Phénomène rarissime, cette baisse est la seconde depuis 1949, après celui de 1993 (- 0,2 %).
La consommation effective des ménages, qui inclut les dépenses directement financées par la collectivité, est stable. En effet, la hausse de la dépense de consommation individualisable des administrations publiques (+ 1,4 %) et celle des institutions sans but lucratif au service des ménages (+ 1,9 %) compensent le repli de la dépense de consommation des ménages. En valeur, le revenu disponible brut des ménages ralentit fortement en 2012 (+ 0,9 % après + 2,7 %). Les prix de la dépense de consommation des ménages continuent en revanche de progresser à un rythme proche de celui de 2011 (+ 1,9 % après + 2,1 %).
Cette baisse de la consommation est imputable à une forte chute du pouvoir d’achat qui se contracte de de 0,9 %, après une hausse de 0,7 % en 2011.
Ce repli du pouvoir d’achat est mesuré à partir de l’ensemble des revenus perçus par les ménages. Au niveau individuel, c’est-à-dire rapporté au nombre d’unités de consommation, le pouvoir d’achat se contracte également de 1,5 % après avoir stagné en 2011. Une fois déduites les dépenses « pré-engagées », le pouvoir d’achat du revenu arbitrable par unité de consommation baisse de 2,7 %. En effet, les dépenses pré-engagées augmentent plus fortement que les autres dépenses (+ 2,8 % en valeur contre + 0,8 %) en raison du rebond des dépenses consacrées au logement et à son chauffage.
En 2012, la consommation des ménages augmente en valeur plus vite que le revenu disponible brut (+ 1,4 % contre + 0,9 %). Leur taux d’épargne baisse en conséquence de 0,4 point, pour s'élever à 15,6 %.
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