Selon l'INSEE, la France a connu une stagnation parfaite au premier trimestre 2012 avec un PIB stable qui fait suite à une progression de 0,1 point au quatrième trimestre 2011.
L'Allemagne a connu une croissance plus soutenue avec 0,5 point. Il faut signaler que l'Espagne, l'Italie et le Royaume Uni ont connu une contraction de leur PIB au premier trimestre.
Les dépenses de consommation des ménages ont augmenté de 0,2 % après 0,1 % quand l'investissement, la formation brute de capital fixe (FBCF) totale se contracte de 0,8 % après une progression de 1,3 %.
Au total, la contribution à la croissance de la demande intérieure au PIB est de +0,1 point au premier trimestre, après +0,3 point fin 2011.
Les importations ont enregistré une croissance de 0,7 % après une baisse de 1,4 % ; les exportations n'ont progressé que de 0,3 % ; elles avaient augmenté de 1,1 % au dernier trimestre 2011.BR>
En conséquence, le solde extérieur a une contribution négative à l’évolution du PIB (–0,1 point, après +0,7 point). Le stockage des entreprises contribue faiblement à l’évolution de l’activité : +0,1 point, après –1,0 point fin 2011.BR>
L'investissement a pâti du climat peu porteur de la zone euro avec en prime les incertitudes liées à la période électorale. La consommation a été impactée par la vague de froid de février et par le recul de l'automobile du fait de la disparition des aides à la casse.BR>
Malgré cette stagnation, l'objectif de 0,7 % de croissance pour 2012 pourrait être atteint du fait d'une amélioration de la croissance attendue au second semestre. Néanmoins, la sortie de la Grèce et les tensions au sein de la zone euro, avec un risque de démontage de la zone euro, pourrait provoquer un choc économique de grande ampleur.