CERCLE DE L'EPARGNE, DE LA RETRAITE ET DE LA PREVOYANCE

Le Cercle des Epargne, de la retraite et de la prévoyance est un centre d'études et d'information indépendant qui a pour objet de réaliser des études et d'informer les épargnants sur toutes les questions relatives à l'épargne, la retraite et la prévoyance

Il bénéfice de l'appui et de l'expertise d'un Conseil scientifique et du soutien d'AG2R La Mondiale

Pour plus de renseignements et pour tous les contacts presse, vous pouvez nous contacter au 06 13 90 75 48

jeudi 31 mai 2012

Stagnation pour les défaillances d'entreprises


Selon l'INSEE, les défaillances d'entreprises jugées au cours du mois de décembre 2011 sont recul par rapport au mois précédent de 8,8 %, en données corrigées des variations saisonnières (CVS) et du nombre de jours ouvrables (CJO).

Le nombre de défaillances jugées au cours du quatrième trimestre 2011 est stable par rapport au quatrième trimestre 2010 (-0,2 %) et sur l'année 2011, une baisse de 1 % par rapport à l’année 2010 est enregistrée.

Ce résultat témoigne d'une certaine résilience des entreprises mais aussi le fait que le tissu économique s'est déjà clairsemée et que les entreprises restantes sont plutôt en bonne santé ou capables de résister au ralentissement économique. Il faut souligner que depuis trois ans, la crise a joué un rôle de filtre important. Il faudra suivre les résultats du premier semestre 2012 pour mesurer l'impact de l'actuel ralentissement.

Augmentation de la consommation au mois d'avril mais augmentation en trompe l'oeil


L'INSEE vient de communiquer les résultats de la consommation du mois d'avril. Les dépenses de consommation des ménages en biens augmentent de 0,6 % en volume après avoir baissé de 2,6 % au mois de mars.

Cette reprise s'explique par la progression des dépenses en énergie. En revanche, les achats de textile-cuir enregistrent une nette baisse.

L'INSEE souligne que les dépenses en biens durables diminuent de 0,6 % en avril après avoir augmenté de 1,9 % en mars. Cette baisse s'explique par le recul des achats d’automobiles (–2,0 % en avril, après +2,8 %). Les achats en équipement du logement poursuivent leur augmentation progressent de nouveau (+1,1 % après +0,6 %). Le rebond de la consommation s'explique avant tout par l'augmentation des dépenses énergétiques. Ces dépenses connaissent d'amples fluctuations. En février, elles ont augmenté de 11,5 % avec, en revanche, en mars un recul de 11,8 %. Au mois d'avril du fait des conditions climatiques dégradées, elles ont progressé de 10,2 %.

Le marché immobilier tombe dans l'attentisme


Depuis le mois de janvier, les prix des logements anciens ont diminué de 0,7%.Il faut tout de même distinguer l’évolution des prix selon le territoire et la nature du bien immobilier. En Ile-de-France, le prix des logements anciens a progressé de 0,1%. Cette hausse s’explique par une hausse du prix des maisons (+0,6%) compensée par une baisse de celui des appartements (-0,1%).En Province, les prix ont diminué de 1,0% (maisons : -1,3% ; appartement : -0,4%). Sur un an, les prix en Ile-de-France demeurent tout de même en hausse, alors qu’ils diminuent en Province. Après l'envolée de 2011 et les nombreuses mises sur le marché générées par le changement de la fiscalité, le marché immobilier se calme avec un net recul du lancement de logements neufs. Consulter l’intégralité de l’étude de l’INSEE

mercredi 30 mai 2012

La semaine économique et financière vue par Generali Investments


Comme chaque semaine, Generali Investments fait le point sur la situation économique et financière.

En l’absence de catalyseur, les investisseurs sont restés prudents laissant les indices dans le vert, notamment après la publication de l’indicateur du moral des ménages américains jugé encourageant (il est revenu à un plus haut de quatre ans). Toutefois, l’environnement de marché devient plus difficile avec une économie nippone qui a vu sa note souveraine abaissée par Fitch et le spectre d’une sortie de la Grèce. Au delà de la question de la Grèce, les opérateurs s'intéressent de près à ce qui se passe dans d’autres pays de l’Europe du Sud. L’Espagne en est un exemple où les soucis de solvabilité générés par l’établissement financier Bankia font réapparaitre les craintes d’une demande d’aide de l’Espagne au mécanisme de refinancement européen. Dans cet environnement terne, une bonne nouvelle à signaler : la Chine entend miser sur le développement de ses équipements pour doper sa croissance et lutter contre un ralentissement de l'économie. Cette mesure intervient après des données macro-économiques jugées décevantes qui préfigurent un sixième trimestre consécutif de ralentissement de la croissance. On peut supposer que cette nouvelle orientation couplée à une politique budgétaire proactive et une politique monétaire prudente favorisera l’accélération de la croissance pour la seconde partie de l’année. « S’il n’y avait qu’une chose à retenir la semaine écoulée, c’est que le Grèce bien qu’étant un petit pays est devenu le centre du monde. »

Lire la lettre

La lettre Interactifs de Generali Investments

Generali Investments vient de publier sa lettre Interactifs qui fait le point sur l'évolution des marchés et des différentes classes d'actifs.

Après un fort rebond des places boursières au premier trimestre, le deuxième trimestre s’annonce plus morose après le vif retournement du mois d’avril. Ce brusque changement de tendance s’est initié à la suite ’événements politiques et économiques qui ont touché diverses régions du monde. Les pays de la Zone Euro sont ceux qui sont les plus secoués par les événements politiques à l’instar de la Grèce, de l’Espagne et dans une moindre mesure, de la France et de l’Allemagne. Ces pays, à des degrés divers, remettent en cause les politiques d’austérité qui ont été mises en place ou qui devraient l’être. La Grèce est le pays qui s’est montré le plus farouchement opposé aux mesures drastiques qui lui ont été imposées par la Troïka. Les élections législatives l’ont prouvée. Les grecs ont massivement voté pour des partis opposés aux challenges européens. Tout ceci conduit à une impasse où aucun gouvernement n’est arrivé à être formé. De nouvelles élections sont programmées pour le mois de juin prochain celles-ci laissent les marchés sans visibilité quant aux décisions qui sortiront des urnes (sortie du pays de la Zone Euro ou non ?). L’Espagne, autre pays de l’Europe du sud, inquiète également les marchés à propos des difficultés que le pays rencontre en matière de réduction de ses déficits et de l’état de santé du secteur bancaire. Après l’arrivée au pouvoir du parti conservateur, le gouvernement a révisé à la hausse le déficit de l’Etat pour l’année 2011 mais a aussi construit un budget pour 2012 sur un déficit également plus élevé. Les mesures d’austérités, qui sont imposées, sont d’autant plus mal perçues que le taux de chômage est élevé (plus de 24% selon Eurostat) et que le pays est en récession. L’appel aux urnes des français pour les élections présidentielles et des allemands pour des élections régionales a montré une remise en cause des gouvernements en place avec l’élection de François Hollande et la percée significative des partis opposants à Angela Merkel en Westphalie – Rhénanie du Nord. Ces changements laissent présager la définition de nouvelles priorités entre l’austérité et la croissance. Avec une situation meilleure qu’en Europe, les Etats-Unis ne sont pas pour autant dans une situation idéale. Les indicateurs économiques américains soufflent le chaud et le froid après la publication d’un taux de croissance décevant à la fin du premier trimestre. Ces statistiques économiques dénotent une situation en demi-teinte et conduisent à une certaine volatilité sur les marchés boursiers au gré de leurs parutions. Aucune des grandes puissances de ce monde n’a été épargnée par son lot de nouvelles qui a chahuté les marchés. Ainsi, même dans les pays qui tirent la croissance mondiale, des difficultés économiques apparaissent. Les pays émergents s’interrogent et reconsidèrent leur profil de croissance. La première des économies qui bute sur ces problèmes est la Chine. Le pays du soleil levant a connu un repli plus important que prévu de son PIB au premier trimestre ce qui pose la question de la robustesse de la croissance. La dynamique économique chinoise souffre de son modèle qui est basé sur les exportations. Celles-ci pâtissent d’une baisse de la demande en provenance de l’occident. Alors que la Chine cherche un relais de croissance dans une demande interne, celle-ci reste néanmoins atone. En l’absence de modifications des politiques monétaires présentes, les marchés financiers au lieu de prendre en compte positivement les bons résultats d’entreprises se sont focalisés sur des indicateurs mitigés et les craintes géopolitiques en Europe. Le récent repli observé sur l’ensemble des places boursières conduit à nouveau les indices à des niveaux attractifs. Il est possible d’envisager qu’une fois les incertitudes sur la Zone Euro levées voir les marchés prendre une dynamique à nouveau positive.

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Les comptes sur livret tiennent toujours la corde


La Banque de France a publié les résultats des évolutions monétaires du mois d'avril. Si la croissance des dépôts à vue se ralentit (4,2 % contre 7,3 % en mars et 7,9 % en février), il faut noter que la progression reste forte pour les comptes sur livrets (8,0 %, contre 7,9 % en mars). Ce résultat confirme la bonne tenue des livrets défiscalisés et le fait que les réseaux bancaires tentent de conserver les liquidités qu'elles reçoivent.

