet de voter une loi de finances ou une loi de financement de la sécurité sociale sans loi-cadre. Les lois-cadres d'équilibre des finances publiques s'inscrivent dans le prolongement des lois de programmation des finances publiques, créées en 2008. Mais à la différence de ces dernières, ces lois-cadres  auront en effet une valeur supérieure aux lois de finances annuelles et aux lois de financement de la sécurité sociale. Le Conseil constitutionnel veillera au respect de la règle d'or. Il examinera systématiquement les lois-cadres avant leur promulgation, afin de vérifier qu'elles respectent l'objectif constitutionnel de retour à l'équilibre. Il sera automatiquement saisi des lois de finances annuelles et des lois de financement de la sécurité sociale, pour s'assurer qu'elles respectent les plafonds de dépenses et le minimum de recettes fixés par la loi-cadre d'équilibre des finances publiques.
Pour être adopté, ce projet de loi doit recueillir au Congrès réunissant les députés et les sénateurs la majorité des trois cinquièmes. Du fait de l'opposition du PS, cette majorité qualifiée n'est pas atteignable ce qui ne permet pas pour le moment l'exécutif de réunir le Congrès. Le rapport de force risque après les élections sénatoriales du mois de septembre d'être encore plus défavorable. 

mardi 26 juillet 2011

Rendement de l'assurance-vie : une étude de l'ACP

Selon l'Autorité de Contrôle Prudentiel, l'ACP, le rendement des contrats d'assurance-vie en 2010 a été de 3,40 % contre 3,65 % en 2009. L'étude de l'ACP porte sur plus de 6000 contrats représentant un encours de plus de 1000 milliards d'euros euros sur un total de 1300 milliards.
Les contrats en euros (à capital garanti) dominent nettement le marché de l’assurance-vie et ont pesé 86% des versements en 2010, selon les chiffres de la Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA).
Le taux de rendement était de 3,9 % en 2008.
Cette baisse est imputable à la diminution des taux d'intérêt et à un contrôle plus strict par l'ACP des taux promotionnels qui font l'objet l'objet également depuis deux ans d'un encadrement plus resserré.

lundi 25 juillet 2011

La semaine économique et financière vue par Generali Investments

La semaine s’est mieux terminée qu’elle n’avait débuté. Les tests de résistance des banques européennes, publiés la veille du week-end, n’ont pas été jugés assez crédibles et l’évocation d’une taxe pour faire participer les banques au sauvetage de la Grèce a été très mal accueillie. Dès mardi, le rebond a été facilité par l’espoir d’une solution concernant les dettes souveraines lors du sommet européen de Bruxelles et par des résultats semestriels meilleurs qu’attendu aux Etats-Unis. La rencontre entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, avant la divulgation des premières dispositions du plan de sauvetage de la Grèce, a rassuré sur l’issue du sommet. Par la suite, les investisseurs ont apprécié le plan massif de 160 milliards d'euros, qui prévoit notamment un allongement des concours et une baisse des taux d'intérêt, de façon à rendre l'endettement du pays plus supportable. En outre, le fonds de secours pour les pays en difficulté (FESF) pourra acheter de la dette publique sur le marché obligataire secondaire, pour soulager les détenteurs de ces titres dont la valeur a été dépréciée. Il pourra aussi accorder aux Etats des lignes de crédit pour qu'ils recapitalisent leurs banques. Le marché de la dette des pays européens, thermomètre de la santé de la Zone Euro, a immédiatement répercuté ces bonnes nouvelles. Cependant, l'euphorie s'est quelque peu estompée car le risque de contagion n'est pas totalement écarté et il est encore trop tôt pour « crier victoire ». D'autant que la première sanction attendue est tombée : l'agence de notation Fitch a annoncé son intention de placer la dette de la Grèce en défaut partiel. Les autres agences de notation devraient parvenir au même verdict. Les dirigeants de la  Zone Euro espèrent toutefois que le défaut de paiement sera limité dans le temps et donc maîtrisable. Néanmoins, après le feuilleton grec, tous les yeux se tournent désormais vers les États-Unis. Le déplafonnement de la dette n'est toujours pas réglé. Le Trésor américain a prévenu que, faute d'accord d'ici le 2 août, il se retrouverait rapidement en défaut de paiement, ce qui aurait de graves conséquences pour l'économie américaine. Les responsables politiques américains affichent leur volonté d'éviter absolument que cela se produise, mais aucun accord n'a encore été trouvé.
Lire la suite de la lettre

La semaine économique et financière vue par Generali Investments


La semaine s’est mieux terminée qu’elle n’avait débuté. Les tests de résistance des banques européennes, publiés la veille du week-end, n’ont pas été jugés assez crédibles et l’évocation d’une taxe pour faire participer les banques au sauvetage de la Grèce a été très mal accueillie. Dès mardi, le rebond a été facilité par l’espoir d’une solution concernant les dettes souveraines lors du sommet européen de Bruxelles et par des résultats semestriels meilleurs qu’attendu aux Etats-Unis. La rencontre entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, avant la divulgation des premières dispositions du plan de sauvetage de la Grèce, a rassuré sur l’issue du sommet. Par la suite, les investisseurs ont apprécié le plan massif de 160 milliards d'euros, qui prévoit notamment un allongement des concours et une baisse des taux d'intérêt, de façon à rendre l'endettement du pays plus supportable. En outre, le fonds de secours pour les pays en difficulté (FESF) pourra acheter de la dette publique sur le marché obligataire secondaire, pour soulager les détenteurs de ces titres dont la valeur a été dépréciée. Il pourra aussi accorder aux Etats des lignes de crédit pour qu'ils recapitalisent leurs banques. Le marché de la dette des pays européens, thermomètre de la santé de la Zone Euro, a immédiatement répercuté ces bonnes nouvelles. Cependant, l'euphorie s'est quelque peu estompée car le risque de contagion n'est pas totalement écarté et il est encore trop tôt pour « crier victoire ». D'autant que la première sanction attendue est tombée : l'agence de notation Fitch a annoncé son intention de placer la dette de la Grèce en défaut partiel. Les autres agences de notation devraient parvenir au même verdict. Les dirigeants de la  Zone Euro espèrent toutefois que le défaut de paiement sera limité dans le temps et donc maîtrisable. Néanmoins, après le feuilleton grec, tous les yeux se tournent désormais vers les États-Unis. Le déplafonnement de la dette n'est toujours pas réglé. Le Trésor américain a prévenu que, faute d'accord d'ici le 2 août, il se retrouverait rapidement en défaut de paiement, ce qui aurait de graves conséquences pour l'économie américaine. Les responsables politiques américains affichent leur volonté d'éviter absolument que cela se produise, mais aucun accord n'a encore été trouvé.
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Partir à 65 ans : qui et pourquoi ?


