CERCLE DE L'EPARGNE, DE LA RETRAITE ET DE LA PREVOYANCE
Le Cercle des Epargne, de la retraite et de la prévoyance est un centre d'études et d'information indépendant qui a pour objet de réaliser des études et d'informer les épargnants sur toutes les questions relatives à l'épargne, la retraite et la prévoyance
Pour plus de renseignements et pour tous les contacts presse, vous pouvez nous contacter au 06 13 90 75 48
samedi 31 décembre 2016
jeudi 22 décembre 2016
L'assurance-vie renoue avec une collecte positive en novembre
La collecte a été positive de 1,1 milliard d'euros au mois de novembre 2016 après une décollecte de 100 millions d'euros au mois d'octobre.
Lire le communiqué du Cercle de l'Epargne
Lire le communiqué du Cercle de l'Epargne
lundi 19 décembre 2016
Plus de 10 000 milliards d'euros de patrimoine
Selon l'INSEE, à la fin de l'année 2015, le patrimoine net des ménages était de 10 692 milliards d’euros, soit huit fois leur revenu disponible net. En 2015, il a augmenté de + 2,4 % après + 0,4 % en
2014.
Le patrimoine des ménages est composé à 68 % d’actifs non financiers, 62 % pour le seul immobilier En 2015, la valeur du patrimoine en constructions et terrains a progressé de 1,1 %, après trois années de baisse (– 1,5 % en 2014 après – 0,3 % en 2013 et – 0,7 % en 2012).
Au total,le patrimoine non financier des ménages se redresse modérément (+ 1,2 % après
– 1,4 %en 2014).
Les actifs financiers des ménages ont augmenté de + 4,6 % après + 4,0 % en 2014, en raison de l’augmentation des flux de placements et d’une valorisation des titres détenus plus importante qu’en 2014. L’encours des contrats d’assurance-vie s’accroît de 3,9 %, après + 4,5 % en 2014, grâce au rythme toujours soutenu des souscriptions
nettes.
L’encours en numéraire et dépôts progressant de 3,4 %après + 2,1 % en 2014. Le faible niveau des taux d’intérêt réduit en effet le coût d’opportunité de détention d’avoirs liquides
L’encours des actions et parts de fonds d’investissement progresse aussi (+ 7,8% après
+ 5,3%), les ménages bénéficiant surtout d’une valorisation des titres en portefeuille plus importante : l’indice boursier SBF 120
2014.
Le patrimoine des ménages est composé à 68 % d’actifs non financiers, 62 % pour le seul immobilier En 2015, la valeur du patrimoine en constructions et terrains a progressé de 1,1 %, après trois années de baisse (– 1,5 % en 2014 après – 0,3 % en 2013 et – 0,7 % en 2012).
Au total,le patrimoine non financier des ménages se redresse modérément (+ 1,2 % après
– 1,4 %en 2014).
Les actifs financiers des ménages ont augmenté de + 4,6 % après + 4,0 % en 2014, en raison de l’augmentation des flux de placements et d’une valorisation des titres détenus plus importante qu’en 2014. L’encours des contrats d’assurance-vie s’accroît de 3,9 %, après + 4,5 % en 2014, grâce au rythme toujours soutenu des souscriptions
nettes.
L’encours en numéraire et dépôts progressant de 3,4 %après + 2,1 % en 2014. Le faible niveau des taux d’intérêt réduit en effet le coût d’opportunité de détention d’avoirs liquides
L’encours des actions et parts de fonds d’investissement progresse aussi (+ 7,8% après
+ 5,3%), les ménages bénéficiant surtout d’une valorisation des titres en portefeuille plus importante : l’indice boursier SBF 120
mercredi 14 décembre 2016
lundi 12 décembre 2016
Les mesures sur l'assurance-vie et l'épargne de la loi Sapin II sont entrées en vigueur
La loi no 2016-1691 du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique a été publiée au Journal Officiel du 10 décembre 2016. Cette loi prévoit notamment le déblocage anticipé des petits PERP, les mesures exceptionnelles appliicables à l'assurance-vie en cas de menace de choc systémique, la création de fonds de retraite professionnelle et des dispositions concernant les associations souscriptrices de contrats de groupe formule utilisée en particulier pour les Contrats Madelin ou PERP).
L'article 49 accroit les pouvoirs du Haut Conseil pour la Stabilité Financière que ce soit pour les provisions pour participation aux bénéfices ou sur les contrats en cas de menace de choc systémique.
