Lire la lettre N°353
Les principales places financières ont poursuivi leur avancée cette semaine, portées par l’espoir du règlement imminent de la crise grecque, des chiffres américains encourageants et un flot de résultats d’entreprises encourageants. Le placement sous surveillance négative par l’agence Moody’s de la note de la France est passé inaperçu, comme la dégradation de Standard et Poor's mi-janvier. Concernant le dossier grec, après moult rebondissement, les investisseurs font le pari qu'Athènes parviendra finalement à recevoir l'argent promis par les européens, ce qui lui évitera un défaut de paiement lors du remboursement d'obligations de 14,5 milliards d'euros, le 20 mars prochain. Cependant, la prudence reste de mise. Certains membres de la zone euro craignent que les promesses d’austérité d’Athènes volent en éclat après les élections législatives d’avril prochain. En attendant, les investisseurs prennent en compte les bonnes nouvelles, notamment les dernières statistiques américaines, attestant d’une meilleure santé de l’économie outre-Atlantique. Les chiffres encourageants sur l’immobilier ont notamment été salués. Les marchés ont également en ligne de mire l’opération de refinancement à trois ans de la BCE, le 29 février prochain. Les opérateurs savent qu’à cette occasion des liquidités supplémentaires (plus de 200 milliards d’euros estimés) vont être déversées sur le marché, à l’image de ce qui a été fait en décembre, avec un effet positif sur les indices. Si un accord était effectivement conclu en Grèce, lundi, et si la conjoncture américaine continuait à se redresser, l’éclaircie boursière pourrait se prolonger.
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