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samedi 28 janvier 2012

A quoi sert le secteur financier ?

Depuis de le début de la crise, le secteur financier est accusé de tous les maux. Il est jugé responsable de la grande récession de 2009. Les rémunérations de certains acteurs financiers sont également sur la sellette.

Au-delà des polémiques, le secteur financier joue un rôle économique déterminant en assurant un rôle d'intermédiation en collectant l'épargne des acteurs afin de financer l'économie.

Ce rôle d'intermédiation est la base de l'économie. Le développement des économies et des échanges avec à la clef des échanges croissant de capitaux a accru ce rôle. Ainsi, depuis le premier choc pétrolier, il faut recycler des flux de capitaux en provenance de pays à faible marché de consommation. Il en est de même avec la montée en puissance des pays émergents comme la Chine.

Le secteur financier a connu une croissance en parallèle avec la multiplication des flux de capitaux. L'endettement croissant des Etats ont également largement contribué à ce processus.

Le secteur financier selon une étude de Natixis a connu une hausse de sa taille (50% entre 1995 et 2011 aux Etats-Unis, 25% dans la zone euro). La hausse de la profitabilité relative de la finance par rapport aux autres secteurs peut s'expliquer par l'augmentation des risques lié à l'intermédiation.

La partie de l’épargne des ménages qui est intermédiée a augmenté e 120% du PIB à 150% du PIB dans la zone euro, de 180% à 240% du PIB aux Etats-Unis.

Selon Natixis, la dette extérieure brute nette du stock d’investissement direct dans le pays détenu par les non résidents est passée de 20% du PIB en 1995 à 112% du PIB en 2011 aux Etats-Unis ; de 68% du PIB en 1998 à 145% du PIB en 2011 dans la zone euro. Les actifs extérieurs bruts net du stock d’investissement direct à l’étranger (graphiques 3b/3d) sont passés de 24% du PIB en 1995 à 64% du PIB en 2011 aux Etats-Unis ; de 61% du PIB en 1998 à 120% du PIB en 2011 dans la zone euro.

L'augmentation des risques de l'intermédiation est liée à la multiplication des défauts de paiement accrus avec la crise des dettes souveraines.

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