La France ne compterait plus que 5,3 millions d'actionnaires contre plus de 7 avant la crise. La chute de la bourse et les incertitudes économiques ont conduit les épargnants à opter pour le court terme. Certes, les Français par les unités de compte, à travers les OPCVM sont des actionnaires indirects de nombreuses sociétés. Il n'en demeure pas moins que le placement actions n'a pas la cote. Certes, c'est en basse eau qu'il faut investir sur ce marché qui en intégrant les dividendes aux plus-values reste le plus intéressant sur moyenne période. Certains épargnants ont été piégé en investissant à contre temps.
Au moment où les entreprises doivent à tout prix diversifier leurs ressources, il y a un important effort pédagogique à mener afin de revivifier le capitalisme et attirer des capitaux indispensables à la restauration de la croissance. Le capitalisme peut-il se passer des actionnaires individuels et être simplement un capitalisme de professionnels de la finance ?
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