L'âge légal de la retraite à taux plein passera de 65 à 67 ans avec l'application de la loi portant réforme des retraites de 2010. En France, la grande partie des départs à la retraite s'effectue bien avant ce âge. En effet, en 2010, en matière de départs à la retraite, seules 16 % concernaient des personnes de plus de 65 ans soit environ 113 000. Les femmes représentent 65 % des départs à 65 ans. Le départ à 65 ans est plus subi que voulu. En effet, 87 % des assurés concernés ne disposent pas de la durée d'assurance nécessaire pour obtenir la retraite à taux plein. Pour les femmes, ce taux est de 93 %. Le faible nombre de trimestres validés s'explique par les interruptions de carrière occasionnées notamment par la survenue d'enfants. Ainsi, 40 % des femmes concernées ont eu au moins 3 enfants soit plus que la moyenne des femmes partant à la retraite.
Les retraités partis à la retraite à 65 ans touche des pensions moindres que l'ensemble des nouveaux retraités. Pour 72 % d'entre-eux, ils sont bénéficiaires du minimum contributif contre 43 % pour l'ensemble des départs.

vendredi 22 juillet 2011

Assurance-vie en demi teinte


Au mois de juin dernier, selon la Fédération Française des Sociétés d'Assurances, l’assurance vie a bénéficié d'une collecte nette de 3,2 Mds € en juin. La collecte comme au mois de mai s’inscrit en hausse  (+ 1,8 Md € pour mai). Le cumul sur le premier semestre s'élève à 17,2 Mds €, en recul de 46 % par rapport à la même période l’année précédente. Le rebond intervient malgré les incertitudes sur la dette grecque.

Euro, bilan de la négociation pour sauver la Grèce


Le 21 juillet 2011, les chefs d'Etat et de Gouvernement de la zone euro ont décidé de mettre en oeuvre un second plan en faveur de la Grèce. Ce plan permet un étalement de la dette sur 30 ans avec en outre assorti conditions de taux plus favorables. Cette décision vise à faciliter l'assainissement des comptes publics grecs. Ce plan prévoit un engagement volontaire du secteur privé.

Par ailleurs, les mécanismes de solidarité devraient être renforcés. Des propositions sur la gouvernance de la zone euro seront réalisées dans les prochains mois.


COMMISSION EUROPÉENNE

SECRETARIAT GENERAL

Bruxelles, le 21 juillet 2011

TEXTE FR

CONSEIL DE L'UNION EUROPEENNE

Bruxelles - 21 juillet 2011

DÉCLARATION DES CHEFS D'ÉTAT OU DE GOUVERNEMENT DE LA ZONE EURO ET DES INSTITUTIONS DE L'UE

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DÉCLARATION DES CHEFS D'ÉTAT OU DE GOUVERNEMENT DE LA ZONE EURO ET DES INSTITUTIONS DE L'UE

Nous réaffirmons notre attachement à l'euro et sommes résolus à faire tout ce qui est nécessaire pour assurer la stabilité financière de la zone euro dans son ensemble et celle de ses États membres. Nous réaffirmons également notre détermination à renforcer la convergence, la compétitivité et la gouvernance dans la zone euro. Depuis le début de la crise de la dette souveraine, des mesures importantes ont été prises pour stabiliser la zone euro, réformer les règles et élaborer de nouveaux outils de stabilisation. Dans la zone euro, la reprise est en bonne voie et l'euro repose sur des fondamentaux économiques solides. Mais les difficultés auxquelles nous sommes confrontés ont montré que des mesures plus ambitieuses s'imposent.

Aujourd'hui, nous sommes convenus de prendre les mesures suivantes:

Grèce:

1. Nous nous félicitons des mesures prises par le gouvernement grec pour stabiliser ses finances publiques et réformer son économie, ainsi que du nouveau train de mesures, y compris de privatisation, récemment adopté par le parlement grec. Ces mesures constituent des efforts sans précédent, mais qui sont nécessaires pour que l'économie grecque retrouve la voie d'une croissance durable. Nous sommes conscients des efforts que les mesures d'ajustement entraînent pour les citoyens grecs, et nous sommes convaincus que ces sacrifices sont indispensables pour la reprise économique et qu'ils contribueront à la stabilité et à la prospérité futures du pays.

