Au troisième trimestre, la dette publique française diminue de 11,4 milliards d’euros par rapport au trimestre précédent. Elle s'élève à 1900,8 Md€. Elle représente 92,7 % du PIB soit 0,8 point par rapport au deuxième trimestre 2013. À l’inverse, la dette publique nette croît de 15,0 Md€.
La contribution de l’État à la dette diminue de 9,3 Md€ au troisième trimestre. Cette baisse provient pour l’essentiel de sa dette négociable à long terme (-15,2 Md€), tandis que celle à court terme augmente (+5,6 Md€). Par ailleurs, 0,8 Md€ de prêts à long terme accordés aux pays de la zone euro par le FESF sont intégrés à la dette de l’État (voir encadré). Enfin, les dépôts des correspondants au Trésor sont en légère baisse (-0,4 Md€). Au troisième trimestre , la contribution des organismes divers d’administration centrale (Odac) baisse de 1,3 Md€ en lien avec le remboursement partiel de la dette du SAAD (Service annexe d’amortissement de la dette de la SNCF) par la Caisse de la dette publique (-1,1 Md€). La contribution à la dette des administrations de sécurité sociale se réduit de 1,0 Md€. La Cades se désendette de 5,4 Md€ en remboursant 6,2 Md€ de titres long terme, tandis que le régime général s’endette pour 3,4 Md€, dont 3,0 Md€ pour l’Acoss. Enfin, l’Unedic émet 0,9 Md€ de titres négociables. La dette des administrations publiques locales est stable (+0,2 Md€).
Malgré cette baisse liée au calendrier d'émission de l'Etat, le taux de la dette publique reste au-dessus de 90 % du PIB et plus de 30 points au-dessus du seuil des 60 % prévu par Maastricht.
Dette au sens de Maastricht des administrations publiques en point de PIB (*)
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