Selon l'INSEE, à la fin du premier trimestre de cette année, la dette publique de Maastricht a atteint 1 870,3 milliards d'euros en augmentation de 36,5 milliards d'euros par rapport au trimestre précédent.
Elle frôle la barre des 92 % en atteignant 91,7 %, en hausse de 1,5 point par rapport à la fin 2012. La dette publique nette progresse plus faiblement d'environ 22 milliards d'euros.
La dette de la France continue sa progression. Elle devrait atteindre 94 voire 95 % en 2015. La dégradation de ce début d'année est assez classique du fait que les rentrées fiscales sont faibles au premier trimestre. Une légère décrue est attendue au troisième trimestre. Il n'en demeure pas moins que la dérive du déficit attendue en raison de la moindre croissance devrait accroître la dette publique française dans les prochains mois. Elle sera alimentée tant par l'Etat que par les régimes sociaux. En revanche, avec les prochaines élections locales, les collectivités territoriales devraient être plus calmes sur ce marché.
Cette augmentation est imputable à l’État dont la dette progresse de 37,3 milliards d'euros au premier trimestre. La progression concerne en premier lieu la dette négociable à long terme qui augmenté de 30,4 milliards d'euros ; celle à court terme augmentant de 6,4 milliards d'euros.
La contribution des administrations de sécurité sociale à la dette augmente de 2,4 milliards d'euros du fait de la hausse de l’endettement de l’Acoss (+4,3 Mds€) et l’Unedic (+1,0 Md€) tandis que la Cnaf et la Cades se désendettent respectivement pour 1,9 Md€ et 1,1 Md€.
En revanche, selon l'INSEE, les administrations publiques locales se désendettent de 3,3 milliards d'euros en remboursant 5,5 milliards d'euros de prêts à long terme et en contractant 2,1 milliards d'euros de prêts à court terme. La contribution des organismes divers d’administration centrale à la dette est stable.
Dette au sens de Maastricht des administrations publiques en point de PIB (*)
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