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mercredi 8 février 2012

Les collectivités locales à la recherche de nouveaux financements

Avec la crise des dettes publiques et l'obligation pour les banques d'améliorer leurs rations de solvabilité, ces dernières réduisant les émissions de prêts en faveur des collectivités territoriales. Seuls le Crédit agricole et BPCE (Banques populaires-Caisses d'épargne) prêtent encore mais à des conditions plus strictes et avec une contrainte de non augmentation de l'encours.

Par ailleurs, la Caisse des dépôts et consignations (CDC) a consommé toute l'enveloppe de prêts d'urgence débloquée à l'automne 2011 après la faillite de Dexia.

Il manquerait au minimum 10 milliards d'euros pour financer les opérations budgétés. Les crédits sont à des taux plus élevés ce qui grèvent le budget des collectivités locales. Les taux évoluent autour de 5 % contre 2 % en 2010.
Pour desserrer l'étau, les collectivités locales sont tentés de se tourner vers le marché obligataire. Ainsi, l'Auvergne, le Limousin, Provence-Alpes-Cote d'Azur ont déjà eu recours à ce type de financement. Le taux proposé se situe autour de 4,5 points. Les collectivités locales doivent pour aller sur ce marché se faire noter et jouer la transparence.

Plusieurs autres régions pensent recourir à l'émission d'un emprunt auprès du public, il s'agit en particulier de la Corse.

Pour les épargnants, le taux peut être intéressant. Il faut néanmoins regarder de près les frais, la fiscalité (13,5 % de prélèvements sociaux + 24 % de prélèvement libératoire forfaitaire) et le fait que le capital n'est garanti qu'au terme de l'emprunt soit en moyenne 10 ans. En cas de remontée des taux, la valeur des obligations diminuera.

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