2. Nous convenons de soutenir un nouveau programme pour la Grèce et, avec le FMI et la contribution volontaire du secteur privé, de couvrir intégralement le déficit de financement. Le financement public total s'élèvera à un montant estimé à 109 milliards d'euros. Ce programme visera, notamment grâce à une réduction des taux d'intérêt et à un allongement des délais de remboursement, à ramener l'endettement à un niveau bien plus supportable et à améliorer le profil de refinancement de la Grèce. Nous appelons le FMI à continuer de contribuer au financement du nouveau programme pour la Grèce. Nous avons l'intention d'utiliser le FESF en tant qu'instrument de financement pour le prochain décaissement. Nous suivrons avec beaucoup d'attention la mise en œuvre rigoureuse du programme sur la base d'une évaluation régulière effectuée par la Commission en liaison avec la BCE et le FMI.

3. Nous avons décidé d'allonger dans toute la mesure du possible le délai de remboursement des futurs prêts consentis par le FESF à la Grèce en le portant des 7,5 années actuelles à un minimum de 15 ans et jusqu'à 30 ans avec un délai de grâce de 10 ans. À cet égard, nous assurerons une surveillance adéquate après la fin du programme. Dans le cadre du FESF, nous accorderons des prêts à des taux d'intérêt équivalents à ceux prévus par le mécanisme de soutien à la balance des paiements (environ 3,5 % actuellement), proches du coût de financement du FESF, sans descendre en dessous. Nous avons également décidé de repousser sensiblement les échéances de la facilité existante mise en place pour la Grèce. Cela s'accompagnera d'un mécanisme prévoyant des incitations appropriées en faveur de la mise en œuvre du programme.

4. Nous préconisons l'adoption d'une stratégie globale pour la croissance et l'investissement en Grèce. Nous saluons la décision de la Commission de créer un groupe de travail qui collaborera avec les autorités grecques pour canaliser les fonds structurels vers la compétitivité et la croissance, la création d'emplois et la formation. Nous mobiliserons des fonds et des institutions de l'UE, comme la BEI, vers cet objectif et relancerons l'économie grecque. Les États membres et la Commission mobiliseront immédiatement toutes les ressources nécessaires pour apporter une assistance technique exceptionnelle en vue d'aider la Grèce à mettre en œuvre ses réformes. La Commission fera rapport en octobre sur les progrès accomplis à cet égard.

5. Le secteur financier a indiqué qu'il était prêt à soutenir la Grèce sur une base volontaire en recourant à différentes possibilités permettant de renforcer encore la viabilité globale. La contribution nette du secteur privé est estimée à 37 milliards d'euros1. Un rehaussement de crédit sera fourni pour étayer la qualité de la garantie, afin d'en permettre l'utilisation continue pour que les banques grecques puissent accéder aux opérations de liquidités de l'Eurosystème. Nous fournirons des ressources appropriées pour recapitaliser les banques grecques si nécessaire.

Participation du secteur privé:

6. Pour ce qui est de notre approche générale à l'égard de la participation du secteur privé dans la zone euro, nous tenons à préciser que la Grèce appelle une solution exceptionnelle et bien spécifique.

7. Tous les autres pays de la zone euro réaffirment solennellement qu'ils sont fermement déterminés à honorer pleinement leur propre signature souveraine et tous les engagements qu'ils ont pris en matière de viabilité des finances publiques et de réformes structurelles durables. Les chefs d'État ou de gouvernement de la zone euro appuient sans réserve cette volonté, la crédibilité de toutes leurs signatures souveraines étant un élément déterminant pour assurer la stabilité financière de l'ensemble de la zone euro.

Outils de stabilisation:

8. Afin d'améliorer l'efficacité du FESF et du MES et de faire face au risque de contagion, nous décidons d'augmenter leur souplesse, assortie de conditions appropriées, pour leur permettre:

- d'intervenir sur la base d'un programme établi à titre de précaution;

- de financer la recapitalisation des établissements financiers par des prêts aux gouvernements, y compris dans les pays ne bénéficiant pas d'un programme;

- d'intervenir sur les marchés secondaires sur la base d'une analyse de la BCE constatant l'existence d'une situation exceptionnelle sur les marchés financiers et de risques pour la stabilité financière et sur la base d'une décision prise d'un commun accord par les États participant au FESF/MES, afin d'éviter la contagion.

Nous mettrons en place les procédures nécessaires pour la mise en œuvre de ces décisions le plus rapidement possible.

9. Le cas échéant, un contrat de garantie sera mis en place de façon à couvrir le risque résultant, pour les États membres de la zone euro, des garanties qu'ils auront fournies au FESF.

Assainissement budgétaire et croissance dans la zone euro:

10. Nous sommes déterminés à continuer à apporter un soutien aux pays bénéficiant d'un programme jusqu'à ce qu'ils puissent accéder à nouveau au marché, à condition qu'ils mettent en œuvre ces programmes avec succès. Nous nous félicitons de la détermination de l'Irlande et du Portugal à mettre en œuvre leurs programmes de manière rigoureuse et réaffirmons notre ferme volonté de voir aboutir ces programmes. Les taux et les délais de remboursement de prêt que nous avons arrêtés pour la Grèce dans le cadre du FESF seront appliqués également au Portugal et à l'Irlande. Dans ce contexte, nous notons que l'Irlande est disposée à participer de manière constructive aux discussions sur le projet de directive sur l'assiette commune consolidée pour l'impôt sur les sociétés (ACCIS) et aux discussions structurées sur les questions de politique fiscale dans le cadre du Pacte pour l'euro plus.

