Au cours du mois de juillet, le Gouvernement devra décider s'il modifie ou pas le taux du Livret A qui est depuis le 1er août 2015 fixé à 0,75 %. Pour mémoire, le 1er février dernier, il avait refusé de l'abaisser.
Avec une inflation annuelle de 0,2 % en juin, le Gouvernement serait en droit d’abaisser, le 1er août prochain, le taux du Livret A de 0,75 à 0,5 %.
Plusieurs arguments plaident pour cette baisse.
Le taux de 0,75 % est au regard des autres placements de court terme extrêmement élevé. En effet, les taux du marché monétaire sont négatifs et l'Etat emprunte jusqu'à 7 ans également en négatif.
Le taux de 0,75 % est coûteux pour la Caisse des Dépôts et pour les Banques (en ce qui concerne les ressources non centralisées). Elles doivent trouver des ressources générant des rendements supérieurs à un point permettant de rémunérer l'épargnant et les réseaux tout en assurant une liquidité totale. Cela entraîne également un surcoût pour les organismes d'HLM qui se financent par emprunts à partir des ressources du Livret A.
La Banque Centrale Européenne a demandé à la France de revoir à la baisse la rémunération de ses livrets défiscalisés. En effet, ces derniers conduisent les banques à maintenir des taux relativement élevés sur leurs livrets bancaires fiscalisés ce qui réduit d'autant leurs marges. ce taux de 0,75 % n'est pas cohérent avec les objectifs fixés par la BCE.
Si plusieurs arguments techniques plaident pour une baisse du taux du Livret A, des raisons politiques justifient le statu-quo.
A un an de l’élection présidentielle, il n’est pas certain que le Gouvernement s'engage, en effet, dans la voie de la réduction du taux du Livret A. Il ne faut pas désespérer l'épargnant dit populaire.
Une diminution du taux du Livret A aurait certes l'avantage de pousser les ménages à la consommation bien que les baisses précédentes aient eu un effet réduit en la matière. Elle pousserait surtout les épargnants à laisser dormir leur argent sur leurs dépôts à vue.
Une réduction du taux du Livret 1 signifierait que le Gouvernement ne croit plus guère à la progression de l'inflation et donc à la reprise. Or la communication des pouvoirs publics est tout autre. Le Gouvernement pourra toujours arguer que l'inflation augmente de mois en mois. Certes, le Brexit en pesant sur le cours du pétrole pourrait mettre un terme à ce processus.
Il y a enfin le précédent récent du mois de février dernier où le Gouvernement n’avait pas appliqué la formule qui prévoit que le taux du Livret A est égal au taux d’inflation (qui était alors de 0,2 %) + 0,25 point.
Avec une inflation annuelle de 0,2 % en juin, le Gouvernement serait en droit d’abaisser, le 1er août prochain, le taux du Livret A de 0,75 à 0,5 %.
Plusieurs arguments plaident pour cette baisse.
Le taux de 0,75 % est au regard des autres placements de court terme extrêmement élevé. En effet, les taux du marché monétaire sont négatifs et l'Etat emprunte jusqu'à 7 ans également en négatif.
Le taux de 0,75 % est coûteux pour la Caisse des Dépôts et pour les Banques (en ce qui concerne les ressources non centralisées). Elles doivent trouver des ressources générant des rendements supérieurs à un point permettant de rémunérer l'épargnant et les réseaux tout en assurant une liquidité totale. Cela entraîne également un surcoût pour les organismes d'HLM qui se financent par emprunts à partir des ressources du Livret A.
La Banque Centrale Européenne a demandé à la France de revoir à la baisse la rémunération de ses livrets défiscalisés. En effet, ces derniers conduisent les banques à maintenir des taux relativement élevés sur leurs livrets bancaires fiscalisés ce qui réduit d'autant leurs marges. ce taux de 0,75 % n'est pas cohérent avec les objectifs fixés par la BCE.
Si plusieurs arguments techniques plaident pour une baisse du taux du Livret A, des raisons politiques justifient le statu-quo.
A un an de l’élection présidentielle, il n’est pas certain que le Gouvernement s'engage, en effet, dans la voie de la réduction du taux du Livret A. Il ne faut pas désespérer l'épargnant dit populaire.
Une diminution du taux du Livret A aurait certes l'avantage de pousser les ménages à la consommation bien que les baisses précédentes aient eu un effet réduit en la matière. Elle pousserait surtout les épargnants à laisser dormir leur argent sur leurs dépôts à vue.
Une réduction du taux du Livret 1 signifierait que le Gouvernement ne croit plus guère à la progression de l'inflation et donc à la reprise. Or la communication des pouvoirs publics est tout autre. Le Gouvernement pourra toujours arguer que l'inflation augmente de mois en mois. Certes, le Brexit en pesant sur le cours du pétrole pourrait mettre un terme à ce processus.
Il y a enfin le précédent récent du mois de février dernier où le Gouvernement n’avait pas appliqué la formule qui prévoit que le taux du Livret A est égal au taux d’inflation (qui était alors de 0,2 %) + 0,25 point.