Article 49
Le livre VI du code monétaire et financier est ainsi modifié : 1o Au 7o du I de l’article L. 612-33, les mots : « ou limiter » sont remplacés par les mots : « , retarder ou limiter, pour tout ou partie du portefeuille, » ; 2o L’article L. 631-2-1 est ainsi modifié : a) Le 5o est ainsi rédigé : « 5o Il peut, sur proposition du gouverneur de la Banque de France et en vue de prévenir l’apparition de mouvements de hausses excessives sur le prix des actifs de toute nature ou d’un endettement excessif des agents économiques, fixer des conditions d’octroi de crédit par les entités soumises au contrôle de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution ou de l’Autorité des marchés financiers et ayant reçu l’autorisation d’exercer cette activité, lorsque ces entités consentent des prêts à des agents économiques situés sur le territoire français ou destinés au financement d’actifs localisés sur le territoire français ; » b) Après le même 5o, sont insérés des 5o bis et 5o ter ainsi rédigés : « 5o bis Il peut, sur proposition du gouverneur de la Banque de France, président de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, moduler les règles de constitution et de reprise de la provision pour participation aux bénéfices pour l’ensemble ou un sous-ensemble des personnes mentionnées aux 1o, 3o et 5o du B du I de l’article L. 612-2 ; « 5o ter Il peut, sur proposition du gouverneur de la Banque de France, président de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, après avis du collège de supervision de cette autorité, à l’égard de l’ensemble ou d’un sous-ensemble des personnes mentionnées aux 1o à 5o du B du I du même article L. 612-2, afin de prévenir des risques représentant une menace grave et caractérisée pour la situation financière de l’ensemble ou d’un sous- ensemble significatif de ces personnes ou pour la stabilité du système financier, prendre les mesures conservatoires suivantes : « a) Limiter temporairement l’exercice de certaines opérations ou activités, y compris l’acceptation de primes ou versements ; « b) Restreindre temporairement la libre disposition de tout ou partie des actifs ; « c) Limiter temporairement, pour tout ou partie du portefeuille, le paiement des valeurs de rachat ; « d) Retarder ou limiter temporairement, pour tout ou partie du portefeuille, la faculté d’arbitrages ou le versement d’avances sur contrat ; « e) Limiter temporairement la distribution d’un dividende aux actionnaires, d’une rémunération des certificats mutualistes ou paritaires ou d’une rémunération des parts sociales aux sociétaires.
« Le Haut Conseil de stabilité financière décide des mesures prévues au présent 5o ter pour une période maximale de trois mois, qui peut être renouvelée si les conditions ayant justifié la mise en place de ces mesures n’ont pas disparu, après consultation du comité consultatif de la législation et de la réglementation financières. Les mesures prévues au c du présent 5o ter ne peuvent être maintenues plus de six mois consécutifs. « Dans sa décision, le Haut Conseil veille à la protection de la stabilité financière et des intérêts des assurés, adhérents et bénéficiaires ; » c) Aux treizième et quatorzième alinéas, la référence : « 5o » est remplacée par la référence : « 5o ter » et, à l’avant-dernier alinéa, les références : « 4o et 4o bis » sont remplacées par les références : « 4o, 4o bis, 5o bis et 5o ter » ; 3o Le premier alinéa de l’article L. 631-2-2 est complété par les mots et une phrase ainsi rédigée : « ainsi que toute personne dont l’audition lui paraît utile. Ces personnes peuvent, à cet effet, lui transmettre des informations couvertes par le secret professionnel. »
L'article 85 renforce les droits des adhérents à des contrats de groupe
Article 85 Le second alinéa du I de l’article L. 141-7 du code des assurances est remplacé par trois alinéas ainsi rédigés : « Les adhérents à ces contrats sont membres de droit de l’association souscriptrice ; ils disposent d’un droit de vote à l’assemblée générale et peuvent proposer à celle-ci une résolution. « L’assemblée générale a seule qualité pour autoriser la modification des dispositions essentielles du contrat d’assurance de groupe souscrit par l’association. « Un décret en Conseil d’Etat précise, pour ces associations, les droits des adhérents lors des assemblées.
Les fonds de retraite professionnelle
Article 114 Dans les conditions prévues à l’article 38 de la Constitution, le Gouvernement est autorisé à prendre par ordonnance, dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, les mesures relevant du domaine de la loi : 1o Permettant la création d’une nouvelle catégorie d’organismes ayant pour objet l’exercice de l’activité de retraite professionnelle supplémentaire ; 2o Ayant pour objet la création du régime prudentiel applicable aux organismes créés en application du 1o, en conformité avec le cadre prévu par la directive 2003/41/CE du Parlement européen et du Conseil du 3 juin 2003 concernant les activités et la surveillance des institutions de retraite professionnelle ; 3o Etendant aux organismes créés en application du 1o le contrôle de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution et les soumettant aux autres dispositions du code monétaire et financier applicables aux organismes d’assurance ; 4o Permettant les transferts de portefeuilles de contrats couvrant des engagements de retraite professionnelle supplémentaire des entreprises d’assurance, des mutuelles ou unions régies par le livre II du code de la mutualité et des institutions de prévoyance ou unions régies par le titre III du livre IX du code de la sécurité sociale vers les organismes créés en application du 1o ; 5o Permettant à des entreprises d’assurance, des mutuelles ou unions régies par le livre II du code de la mutualité et des institutions de prévoyance ou unions régies par le titre III du livre IX du code de la sécurité sociale ne couvrant que des engagements de retraite professionnelle supplémentaire de modifier, selon une procédure adaptée, leur objet pour relever de la catégorie d’organismes mentionnée au 1o ; 6o Modifiant en tant que de besoin l’article 8 de l’ordonnance no 2006-344 du 23 mars 2006 relative aux retraites professionnelles supplémentaires, afin de moderniser les dispositions applicables aux institutions de retraite professionnelle collective ainsi qu’aux personnes morales administrant ces institutions et de préciser les modalités de leur agrément et d’exercice de leur activité ; 7o Nécessaires à l’adaptation des dispositions du code des assurances, du code de commerce, du code de la mutualité, du code de la sécurité sociale, du code du travail et, le cas échéant, d’autres codes et lois, pour la mise en oeuvre des dispositions prévues aux 1o à 6o ; 8o Adaptant les règles applicables aux régimes de retraite supplémentaire en points gérés par des entreprises d’assurance, des mutuelles ou unions régies par le livre II du code de la mutualité et des institutions de prévoyance ou unions régies par le titre III du livre IX du code de la sécurité sociale en matière d’information des affiliés et en matière de conversion et d’évolution de la valeur de service de l’unité de rente. Les modifications de la garantie de non-baisse de la valeur de service de l’unité de rente peuvent uniquement intervenir dans le cadre d’un avenant accepté par le souscripteur. Un projet de loi de ratification est déposé devant le Parlement dans un délai de trois mois à compter de la publication de l’ordonnance.