11. Tous les États membres de la zone euro respecteront à la lettre les objectifs budgétaires fixés, amélioreront la compétitivité et remédieront aux déséquilibres macroéconomiques. Les déficits publics dans tous les pays, à l'exception de ceux bénéficiant d'un programme, seront ramenés sous le seuil de 3 % d'ici 2013 au plus tard. Dans ce contexte, nous nous félicitons du train de mesures budgétaires présenté récemment par le gouvernement italien, qui permettra de ramener le déficit sous le seuil des 3 % en 2012 et d'équilibrer le budget en 2014. Nous saluons également les réformes ambitieuses entreprises par l'Espagne sur les plans budgétaire, financier et structurel. Pour donner suite aux résultats des tests de résistance des banques, les États membres fourniront à celles‑ci, le cas échéant, des filets de sécurité.

12. Nous mettrons en œuvre les recommandations adoptées en juin en ce qui concerne les réformes qui favoriseront notre croissance. Nous invitons la Commission et la BEI à développer les synergies entre les programmes de prêts et les fonds de l'UE dans tous les pays bénéficiant d'une assistance de l'UE/du FMI. Nous appuyons tous les efforts déployés par ces pays pour améliorer leur capacité à absorber les fonds de l'UE afin de stimuler la croissance et l'emploi, notamment par une augmentation temporaire des taux de cofinancement.

Gouvernance économique:

13. Nous appelons à la mise au point rapide du paquet législatif sur le renforcement du Pacte de stabilité et de croissance et sur la nouvelle surveillance macroéconomique. Les membres de la zone euro appuieront sans réserve la présidence polonaise afin de parvenir à un accord avec le Parlement européen sur l'adoption de règles de vote dans le volet "prévention" du pacte.

14. Nous nous engageons à mettre en place, d'ici la fin 2012, des cadres budgétaires nationaux, comme prévu dans la directive relative aux cadres budgétaires.

15. Nous convenons qu'il y a lieu de réduire la dépendance à l'égard des notations de crédit externes dans le cadre réglementaire de l'UE, en tenant compte des récentes propositions de la Commission dans ce sens, et nous attendons avec intérêt les propositions de la Commission sur les agences de notation.

16. Nous invitons le président du Conseil européen, en concertation étroite avec le président de la Commission et le président de l'Eurogroupe, à présenter d'ici le mois d'octobre des propositions concrètes sur la manière d'améliorer les méthodes de travail et de renforcer la gestion des crises dans la zone euro.

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1 :

En prenant en compte le coût du rehaussement de crédit pour la période 2011‑2014. De plus, un programme de rachat de la dette contribuera à hauteur de 12,6 milliards d'euros, portant le total à 50 milliards d'euros. Pour la période 2011‑2019, la contribution nette totale de la participation du secteur privée est estimée à 106 milliards d'euros.

Livret A : bilan du premier semestre


Selon la Caisse des dépôts (CDC), la collecte du livret A a recueilli sur les six premiers mois de l'année 2011 a atteint 10,7 milliards d'euros. Elle s'était élevée à 2,34 milliards pour le premier semestre 2010.

L'encours de ce produit est de 205,4 milliards d'euros à fin juin. Cumulé au LDD (ex-Codevi), le total des encours s'élève à fin juin à 274 milliards d'euros.

Selon l'Observatoire de l'épargne, près de 59,7 millions de livrets A étaient détenus par des particuliers en mars dernier.

jeudi 21 juillet 2011

Les épargnants et la crise grecque


Philippe Crevel, secrétaire général du Cercle des Epargnants, est intervenu sur Europe 1 durant le journal de 12 H 00 au sujet des conséquences de la crise grecque pour les épargnants français dans le cadre d'un débat animé par Patrick Roger avec Jean-Hervé Lorenzi, président du Cercle des Epargnants et avec Nicolas Dupont-Aignan, président du mouvement "Debout de la République"

Ecouter le journal du 21 juillet 12 H 30 de Patrick Roger

Assurance-vie : un succès malgré la crise

L'INSEE, dans un document publié le 21 juillet, souligne qu'au début de l'année 2010, 62 % des ménages français possèdent de l'assurance-vie soit autant que de propriétaires immobiliers. 41 % ont des contrats d'assurance en cas de vie et de capitalisation  et 39 % des contrats d'assurance en cas de décès.

Les contrats d'assurance en cas de vie et de capitalisation représentent 93 % des cotisations qui se sont élevées en 2010 à 143 milliards d'euros et 99 % de l'encours, 1317 milliards d'euros toujours en 2010. Depuis 2004, le taux de pénétration des contrats vie a augmenté de 7 points.

Les détenteurs de contrats d'assurance en cas de décès le sont au titre d'un prêt immobilier à hauteur de 22 points sur 39.

Les contrats d'assurance en cas de vie sont après  les livrets défiscalisés les placements préférés des Français, 42 % contre 85 %. 31 % des ménages détiennent de l'épargne logement, 19 % des valeurs mobilières et 16 % de l'épargne salariale.

Les contrats d'assurance en cas de vie sont détenus par 14,6 millions de personnes et 11,2 millions de ménages.  le nombre de bénéficiaires a augmenté de 3,2 millions depuis 2004 soit 530 000 de plus par an. Le taux de pénétration a progressé dans toutes les tranches d'âge et dans toutes les catégories socioprofessionnelles. Le taux de détention a fortement augmenté chez les plus de 50 ans avec en parallèle la modification du régime fiscal de l'épargne logement. Les non-salariés et les cadres sont sans surprise les principaux souscripteurs. parmi les motifs de souscription, la précaution, la transmission et la préparation de la retraite sont mis en avant.

consulter le document de l'INSEE

mardi 19 juillet 2011

PERP : un nouveau régime fiscal pour la sortie en capital

L'article 41 de la loi de finances rectificative pour 2011 a modifié le régime fiscal optionnel pour les sorties en capital des produits d'épargne retraite comme le PERP.