La contraction de l'encours des instruments négociables se ralentit avec -1,2 %, après -1,9 % en mars et cela est particulièrement sensible pour les titres d'OPCVM monétaires (-0,2 %, après - 2,3 %).

lire la note de la Banque de France

Léger tassement de la progression du crédit en avril


Selon la Banque de France, le crédit destiné au secteur privé a baisse de 0,8 % au mois d'avril. Pour le secteur non financier, le crédit progresse mais à un rythme ralenti par rapport aux mois précédents, 1,4 % contre 3 % en mars et 3,4 % en février. En base annuelle, le repli se poursuit. Pour le secteur non financier, le taux de croissance est passé de 5 à 4,2 % de février à avril.

Le taux de croissance trimestriel annualisé de l’encours des crédits aux sociétés non financières devient légèrement négatif (-0,2 %, après 0,2 % en mars). L’expansion de l’encours des crédits à l’habitat se poursuit en avril, mais, le taux de croissance trimestriel annualisé fléchit à 4% pour les prêts à l’habitat contre 6,1 % en février et mars et 2,6% pour l’ensemble des concours aux ménages.

lire la note de la Banque de France

mardi 29 mai 2012

la Chine broie du noir ou presque


"La tendance au ralentissement (de l'économie) est loin d'être terminée", a dit à Reuters Wang Jian, un économiste travaillant pour la principale agence de planification du pays, le comité pour le développement national et les réformes. Il a précisé que "la croissance du deuxième trimestre devrait très vraisemblablement tomber sous les 8%". les experts admettent que la croissance chinoise devrait être entre 7,5 et 7,9 % en rythme annuel à partir du mois de juin, soit le taux le plus faible depuis 2009. Le Gouvernement chinois n'a pas prévu de lancer un plan de relance. En revanche, les obligations de dépôts des banques auprès de la banque centrale ont été allégées. Il n'en demeure pas moins qu'en période de passation de pouvoir au sommet de l'Etat, cette faiblesse relative de la croissance pourrait générer quelques tensions.

Demandeurs d'emploi et bénéficiaires d'un contrat d'assurance-vie, quel régime fiscal ?


L'administration fiscale a répondu à une question écrite du député Alain Marleix sur la possibilité d' exonération d’impôt sur le revenu applicable à certains produits de placement quand leur dénouement résulte du licenciement du bénéficiaire des produits. Le député souhaitait savoir si une personne inscrite au Pôle emploi, à la suite d’un licenciement, peut être exonérée de payer l’impôt sur le revenu sur les intérêts lors du rachat total ou partiel de son assurance vie multisupports et par ailleurs selon quelles conditions.L'administration a précisé que "les bons ou contrats de capitalisation ou d’assurance-vie sont exonérés d’impôt sur le revenu, quelle que soit leur durée, lorsque le rachat ou le dénouement du bon ou du contrat résulte notamment du licenciement du bénéficiaire des produits ou de son conjoint ou partenaire à un pacte civil de solidarité (PACS)". L’exonération ne concerne que les bénéficiaires s'étant trouvé privé d’emploi pour une raison indépendante de sa volonté et inscrit comme demandeur d’emploi au Pôle emploi. Ce qui implique que le bénéficiaire des produits ou son conjoint qui a été licencié et qui est inscrit comme demandeur d’emploi, ne doit pas avoir retrouvé un emploi avant la fin de la période au titre de laquelle il prétend à cette exonération, sous peine d’en perdre le bénéfice.

Selon l'administration fiscale "l’exonération d’impôt sur le revenu s’applique à la totalité des produits perçus par le bénéficiaire au titre du bon ou du ccontrat jusqu’à la fin de l’année qui suit celle du licenciement. Ainsi, si le contrat d’assurance-vie est dénoué après le 31 décembre de l’année qui suit celle du licenciement du bénéficiaire ou celui de son conjoint ou partenaire à un PACS, l’exonération précitée ne peut s’appliquer. Les produits perçus dans le cadre du rachat ou du dénouement du contrat sont alors imposés au barème progressif de l’impôt sur le revenu ou, sur option, au prélèvement forfaitaire libératoire au taux mentionné au 1° du II de l’article 125-0 A déjà cité du CGI, selon la durée du bon ou contrat concerné à cette date. Il est précisé que les produits des bons ou contrats de capitalisation ou d’assurance-vie dénoués à la suite du licenciement du souscripteur du bon ou contrat ou de son conjoint ou partenaire à un PACS sont soumis aux prélèvements sociaux".

La surveillance du pole banque, épargne et assurance


L'Autorité de contrôle prudentiel qui supervise le secteur de l'assurance et de la banque a publié le rapport 2011 du pôle assurance, banque, épargne.  Ce rapport revient sur les activités de contrôle menées en coopération avec l'AMF.

A travers ce rapport, il est souligné que l'ACP et l'AMF ont traité environ 100 000 appels , 18 mois après le lancement de la plateforme commune d’information – Assurance Banque Épargne Info Service. 12 contrôles conjoints ont été effectués, en 2011, dans le prolongement des 3 premiers contrôles initiés en 2010. le rapport souligne que les contrôles ont mis en évidence des lacunes dans le recueil d’informations auprès du client et des insuffisances dans la formalisation du conseil et des mises en garde.

L'ACP et l'AMF ont agi en commun afin de rationaliser en 2011  le marché des changes (Forex) et  le traitement des réclamations dans l’ensemble du secteur financier.

Les deux autorités  ont par ailleurs engagé des actions de sensibilisation à destination des différentes filières de formation : la qualification des personnels en relation avec la clientèle représentant un levier important d’amélioration des pratiques commerciales.En 2012, les contrôles communs seront poursuivis sur les différents acteurs intervenant dans la chaîne de distribution des contrats d’assurance, notamment auprès des sociétés de gestion de portefeuille, d’établissements bancaires, de plates-formes de distribution et d’entreprises cumulant les statuts de courtier en assurance et de conseiller en investissements financiers.

lundi 28 mai 2012

Les Français sont plus confiants et disposeraient de capacités supplémentaires pour épargner


Selon l'indice synthétique de l'INSEE, au mois de mai, la confiance des ménages a continué de s'améliore avec une augmentation d'un point de l’indicateur par rapport au mois d'avril, soit une progression de 9 points depuis novembre. Il retrouve son niveau de la fin de l'année 2010 tout en restant inférieur à sa moyenne de longue période.

Il faut noter que l’opinion des ménages sur leur situation financière personnelle progresse de 3 points ; celle sur la situation future augmente d'un point L'opinion des Français sur l’opportunité de faire des achats importants est stable.

L’opinion des ménages sur leur capacité d’épargne actuelle augmente nettement, 5 points de plus par rapport au mois d'avril. Celle sur leur capacité à épargner dans les mois à venir progresse de deux points et elle est légèrement supérieure à sa moyenne de longue période.

Preuve d'une amélioration du niveau de confiance, les Français sont moins nombreux à considérer qu’il est nécessaire d’épargner. ce mouvement marque une rupture par rapport à avril où la taux avait augmenté de 13 points, le solde correspondant se contracte de 8 points, restant supérieur à sa moyenne de longue période.

dimanche 27 mai 2012

Question d'Argent sur France Info


Patrick Lelong, journaliste de France Info, revient sur la question de l'insaisissabilité de la résidence principale des entrepreneurs et aborde également le problème de l'assurance pour les prêts immobiliers.

 

samedi 26 mai 2012

La fédération économique européenne à pas comptés

La semaine qui vient de se passer a été celle des contrastes. D'un côté, l’Allemagne a emprunté sur les marchés 4,56milliards euros à deux ans à «coupon zéro»quand l'Etat espagnol a emprunté à deux ans étaient à 4,25%, un plus haut depuis décembre 2011.

Les divergences politiques se sont accrues depuis l'élection du nouveau Président français et avec les incertitudes qui pèsent sur l'avenir de la Grèce. En revanche, il apparaît que le ralentissement s'installe avec les enquêtes PMI qui pour mai. Le deuxième trimestre devrait sans nul doute se traduire par une réduction du PIB.

C'est dans ce contexte assez tendu que les membres du Conseil européens ont demandé à la CommissionEuropéenne de leur faire des propositions pour une réallocation plus ciblée des Fonds structurels. Il y a eu un accord pour augmenter les moyens de la Banque Européenne d'Investissement (BEI). Cette banque, dont les 27 Etats membres sont les actionnaires, accorde des financements de long terme à de projets d'investissement, en particulier dans le domaine des infrastructures.

La BEI devrait être autorisée à partir de juillet 2012 à réaliser à titres expérimental des émissions de "project bonds",des obligations émises pour financer des investissements dans les réseaux routier, ferroviaire, d'énergie et de communication bénéficiant d'une garantie partielle de l'Union Européenne.

Concernant l'instauration d'une véritable union bancaire européenne avec la mise en place d'une assurance commune des dépôts, d'un dispositif de résolution des crises et d'une supervision intégrée des banques, d’une taxe sur les transactions financières..., les discussions se poursuivent avec un rythme de sénateur. En matière d'euro-obligations, il n'y a pas d'accord. Les Allemands considèrent que de telles obligations ne pourraient voir le jour que si tous les Européens s'engagent fortement et rapidement dans un assainissement en profondeur de leurs comptes publics. La France considère qu'il faut mettre en un la croissance afin d'assainir les finances publiques.

