Chaque semaine, Generali Investments publie une lettre faisant le point sur les marchés financiers et sur la situation de l'économie.
Une volatilité extrême a régné cette semaine sur les principales places financières, au gré des rumeurs, des craintes ou des annonces de mesures d’urgence. En résumé, le marché avait perdu ses repères. La crainte d’une défaillance de la Grèce, qui s’est rapprochée en début de semaine avant de s’éloigner à la fin avec l’espoir de soutien franco-allemand, ainsi que la crainte d’une contagion à l’Italie, avait en effet de quoi dérouter. Le mouvement de panique qui a suivi la démission du chef économiste de la BCE, auquel s’est ajouté la dégradation par l’agence Moody’s des notes de la Société Générale et du Crédit Agricole (et les rumeurs d’insolvabilité qui ont couru), ont alimenté en tout début de semaine les craintes de crise systémique. La fraude à plus d’un milliard d’euros chez le suisse UBS complétait le tableau. La réaction jeudi des cinq grandes banques centrales (Union Européenne, Etats-Unis, Japon, Angleterre et Suisse), qui ont annoncé d’un même élan leur intention d’alimenter les banques européennes en dollars lors d’opérations de refinancement à trois
mois, à quantité illimitée, a soulagé les investisseurs. Elle représente une bonne illustration de leur volonté de sortir les banques de l’ornière. De même, la présence du secrétaire américain au Trésor à la réunion de l’Ecofin, le Conseil des ministres des Finances de l’Union Européenne (les 16 et 17 septembre) est aussi un signe de la recherche d’une coopération internationale. Cela dit, le sursaut de cette semaine doit davantage s’analyser comme un rebond. La confiance est loin d’être revenue. Les inquiétudes demeurent sur la situation de la Grèce qui mobilise plus que jamais les membres de la Zone Euro. Les opérateurs attendent aussi un coup de pousse de la Fed mardi et mercredi.
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