La loi de finances pour 2011 avait institué un système de quotient. Le montant était divisé par quinze avant d'être ajouté au revenu imposable ; le supplément d'impôt généré faisait in fine l'objet d'une multiplication par quinze.

En lieu et place de ce dispositif, il est prévu à compter de l'imposition des revenus de 2011, l'application d'un prélèvement libératoire de 7,5 % après application d'un abattement de 10 %.

lundi 18 juillet 2011

Retraite Chapeau : la taxe soumise au Conseil constitutionnel

Par l'entremise de l'association ADRESE, le Conseil Constitutionnel a été saisi par le Conseil d'Etat afin de statuer, dans le cadre d’une Question Prioritaire de Constitutionnalité, sur la constitutionnalité de l'article L. 137-11-1 du code de la sécurité sociale qui a institué une contribution sociale sur les rentes versées par des régimes de retraite supplémentaires à prestations définies à la charge du bénéficiaire.

Depuis le 1er janvier 2011,  les bénéficiaires de rentes perçues en vertu d'un supplément de retraite à prestations définies doivent acquitter une taxe non déductible del'impôt sur le revenu dont le taux varie de 7 à 14 % . Deux barèmes coexistent en fonction de la date de liquidation de la pension.

Cette taxe n'a fait l'objet d'un examen lors de la saisine du Conseil constitutionnel sur le projet de loi de finances pour 2011 et sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2011 qui ont institué cette taxe.

Le motif invoqué est la rupture d'égalité devant les charges publiques. Le Conseil constitutionnel a trois mois pour statuer.

Consulter la saisine

 

Les marchés selon Generali Investments France

Comme chaque mois Generali Investments France analyse les évolutions des marchés financiers au cours du mois écoulé.  GIF revient sur la crise des dettes souveraines et conseille la prudence tout en ne cédant pas à la panique.

Au cours du mois de juin, les marchés financiers ont fortement pâti de la persistance de la crise grecque et des inquiétudes concernant l’ampleur du ralentissement de l’économie mondiale.

Fait décisif, le Parlement grec a toutefois approuvé le nouveau plan d’austérité budgétaire, condition à l’obtention de l’aide supplémentaire de l’UE et du FMI.

Dans ce contexte, nous pensons que les inquiétudes concernant les besoins de liquidités de la Grèce vont s’atténuer, même si la question de sa solvabilité à plus long terme subsiste.

Dans la mesure où nous continuons de considérer le récent tassement des statistiques macro-économiques comme un simple« trou d’air » et non comme l’amorce d’une récession sévère, nous estimons que les marchés devraient être mesure de se stabiliser en juillet. Cela étant, nous recommandons de limiter la prise de risque et d’adopter un positionnement neutre vis-à-vis des indices de référence.

Consulter l'étude mensuelle de GIF

dimanche 17 juillet 2011

Banque de France : les Français et l'épargne

La Banque de France vient de publier une étude sur l'épargne des Français en 2010.

Ainsi le taux d’épargne des ménages français qui avait augmenté avec la crise financière à l’automne 2007 en atteignant 16,7 % de leur revenu disponible brut (RDB) au troisième trimestre de 2009, a diminué fort logiquement au cours de l’année 2010, revenant en fin d’année à 15,6 %. La décomposition du taux d’épargne
montre que sa baisse constatée en 2010 est marquée par diminution de la part afférente à l’épargne financière. Elle se réduit de 1,4 point de RDB pour s’établir fin 2010 à 6,5 %.

lire l'étude

vendredi 15 juillet 2011

réforme des retraites 2010 : 1er bilan d'application

L'Assemblée nationale a présennté le 6 juillet dernier un rapport sur l'application de loi de novembre 2010 portant réforme des retraites. Ce rapport souligne que le Gouvernement doit encore prendre des décrets et des arrêtés d'application en particulier en ce qui concerne l'épargne retraite et le droit d'information des assurés. De nombreuses mesures réglementaires sont attendues pour le mois de septembre.

Lire le rapport

mercredi 13 juillet 2011

Réforme de la fiscalité du patrimoine

Le sénat a adopté définitivement la réforme de la fiscalité du patrimoine. Le bouclier fiscal qui plafonnait, depuis le 1er août 2007, à 50% des revenus les impôts directs payés par les contribuables a été supprimé. En 2010, son coût avait été évalué à environ 680 millions d’euros et bénéficiait à près de 19.000 contribuables.

En contrepartie de cette suppression, des aménagements ont été adoptés. La première tranche de l’ISF (entre 800.000 euros et 1,3 million d’euros de patrimoine) a été supprimée. Le seuil d’entrée à l’imposition sur la fortune est désormais fixé à 1,3 millions d’euros de patrimoine. 300.000 ménages seront exonérés de l’ISF.

A compter de 2012, le barème de l’ISF ne comportera plus que deux tranches d’imposition :
- Entre 1,3 et 3 millions d’euros de patrimoine, le taux d’imposition sera de 0,25% et les redevables de cette tranche n’auront plus à faire de déclaration d’ISF (leur patrimoine sera porté sur la déclaration de revenus et ils paieront cet impôt en même temps que l’impôt sur le revenu).

- Au-delà de 3 millions d’euros de patrimoine, le taux d’imposition sera de 0,5% et les assujettis auront à remplir une déclaration d’ISF comme aujourd’hui.

- Les taux sont applicables dès le premier euro, d’où les effets de seuil faisant passer l’ISF de 0 à 3250€ dès franchissement de la barre de 1,3 millions (même phénomène à 3 millions).


Afin que la réforme soit neutre pour les finances publiques, le taux d’imposition des deux dernières tranches du barème des droits de succession est augmenté de 5 points. Pour la part taxable comprise entre 900.000 et 1.800.000€,le taux des droits de succession et donation passe sont augmentés de 35 à 40%. Pour la part taxable supérieure à 1.800.000€, le taux des droits de succession et donation sont augmentés de 40 à 45%.

