CERCLE DE L'EPARGNE, DE LA RETRAITE ET DE LA PREVOYANCE

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mardi 20 septembre 2011

Epargne retraite et épargne salariale, un an après la réforme

Altedia et BNPPARIBAS viennent de rendre publique les résultats de leur baromètre annuel sur l’épargne retraite et l’épargne salariale. Cette enquête confirme celle du Cercle des Epargnants. Les Français sont tout à la fois inquiets face à l’évolutio du système de retraite. Ils sont réceptifs vis-à-vis des mécanismes d’épargne retraite et d’épargne salariale. En revanche, ils sont peu informés des dernières évolutions législatives et réglementaires. L’épargne retraite collective est ais connue et reconnue aussi bien par les chefs d’entreprise que par les salariés. Si les cadres sont les mieux informés (67%), l’ensemble des salariés se considèrent come bien informés à 55 % ; ce taux est en hausse de 23 points en 10 ans. Depuis 2004, les salariés, comme les chefs d’entreprise, privilégient les dispositifs d’entreprise aux dispositifs individuels indépendants de l’entreprise. 8 chefs d’entreprise sur 10 ont entendu parler entre autres du PERCO, dont le taux d’équipement est en augmentation (22 % soit +8 points depuis 2010) La loi portant réforme des retraites instituant un fléchage de la moitié de la participation a du contribuer à cette évolution. 41% des salariés se déclarent bien informés sur l’actionnariat salarié, soit 17 points de plus qu’en 2002. En revanche, les chefs d’entreprise ne sont que 27% à estimer leurs salariés bien informés en la matière. 82% des salariés considèrent que « le fait de devenir actionnaire de son entreprise » constitue un point positif, 15 points de plus en 10 ans ; de même 79 % des chefs d’entreprise jugent le fait d’«avoir des salariés actionnaires » constitue également une bonne chose pour l’entreprise. Parmi les motivations des salariés d’adhérer au dispositif de l’épargne en entreprise est la perspective de faire un bon placement et la préparation de la retraite. Cette dernière motivation est citée par 71% des salariés or l’actionnariat salarié n’est pas le dispositif le plus adapté pour préparer sa future retraite. Cette réforme renforce le rôle des dispositifs d’entreprise grâce à la création d’une définition officielle et l’instauration de mesures avantageuses en leur faveur. Mais les répercussions ont-elles été perçues par les salariés comme par les chefs d’entreprise ? La notoriété de la réforme est étonnamment faible puisque près d’un salarié sur trois (28% dont 42% d’ouvriers) et près d’un chef d’entreprise sur dix (8%) déclarent ne pas en avoir entendu parler. Si les deux cibles jugent cette réforme ni suffisante, ni précise, celle-ci a néanmoins été majoritairement perçue comme compréhensible. Certaines mesures sont citées spontanément : 67% des chefs d’entreprise et 61% des salariés mentionnent le report de l’âge légal de départ à la retraite et respectivement 48% et 45% évoquent l’allongement de la durée de cotisation. seuls 24% des salariés ont tenté d’évaluer le montant de leur future pension. Cette tendance s’inverse cependant chez les plus de 50 ans, logiquement plus proactifs : 59% ont déjà estimé le montant de leur future retraite et 35% ont l’intention de le faire prochainement. L’inquiétude en matière de retraite demeure élevé. Ce sondage reprend les mêmes conclusions que l’enquête du Cercle des Epargnants. Seuls 10% des salariés se disent rassurés et un cadre sur trois déclare ne faire confiance à personne pour l’aider à se constituer une épargne retraite. Les salariés commencent à prendre en compte la baisse de leur taux de remplacement (rapport entre le montant de la retraite et celui du dernier revenu professionnel perçu), qu’ils soient employés, professions intermédiaires ou cadres. Ils estiment qu’il se situera entre 46 et 65%, alors que les chefs d’entreprise le situent pour eux-mêmes entre 36 et 55%. 60% des salariés n’envisagent pas pour autant de poursuivre leur activité après l’âge légal de départ à la retraite. Ce souhait repose sur la volonté de privilégier la qualité de vie (95%). Les 36% restants sont, eux, motivés par des raisons essentiellement financières : continuer à bénéficier de leur salaire (88%) et améliorer le montant de leur pension de retraite (81%).

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