Face aux tensions financières qui réapparaissent, il est admis que la Banque centrale européenne pourrait être à nouveau contrainte d’intervenir en ayant recours aux opérations de refinancement à long terme, nouvel assouplissement des critères d’éligibilité des collatéraux, reprise des achats de dette souveraine,baisse des taux…)

Les Etats-Unis de plus en plus impactés par la crise européenne

Pour le deuxième mois consécutif, les commandes de biens d'équipement reculent aux Etats-Unis. Les statistiques américaines ne permettent pas en état d'indiquer si ce recul est lié aux exportations ou au marché intérieur. Il n'en demeure pas moins que la croissance qui était sur une tendance haussière à la fin de l'année 2011 et au début de 2012 se calme. L'appréciation du dollar par rapport à l'euro et le freinage du commerce international provoqué par les problèmes financiers de l'Europe qui est le premier marché mondial touchent l'économie américaine. Il faudra surveiller la réaction des autorités qui sont entrées en période électorale. Il n'est donc pas surprenant que Barack Obama ait soutenu l'initiative française en faveur de la croissance.

vendredi 25 mai 2012

Sale temps pour l'épargne même en Belgique


Le gouvernement belge prévoit l'instauration d'un prélèvement bancaire de 0,05 % sur l'argent placé sur les comptes épargne. Le projet vise l'argent placé sur les comptes épargne, actuellement exempté de précompte mobilier. Il concerne les banques belges et les filiales d'établissements de crédit étranger. Cette mesure vise dans les faits à inciter les banques à prêter davantage aux entreprises. Un dispositif complète cette taxe afin d'encourager les prêts à l'économie. Les banques collectant les dépôts en effectuant peu de prêts pourront voir le taux monter à 0,12 %, tandis que celles qui prêtent beaucoup bénéficieront d'un taux de 0,03 %.

jeudi 24 mai 2012

L'assurance-vie entre deux eaux électorales


Après un mauvais mois de mars qui s'était traduit par une décollecte de 1,2 milliard d'euros, le mois d'avril a été plus favorable à l'assurance-vie avec une décollecte limitée à 0,1 milliard d'euros.

Les cotisations ont diminué de 14 % sur le dernier mois et de 13 % depuis le début de l'année. Sur l'année mobile, la chute est de 14 %.

Les cotisations se sont élevées à 9,4 milliards d'euros au mois d'avril et les prestations à 9,5 milliards d'euros en progression de 11 %.

Depuis le 1er janvier, les cotisations se sont élevées à 40,8 milliards d'euros pour 42,9 milliards d'euros de prestations. Les prestations ont augmenté de 22 % par rapport à l'année précédente. le montant des prestations représente 9 % de l'encours. Depuis le début de l'année, la décollecte a été de 2,1 milliards d'euros.

L'encours est de 1375 milliards d'euros fin avril contre 1379 milliards d'euros à fin mars.

Depuis le début de l'année, les versements sur les unités de compte reculent fortement -29 % ; quand les versements en fonds euros se contractent de 10 % à fin avril.

La part des unités de compte dans les cotisations est désormais de 13 % contre 14 % fin avril 2011 montrant le peu d'appétence des Français pour les produits actions.

L'évolution de l'assurance-vie témoigne de la prudence des épargnants face à l'épargne. La baisse des cotisations est à mettre en parallèle avec la croissance des livrets d'épargne. En revanche, le ralentissement des rachats semble indiquer que les Français réduisent les transferts vers l'immobilier. Le ralentissement du marché de l'immobilier après la progression des ventes avant le changement du régime fiscal des plus-values a pour conséquence une réduction des prestations.

Le marché de l'assurance-vie est dans l'attente des décisions fiscales du nouveau Gouvernement d'où un attentisme généralisé et un résultat équilibré (une simple décollecte de 0,1 milliard d'euros).

Conjoncture françaises, dégradation du climat sur tous les fronts


L'INSEE vient de publier ses indices avancées sur le climat économique en France au mois de mai. Que ce soit pour le climat conjoncturel dans le commerce de gros, le climat des affaires dans le secteur manufacturier, le climat conjoncturel dans le bâtiment, les services, dans le commerce de détail, la dégradation est au rendez-vous ce qui ne présage rien de bon en termes de croissance et d'emploi.

Voir les études de l'INSEE

mercredi 23 mai 2012

Le décollage de l'épargne solidaire en France


Selon l'AFP, l''encours de l'épargne solidaire a enregistré une progression de 15% entre 2010 et 2011 pour s'élever à 3,55 milliards d'euros au 31 décembre, selon le baromètre annuel Finansol.

Cet encours a été multiplié par 12 en 10 ans. L'épargne solidaire permet aux épargnants d'allouer une partie de leurs fonds au développement de projets dits éthiques (logement social, développement durable...) qui n'ont pas accès aux sources de financement classiques.

L'encours de l'épargne solidaire progresse en raison de l'appui de l'épargne salariale solidaire qui s'élève à 1,74 milliard d'euros.

La France dans le top pour les PO


La France n'est pas sur le podium mais n'en est pas loin. Il ne s'agit pas des jeux olympiques mais du classement des prélèvements obligatoires. Avec 42,5 % du PIB, ils nous permettent de nous classer en quatrième position après le Danemark (47,6 %), la Suède (45,8 %), la Belgique (43,9 %).

Derrière la France se trouvent l'Italie (42,3 %), l'Allemagne (38,1 %), le Royaume-Uni (35,6 %), l'Espagne (31,9 %), le Portugal (31,5 %), la Grèce (31 %) et l'Irlande (28,2 %).

La moyenne de la zone euro est à 38,9 % et la moyenne de l'Union européenne est à 38,4 %.

mardi 22 mai 2012

Le Livret A surfe sur l'attentisme électoral


Selon la Caisse des dépôts, la collecte du Livret A a atteint 2,53 milliards d'euros au mois d'avril. Sur les quatre premiers mois, la collecte nette sur ce livret d'épargne est de 9,69 milliards d'euros.

L'encours du Livret a est de 226,6 milliards d'euros contre 216,9 milliards fin 2011 et 195,3 milliards fin 2010. Le Livret de développement durable (LDD) enregistre une collecte nette de 0,69 milliard d'euros pour le mois d'avril et de 1,77 milliard sur les quatre premiers mois de l'année.

Le Livret A bénéficie de l'attentisme des épargnants d'autant plus sensible que la situation économique reste complexe et que la période électorale n'est pas propice à la prise de risques.

La semaine économique et financière vue par Generali Investments


Comme chaque semaine, les équipes de Generali Investments décryptent la situation économique et financière. Le retour de la crise grecque et la chute des cours des actions constituent les deux points saillants de ces derniers jours.

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Tous les indices boursiers ont clôturé la semaine dans le rouge : de la Chine, qui ralentit, des Etats-Unis où les indicateurs sont toujours mitigés, à la nouvelle poussée de fièvre de la crise grecque et sans oublier les inquiétudes croissantes sur les autres pays de l’Europe du sud. Outre la question de savoir si la Grèce souhaite rester dans l’euro, la semaine passée s’est illustrée par des dégradations de notes tant pour le secteur bancaire (Espagne et Italie) que pour les souverains (Grèce et Espagne). Si les nuages assombrissent le ciel économique mondial, il en est un qui secoue tout particulièrement c’est le scénario d’une sortie de la Grèce de la Zone Euro. Depuis quelques temps, rien ne réconforte les investisseurs, même les indicateurs économiques sont en demi-teintes notamment aux Etats-Unis. Il ne reste donc qu’à attendre une éclaircie de la situation politique en Europe pour envisager des marchés plus optimistes.

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Les fonds de pension US décident de promouvoir la diversité et la parité


Selon Novethic, cinq fonds de pension américains, de la région de New York" ont décidé d'examiner avec attention la question de l'accès des femmes et des minorités aux postes de responsabilité dans les entreprises dans lesquelles ils ont des participations.

Ainsi, le contrôleur financier de la ville de New York déclare que "beaucoup de compagnies disent qu'elles font des efforts pour recruter, retenir et promouvoir les femmes et les minorités ». Il ajoute que « sans statistiques chiffrées, les actionnaires ne peuvent évaluer l'efficacité de ces efforts. »

Selon les statistiques du Government Accountability Office: 64% des postes d'encadrement de la finance sont tenus par des hommes blancs. Les femmes ne détiennent que 27% de ces postes et les minorités moins de 10%. Les cadres noirs sont tout juste 2,8% dans la finance, les hispaniques 3% et les asiatiques 3,5%. Et cet écart entre les hommes blancs et les minoritaires n'a pas changé depuis 15 ans.

Selon une enquête menée en 2009 par le cabinet Bendick et Egan le secteur de la publicité connaîtrait une situation identique. Cité par Novethic, "l'écart entre les minorités et les autres est deux fois plus élevé qu'il y a 30 ans ! 16% des grandes agences de publicité n'ont pas de cadre issu de la communauté noire". Les fonds de pension ont un atout pour faire pression sur le comportement des entreprises du fait de la publication des statistiques sur la diversité ce qui est interdit en France. Les statistiques sont sont collectées en vertu de la loi sur les droits civils de 1964 et envoyées au gouvernement fédéral.

