cela était attendu et c'est maintenant confirmé, la croissance a été nulle en 2012. Le PIB du dernier trimestre a reculé de 0,3 % entraînant une stagnation sur l'ensemble de l'année 2012. Ce résultat contraint le Gouvernement à revoir sa copie pour 2013. Le taux de 0,8 % devenait de plus en plus une illusion. La croissance pour cette année devrait se situer entre 0,1 et 0,4 %.
L'INSEE a ainsi publié les résultats du quatrième trimestre 2012, avec un PIB en recul de 0,3 %, après +0,1 % au troisième trimestre. En moyenne annuelle, la croissance est nulle en 2012, après +1,7 % en 2011.
Le mauvais résultat du dernier trimestre s'explique par un recul de l'investissement, -1 % après -0,5 % au troisième trimestre. Les dépenses de consommation des ménages ont continué de progressr à un rythme lent +0,2 % après +0,3 %).
Du fait de la crise en Europe du Sud, les exportations se contractent au quatrième trimestre (–0,6 % après +0,7 %) mais accompagnée d'une baisse des importations (–0,8 % après –0,5 %). De ce fait, le solde du commerce extérieur contribue de nouveau positivement à la croissance : +0,1 point après +0,3 point. À l’inverse, les variations de stocks des entreprises continuent de peser négativement sur l’évolution du PIB au quatrième trimestre : –0,4 point, après –0,3 point le trimestre précédent.
Comme indiqué précédemment, la production totale de biens et services diminue au quatrième trimestre (–0,5 % après +0,3 %) avec surtout une chute de la production de biens manufacturés (–2,3 % après +0,9 %). La production de services marchands stagne (0,0 % après +0,3 %) et l’activité dans la construction recule (-0,8 % après 0,0%). En moyenne sur l’année, la production totale est atone : +0,1 %, après +1,9 % en 2011. ce recul s'est accompagné d'une destruction de 66 800 emplois salariés.
Le PIB et ses composantes
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