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mercredi 21 décembre 2011

La semaine vue par les équipes de Generali Investments

Generali Investments décrypte l'actualité économique et financière de ces derniers jours.

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En proie au doute, les principales places financières continuent de vaciller, hypothéquant l’espoir d’une fin d’année clémente. Les agences de notation sont revenues à la charge dès lundi, minimisant les résultats du sommet européen et doutant de son efficacité. Le discours peu rassurant de la chancelière allemande devant son Parlement a enfoncé le clou.  Selon Angela Merkel, il faudra des années pour sortir de la crise. Les abaissements des perspectives de croissance de l’OCDE pour les pays développés puis de l’Insee pour la France ont donné plus que jamais des arguments aux agences de notation. Le risque de dégradations de notes souveraines pèse, à cet égard, lourdement sur le moral des opérateurs. Standard and Poor's est en train de passer au crible la situation de 15 des 17 pays de la zone euro, et notamment celle des meilleurs élèves qui disposent d'un «triple A». L'agence de notation américaine a promis de se prononcer rapidement. Fitch Ratings a dégradé jeudi soir ses notes de crédit sur six grandes banques mondiales, parmi lesquelles BNP Paribas, Barclays, Crédit Suisse et Deutsche Bank, invoquant les conditions difficiles auxquelles est exposé le secteur de la finance. Vendredi, la décision prise par cette même agence de placer le triple A de la France sous « perspective négative » accentue un peu plus la pression sur les dirigeants politiques européens et entretient le climat anxiogène régnant sur les marchés financiers. Peu d'espoir à court terme donc, si ce n'est une poursuite de la baisse de l'euro par rapport au dollar, qui pourrait donner un peu d'air aux exportations. Les bonnes nouvelles pourraient venir également des indicateurs américains, qui montrent dernièrement une résistance de la première économie mondiale. Dans ce contexte, la zone euro se prépare à un début de semaine chargé avec une réunion de ses ministres des Finances pour discuter de l'augmentation des ressources du FMI, afin que ce dernier puisse ensuite l'aider, et des négociations sur son "pacte budgétaire" face à la crise de la dette.

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