Les directions de Goldman Sachs et de Metlife ont décidé de publier ses statistiques et de jouer ainsi la transparence.

lundi 21 mai 2012

L'épargne au coeur de la crise


Les pays d'Europe du Sud doivent réduire tout à la fois réduire leur déficit extérieur et leur déficit public. A défaut de pouvoir effectuer des gains de productivité, de diminuer les salaires permettant une réduction des importations, seul un transfert d'actifs dans une zone monétaire peut venir à bout de la crise.

Il est impossible de jouer sur les taux de change, il faut donc provoquer un effet comparable en jouant sur la valeur des actifs. Il faut déprécier les actifs financiers et immobiliers de telle façon que les investisseurs étrangers reviennent. Cela suppose que ces actifs deviennent attractifs et sources de revenus à venir ce qui n'est pas garanti.

La crise d'une manière ou une autre se réglera soit par une destruction de capital soit par des transferts d'actifs et sans nul doute les deux à la fois.

Mesurer le bien être au sein de l'OCDE


Sir le site de l'OCDE, il est possible de calculer son indice de bien être. Il permet aux citoyens de comparer le bien-être au sein de 34 pays à partir de 11 critères basés sur les conditions matérielles d’existence et la qualité de vie. Le lancement de la  version améliorée de l'Indice Vivre mieux est prévue  le mardi 22 mai 2012.

Aller sur le site de l'OCDE

Minutes Marchés avec Marc Fabayre


5 minutes tout compris de Minutes Marchés pour faire le tour de la situation des marchés avec l'intervention de Marc Fabayre, directeur de la distribution de Generali Investments qui revient sur la zone euro. Regarder la vidéo

dimanche 20 mai 2012

La lettre mensuelle de Generali Investments


Les équipes de Generali Investments analysent dans le cadre de leur lettre mensuelle la situation économique et l'évolution des marchés financiers, en Europe mais aussi aux Etats-Unis, au Japon  et dans les pays émergents.

Au cours du mois d'avril, les marchés ont continué d'être sous l’emprise des incertitudes politiques en zone euro et des risques macroéconomiques au niveau mondial. Nous voyons peu de raisons pour que ces facteurs fassent moins ressentir leurs effets négatifs en mai, ce qui devrait empêcher le retour de l'appétit pour le risque qui avait prédominé fin 2011 et début 2012. Cela étant, les facteurs de risque semblent pleinement intégrés dans les cours sur certains segments de marché, une situation qui devrait permettre aux marchés de recouvrer au moins une partie de leurs récentes pertes – même si les « risques extrêmes » continuent d'être importants.

lire la lettre mensuelle de Generali Investments

samedi 19 mai 2012

Dans une zone euro plurielle, il faudrait penser à féliciter les Grecs...


Les Grecs ont réussi l'impossible, réduire de 9 points le déficit budgétaire primaire, c'est à dire le déficit avant paiement des intérêts de la dette. C'est un record qu'il faut saluer. Le prix payé est très élevé car le PIB en rythme annuel était en baisse de 6,2 % du PIB au premier trimestre.

Il faut souligner que la zone euro comprend au moins trois sous-ensembles. Le premier est constitué des pays réussissant à maintenir un fort taux de croissance. Il y a la Finlande dont le taux de croissance en base annuelle est de 2,9 % sur le premier trimestre. L'Allemagne est juste derrière avec 1,2 % et il faut également citer l'Autriche avec un taux de 0,7 %. Un second groupe comprend les pays dont le taux de croissance flirte avec le zéro. Il y a ainsi la Belgique avec un taux de 0,5 %, la France avec un taux de 0,3 % et l'Espagne avec -0,4 %. Le troisième groupe comprend des pays qui enregistrent une forte contraction de leur PIB, les Pays-Bas avec -1,3 % qui en règle générale est dans le haut des classements, l'Italie également avec -1,3 %, Chypre avec -1,4 %, le Portugal avec -2,2 % et enfin la Grèce qui est dans une autre dimension avec -6,2 %.

Compte tenu des progrès réalisés par la Grèce, une sortie de la zone euro serait doublement criminel au regard des efforts menés et de son coût pour les Grecs en premier lieu et pour tous les citoyens européens qui indirectement ont participé à l'effort d'assainissement. Le coût pour la France d'une sortie brute de la Grèce est d'une cinquantaine de milliards d'euros (avec les prêts du FESF, du FMI et de la BCE).

Le défi des transmissions d'entreprises en France


Les patrons de PME (de 10 à 249 salariés) sont-ils prêts à céder leur entreprise ? L’enjeu est de taille, puisque la cession-transmission de quelque 202 000 entreprises concerne 1,4 million d’emplois. L’observatoire du groupe bancaire BPCE a conduit des travaux à partir d'un sondage réalisé par l’institut CSA et d’une étude qualitative de l’institut Sorgem.

Environ 25 % des dirigeants « auraient l’intention de céder partiellement ou totalement son entreprise dans les deux ans à venir ». 14 000 entreprises pourraient être concernées.

Il y a quatre ans, la taux était 18% . La progression de ce taux révèle le vieillissement de la population des dirigeants.

selon l'enquête de de la BPCE, en 2004, 20% avaient moins de 40 ans ; ils ne sont plus que 15% en 2010. Le poids des entrepreneurs de 50 ans et plus a progressé de 4 points entre 2004 à 2007 pour atteindre 50%.

Seul un dirigeant sur quatre qui veut vendre son entreprise dans les deux ans prévoit de le faire dans sa propre famille. En revanche, le taux monte à 34%, si l’on considère les cédants à dix ans.

a Un quart seulement des dirigeants de plus de 60 ans déclarent souhaiter partir le plus tard possible à la retraite. Au contraire, ils sont de plus en plus nombreux à indiquer vouloir cesser leur activité entre 60 et 65 ans. Pour autant, près des trois quarts des chefs d’entreprises prêts à céder leur entreprise dans les deux ans, avaient moins de 55 ans. Plus le dirigeant est âgé, plus il a du mal à décrocher. Seuls 36% des plus de 60 ans indiquent avoir pris des mesures pour préparer cette opération, un chiffre bien moins élevé que celui de ceux qui ont déclaré vouloir envisager cette opération dans les deux ans. « L’anticipation et la préparation de la cession interviennent donc tardivement et son organisation effective reste partielle, même aux âges les plus proches d’une cessation future d’activité », selon l’étude.

La question de la transmission d'entreprise est crucial pour le maintien d'un tissu économique et pour éviter des destructions d'emplois. Elle est importante pour les dirigeants qui doivent tout à la fois se préparer juridiquement et qui doivent prévoir la gestion de leur capital ainsi que de prévoir les conséquences fiscales.

vendredi 18 mai 2012

Le CAC passe en-dessous de 3000 points du fait du retour de la crise grecque


Les élections législatives grecques ont débouché sur une impasse et démontré l'absence de consensus sur l'avenir du pays. Du fait de l'absence de majorité acceptant la mise en oeuvre des accords européens, l'idée d'une éventuelle sortie de la Grèce de la zone euro et de fait sa banqueroute refait surface. De ce fait, les bourses sont engagées dans un processus baissier du fait de cette sombre perspective. La facture pourrait atteindre au moins 50 milliards d'euros pour la France. Au-delà de ce coût, le précédent de la sortie d'un pays aussi petit soit-il et aussi particulier soit-il constituerait un aveu de faiblesse. Cette sortie poserait avec encore plus d'acuité le problème de l'Espagne, de l'Italie...

Le début de panique des citoyens grecs qui retirent leur argent est compréhensible mais ne fait qu'accélérer la chute. Un contrôle des retraits apparaît à court terme indispensable faute de quoi le système financier pourrait ne pas résister.

Les prochaines réunions européennes seront cruciales pour l'avenir de la zone euro. Une fois de plus, la crise européenne va être au coeur de l'actualité économique.

Fraude fiscale : l'Autriche et le Luxembourg font de la résistance !!!


Selon le quotidien "Les Echos", le Luxembourg et l'Autriche freinent le processus d'élaboration de la directive sur la fiscalité de l'épargne en vertu de laquelle les Etats membres de l'Union donneraient à la Commission des pouvoirs de négociation avec les Etats tiers afin de fixer les règles d'échanges d'information en matière de capitaux.. Au nom de la protection de l'anonymat de leurs épargnants, l'Autriche et le Luxembourg refusent de donner un mandat de négociation à la Commission européenne pour entamer, comme prévu dans le cadre de la directive sur la fiscalité de l'épargne, les négociations sur les échanges d'informations avec des pays tiers comme la Suisse, le Lichtenstein, Andorre...

En vertu de la directive, dès que la Commission disposera du mandat de négociation, la période transitoire permettant prélever à la source des montants sur l'épargne des non-résidents sans fournir d'informations aux services fiscaux de leurs pays d'origine, s'achèvera. Or le Luxembourg et l'Autriche sont des acteurs clefs en matière de collecte de l'épargne internationale.

Sans passer par la Commission, l'Allemagne et la Grande-Bretagne, ont déjà négocié directement des accords avec la Suisse. Ces accords prévoient la taxation par la Suisse des comptes d'épargne de leurs ressortissants placée dans ses banques.