Les réductions de droit en fonction de l’âge du donateur sont supprimées :

Sont supprimées les réductions de 35% des donations en nue-propriété lorsque le donateur est âgé de moins de 70 ans et de 10% entre 70 et 80 ans, ainsi que les donations autres que celles en nue-propriété de 50% lorsque le donateur est âgé de moins de 70 ans et de 30% entre 70 et 80 ans.

Les réductions de droit sont toutefois maintenues pour la transmission des titres d'une entreprise avec engagement de conservation des titres.

Le délai entre deux donations exonérées est allongé. Il faudra attendre 10 ans et non plus 6 ans pour donner à ses proches en franchise de droits de donation un certain montant qui est plafonné. Ainsi par exemple le plafond ou plus exactement l’abattement, est de 159.325€ si l’on donne à un enfant. Passé le délai de 10 ans il est à nouveau possible d’effectuer des donations sans payer de droits.

Hausse des droits de partage de 1,1% à 2,5% :

Tous les nouveaux divorcés et tous les héritiers sortant d'une indivision sont concernés par la hausse de 1,1 à 2,5%. Ainsi un couple qui possède un patrimoine, après déduction des dettes, de 300.000€, payera 7.500€ de droits de partage à son divorce en 2012 contre 3.300 cette année.

Sur les plus-values de cession des participations significatives pour les contribuables qui transfèrent leur domicile fiscal hors de France. Cette 'exit tax' qui entrera en vigueur dès cette année, est inspirée du modèle allemand et est assise sur les plus-values sur titres constatées lors du transfert de la résidence fiscale hors de France et exigibles en cas de cession des titres dans les huit années qui suivent.

Le Sénat a relevé de 5 points, de 20 à 25%, la taxation, au décès du souscripteur, des plus gros contrats d’assurance-vie (lorsque la valeur du contrat excède 903.000€ après abattement).

Les épargnants et la crise de la dette souveraine

Avec la crise des dettes souveraine qui frappe plusieurs Etats membres de la zone euro, l'inquiétude des épargnants concernant notamment leur assurance-vie se fait jour.

Philippe Crevel, secrétaire général du Cercle des Epargnants est intervenu sur le sujet sur l'antenne d'Europe 1. Il a souligné que le rééchelonnement éventuel de certaines publiques n'aura pas d'impact sur la valeur des fonds euros. Au sujet de leur rendement, cela pourra avoir à terme un effet même si, il faut souligner, les compagnies d'assurance ont, ces dernières années, procédé à une gestion diversifiée de leurs actifs.

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La semaine économique et financière vue par Generali Investments

Generali Investments publie chaque semaine une lettre d'actualité retraçant et analysant la situation économique et financière.

Le deuxième semestre commence aussi mal que le premier avait bien terminé. Après un début se semaine sous le signe de la nervosité, les investisseurs ont pris une douche froide vendredi, l’ensemble de l’économie américaine ayant créé quatre fois moins d’emplois qu’espéré. Le taux de chômage officiel du pays a continué sa remontée entamée enavril, pour s'établir à 9,2%, son niveau le plus haut depuis le début de l'année, alors même que la population active baissait. Le rapport officiel sur l'emploi est largement considéré comme le meilleur témoin de la vitalité de l'économie américaine. A la mauvaise nouvelle concernant l'emploi s'en ajoute une sur les salaires, qui ont baissé en termes nominaux: la baisse du pouvoir d'achat s'accentue alors que l'économie aurait besoin d'embauches et de hausses des salaires pour se relancer grâce à la consommation des ménages. Par ailleurs, les nouveaux rebondissements de la crise de la dette en Zone Euro ont alimenté cette nouvelle vague d’aversion pour le risque. Malgré le déblocage de la crisegrecque, les pays européens peinent à mettre sur pied un nouveau plan d'aide à Athènes, et le Portugal semble s'enfoncer dans la crise depuis que l'agence Moody's a relégué la note de sa dette dans la catégorie "spéculative" mardi. Seule bonne nouvelle : certains pays européens sont en croissance, au point de générer de l’inflation. La BCE a donc relevé sans surprise son taux directeur d’un quart de point, à 1,5%. Dans ce contexte globalement incertain, le retour dela microéconomie, au travers de la saison des résultats qui commence ce lundi, pourrait donner un peu d’air au marché et favoriser un rally estival.

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mardi 12 juillet 2011

Le Livret A à 2,25 %

Le Premier Ministre, François Fillon, a annoncé mardi 12 juillet 2011 à Europe 1 que le taux du Livret A devrait être revalorisé de 0,25 point au mois d'août. Cette annonce fait suite à celle de l'INSEE sur le taux d'inflation qui a été de 0,1 point en juin portant sur un an l'inflation à 2,1 points.
En effet, l'INSEE a communiqué "qu'en juin 2011, l’indice des prix à la consommation (IPC) est en hausse de 0,1 %, comme en mai. Sur un an, il s’accroît de 2,1 % (+2,0 % en mai)".

"En juin 2011, hausses et baisses se compensent quasiment : l’accroissement des prix de l’alimentation se poursuit et, de façon saisonnière, les prix des services augmentent ; a contrario, les prix de l’énergie et des services de transports et de communications sont en baisse".

lundi 11 juillet 2011

Conseil d'analyse stratégique : rapport sur l'emploi

Le Conseil d'Analyse Stratégique vient de rendre public un rapport sur les évolutions possibles du marché de l'emploi dans les vingt prochaines années.

