Dans les pays de l’OCDE, le PIB devrait enregistrer une croissance de 1,2 % cette année et de 2,3 % en 2014, tandis que le rythme de l'expansion économique dans les pays non membres de l’Organisation s'établira à 5, 5 % cette année et à 6, 2 % en 2014.
L'OCDE confirme qu'aux États-Unis, la croissance devrait progresser de 1,9 % cette année et de 2,8 % en 2014. Au sein de la zone euro, un recul du PIB de 0,6 % est attendu cette année. la croissance devrait revenir en 2014 avec un taux de 1,1 % en 2014, tandis que le PIB du Japon devrait enregistrer une croissance de 1,6 % en 2013 et de 1,4 % en 2014.
« L'économie mondiale se renforce peu à peu, mais la reprise demeure fragile et inégale », a déclaré le Secrétaire général de l'OCDE, Angel Gurría. « Des politiques monétaires favorables, l’amélioration des conditions financières sur les marchés, ainsi que la restauration graduelle de la confiance, sont à l’origine de la reprise. En outre, les efforts budgétaires réalisés ces dernières années commencent à porter leurs fruits. Plusieurs pays s’acheminent vers la stabilisation de leur ratio dette publique/PIB et, par conséquent, vers une diminution progressive de leur endettement à long terme », a souligné M. Gurría.
L'OCDE souligne que la situation des finances publiques reste compliquée en zone euro et préoccupante aux États-Unis et au Japon en l'absence de plans crédibles de consolidation à moyen terme. L'OCDE signale également que la remise en cause des mesures de politique monétaire exceptionnelles qui ont été adoptées pourrait constituer une source d'instabilité sur les marchés financiers.
L'OCDE n'exclut pas une dégradation du taux de croissance de l'économie mondiale.
L'organisation internationale préconise l'adoption de mesures " à renforcer la croissance, à améliorer la soutenabilité des finances publiques et les rendre favorables à la croissance, et à mettre en œuvre des réformes structurelles destinées à stimuler l'investissement et la création d'emplois". L'OCDE réclame qu'"en Europe, des mesures plus audacieuses pour résoudre la crise financière et bancaire soient prises afin de permettre une reprise plus rapide, plus forte et plus durable. A cet effet, elle demande une mise en place d’une union bancaire robuste doit être accélérée.
L'OCDE rappelle "aux gouvernements que des mesures doivent être prises d'urgence pour réduire le chômage, qui s'est hissé à des niveaux alarmants dans de nombreux pays. Des emplois sont en cours de création dans certaines parties de l’OCDE, mais il est nécessaire de faire davantage. Les marchés du travail devraient se raffermir progressivement aux États-Unis et au Japon au cours des deux prochaines années, mais le chômage continuera sans doute à augmenter dans la zone euro, pour se stabiliser au-dessus de 12 % en 2014".
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