José Manuel Barroso, considère qu'il faut aller de l'avant sur ce dossier et a déclaré « nous voulons que les Etats donnent rapidement à la Commission un mandat pour nous permettre d'ouvrir les négociations sur l'évasion fiscale », a-t-il déclaré. « Il y des milliards et des milliards d'euros qui peuvent revenir dans l'Union européenne, si nous obtenons ce mandat pour négocier avec les pays tiers et les juridictions spéciales. »

jeudi 17 mai 2012

Les ventes reculent dans les commerces de détail et dans les grandes surfaces


Selon la Banque de France, le volume d’affaires du commerce de détail a diminué de 2,5% en avril.De février à avril, la baisse est de 2,1 % par rapport aux trois mois précédents. Les ventes de produits industriels se réduisent de 2,1% et celles de produits alimentaires de 4,3% avec un recul limité à 1% sur les trois derniers mois. Les ventes du petit commerce diminuent de 1,8%. La grande distribution enregistre une baisse de 2,1%, du fait de la baisse des grands magasins (-5,7%) et, dans une moindre ampleur, des supermarchés (-2,9%). Les ventes par correspondance se rétractent de 1,0% comme celles des hypermarchés qui connaissent une baisse de 0,8%. Cette diminution confirme le mouvement de baisse engagé depuis le début d'année. Elle pourrait se traduire par la poursuite de la stagnation au second trimestre.

L'encadrement des loyers bientôt appliqué


Le Gouvernement devrait rapidement fixé les modalités d'encadrement des loyers. Seraient concernées les premières locations ou le renouvellement du contrat de location (tous les 3 ou 6 ans) des logements privés pour des régions connaissant des tensions importantes (Ile-de-France, PACA, Rhône Alpes...). La mesure devrait aboutir à fixer un plafond fonction du niveau moyen constaté dans le voisinage pour des logements comparables. Un tel encadrement sera sans nul doute source de contentieux et de dessous de table. Par ailleurs, le Gouvernement entend faire passer le nombre de logements construits de 360 000 à 500 000 ce qui suppose un assouplissement sur le foncier et de conserver la mesure de Sarkozy sur la majoration des droits à construire de 30 %.

mercredi 16 mai 2012

En avril, baisse de la création d'entreprise en France


Selon l'INSEE, le nombre de créations d'entreprises a baissé au mois d'avril de 3,5 % par rapport à mars pour les créations hors auto-entrepreneurs, en données corrigées des variations saisonnières et du nombre de jours ouvrable. La baisse atteint 9,8 % avec les demandes de création d’auto-entreprises en données brutes +0,8 % en glissement annuel sur les trois derniers mois (T/T–4).

Le nombre de créations au cours des 12 derniers mois baisse par rapport aux 12 mois précédents de 4,0 %.

Plus d’une création sur deux est une demande de création d’auto-entreprise.

Sur les quatre premiers mois de l’année 2012, on enregistre, en données brutes, 111 457 demandes de création d’auto-entreprises soit environ 50 % des créations d'entreprise.

En période de crise, la création peut être portée par le fait que des demandeurs d'emploi tentent leur chance en recourant au statut d'autoentrepreneur. De l'autre, la crise dissuade les créateurs à se lancer sur un marché stagnant ou en recul.

Comptes publics : 5,2 % du PIB de déficit, 43,9 % de prélèvements et 86 % de dette publique


L'INSEE a rendu public le 15 mai les comptes définitifs des finances publiques pour l'année 2011.

Ainsi,  le déficit public s’est élevé à 103,1 milliards d’euros,soit 5,2 %du PIB.  La baisse par rapport à 2010 est de  33,9 milliards d’euros.

L'INSEE explique cette diminution par le dynamisme des recettes (en relation avec la reprise de 2010 et les mesures d'augmentation) et par la relative modération des dépenses.

Les recettes publiques augmentent de 1,4 point et les dépenses publiques diminuent de 0,6 point. C'est l'Etat qui a réalisé l'effort le plus important en matière de réduction du  déficit public.

En 2011, le taux de prélèvements obligatoires a  atteint  43,9 % en progression de 1,4 point par rapport à 2010. Le poids de la dette publique dans le PIB a augmenté de  3,7 points pour atteindre  86,0 %.

consulter la note de l'INSEE

mardi 15 mai 2012

La lettre de Generali Investments


Comme chaque semaine, les équipes de Generali Investments décryptent l'actualité économique et financière à travers leur lettre

Les marchés boursiers ont tous connus un repli de leurs indices cette semaine. Cette baisse générale a plusieurs causes. Les investisseurs s’interrogent sur l’avenir européen de la Grèce. La Grèce est redevenue un sujet d’inquiétude majeur pour les marchés après les élections législatives à cause de la montée en puissance des partis anti-austérités et de l’échec successif des partis politique pour la formation d’un nouveau gouvernement. De nouvelles élections devraient probablement avoir lieu courant juin. Le scénario d’une sortie de la Grèce de l’euro hante les investisseurs. Parallèlement, l’Espagne continue d’affecter les marchés après la nationalisation de Bankia, la quatrième banque du pays et l’annonce de nouvelles réformes bancaires qui imposent aux banques d'augmenter leurs provisions pour se protéger des pertes croissantes sur leurs prêts toxiques dans l'immobilier. Par ailleurs, la Chine, première puissance des économies émergentes, montre des signes de faiblesse qui commence à poser questions aux investisseurs. Au vue des indicateurs récemment publiés, la question prioritaire pour le pays n'est pas l'inflation mais plutôt comment maintenir la croissance économique ; cela pourrait contraindre le gouvernement à faire pression sur la Banque populaire de Chine pour assouplir davantage sa politique monétaire. Un assouplissement monétaire paraît d'autant plus nécessaire que l'économie chinoise est de moins en moins tirée par la croissance des exportations, qui souffrent de la crise de la dette en Europe, et peine à trouver un relais dans la demande intérieure. La fin de semaine a été marquée par un nouveau scandale financier avec la perte de 2 milliards de dollars chez J.P Morgan & Chase à la suite d’une mauvaise stratégie de couverture et des prises de positions importantes sur les dérivés de crédit. La situation restera probablement assez tendue et l’attentisme sera de mise du fait du peu de visibilité.

Lire la lettre de Generali Investments

L'inflation recule


Selon l'INSEE, au mois d'avril, l’indice des prix à la consommation (IPC) est en hausse de 0,1 %, après une augmentation de 0,8 % en mars. Sur un an, il augmente de 2,1 %.

Hors tabac, l’indice est également en hausse de 0,1 % (+2,0 % sur un an). Corrigé des variations saisonnières, l’IPC est stable (+2,1 % sur un an).

L'inflation du mois d’avril s'explique par l’augmentation des prix des services, en partie saisonnière et de la hausse qui s'affaiblit des prix des produits manufacturés et de l’énergie.

Ce retour autour de la valeur cible de 2 % donne raison au Gouverneur de la Banque de France qui avait préconisé de ne pas relever le taux de rendement du Livret A considérant que l'inflation devait diminuer dans les prochains mois.

La France est en stagnation à défaut d'être en récession


Selon l'INSEE, la France a connu une stagnation parfaite au premier trimestre 2012 avec un PIB stable qui fait suite à une progression de 0,1 point au quatrième trimestre 2011.

L'Allemagne a connu une croissance plus soutenue avec 0,5 point. Il faut signaler que l'Espagne, l'Italie et le Royaume Uni ont connu une contraction de leur PIB au premier trimestre. Les dépenses de consommation des ménages ont augmenté de 0,2 % après 0,1 % quand l'investissement, la formation brute de capital fixe (FBCF) totale se contracte de 0,8 % après une progression de 1,3 %.

Au total, la contribution à la croissance de la demande intérieure au PIB est de +0,1 point au premier trimestre, après +0,3 point fin 2011.

Les importations ont enregistré une croissance de 0,7 % après une baisse de 1,4 % ; les exportations n'ont progressé que de 0,3 % ; elles avaient augmenté de 1,1 % au dernier trimestre 2011.BR>
En conséquence, le solde extérieur a une contribution négative à l’évolution du PIB (–0,1 point, après +0,7 point). Le stockage des entreprises contribue faiblement à l’évolution de l’activité : +0,1 point, après –1,0 point fin 2011.BR>
L'investissement a pâti du climat peu porteur de la zone euro avec en prime les incertitudes liées à la période électorale. La consommation a été impactée par la vague de froid de février et par le recul de l'automobile du fait de la disparition des aides à la casse.BR>
Malgré cette stagnation, l'objectif de 0,7 % de croissance pour 2012 pourrait être atteint du fait d'une amélioration de la croissance attendue au second semestre. Néanmoins, la sortie de la Grèce et les tensions au sein de la zone euro, avec un risque de démontage de la zone euro, pourrait provoquer un choc économique de grande ampleur.

lundi 14 mai 2012

N'oubliez pas votre déclaration d'impôt 2011


Les jours fériés et les ponts ne doivent pas vous faire oublier que les délais courent concernant le dépôt de votre déclaration de vos revenus pour 2011.

La date limite de dépôt de la déclaration papier est fixé au jeudi 31 mai 2012 à minuit. Pour les télédéclarants, dont la résidence principale se trouve dans les départements numérotés de 01 à 19, le délai est fixé au jeudi 7 juin 2012 à minuit, pour les départements numérotés de 20 à 49 (y compris les deux départements corses), le délai est fixé au jeudi 14 juin 2012 à minuit et pour les départements numérotés de 50 à 974, c'est le jeudi 21 juin 2012 à minuit.