Le CAS a retenu deux scénarios  : un scénario d’accélération technologique et sociétale” et un scénario de “rééquilibrage et de volontarisme des acteurs”. Dans les deux cas, les auteurs considèrent que les acteurs, notamment de l’Etat, devront évoluer, face aux enjeux d’emploi, de mobilité et de qualité du travail ou, plus globalement, de compétitivité et de cohésion sociale.
le rapport comporte une série de propositions dont notamment la mise en place d'un compte individuel social de droits portables.  Il s'agirait d'amplifier le système de compte épargne temps et du droits individuel à la formation compte tenu que dans les prochaines années la mobilité devrait s’accroître. le rapport met également l'accent sur la responsabilité sociale de l'entreprise et sur la nécessité d'améliorer  la qualité du travail.

vendredi 8 juillet 2011

Etes-vous préparé pour votre future retraite ? A vous de jouer

Le Quizz "Etes-vous prêt pour la retraite ?" du Cercle est en ligne. En quelques minutes en répondant à 15 questions, vous pouvez déterminer votre degré de préparation financière pour la retraite. Ce quizz prend en compte votre âge et votre situation professionnelle. Il se veut ludique et pédagogique.

A vous de jouer !!!

Faites le quizz

 

Quelle région choisir ?

L'INSEE vient d'actualiser ses bases statistiques concernant la démographie. Ainsi, les résultats 2009 par départements et par régions des taux de mortalité et de l'espérance de vie ont été rendus publics.

le taux de mortalité a atteint, en 2009, 8,4 pour mille. En France métropolitaine, il était de 8,5 et en province de 9,1. le plus faible taux est enregistré en Alsace avec 7,5 et le plus fort dans le limousin avec 12,2. Ces différences s'expliquent en grande partie par la structure de la population. Le Limousin est constitué d'une population plus âgée que la moyenne nationale.

Concernant la mortalité infantile, le taux est de 3,8 pour mille (3,6 pour la France métropolitaine). Ce taux ne baisse plus en France depuis plusieurs années. Nous sommes désormais au-dessus de moyenne de l'OCDE. Il y a de fortes différences d'une région à une autre. le taux le plus faible est enregistré en Corse avec 2,7 pour mille. le taux en Ile de France est de 3,6. Il atteint 5,0 en Alsace et dépasse 10 en Guyane.

L'espérance de vie était de 77,6 ans pour les hommes et de 84,2 ans pour les femmes en 2009 (respectivement 77,7 et 84,3 ans en France métropolitaine). pour les hommes, l'espérance de vie est la plus élevée en Ile de France avec 79 ans suivi par la région Midi-Pyrénées Rhôna Alpes et la Corse avec respectivement 79,1, 78,7 et 78,6 ans. C'est dans le Nord-pas de -Calais et en Picardie que l'espérance de vie est la plus faible pour les hommes avec respectivement 74,4 et 75,7 ans suivi par la Bretagne, Champagne Ardennes et la Haute Normandie.

Pour les femmes, la région idéale est les Pays de la Loire avec une espérance de vie 85 ans suivi par l'Ile de France 84,8 ans. En revanche, il faut mieux éviter le Nord Pas de Calais (82,1) et la Picardie (82,4).

En ce qui concerne l'espérance de vie à 60 ans, la moyenne nationale est de 22 ans pour les hommes et de 26,7 ans pour les femmes (France métropolitaine : 22 et 26,7 également). L'espérance de vie à 60 ans est la plus élevée en Corse avec 23,1 années pour les hommes suivi par la région Midi Pyrénées avec 23 ans et l'Ile de France avec 22,9 ans. Pour les femmes, trois régions sont en tête : l'Aquitaine, l'Ile de France et les Pays de la Loire avec 27,2 ans.

Les espérances de vie les plus faibles à 60 ans sont pour les hommes dans le Nord-Pas-de-Calais avec 19,8 et en Picardie avec 20,7. Pour les femmes, ce sont également ces deux régions avec une espérance de vie de 25,1 ans dans le Nord-Pas-de-Calais et de 25,2 ans pour la Picardie.

jeudi 7 juillet 2011

L'assurance à l'heure des pays émergents

la Chine, actuelle 6ème marché de l'assurance devrait atteindre la deuxième place d'ici 2 ans derrière les Etats-Unis. Le volume des primes a atteint 215 milliards de dollars en progression de 26 % en 2010 après une hausse de 14,6 % en 2009. Le taux de pénétration de l'assurance est de 3,8 % contre 8,6 % dans les pays développés ce qui permet de tabler sur une forte croissance dans les prochaines années. L'Inde et le Brésil constituent le 11ème et le 15ème marchés avec respectivement 78 et 64 milliards de dollars de cotisation en croissance de 4,9 % et 10,3 %. La Russie se classe 19ème avec 42 milliards de dollars de cotisation mais en recul de 0,6 %. Les pays émergents représentent 15 % du marché de l'assurance avec 650 milliards de dollars de primes et un taux de croissance de 10,9 % contre 1,4 % pour les pays développés. Les Etats-Unis ont enregistré un recul de 0,2 % avec 1 166 milliards de dollars de prime. le second marché, le Japon, n'a progressé que de 0,1 % avec 557 milliards de dollars de primes. Le 3ème, le Royaume-Uni, a reculé de 2,7 % à 310 milliards de dollars de cotisation. La France a connu, en 2010, une hausse de 2,1 % et une collecte de 280 milliards de dollars, permettant à notre pays de conforter sa place de 4ème devant l'Allemagne qui a enregistré une hausse de 3,9 % à 240 milliards de dollars de cotisations.
Au niveau mondial, le marché de l'assurance a progressé de 2,7 % à 4 339 milliards de dollars . la progression a été de 3,1 % pour l'assurance-vie et de 2,1 % en non-vie. En revanche, la rentabilité est restée faible pour les acteurs de la place.

mercredi 6 juillet 2011

Bilan des Contrats Madelin en 2010

Les contrats Madelin ont été créés par la loi du 11 février 1994. ils couvrent pour les TNS les risques vieillesse, prévoyance et perte d'emploi subie.