Obligation d'information accrue des assurés souscripteurs de contrat retraite
Article 115 I. – Après l’article L. 132-9-4 du code des assurances, il est inséré un article L. 132-9-5 ainsi rédigé : « Art. L. 132-9-5. – Les entreprises d’assurance proposant des contrats d’assurance vie dont les prestations sont liées à la cessation d’activité professionnelle informent annuellement les assurés ayant dépassé la date de liquidation de leur pension dans un régime obligatoire d’assurance vieillesse ou, à défaut, celle mentionnée à l’article L. 161-17-2 du code de la sécurité sociale, de la possibilité de liquider les prestations au titre du contrat. « Elles établissent chaque année, chacune pour ce qui la concerne, un rapport adressé à l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution et au ministre chargé de l’économie, précisant le nombre et l’encours des contrats non liquidés pour lesquels l’adhérent a dépassé l’âge de départ en retraite, ainsi que les moyens mis en oeuvre pour les en informer. » II. – Après l’article L. 223-10-3 du code de la mutualité, il est inséré un article L. 223-10-4 ainsi rédigé : « Art. L. 223-10-4. – Les mutuelles et unions proposant des contrats d’assurance vie dont les prestations sont liées à la cessation d’activité professionnelle informent annuellement les assurés ayant dépassé la date de liquidation de leur pension dans un régime obligatoire d’assurance vieillesse ou, à défaut, celle mentionnée à l’article L. 161-17-2 du code de la sécurité sociale, de la possibilité de liquider les prestations au titre du contrat. « Elles établissent chaque année, chacune pour ce qui la concerne, un rapport adressé à l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution et au ministre chargé de l’économie, précisant le nombre et l’encours des contrats non liquidés pour lesquels l’adhérent a dépassé l’âge de départ en retraite, ainsi que les moyens mis en oeuvre pour les en informer. » III. – L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution remet, avant le 1er juin 2018, un rapport au Parlement présentant, pour les années 2016 et 2017, un bilan décrivant les actions menées pour contrôler le respect par les entreprises d’assurance, les institutions de prévoyance et les mutuelles et unions du code de la mutualité de 10 décembre 2016
l’obligation d’information mentionnée aux articles L. 132-9-4 du code des assurances et L. 223-10-4 du code de la mutualité, dans leur rédaction résultant des I et II du présent article.
Déblocage des petits PERP
Article 116 I. – Après le troisième alinéa du I de l’article L. 144-2 du code des assurances, sont insérés quatre alinéas ainsi rédigés : « Nonobstant les dispositions du deuxième alinéa du présent I, un adhérent peut demander le rachat d’un contrat à une entreprise d’assurances agréée en application de l’article L. 321-1 du présent code, ainsi qu’aux organismes d’assurance mentionnés à l’article L. 144-4, s’il satisfait aux conditions suivantes : « 1o La valeur de transfert du contrat est inférieure à 2 000 € ; « 2o Pour les contrats ne prévoyant pas de versements réguliers, aucun versement de cotisation n’a été réalisé au cours des quatre années précédant le rachat ; pour les contrats prévoyant des versements réguliers, l’adhésion au contrat est intervenue au moins quatre années révolues avant la demande de rachat ; « 3o Le revenu de son foyer fiscal de l’année précédant celle du rachat est inférieur à la somme, majorée le cas échéant au titre des demi-parts supplémentaires retenues pour le calcul de l’impôt sur le revenu afférent audit revenu, prévue au II de l’article 1417 du code général des impôts. » II. – Au troisième alinéa de l’article L. 132-23 du même code, les mots : « prévues par le code du travail en cas de licenciement » sont remplacés par les mots : « accordées consécutivement à une perte involontaire d’emploi ». III. – Les I et II s’appliquent aux contrats en cours à la date de publication de la présente loi.
lundi 5 décembre 2016
Le taux de pauvreté atteint 14,3 % en France
En 2015, selon l'INSEE, pour l’année 2015, le taux de pauvreté monétaire augmente de 0,2 point. en passant de 14,1 à 14,3 %.
