Selon cette étude, les 20 % des ménages les plus aisés consomment 2,5 fois plus que les 20 % des ménages les plus modestes. Les 20 % les plus aisés consomment 53 % de plus que la moyenne. Les 20 % les moins aisés consomment 38 % de moins que la moyenne nationale.
Par rapport à 2005, le point de changement le plus important est le rapprochement des comportements entre retraités et actifs. En 2005, les ménages ayant une personne de plus de 65 ans consommaient un tiers de moins que la moyenne, en 2011, ce taux n'est plus que de 20 %.
Pour les locataires, les loyers représentent un quart des dépenses en ce qui concerne les 20 % les moins aisés et 22 % pour ceux qui sont les plus aisés.
Avec la crise, les dépenses de loisirs, d'hôtels et de restauration ont diminué. Pour le premier poste, il faut souligner que la baisse des prix joue un rôle important dans ce recul.
Les dépenses d'alimentation qui avaient tendance à baisser se stabilisent sur ces six dernières années. Le renchérissement de certains biens alimentaires et la recherche d'une plus grande qualité expliquent cette inversion de tendance. Les dépenses alimentaires représentent 16 % des dépenses de consommation des ménages. Le poids des transports restent également constant à 16 %.
Lire l'étude de l'INSEE
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