Vous avez des questions, nous vous conseillons d'aller sur le site du Ministère de l'économie et sur celui "question Fiscale"

Livret A, le doublement du plafond est-il une bonne idée ?


Emmanuel Cugny, journaliste à France Info revient sur la question du doublement du Livret A dans sa chronique " Tout Info, Tout Eco". Il considère que le passage de 30 600 euros du plafond du Livret A risque d'entraîner des transferts d'épargne pas forcément utiles à l'économie. En outre, à juste titre, il souligne que le problème du logement social n'est pas le financement mais la rareté du foncier.

Plus-values immobilières : précision sur la notion de résidence principale


Le nouveau régime fiscal des plus-values immobilières prévoit que la vente d'un bien immobilier n'est pas assujetti au régime des plus-values si le contribuable n'est pas propriétaire de sa résidence principale. Par instruction fiscale, l'administration a précisé de manière plutôt libérale ce principe.

consulter l'instruction fiscale

samedi 12 mai 2012

La Banque de France explique les enjeux de la dette publique

La Banque de France édicte la revue de la stabilité financière, avec au sommaire du numéro d'avril, la dette publique. De manière pédagogique, la Banque de France propose d'analyser les causes et les conséquences de la progression sans précédent de la dette publique ces dernières années.

La revue se compose de quatre parties :
  • I) le contexte macro-écronomique, budgétaire et opérationnel ;
  • II) les aspects financiers et réglementaires ;
  • III) l’angle de la politique monétaire ;
  • IV) les dimensions régionale et internationale
Consulter le numéro du mois d'avril

Banque de France : léger resserrement du crédit au mois d'avril

La Banque de France a publié les résultats de son enquête mensuelle sur les conditions d'octroi des crédits aux entreprises non financières et aux ménages. Selon l'enquête du mois d'avril, il y a aurait un léger resserrement pour les crédits à l'habitat et un plus fort pour les crédits à la consommation en phase avec la baisse de la demande. Concernant les entreprises, les conditions seraient stables.

Ce léger resserrement est moins net que la baisse des crédits dans l'immobilier. Les emprunteurs seraient plus rares et de ce fait les banques ne font que suivre la demande.

Lire le communiqué de presse de la Banque de France

Colloque AMF et ACP sur l'épargne et la crise financière


Ll’AMF et l’ACP ont organisé le 11 mai 2012 un colloque académique avec comme thème "les conséquences de la crise financière sur l’épargne des ménages et la commercialisation des produits financiers". A l'occasion de cette réunion, Christian Noyer, Gouverneur de la Banque de France et Président de l’ACP, a souligné « la détermination partagée des deux autorités de mettre les intérêts de la clientèle au centre du dispositif de régulation des différents produits financiers".

Jean-Pierre Jouyet, Président de l’Autorité des marchés financiers a également mentionné que : « La protection de l’épargne est la mission première de l’AMF, de fait la question de la commercialisation des produits financiers est donc un sujet incontournable. Toutefois au-delà des problématiques de régulation, il convient également de s’interroger sur la question de la politique fiscale de l’épargne actuellement en vigueur qui n’est peut-être pas totalement à la hauteur de l’enjeu de financement de notre économie".

Dans le cadre de ce colloque, il a été abordé les thèmes suivants :

- les conséquences de la crise financière sur l’allocation des portefeuilles des ménages ; - les enjeux en matière de commercialisation des produits financiers dans un contexte post-crise et de besoins d’épargne à long terme; - le rôle de la régulation dans l’allocation d’épargne des ménages et la commercialisation des produits financiers.
Lire le communiqué de presse du colloque
Regarder la présentation "l'impact de la crise sur la gestion d'actifs"
Les grandes tendances de l'épargne en France
La commercialisation des produits financiers : les enjeux d’une bonne adéquation entre l’offre et la demande

vendredi 11 mai 2012

Quelle croissance pour la France ?


Le 15 mai, l'INSEE publiera les résultats du premier trimestre concernant la croissance. L'Institut prévoyait une croissance nulle. Les experts de la Banque de France ou de BNPPARIBAS s'attendent à un léger recul pouvant atteindre 0,2 %.

Pur le deuxième trimestre, l'INSEE tablait sur 0,2 point de croissance. La Banque de France table sur une croissance nulle. Sur l'ensemble de l'année, le taux de croissance devrait atteindre 0,7%. Le fait que la fin de l'année 2011 ait été plus porteur que prévu a permis d'engranger quelques centièmes de point de croissance en plus. Il n'en demeure pas moins que les prochains mois seront cruciaux pour apprécier le risque de récession en France. François Hollande table sur 1,7 % de croissance en 2013 quand le FMI considère qu'un taux de 1 % est plus crédible. A défaut d'avoir 1,7 % de croissance, le nouveau Président devra trouver des ressources et des économies supplémentaires pour respecter l'objectif de 3 % de déficit public. La tendance naturelle de ce déficit serait plus proche de 4 que de 3 % selon de nombreux experts.

Contrats Madelin, bilan 2011


Créés en 1994, les contrats Madelin permettent aux TNS de bénéficier d'une retraite supplémentaire avec déduction fiscale des cotisations avec possibilité de souscrire des garanties de prévoyance complémentaires (maladie, maternité, incapacité, invalidité, décès, perte d'emploi).

78 % des contrats Madelin en cours de constitution ont été souscrits auprès de sociétés d'assurances et 22 % auprès des mutuelles.

88 000 nouveaux contrats ont été ouverts en 2011 portant leur nombre à 960 000. Le taux d'équipement est de 58 %. 94 % des contrats sont en cours de constitution et 60 000 sont en phase de liquidation. 76 % des contrats ont été souscrits auprès de réseaux d'assurance.

Les cotisations versées au titre des contrats Madelin Retraite s'est élevé à 2,286 milliards d'euros en 2011 en progression de 7 % par rapport à 2010. 35 % des cotisations ont été versées sous forme d'unités de compte.

Les prestations ont atteint, en 2011, 711 millions d'euros contre 574 millions en 2010.

Les provisions mathématiques s'élèvent à fin 2011 à 20,206 milliards d'euros contre 18,405 fin 2010. Les unités de compte représentent 21 % des provisions des contrats en cours de constitution.

A la fin de l'année 2011, l'encours moyen par contrat est de 19 900 euros en hausse de 5 % par rapport à 2010. Pour les contrats en cours de liquidation, l'encours moyen est de 39 000 euros.

L'âge moyen à la souscription est de 43 ans et l'âge moyen des adhérents est de 48 ans à fin 2010. 71 % des adhérents sont des hommes. L'âge moyen à la liquidation est de 64 ans et la rente moyenne est de 2210 euros.

Le Plan d'Epargne Populaire fait de la résistance


Le Plan d'Epargne Populaire a été créé par la loi de finances pour 1990. Le PEP assurance doit comporter une garantie vie. Les versements s'effectuent sous limite d'un plafond fixé à 92 000 euros. Au dénouement, après huit ans, la rente est exonérée d'impôts sur le revenu. Depuis le 25 septembre 2003, il n'est plus possible d'ouvrir de PEP.

Les PEP assurances représentent 67 % de l'encours de l'ensemble des PEP.

1,6 million de PEP assurances sont encore ouverts en baisse de 100 000 par rapport à 2010. En 2003, il y avait 2,3 millions de PEP assurances en France.

Le montant des cotisations a atteint 1,6 milliard d'euros en baisse de 21 % par rapport à 2010. En 2003, le montant des cotisations s'élevait à 4,8 milliards d'euros.

Le montant des prestations atteint 3,4 milliards d'euros contre 3,1 milliards d'euros en 2010.

Les provisions mathématiques atteignent 50 milliards d'euros en baisse de 2 % dont 5 % en unités de compte.

L'encours moyen par PEP est de 30 400 euros en hausse de 3 % par rapport à 2010.

Le bilan 2011 du PERP



2, 150 millions de PERP sont ouverts en France avec une petite progression de 1 % pour 2011. 60 000 nouveaux PERP ont été souscrits l'année dernière. A la fin de l'année 2011, seulement 8000 PERP étaient en phase de liquidation, les autres sont donc en phase de constitution. Le taux de détention est de 8,9 % en prenant comme base de référence les salariés.

Le montant des cotisations s'set élevé à 1,138 milliard d'euros en progression de 4 % par rapport à 2010. 21 % des cotisations sont investies en unités de compte.

Les provisions mathématiques ont atteint 7,5 milliards d'euros en progression de 15 % par rapport à 2010. 17 % de ces provisions sont constituées en unités de compte.

L'encours moyen des PERP est e 3400 euros à fin 2011 contre 3020 euros à fin 2010.

79 % des PERP ont été distribués par les réseaux de bancassurance.

L'âge moyen à la souscription était en 2010 de 43 ans ; 47 % des adhérents sont des femmes. L'âge moyen pour la liquidation est de 63 ans avec un rente annuelle moyenne de 2000 euros en 2010. (sources FFSA et DARES)

jeudi 10 mai 2012

Propositions fiscales et financières de François Hollande


François Hollande a pris de nombreux engagements fiscaux et également dans les domaines relatifs à la finance ainsi qu''à l'épargne. La taxation des revenus de l'épargne, la remise en cause de plusieurs réformes engagées par Nicolas Sarlozy sont à l'ordre du jour (voir précédente info sur le calendrier).

