Avec la publication de l’indice des prix pour le mois de novembre par l'INSEE, la question d’un éventuel relèvement du taux du Livret A est posée.
L’indice des prix à la consommation a augmenté de 0,3 %, après une augmentation de 0,2 % au mois d'octobre. Sur un an, les prix ont progressé de 2,5 %. Hors tabac, l’indice augmente de 0,2 % soit 2,4 % sur un an. Corrigé des variations saisonnières, l’IPC augmente de 0,3 % soit +2,5 % sur un an.
L'augmentation des prix si elle se confirme au-dessus de 2,5 % pourrait amener les pouvoirs publics à revoir la rémunération du taux du Livret A qui est actuellement de 2,25 %.
Depuis le 1er février 2008, le taux est égal, après arrondi au quart de point le plus proche ou à défaut au quart de point supérieur, au chiffre le plus élevé entre :
Pour la prochaine révision du taux prévue pour le 1er février 2012, une augmentation de 0,25 à 0,50 point pourrait ainsi décidée. Entre août 2009 et août 2010 à 1,25%, le taux de rémunération du Livret A était de 1,75%. Il est passé à 2,00% en février 20111et à 2,25% au 1er août.
Les conséquences :
L’augmentation du taux du Livret A renchérirait le coût des ressources pour le logement social. Au taux fourni aux détenteurs du Livret A, il faut ajouter les frais de commissionnement, autour de 1 point. A ce tarif, les organismes de logements sociaux auraient intérêt à aller sur le marché obligataire.
L’augmentation du Livret A pourrait pénaliser la consommation. L’encours du Livret est de 190 milliards d’euros en progression de plus de 10 % depuis le début de l’année. Au moment où il faut soutenir la demande, une rémunération accrue de l’épargne à court terme pourrait jouer en sens inverse.
L’augmentation du taux du Livret A aurait des incidences sur l’allocation de l’épargne. En effet, compte tenu du niveau des taux, le Livret à 2,75 % fragiliserait l’épargne à long terme. L’écart entre taux courts et taux longs serait faible voire nul ce qui n’est pas sain.
L’augmentation du taux du Livret A pénaliserait les banques qui ont besoin d’améliorer leur liquidité et leur solvabilité.
En revanche, à quelques semaines d’une élection, l’augmentation du taux du Livret A serait un geste en faveur des très nombreux petits épargnants…
Les incertitudes sur l’évolution du taux du Livret A
L'autre inconnu est l'évolution du taux d'inflation. L'hiver est généralement propice à des tensions sur les prix énergétiques. or le taux d'inflation est aujourd'hui largement dépendant des importations énergétiques. la dépréciation de l'euro aurait un effet mécanique sur le sujet en amplifiant les hausses des prix. Son maintien autour de 1,30 dollar est certainement en terme inflationniste un bon compromis.
Les prix sont aujourd'hui contenus par les excédents d'offre : marché du travail, production de biens. En outre, les besoins en liquidités des institutions financières stérilisent une partie des importantes émissions de monnaies effectuées depuis 2009.
La crise financière depuis le mois d'août a un réel impact déflationniste qui devrait amener les prix à réduire leur progression.
Conclusion : il est probable sauf renversement de tendance sur les prix qu’un ajustement à 2,50 % soit décidé.
L’indice des prix à la consommation a augmenté de 0,3 %, après une augmentation de 0,2 % au mois d'octobre. Sur un an, les prix ont progressé de 2,5 %. Hors tabac, l’indice augmente de 0,2 % soit 2,4 % sur un an. Corrigé des variations saisonnières, l’IPC augmente de 0,3 % soit +2,5 % sur un an.
L'augmentation des prix si elle se confirme au-dessus de 2,5 % pourrait amener les pouvoirs publics à revoir la rémunération du taux du Livret A qui est actuellement de 2,25 %.
Depuis le 1er février 2008, le taux est égal, après arrondi au quart de point le plus proche ou à défaut au quart de point supérieur, au chiffre le plus élevé entre :
- La moyenne arithmétique entre, d’une part, la moitié de la somme de la moyenne mensuelle de l’Euribor 3 mois et de la moyenne mensuelle de l’Eonia (exprimées avec deux décimales) et, d’autre part, l’inflation en France mesurée par la variation sur les douze derniers mois connus de l’indice INSEE des prix à la consommation de l’ensemble des ménages hors tabac (exprimé avec une décimale) ;
- L’inflation majorée d’un quart de point.
Pour la prochaine révision du taux prévue pour le 1er février 2012, une augmentation de 0,25 à 0,50 point pourrait ainsi décidée. Entre août 2009 et août 2010 à 1,25%, le taux de rémunération du Livret A était de 1,75%. Il est passé à 2,00% en février 20111et à 2,25% au 1er août.
Les conséquences :
L’augmentation du taux du Livret A renchérirait le coût des ressources pour le logement social. Au taux fourni aux détenteurs du Livret A, il faut ajouter les frais de commissionnement, autour de 1 point. A ce tarif, les organismes de logements sociaux auraient intérêt à aller sur le marché obligataire.
L’augmentation du Livret A pourrait pénaliser la consommation. L’encours du Livret est de 190 milliards d’euros en progression de plus de 10 % depuis le début de l’année. Au moment où il faut soutenir la demande, une rémunération accrue de l’épargne à court terme pourrait jouer en sens inverse.
L’augmentation du taux du Livret A aurait des incidences sur l’allocation de l’épargne. En effet, compte tenu du niveau des taux, le Livret à 2,75 % fragiliserait l’épargne à long terme. L’écart entre taux courts et taux longs serait faible voire nul ce qui n’est pas sain.
L’augmentation du taux du Livret A pénaliserait les banques qui ont besoin d’améliorer leur liquidité et leur solvabilité.
En revanche, à quelques semaines d’une élection, l’augmentation du taux du Livret A serait un geste en faveur des très nombreux petits épargnants…
Les incertitudes sur l’évolution du taux du Livret A
L'autre inconnu est l'évolution du taux d'inflation. L'hiver est généralement propice à des tensions sur les prix énergétiques. or le taux d'inflation est aujourd'hui largement dépendant des importations énergétiques. la dépréciation de l'euro aurait un effet mécanique sur le sujet en amplifiant les hausses des prix. Son maintien autour de 1,30 dollar est certainement en terme inflationniste un bon compromis.
Les prix sont aujourd'hui contenus par les excédents d'offre : marché du travail, production de biens. En outre, les besoins en liquidités des institutions financières stérilisent une partie des importantes émissions de monnaies effectuées depuis 2009.
La crise financière depuis le mois d'août a un réel impact déflationniste qui devrait amener les prix à réduire leur progression.
Conclusion : il est probable sauf renversement de tendance sur les prix qu’un ajustement à 2,50 % soit décidé.
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