En 2010, les cotisations Madelin se sont élevées à 2,128 milliards d'euros en progression de 4,4 % par rapport à 2009. 35 % des versements ont été effectués en unités de compte soit 750 millions d'euros.

87 000 nouveaux contrats ont été souscrits soit une hausse 4 % après une baisse de 6 % en 2009. 74 % des contrats ouverts sont des contrats multi-supports.

Le nombre de contrats en cours de constitution s'élevait à 921 000 en hausse de 6 % sur un an. 95 % des contrats sont en cours de constitution soit 873 000.

5 % sont en phase de liquidation soit 48 000.

Le taux d'équipement des TNS est de 57 % dont 44 % au titre des compagnies d'assurances. Le taux s'est stabilisé depuis 2007. Trois quarts des contrats ont été souscrits auprès d'une compagnie d'assurances. Ce taux était de 34 % en 1994. Il a dépassé 50 % en 1997.

Les prestations continuent de progresser et ont atteint 574 millions d'euros soit 15 % de hausse après une progression de 17 % en 2009. 452 millions d'euros correspondent à des rachats , des transferts ou à des déblocages exceptionnels et pour 6 % à des décès. 21 % de l'ensemble des prestations a été versé dans le cadre de la liquidation.

Les provisions mathématiques ont atteint 18 milliards d'euros en progression de 14 % par rapport à 2009. Les provisions au titre des unités de compte s'élèvent à 3,8 milliards d'euros soit 23 % du total.

L'âge moyen à la souscription est de 42 ans. l'âge moyen des titulaires est de 67 ans. 71 % des adhérents sont des hommes.

Les TNS ont versé en moyenne 2 450 euros en 2009. 17 % ont versé moins de 500 euros et 156 % plus de 5000 euros.

L'encours moyen est de 17 700 euros. 19 % des contrats ont plus de 25 000 euros d'encours.

L'âge moyen de liquidation est de 64 ans. L'âge moyen des bénéficiaires des rentes est de 66 ans. 71 % des bénéficiaires sont des hommes. La rente moyenne s'élève à 2100 euros en 2009. dans 34 % des cas, la rente est supérieure à 2000 euros.

La semaine économique et financière vue par Generali Investments

Les équipes de Generali Investments décryptent chaque semaine l'actualité économique et financière.

Le premier semestre s’est achevé sur une note positive, grâce à une actualité politique et macroéconomique plus favorable. Les investisseurs se sont surtout concentrés cette semaine sur le vote par le Parlement grec de nouvelles mesures d'austérité. Vote rapidement acquis par le gouvernement ce qui ouvre la voie au versement de la cinquième tranche du prêt global de 110 milliards d'euros consenti par le FMI et Bruxelles. Le risque d'un défaut de paiement de la Grèce est désormais écarté pour quelques mois. L'Europe peut donc se tourner plus paisiblement vers l'avenir et étudier les nouvelles modalités d'un prêt qui verrait l'entrée en scène du secteur privé. L'euro a ainsi pu reprendre des couleurs, évoluant à plus de 1,45 dollar. Par ailleurs, en attendant les prochaines publications semestrielles, les statistiques américaines se sont rappelées au bon souvenir des investisseurs, et ont permis de relancer la dynamique haussière. Après une série d’indicateurs décevants depuis mai, l’indice des directeurs d’achat de la région de Chicago s’est révélé supérieuraux attentes, tout comme l’activité manufacturière en juin. Une certaine prudence toutefois, traduite par des volumes d’échanges plus modérés s’est dessinée en fin de semaine, avant la réunion des ministres des Finances de l’Euro-Groupe samedi soir, la fermeture de Wall Street le 4 juillet et une semaine à venir riche en publications économiques importantes. Les investisseurs surveilleront en outre les États-Unis, où la question de la dette s'envenime. Les parlementaires américains doivent s'accorder d'ici à trois semaines sur le relèvement du plafond de la dette, au risque d’un défaut de paiement.

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lundi 4 juillet 2011

41 et 2 trimestres : la dernière proposition du Conseil d'Orientation des Retraites

Du fait de la poursuite de l'augmentation de l'espérance de vie, le Conseil d'Orientation des Retraites devrait proposer dans une note qui sera examinée cette semaine de porter à 41 et 2 trimestres la durée de cotisation pour obtenir une retraite à taux plein. Ce report concernerait les générations nées après 1955.

L'allongement de la durée de cotisation a été utilisé en 1993 avec le report de 37,5 à 40 années. Depuis 2003, il a été convenu que la durée de cotisation devait être de 1,79 la durée de retraite. Avec les gains d'espérance de vie, cela a abouti au report de 40 à 41 années puis à 41 années et un trimestre. Ce processus a été confirmé par la loi portant réforme des retraites de novembre 2010.

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dimanche 3 juillet 2011

La lettre N° 60 - juillet 2011

Au sommaire de la lettre d'information du Cercle des Epargnants du mois de juillet :

- L'emploi des seniors et la réforme des retraites
- Quand l'heure des comptes sonnera
- L'assurance-vie face à l'immobilier
- Le cumul emploi/retraite chez les médecins
- La dette souveraine, l'Europe et les épargnants
- Les infos surl'épargne et sur la retraite

lire la lettre