Lire la synthèse des propositions fiscales et financières

La production entre deux eaux !!!!!


Au mois de mars 2012, la production de l’industrie manufacturière a progressé de 1,4 % en volume par rapport au mois de février qui avait enregistré une baisse de 0,9 %. En revanche, la production de l’ensemble de l’industrie a diminué de 0,9 % au mois de mars. Avec le redoux , la consommation d’électricité et de gaz a fortement diminué en mars ce qui a pesé sur la production.

Sur les trois premiers mois de l'année, la production manufacturière a diminué de 0,5 % ; pour l'industrie, la baisse est de 0,1 point.

Au premier trimestre 2012, la production a diminué dans l’industrie manufacturière (-0,5 %) et, de manière moindre, dans l’ensemble de l’industrie (-0,1 %). La production est en recul de 1,7 point par rapport à l'année dernière témoignant du ralentissement économique et du recul industriel de la France.

mercredi 9 mai 2012

L'actualité économique et financière vue par Generali Investments


Comme toutes les semaines les équipes de GeneralI Ivestmenst décryptent l'actualité économique et financière. Lire la lettre n°364

Les annonces de résultats d’entreprises favorables auraient du conforter les anticipations de remontée des cours observée la semaine passée. Malheureusement, ces anticipations ont été soumises à la pression politique et sociale croissante à l'encontre des plans d'austérité européens qui visent à la réduction du déficit budgétaire. Les investisseurs redoutent que ces derniers favorisent la rechute en récession des économies les plus fragilisées par la crise et avec elles de l'ensemble de la zone euro. Cette inquiétude a été renforcée par des indicateurs macroéconomiques européens et américains qui semblent devenir cohérents avec l'hypothèse d'un ralentissement temporaire de l'activité économique. Des inconnues subsistent toujours au niveau politique notamment avec une potentielle fragilisation de la situation grecque suite à une modification du prochain parlement. Dans tous les cas, les prochaines adjudications obligataires de la France seront particulièrement observées du fait du changement de gouvernement à venir. De son coté, la Banque du Japon a décidé de consacrer 70 000 milliards de yens (665 milliards d’euros) à son programme d’achat d’actifs financiers dans l’objectif de lutter contre une déflation lancinante depuis maintenant 3 ans. C’est la crainte d’une aggravation plus forte que prévue dans la zone euro qui a, globalement, entrainé à la baisse les marchés tant européens, nippons qu’américains.

Lire la suite    

Le calendrier des mesures concernant l'assurance, l'épargne et la retraite

Près du quart es Américains sont sans épargne...


Si les Français sont des fourmis, les Américains sont des cigales. La part des ménages sans épargne atteint, en effet, aux Etats-Unis, à 23,4% en 2011 contre 18,5% en 2009 selon une étude publiée par l'Université du Michigan.

Les auteurs de l'étude ont retenu l'épargne financière sans prendre en compte les remboursements d'emprunt. les ménages sans épargne sont ceux ayant t aucun actif financier liquide (certificat de dépôt, bons du Trésor, fonds commun de placement, etc.).

Si l'on ajoute les ménages de moins de 1500 dollars d'épargne, le taux atteint 41,6% en 2011 contre 40,1% en 2009.

"Plus d'un ménage sur cinq aux Etats-Unis a une dette en cartes de crédit, factures médicales, prêts étudiants et autres emprunts non garantis par un actif plus élevé que leur épargne", a indiqué l'Université du Michigan

mardi 8 mai 2012

L'été sera chaud pour l'épargne et la retraite


Après le 15 mai, date de passation des pouvoirs entre Nicolas Sarkozy et François Hollande, le calendrier est serré. Dans la foulée, il y aura l'annonce du nouveau gouvernement et des premières mesures qui s'inséreront dans la campagne des législatives. L'épargne et la retraite devraient faire partie des sujets traités en priorité.

Par décret, le plafond du Livret A pourrait passer de 15 300 à 30 600 euros ; par ailleurs, son taux pourrait être revalorisé en passant de 2,25 % à 2,5 ou 2,75 %.

Le Gouvernement pourrait également prévoir le retour de la retraite à 60 ans pour ceux ayant commencé à travailler à 18 ans et ayant 41 années et 3 mois de cotisation.

Si le gouvernement a décidé de supprimer la réforme de la TVA sociale qui devait rentrer en vigueur au 1er octobre, en revanche, il conservera l'augmentation des prélèvements sociaux sur les produits financiers qui compensait, en partie, la baisse des charges sociales. Le passage de 13,5 à 15,5 % est prévu au 1er juillet.

Un collectif budgétaire devrait être rapidement préparé mais ne pourra être examiné qu'après le 17 juin. Les projets de lois de finances sont obligatoirement sont, en effet, obligatoirement examinés en premier à l'Assemblée. Ce projet devrait intégrer plusieurs mesures concernant le patrimoine (durcissement des droits de succession, retour à l'ancien régime de l'ISF, création d'un tranche à 45 % pour l'impôt sur le revenu et de la tranche à 75 % et peut être changement du régime fiscal de l'assurance-vie, changement du livret de développement durable en Livret Industrie ou création d'un nouveau Livret, création de la Banque Industrie...). La discussion du collectif budgétaire devrait intervenir au mois de juillet.

lundi 7 mai 2012

La croissance potentielle de la zone euro est entrée dans une spirale dangereuse


La croissance potentielle est celle qui est générée par les facteurs de production disponible et par les gains de productivité mesurés par rapport à la tendance constatée indépendamment de la conjoncture.

Or, la zone euro est confrontée à une baisse tendancielle de sa croissance potentielle. En effet, la population en âge de travailler diminue de 0,2 % par an du fait du vieillissement. Ce taux passera à 0,5 % par an en 2020.

Plus graves sont les faibles gains de productivité par tête. Ils ont été de 10 % de 1999 à 2012 avec une tendance au déclin.

Dans ces conditions, la croissance potentielle de la zone euro est inférieure à 1%. Du fait du recul de l'investissement public et de l'investissement des entreprises, ce taux pourrait encore diminuer dans les prochaines années. Avec 1 % de croissance et voire moins, il est impossible de faire face à la progression des dépenses publiques (santé, retraite, dépendance...).

Le Fonds norvégien réduit son exposition à la zone euro


Le fonds norvégien qui pèse plus de 435 milliards d'euros à fin 2011 a mit en application sa décision de réduire la part de ses actifs consacrée aux titres de la zone euro. Le fonds norvégien est le deuxième fonds juste après celui d'Abu Dhabi qui gère plus de 460 milliards d'euros d'actifs.

Le fonds norvégien a cédé des obligations publiques du Portugal et de l’Irlande. Il a réduit ses investissements dans les dettes italiennes et espagnoles.

Le poids de l'Europe devrait être ramenée de 50 à 40 % de la valeur des actifs. Les actions représentent 60,7 % des actifs.

dimanche 6 mai 2012

Que font les Etats-Unis et la Chine...


Si la zone euro n'est pas sortie de la crise, les deux grandes puissances économiques que sont les Etats-Unis et la Chine organisent leur partenariat.

Le quatrième dialogue stratégique et économique entre la Chine et les Etats-Unis s'est terminé le 4 mai en présence du président chinois Hu Jintao, du Premier Ministre chinois Wen Jiabao et de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton ainsi que du secrétaire américain au Trésor Timothy Geithner.

Le conseiller d'Etat chinois Dai Bingguo a indiqué que le thème fondamental du quatrième Dialogue stratégique et économique sino-américain était la construction d'un type nouveau de relations entre la Chine et les Etats-Unis. Les représentants des deux parties se sont engagés à oeuvrer ensemble afin d'optimiser l'environnement d'investissement pour les entreprises chinoises et américaines.La Chine et les Etats-Unis ont publié une liste complète des résultats obtenus sur le plan stratégique ainsi qu'une fiche conjointe détaillée concernant l'aspect économique du Dialogue stratégique et économique 2012. La Chine et les Etats-Unis ont également décidé d'organiser le prochain cycle de consultations sur les affaires de l'Asie-Pacifique au cours du deuxième semestre de cette année, selon le document des résultats.

Au-delà de cette volonté de co-gérer la zone économique la plus dynamique, il faut rappeler, pour se rassurer, que l'Union européenne reste la première puissance commerciale...

Après l'élection, l'économie reprend ses droits


La bourse de Paris est revenu vendredi 4 mai à son niveau du 31 décembre dernier, effaçant 14 % de hausse enregistrée durant les 10 premières semaines. Avec la publication de plusieurs indices soulignant la persistance du ralentissement de la zone euro et les incertitudes électorales dans plusieurs Etats dont la Grèce et la France, les investisseurs jouent l'attentisme.

Ce qui est vrai pour les grands investisseurs, l'est également pour les épargnants qui ont choisi de privilégier l'épargne à court terme au détriment des placements actions ou longs. Les possibles changements de régime fiscal et les aléas économiques ont conduit les Français à être prudents en matière de placements.

