La zone euro ne dispose pas depuis sa création de prêteur en dernier ressort. De ce fait, il y a et cela se vérifie avec la crise des dettes publiques, un risque de défaut de liquidités peut bloquer le système. La Banque centrale n'a pas reçu cette mission, les Allemands refusant la possibilité pour une banque centrale de racheter des titres publics contre émission de monnaies.
Dans la réalité, les Allemands ont accepté un contournement de la règle, la Banque centrale rachète sur le marché des titres publics tout en obligeant les banques a acquérir des titres courts, titres courts qui leur permettent d'accroître leur effet de levier ce qui revient à créer de la monnaie. Cette technique devrait se développer au vu de l'accord franco-allemand du 5 décembre. De facto, ce sont les banques commerciales qui deviennent des prêteurs en dernier ressort sous couvert de la Banque centrale.
La solution n'est pas très saine mais permettra de tenir quelques semaines à quelques mois. Logiquement, ce serait au futur fonds monétaire européen de prendre ce rôle. La question est de savoir quelles sont les limites qui seront fixées pour éviter que les mauvais élèves profitent des largesses de cet investisseur. la mise en place d'un code stricte de conduite et de mécanismes de sanction sont indispensables et parallèles à l'instauration d'un prêteur en dernier ressort.
Lire sur le sujet l'étude de Natixis
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