Cette augmentation de la pauvreté monétaire prévue pour 2015 ferait suite à une légère hausse de 0,1 point en 2014, après deux années de baisse. Le taux de pauvreté en 2015 est supérieur d’un point par rapport au niveau d’avant la crise en 2008. Cette hausse du taux de pauvreté en 2015 proviendrait principalement de l’augmentation du nombre de chômeurs vivant au-dessous du seuil de pauvreté, elle-même liée à celle du nombre de chômeurs de longue ou très longue durée.
Évolutions et niveaux des principaux indicateurs de pauvreté et d’inégalités en 2015
2014 | 2015 | |
---|---|---|
Observé | Simulé | |
Taux de pauvreté à 60 % | ||
Évolution par rapport à l'année précédente (en points) | + 0,1 | + 0,2 |
Niveau (en %) | 14,1 | 14,3 |
Indice de Gini | ||
Évolution par rapport à l'année précédente | + 0,002 | + 0,003 |
Niveau | 0,293 | 0,296 |
(100-S80)/S20 | ||
Évolution par rapport à l'année précédente (en points) | + 0,1 | 0,0 |
Niveau | 4,4 | 4,5 |
Rapport interdécile D9/D1 | ||
Évolution par rapport à l'année précédente | 0,0 | 0,0 |
Niveau | 3,5 | 3,5 |
La hausse des inégalités de niveau de vie continue d'augmenter en 2015. L'indice de Gini progresserait de 0,003, pour atteindre 0,296 en 2015. En 2013, ce coefficient avait fortement baissé (passant de 0,305 en 2012 à 0,291 en 2013) et effacé ainsi l’ensemble de la hausse des inégalités constatée depuis le début de la crise de 2008, avant de légèrement augmenter en 2014 (+ 0,002). En 2015, l’indice de Gini serait ainsi inférieur de 0,012 point à son point haut de 2011 et au même niveau qu’en 2008, avant la crise.
Pour leur part, le rapport entre la masse des niveaux de vie détenue par les 20 % les plus riches et celle détenue par les 20 % les plus modestes et le rapport interdécileresteraient stables. Ainsi, en 2015, le ratio (100-S80)/S20 atteindrait 4,5 et le rapport interdécile se maintiendrait à 3,5.
jeudi 24 novembre 2016
L'assurance-vie, accès de faiblesse confirmé !
Après
une collecte nulle en octobre, l’assurance vie enregistre pour la première fois
depuis décembre 2013, une décollecte qui s’élève à 100 millions d’euros.
La
rupture amorcée en septembre est donc confirmée. La polémique liée à la loi
Sapin II avec les mesures exceptionnelles en cas de crise financière a sans nul
doute pénalisé, au mois d’octobre, la collecte de l’assurance vie. La
communication sur l’éventuelle baisse du rendement des fonds euros, doublée des
nombreuses incertitudes politiques et économiques ont incité les détenteurs à
accroître en octobre, les rachats sur ce placement.
De
fait, nous n’assistons pas à une crise des cotisations puisque la collecte
brute de l’assurance vie a progressé en octobre pour s’établir à 10,1 milliards
d’euros contre 9,6 milliards d’euros en septembre. En revanche, les rachats
sont passés de 9,6 milliards d’euros en septembre à 10,2 milliards en octobre.
Une hausse qui tient à la fois à la polémique suscitée par le débat de la loi Sapin
II et à l’engouement retrouvé pour l’immobilier.
Par
ailleurs, les épargnants français commencent à prendre en compte l’attrait des unités
de compte (UC) et du rendement qu’elles peuvent générer. Les montants versés
dans les supports en UC s’établissent ainsi à 2,5 milliards d’euros en octobre
contre 1,8 milliard le mois précédent.
Toutefois, la barre des 20 % semble
difficile à franchir puisque les cotisations versées sur ces supports restent
sur les 10 premiers mois de l’année, comme en septembre, à 19 %.
L’encours de l’assurance vie atteint 1 621 milliards d’euros en octobre. Pour la fin de l’année nous devrions rester sur une collecte nette faible mais positive, sachant qu’en décembre, le versement des primes salariales permet un mois correcte pour l’assurance vie.
mardi 22 novembre 2016
Le Livret A a dérapé en octobre
Le Livret A chute en octobre
Après sept mois consécutifs de collecte positive, le Livret
A enregistre, au mois d’octobre, une décollecte de 1,02 milliard d’euros. Il
fallait remonter au mois de novembre 2015 pour enregistrer un tel recul. Avec
le LDD, la décollecte est de 1,55 milliard d’euros soit un niveau pas rencontré
depuis le mois d’octobre dernier. Ce mouvement de décollecte efface presque
tous les gains des sept derniers mois. Sur l’année, la collecte reste positive
de 140 millions d’euros pour le Livret A et le LDD (et de 1,23 milliard d’euros
pour le Livret A).
Le mois d’octobre n’est pas un bon mois pour le Livret A, 7
collectes négatives depuis 2006.
