Depuis l'annonce le 21 juillet dernier du plan en faveur de la Grèce, une guerre des nerfs se développe avec conséquence un refus de plus en plus large de l'opinion publique de financer le refinancement de la dette grecque. L'Allemagne suivie par les Etats d'Europe du Nord exige que la Grèce s'engage concrètement dans l'assainissement de ses comptes publiques. Or, avec un PIB en recul de 5 %, ce pays semble de plus en plus sur la défensive. Le Gouvernement vient de décider d'imposer les armateurs ce qui semblerait être un geste d'apaisement vis-à-vis des partenaires européens. L'idée d'une mise sous tutelle de la Grèce est avancée mais évidemment risquerait d'exposer fortement les autres Etats et l'Europe en cas de troubles sociaux et politiques.
L’effet de contagion (au Portugal, à l'Espagne, à l'Italie…) est actuellement contenu par les achats de titres de la BCE, qui ont doublé depuis le 7 août (son Programme pour les marchés de titres a été porté de 75 à 144 milliards d’euros).
Ces interventions ne sont pas sans limite. Il faudra passer par un règlement politique de la crise avec certainement une forme de mutualisation des dettes souveraines ce qui aura pour conséquence l'instauration d'un fédéralisme budgétaire.
L'Allemagne fermement opposée pour le moment est sans nul doute consciente qu'il faudra l'accepter pour sauver l'euro et son commerce extérieur.
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samedi 17 septembre 2011
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