Avec le maintien d'un fort chômage, avec l'augmentation des prélèvements obligatoires, le pouvoir d'achat des Français a reculé au troisième trimestre. Selon l'INSEE, la masse salariale reçue par les ménages a augmenté de 0,3 % après +0,5 % au deuxième trimestre. Cette moindre croissance est imputable aux faibles revalorisations salariales; >en revanche, les prestations sociales continuent d'augmenter rapidement avec +0,7 % après +0,8 % au trimestre précédent. Les impôts sur le revenu et le patrimoine accélèrent de nouveau au troisième trimestre avec une hausse de +1,9 % après +1,4 %, pour partie sous l’effet des mesures décidées dans la loi de finances pour 2013 : non-indexation du barème de l’impôt sur le revenu, création d’une tranche à 45 % et baisse du plafond du quotient familial.
De ce fait, le revenu disponible brut (RDB) des ménages n'augmente que de 0,1 % après +0,4 %. Comme les prix de consommation des ménages ont progressé de 0,2 % après –0,1 % au deuxième trimestre, le pouvoir d'achat, le revenu des ménages s'est contracté de 0,1 %, après +0,5 %. Ramené à un niveau individuel (c’est-à-dire mesuré par unité de consommation), le pouvoir d’achat du revenu baisse de 0,2 % (après +0,3 %).
Le PIB et ses composantes
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