A l’automne, les ménages doivent faire face à des dépenses
incontournables comme le paiement du dernier tiers provisionnel (en septembre)
et celui des impôts locaux (octobre et novembre). Les ménages doivent également
absorber les coûts des rentrées scolaires et le cas échéant préparer la
succession des vacances (Toussaint et fin d’année).
Les Français prennent également en compte le ralentissement
des gains de pouvoir d’achat générés par la baisse du prix du pétrole. La
polémique sur les règles de fixation des taux n’a pas eu d’incidence sur les
résultats d’octobre car elle est intervenue en novembre.
Avec les dépenses de fin d’année, le processus de décollecte
pourrait se poursuivre en novembre, décembre étant un mois atypique du fait du
versement des primes de fin d’année.
lundi 7 novembre 2016
Le Mensuel du Cercle de l'Epargne - Novembre 2016 - N°31
Lettre N°31 – Novembre 2016
Au sommaire de la lettre de novembre 2016
LOCATAIRE OU PROPRIÉTAIRE, L’ÉTERNEL DÉBAT
- L’édito de Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’Épargne
LE COIN DE L’ÉPARGNE
- Le retour des livrets et les dépôts à vue en forme
- Le Livret A maintient de justesse le cap
- Les livrets fiscalisés de nouveau en hausse
- L’assurance-vie à la croisée des chemins
- Le Plan d’Épargne Logement, une hausse plus modeste
- Des instruments non-conventionnels pour des temps extraordinaires
- Épargnez – pratique : tout savoir ou presque sur les contrats d’assurance-vie luxembourgeois
LE COIN DE LA RETRAITE
- Les conséquences économiques liées au report de l’âge de la retraite
LE COIN DE LA DÉMOGRAPHIE
- La population active sous la double contrainte de l’âge et du digital
- L’ascenseur social est-il en panne à cause des seniors ?
- Près de 600 000 décès en France en 2015
LE DOSSIER DU MOIS : REVENUS, ÉPARGNE ET RETRAITE
- épargne : des attentes différentes selon les revenus
- perception et préparation de la retraite selon les revenus
L’AGENDA DU CERCLE
- Les prochains rendez-vous du Cercle
- Les évènements passés du Cercle
LES CHIFFRES DU CERCLE DE L’ÉPARGNE
- Tableau de bord des marchés financiers
- Tableau de bord du crédit et des taux d’intérêt
- Tableau de bord retraite
jeudi 27 octobre 2016
L'assurance-vie au point mort par Philippe Crevel
Après 32 mois de collecte positive, cette dernière a été nulle au mois de septembre (la dernière décollecte est intervenue au mois de décembre 2013). Cette baisse s’inscrit dans la décélération des collectes nette de ces derniers mois (à l’exception de celle du mois de juillet 2016, +3,5 milliards d’euros).
Le montant des cotisations a été, en septembre, en léger retrait à 9,6 milliards d’euros par rapport à la tendance de ces derniers mois (11 milliards d’euros par mois en moyenne sur les 9 premiers mois de 2016 et 10,4 milliards d’euros en septembre 2015). En revanche, les rachats sont en hausse à 9,6 milliards d’euros et sont légèrement au-dessus de la moyenne (9,4 milliards d’euros sur les 9 premiers mois).
Les épargnants ne renforcent pas le poids des unités de compte au sein de leurs contrats, ces dernières représentant toujours 19 % du total des cotisations (pour le mois de septembre comme pour les 9 premiers mois de l’année).
Septembre n’est pas un mauvais mois pour l’assurance-vie. En 2012 et en 2013, la collecte avait été négative mais cela était en pleine crise des dettes souveraines. L’introduction dans la loi Sapin 2 de dispositions permettant aux pouvoirs publics de bloquer les contrats d’assurance-vie en cas de crise exceptionnelle et la polémique qui en a résulté, ont pesé sur les résultats. Il en a résulté des cotisations un peu plus faibles et des rachats un peu plus importants. Malgré tout, il n’y a pas eu de retraits massifs. La possibilité de geler des contrats même si cela répond à un objectif de sécurisation du placement a été perçue par certains épargnants comme une remise en cause de leurs contrats. Les mesures prises par le Gouvernement n’est qu’une déclinaison de ce qui existe déjà au niveau bancaire. Elles constituent également une arme de dissuasion massive en cas de crise grave. Elle complète l’arsenal de l’autorité de régulation qui a actuellement la possibilité de bloquer les contrats compagnie par compagnie.
La question du rendement des fonds euros devrait par ailleurs continuer d’être au au cœur de l’actualité d’autant plus que le Gouverneur de la Banque de France qui préside également l’autorité de régulation a, à plusieurs reprises, demandé à ce que les compagnies d’assurance les diminuent. De ce fait, les épargnants seront de plus en plus incités à investir sur les unités de compte. Il conviendra alors de regarder si leur appétence en la matière s’accroisse.
vendredi 21 octobre 2016
Le Livret A sauve la mise en septembre
COMMUNIQUE DE PHILIPPE CREVEL
DIRECTEUR DU CERCLE DE L’EPARGNE
Vendredi 21 octobre 2016
Résultats du Livret A – septembre 2016
Le Livret A échappe de peu à la décollecte
Le mois de septembre n’est traditionnellement pas très
porteur pour le Livret A. Les dépenses de rentrées, le dernier tiers
provisionnel de l’impôt sur le revenu pèsent sur le budget des ménages d’autant
plus que les rentrées exceptionnelles durant ce mois de reprise d’activité (pas
de primes).