L'annonce des résultats de la croissance du premier trimestre, d'ici quelques jours, permettra de juger du niveau du ralentissement auquel est confronté la France. Un résultat entre 0,2 et 0,4 % serait une divine surprise. Un résultat autour de 0 est certainement plus probable. Le recul du PIB qui ne marquerait pas l'entrée en récession car il faut deux trimestres, sera évidemment en pleine campagne législative source de débats sur les mesures à prendre et sur la nécessité de faire pression sur les autorités européennes et la BCE qui a rejeté l'idée d'une baisse de ses taux directeurs tout en admettant que la situation économique se dégradait dangereusement.

La situation grecque pourrait se tendre à nouveau en fonction des résultats de la coalition au pouvoir et du score de l'extrême droite.

Il est fort probable que les tensions sur les marchés financiers risquent de s’accroître dans les prochaines semaines.

vendredi 4 mai 2012

La baisse du crédit à l'habitat se confirme


Selon l'Observatoire du financement des marchés résidentiels Crédit Logement-CSA, la chute des crédits immobiliers est confirmée. avec une contraction de de 30,8% par rapport au trimestre précédent et de 26,1% par rapport au premier trimestre 2011.

ce recul s'explique par la suppression du prêt à taux zéro sur l'ancien, l'évolution du Scellier, le durcissement des conditions d'accès au crédit et par la crise qui incite les acheteurs à reporter leur investissement immobilier.

les ménages les plus modestes et les plus jeunes sont les premiers concernés pat ce recul. La part des emprunteurs de moins de 35 ans est tombée à 47,9 %, contre 52,4 % en 2009. Les ménages gagnant moins de deux Smic ne représentent plus que 14,5% des emprunteurs, contre 15,8% en 2009.

Les taux restent stables et n'expliquent pas la diminution. En effet, le taux moyen des crédits reste stable à 3,92% au premier trimestre. La durée moyenne des crédits baisse encore à 212 mois, contre 215 début 2011.

Le marché des prêts devrait atteindre entre 120 et 125 milliards d'euros après 160 milliards d'euros en 2011, soit une baisse de 20%. Le volume a atteint 32 milliards d'euros au premier trimestre.

Le taux de créances douteuses est estimé à 1 % contre 8 % en Espagne.

Pourquoi le taux de l'OAT à 10 ans baisse à la veille du second tour ?


La dernière émission avant le second tour de l'élection présidentielle s'est achevée avec un taux de 2,81 % pour l'OAT à 10 ans Des titres ont même été placés à 2,85 % contre 3,29 % au mois de janvier. L'écart avec l'Allemagne s'est réduit. Le 3 mai, le taux allemand sur les titres à 10 ans était de 1,612 %. Il y a 120 points de base entre les deux taux. Malgré les tensions électorales, la France reste pour le moment dans une situation relativement confortable. Les investisseurs n'ont guère le choix pour placer leurs importantes liquidités que de se tourner vers les deux grands pays de la zone euro, la France et l'Allemagne. Il y a une prime aux grands marchés obligataires qui ne souffrent pas d'un risque élevé. Aujourd'hui, les banques acquièrent de plus en plus de titres de leurs pays après les opérations de refinancement de a BCE (1000 milliards d'euros de repos), la seule diversification possible reste bien souvent en zone euro, la France et l’Allemagne. Le respect du calendrier d’assainissement des finances publiques avec un déficit ramené à 5,2 % du PIB rassure les investisseurs. Pour l'Etat, le maintien d'un taux faible est crucial car une augmentation d'un point générerait un surcoût de plusieurs milliards d'euros en ce qui concerne le service de la dette.

jeudi 3 mai 2012

Conjoncture : un léger mieux pour l'industrie en février


Au mois de février, selon l'INSEE,  le chiffre d’affaires des entreprises de l’industrie manufacturière a progressé de 0,8 %. Pour l’ensemble de l’industrie, le chiffre d’affaires est également en hausse en février (+1,1 %).


Cette hausse est imputable aux  matériels de transport progresse en février (+2,5 %) et également grâce aux matériels de transport (+5,5 %). 


L'industrie automobile a enregistré une légère augmentation de 0,6 point. 


Il faut souligner que le chiffre d’affaires des industries agricoles et alimentaires a augmenté de 2,4 %. L’industrie pharmaceutique a connu une vive progression avec +6,5 %.

A quoi sert l'épargne des Français ?


L'épargne financière des Français s'élève à 3800 milliards d'euros sur un patrimoine d'environ 10 000 milliards d'euros.

L'assurance-vie pèse 1380 milliards d'euros et sert à hauteur de 435 milliards d'euros au financement de l'économie nationale (entreprises), à 490 milliards d'euros au financement de l'économie de la zone euro, à 223 milliards d'euros au financement de l'Etat français t à 232 milliards d'euros au financement des autres Etats européens.

Les placements sur les marchés financiers (OPCVM, actions, obligations...) s’élèvent à 950 milliards d'euros et financent l'économie française.

Les livrets réglementés (Livret A, livret d’épargne populaire, Livret jeune, LDD...) s'élèvent à 356 milliards d'euros qui financent à hauteur de 115 milliards d'euros le logement, à hauteur de 108 milliards d'euros l'Etat et à 133 milliards d'euros l'économie française.

Enfin, l'épargne bancaire (comptes courants, comptes à terme...) atteint 870 milliards d'euros qui financent essentiellement l'économie (entreprises, banques...).

L'actualité économique et financière


Les équipes de generali Investments analysent les dernières évolutions de l'économie et des marchés financiers à travers leur lettre hebdomadaire.

Reprise de souffle sur les marchés. Les différentes bourses réagissent voire sur-réagissent aux indicateurs économiques dans un contexte de manque de repères et d’incertitude. Les investisseurs ont choisi : le verre est à moitié plein et les marchés ont fini sur une note positive. La dégradation de deux crans de la note de l’économie espagnole et le ralentissement de la croissance américaine n’ont pas entaché le regain d’optimisme. Les marchés ont ainsi salué l'amélioration surprise de la confiance des consommateurs aux Etats-Unis et le succès de l'émission obligataire italienne en termes de volumes collectés. Les bons résultats des entreprises ont été le catalyseur du rebond des indices de Wall Street et de Paris, pour la première fois depuis plusieurs semaines. Cette semaine, les investisseurs scruteront avec la plus grande attention les voyants de l’économie mondiale. Ils observeront, l’évolution de l’emploi américain, l’évolution de la croissance dans la zone euro avec pour l’instant huit pays en récession mais aussi l’activité industrielle en Chine après la baisse de régime de la croissance chinoise.

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mercredi 2 mai 2012

le Trésor est au rapport


Est-ce la proximité des élections ou le goût immodéré de la France pour les rapports, la direction du Trésor vient de publier le sien. Le Trésor est au coeur du système public. Des négociations internationales en passant par l'épargne et l'assurance-vie, les participations de l'Etat dans les entreprises, les financements aux banques, aux PME... le Trésor est incontournable. Ce rapport permet de dresser le bilan des actions de cette direction en 2011.

Consulter le rapport  

Le Fonds de Réserve des Retraites pointe en 13ème position dans le classement européen des fonds de pension



Avec 31 milliards d'euros d'actifs, le Fonds de réserve des retraites (FRR) est en taille le 13ème fonds de pension européens loin derrière le Norway Government Pension Fund Global qui gère 377 milliards d'euros. Arrivent ensuite ABP (Pays-Bas, fonds de pension des fonctionnaires) avec 239 milliards d'euros, Pensionfonds Zorgen Welzin (Pays-Bas) avec 102 milliards d'euros.

Les fonds de pension européens sont des acteurs importants du marché actions avec une allocation qui peut atteindre 60 % actions/40 % obligations.

Le FRR est géré comme un fonds de pension. Il a été créé par Lionel Jospin et est destiné à l'amortissement de la dette sociale depuis la loi sur les retraites de 2010.

mardi 1 mai 2012

Etats-Unis, doutes sur la croissance


Les Etats-Unis sont également entrés en période préélectorale et l'économie commence à en sentir les effets. Même si les coupes budgétaires les plus fortes sont attendues en 2013, certaines non reconductions de mesures fiscales ont un impact sur l'activité.

Les ménages américains se montrent plus prudents , les dépenses des ménages ont progressé, en effet, de 0,3% en mars après une hausse de 0,8% en février selon des statistiques publiées lundi par le Département du commerce. Les experts s'attendaient à une progression de 0,4%. Certes, les revenus des ménages aux Etats-Unis ont augmenté de 0,4% sur le mois de mars contre une progression attendue de 0,3%. Ils avaient progressé de 0,2% en février. Le taux d'épargne des ménages américains s'élève à 3,8% en mars, contre 3,7% le mois précédent.

Il n'y a pas de réel sujet d'inquiétude et le taux de croissance du premier trimestre devrait être en phase avec les prévisions voire légèrement supérieur. Néanmoins, certains anticipent une nouvelle action de la Banque centrale avec à la clef un troisième quantative easing.

La lettre du Cercle des Epargnants - mai 2012


Au sommaire de la lettre N°70 du Cercle des Epargnants
  • L'édito de Philippe Crevel
  • L'épargne dans tous ses états
  • La France face à sa démographie
  • Le système de retraite à la recherche de la bonne équation
  • Le coin fiscal ne s'améliore pas

Lire la lettre N°70 du mois de mai 2012