Comment se faire désirer sinon en retardant de semaine en semaine la publication du rapport le plus attendu de ce début d'année ? Karine Berger se joue de l'attente des spécialistes en égrenant au fil des jours et des colloques quelques pistes. Après le logement fin février, elle a souligné le 5 mars qu'il fallait faire quelque chose pour les PME. Certes, elle admet que la création d'un PEA PME ne serait pas la meilleure idée tout en remarquant que les contrats d'assurance-vie DSK et NSK n'avaient pas rempli leur mission (placements dits à risques pour 5 et 10 % des ressources collectées). L'idée serait de mieux orientée les ressources de l'assurance-vie qui s'élèvent à 1400 milliards d'euros. Certains font remarquer qu'il y a l'engagement des assureurs de consacrer 2 % de l'encours aux PME soit 28 milliards d'euros. cet engagement qui a été partiellement respecté a comme obstacle non pas les assureurs mais les difficultés de trouver des PME. Le faible nombre de PME de taille intermédiaire et d'autre part le faible nombre de structures financières spécialisées dans le financement de PME constituent des freins. Il faut noter que le produit devrait être ouvert aux entreprises européennes avec donc un vrai risque de fuite de l'épargne vers des pays ayant un réel tissu de PME performantes.
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