L’année 2016 n’échappe pas à la règle. Certes, le Livret A
demeure pour le septième mois consécutif en collecte nette positive mais de
peu. En effet, elle ne s’élève qu’à 140 millions d’euros contre 1,14 milliard d’euros
au mois d’août dernier. Certes, cela est nettement supérieur à la décollecte
record de 2,38 milliards d’euros du mois de septembre 2015. Mais, l’année
dernière, cette décollecte s’expliquait par la baisse à 0,75 % du rendement du
Livret A.
En prenant en compte le Livret A et le Livret de développement
durable, une décollecte de 410 millions d’euros est enregistrée (la décollecte
atteint 560 millions d’euros pour le LDD). Le décalage entre ces deux produits
s’explique par le fait que le LDD est plus souvent lié aux comptes courants des
ménages que le Livret A. Les ménages en fonction de leur solde de compte
courant effectuent des arbitrages avec le LDD quand le Livret A est utilisé avant
tout comme un produit d’épargne. Cette différence de comportement résulte, par
ailleurs, de la distribution du LDD, dès sa création, par les banques du LDD
(pour le Livret A, elles ont dû attendre le 1er janvier 2009).
Dans un climat économique incertain, les Français devraient
maintenir leur effort d’épargne de précaution dans les prochains mois.
Néanmoins, du fait de la disparition des gains de pouvoir d’achat générés par
la baisse des prix de l’énergie, la collecte nette devrait être faible en
octobre comme en novembre. Durant ces deux mois, les ménages doivent acquitter
les impôts locaux.
dimanche 9 octobre 2016
Le Mensuel du mois d'octobre 2016 : le N°30
CE QUI COMPTE C'EST LE REVENU...
- L’édito de Philippe Crevel, Directeur du Cercle de l’Épargne
LE COIN DE L'EPARGNE
- L’épargne collective, un ovni ?
LE COIN DE LA RETRAITE
- Malgré tout il faudra épargner pour sa retraite
- Taux de remplacement et croissance font-ils bon ménage
LE COIN DE LA DEMOGRAPHIE
- Être mère à 40 ans n’est pas nouveau !
- 17 % des nouveau-nés de 2015 ont un père de 40 ans ou plus
- La ligne des 800 000 bébés s’éloigne un peu
- Le vieux continent et ses séniors
LE DOSSIER DU MOIS : SÉNIORS ACTIFS ET RETRAITÉS FACE À L’ÉPARGNE ET LA RETRAITE
- Les séniors face à l’épargne
- Les séniors face à la retraite
LES CHIFFRES DU CERCLE DE L’ÉPARGNE
- Tableau de bord des produits d’épargne
- Tableau de bord des marchés financiers
- Tableau de bord du crédit et des taux d’intérêt
- Tableau de bord retraite
vendredi 30 septembre 2016
Assurance-vie : le mécanismes de sécurisation adopté (article 21 bis de la loi Sapin II)
L'Assemblée Nationale a adopté, en nouvelle lecture, l'article 21 bis de la loi Sapin II qui concerne la sécurisation de l'assurance-vie en cas de circonstances exceptionnelles.
Cet article permettra en cas de risque systémique au Haut Conseil de la Stabilité Financière de prendre des mesures conservatoires allant jusqu'au gel des contrats d'assurance-vie durant une période de 3 mois renouvelable.
Le rapporteur pour avis de la Commission des finances a indiqué au cours de la discussion que le poids du secteur des assurances – 1 600 milliards d’euros d’encours pour la seule assurance-vie – rendait nécessaire d’anticiper les risques dans ce secteur aussi. et qu'il fallait créer un régime macroprudentiel dans le secteur des assurances. Il a déclaré que l'article 21 bis donne la possibilité d'appliquer à tout un secteur des dispositions qui existent déjà mais qui ne peuvent être mises en oeuvre que compagnie par compagnie. Le rapporteur a donc souligné qu'il n'y a pas de mesure nouvelle.
Le Ministre de l'Economie et des Finances a rappelé dans le cadre de la discussion que le mécanisme de résolution prévu est "avant tout un mécanisme de protection des petits épargnants. En effet, si on ne met pas en place un dispositif de cette nature, uniquement bien sûr en cas de crise grave et avérée mettant en cause la stabilité financière – on voit bien qu’il ne s’agit pas de palier simplement une difficulté de liquidité d’un jour –, c’est pour éviter que les gros épargnants, bien informés et avisés, retirent progressivement la totalité des sommes qu’ils avaient déposées dans le cadre d’une assurance-vie, au point que l’organisme d’assurance se retrouve à un moment donné dans l’incapacité de faire face aux autres demandes de retraite".
Le Gouvernement a accepté l’amendement du rapporteur Colas, qui prévoit que le Haut Conseil de la Stabilité Financière qui doit décider de l'application des mesures conservatoires devra instituer une liste des cas dérogatoires permettant à certains assurés d'effectuer dans certaines limites des rachats.
Le Gouvernement n'a pas souhaité figé une liste de dérogations afin de ne pas rigidifier le système alors qu’il faudra intervenir dans l’urgence. Le Haut Conseil, confronté à l’urgence d’une crise, pourra moduler le dispositif après avoir évalué la situation.
jeudi 29 septembre 2016
mercredi 21 septembre 2016
Le Livret A porte haut ses couleurs au mois d'août
Livret A- Résultats du mois d’août
L’embellie se confirme
Les Français ont digéré la baisse à 0,75 % du taux du Livret
A, la preuve étant que, depuis le mois de mars, la collecte nette est redevenue
positive. Au mois d’août, elle a même atteint 1,14 milliard d’euros. C’est le
meilleur résultat enregistré depuis janvier 2014 (+1,6 milliard d’euros). Avec
le Livret de Développement Durable, la collecte nette s’élève à 1,39 milliard d’euros.
Le mois d’août est traditionnellement un bon mois pour le
Livret A du fait que les Français sont plutôt en vacances. Il fallait néanmoins
remonté à août 2013 pour avoir une collecte positive. Sur ces dix dernières
années, la collecte a été positive à huit reprises durant ce mois d’été avec des
montants en règle générale assez élevée.
Les ménages français maintiennent donc leur effort d’épargne,
preuve d’un haut niveau d’anxiété. Ils décident également de réorienter une
partie de leurs dépôts à vue non rémunérés sur l’épargne réglementée. Il semble
que la décision d’abaisser le taux du Plan d’Epargne Logement qui ne concerne
que les nouveaux plans ait incité les ménages à se reporter sur le Livret A et
le LDD. Par ailleurs, le discours sur la baisse du rendement des fonds euros de
l’assurance-vie peut conduire certains épargnants à opter pour le Livret A. Son
taux de 0,75 % dans un univers de taux négatifs peut apparaître moins faible qu’il
n’y paraît. La baisse continue des taux des livrets bancaires (0,44 % en juillet)
qui sont par ailleurs assujettis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements
sociaux constitue un autre argument qui plaide en faveur du Livret A.
L’encours du Livret A à 258 milliards d’euros retrouve son niveau
du mois d’août 2015 effaçant ainsi une grande
partie de la décollecte de l’année précédente tout en restant à 10
milliards d’euros en-deçà de son record datant d’avril 2014. Avec le LDD, l’encours
est de 359,3 milliards d’euros à 11 milliards d’euros du record atteint également
au mois d’avril 2014 (371,1 milliards d’euros).
Le Livret A est sur une bonne dynamique du fait de son
rendement qui est malgré tout compétitif et du fait que les Français
privilégient toujours la sécurité et la liquidité. Certes, au mois de
septembre, il sera difficile de rééditer ce bon résultat en raison du dernier
tiers provisionnel de l’impôt sur le revenu et des dépenses de rentrée.
Néanmoins, la collecte pourrait rester positive. Sur l’année, elle pourrait
atteindre 2,5 milliards d’euros pour le Livret A.
mardi 20 septembre 2016
Interview de Philippe Crevel sur le site "toutsurmesfinances.com"
Philippe Crevel a répondu aux question de Jean-Philippe Dubosc, rédacteur en chef du site "toutsurmesfinances.com" au sujet des différences de traitement entre fonctionnaires et salariés du privé en matière de retraite.
Lire l'interview
Lire l'interview
vendredi 9 septembre 2016
Le Mensuel du Cercle de l'Epargne du mois de septembre 2016
L’ÉDITO DE JEAN-PIERRE THOMAS,PRÉSIDENT DU CERCLE DE L’ÉPARGNE
LE COIN DE L’ÉPARGNE
- ÉPARGNE ET HISTOIRE : LES FRANÇAIS ONT PRÉFÉRÉ LE LOINTAIN À LA PROXIMITÉ
- LES FRANÇAIS SONT DES ÉPARGNANTS DANS L’ÂME. CE N’EST PAS NOUVEAU. LA RENTE EST UNE TRADITION FRANÇAISE QUI RÉSISTE PLUS AU MOINS BIEN AUX SOUBRESAUTS DE L’HISTOIRE
- LES HAUTS ET LES BAS DE LA BOURSE DE PARIS
- LA PIERRE ET LES INSTITUTIONNELS, UNE RELATION PAS SI SIMPLE QUE CELA
- LE ROBO-ADVISER EST-IL L’AVENIR DE LA FINANCE ?
LE COIN DE LA RETRAITE
- QUAND UBER PENSE À SES FUTURS RETRAITÉS !
- GÉNÉRATION 1946, QUAND SONT-ILS PARTIS À LA RETRAITE ?
- LES JEUNES FACE À LA RETRAITE : ENTRE PRAGMATISME ET PESSIMISME ?
- LE CHILI ET SES FONDS DE PENSION OU « JE T’AIME MOI NON PLUS »
LE DOSSIER DU MOIS
« ÉPARGNE, RETRAITE : HOMMES – FEMMES, MODE D’EMPLOI »
LES HOMMES ET LES FEMMES FACE À L’ÉPARGNE
- Les femmes sont « pierre » mais surtout « assurance-vie »
- Les femmes ne portent pas les actions dans leur coeur
- Les femmes moins favorables à la prise de risques que les hommes
- Les femmes favorables aux contrats multi-supports mais pas à 100 % Unités de compte
- La baisse du rendement de l’épargne, les femmes plus pessimistes que les hommes
LES FEMMES ET LES HOMMES FACE À LA RETRAITE
- Des pensions insuffisantes surtout pour les femmes.
- Les femmes prêtes à travailler plus sous réserve de gagner plus
- Les femmes ont plus de difficultés à épargner en vue de la retraite que les hommes
- Épargner pour faire face aux dépenses quotidiennes
- Les femmes épargnent un peu plus tard que les hommes
- Pour préparer leur retraite, les femmes pensent pierre et assurance-vie
- Les femmes inquiètes sur la pérennité du système de retraite
- Les solutions pour assurer la pérennité du régime de retraite
LES CHIFFRES DU CERCLE DE L’ÉPARGNE
- TABLEAU DE BORD DES PRODUITS D’ÉPARGNE
- TABLEAU DE BORD DES MARCHÉS FINANCIERS
- TABLEAU DE BORD DU CRÉDIT ET DES TAUX D’INTÉRÊT
- TABLEAU DE BORD RETRAITE
vendredi 2 septembre 2016
jeudi 1 septembre 2016
La rémunération des livrets bancaires a diminué de 33 % en un an !
Selon la Banque de France, le taux moyen de rémunération des dépôts bancaires a continué de baisser au mois de juillet. Il s'établit désormais à 0,81 %, après 0,83 % en juin. La rémunération des dépôts à plus de deux ans diminue (2,53 %, après 2,56 %) alors que le taux d’intérêt est stable pour les dépôts à moins de deux ans (0,40 %). Le taux de rémunération des livrets bancaires est de 0,44 % contre 0,72 % il y a un an.
juil-15
|
sept-15
|
fev-16
|
mai-16
|
juin-16 (e)
|
juil-16 (f)
| |||
Taux moyen de rémunération des encours de dépôts bancaires
|
1,00
|
0,93
|
0,89
|
0,84
|
0,83
|
0,81
| ||
DÉPÔTS A MOINS DE DEUX ANS (c)
|
0,57
|
0,49
|
0,45
|
0,41
|
0,40
|
0,40
| ||
dont :
|
- dépôts à vue
|
0,14
|
0,14
|
0,11
|
0,10
|
0,09
|
0,09
| |
- dépôts à terme <= 2 ans
|
1,09
|
1,10
|
0,95
|
0,83
|
0,79
|
0,76
| ||
- livrets à taux réglementés (b)
|
1,05
|
0,80
|
0,80
|
0,80
|
0,80
|
0,80
| ||
dont : livret A
|
1,00
|
0,75
|
0,75
|
0,75
|
0,75
|
0,75
| ||
- livrets ordinaires
|
0,72
|
0,60
|
0,57
|
0,48
|
0,46
|
0,44
| ||
DÉPÔTS A PLUS DE DEUX ANS (c)
|
2,68
|
2,69
|
2,65
|
2,54
|
2,56
|
2,53
| ||
Plan d'épargne-logement
|
2,81
|
2,83
|
2,84
|
2,75
|
2,78
|
2,74
| ||
Autres dépôts à terme > 2 ans
|
2,51
|
2,51
|
2,35
|
2,21
|
2,21
|
2,19
| ||
Pour mémoire :
| ||||||||
Taux de soumission minimal aux appels d'offres Eurosystème
|
0,05
|
0,05
|
0,05
|
0,00
|
0,00
|
0,00
| ||
Euribor 3 mois (c)
|
-0,02
|
-0,04
|
-0,18
|
-0,26
|
-0,27
|
-0,30
| ||
Rendement du TEC 5 ans (c), (d)
|
0,29
|
0,22
|
-0,13
|
-0,17
|
-0,22
|
-0,37
|
(en pourcentage)
a. | Les taux d’intérêt présentés ici sont des taux apparents calculés en rapportant les flux d’intérêts courus des mois sous revue à la moyenne mensuelle des encours correspondants. Pour les différents types de dépôts, ils correspondent à la moyenne des conditions pratiquées par les établissements de crédit français sur les dépôts des sociétés et des ménages (y compris institutions sans but lucratif au service des ménages) résidents. |
b. | Les livrets à taux réglementés comprennent les livrets A, livrets bleu, livrets de développement durable, comptes épargne-logement, livrets jeunes et livrets d’épargne populaire. |
c. | Moyenne mensuelle. |
d. | Taux de l’Échéance Constante 5 ans. Source : Comité de Normalisation Obligataire. |
e. | Données révisées. |
f. | Données provisoires. |
Source : Banque de France
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