Dans le cadre de l'Observatoire Femmes et Assurance, Terrafemina et Generali se sont intéressés à la manière dont les femmes envisageaient les imprévus de la vie et l'avenir.
Se rendre sur le site Terrafemina Cette enquête a été réalisée du 22 au 29 avril dernier avec l’institut CSA, ( l'étude est à la fois qualitative et quantitative) auprès d’un échantillon représentatif de 400 femmes et autant d’hommes, âgés de 25 à 69 ans. Celles-ci avaient pour objectif d’analyser les représentations des risques chez les femmes mais aussi leurs comportements face à ces derniers.
Y a-t-il des singularités féminines ? Les femmes ont-elles des attentes particulières en matière d’assurance ? Comment leur responsabilisation prend-elle corps ? Zoom sur les points clés de cette enquête.
À la question « Qu’est-ce qui constitue aujourd’hui vos principales préoccupations ? », l’avenir des enfants (47%), le fait de s’occuper de ses proches (37%), la santé (28%) et la prévention des imprévus de la vie (27%), sont les réponses les plus souvent données par les femmes. Une hiérarchie qui met en évidence le souci du bien-être de la famille au sens large avant le bien-être personnel.
Trois de ces préoccupations sont communes à celles des hommes. En effet, l’avenir de leurs enfants (42%), la santé (32%), la prévention des imprévus de la vie (27%) et le fait de veiller sur leurs proches constituent les principales inquiétudes masculines.
Il semblerait que l’environnement économique ne soit pas étranger à ces préoccupations. La hausse du prix de la vie, la stagnation des salaires et le fort taux de chômage aidant, la période est perçue comme particulièrement difficile d’un point de vue économique. « Tout coûte plus cher, ça m’inquiète », a d’ailleurs confié aux enquêteurs une Lyonnaise de 50 ans.
Dans ce contexte, des craintes et des interrogations concernant l’évolution de la société, les politiques publiques et le poids des dépenses de retraite et de santé émergent logiquement. Les Français constatent une dégradation dans le régime social et dans l’offre de soins. Conscients du déficit de la Sécurité Sociale, ils redoutent un basculement dans le privé et une moindre protection du Service public. « Ça ne va plus être préservé, c’est une remise en cause de tout ce que nous avions acquis », craint cette autre Lyonnaise de 64 ans.
Ainsi, aux yeux des femmes interrogées, la famille, la santé, le travail et l’argent constituent les fondamentaux de l’équilibre personnel. Sans surprise, lorsqu’on leur demande « quels sont les risques qui vous préoccupent le plus ? », elles sont 57 % à répondre « le risque de maladie pour elle-même ou pour un proche » contre 47 % pour les hommes. Suivent les risques d’accidents (36 % contre 32 % pour la gent masculine) et, pour 35 % des sondées, les risques financiers (38 % des hommes). D’autres risques plus mineurs, tels l’insécurité ou les catastrophes naturelles émergent en arrière plan.
Quels facteurs pour la prise en compte du risque ?
Mais la conscience du danger n’est pas continue tout au long de la vie. Quatre facteurs influent sur ce phénomène :
- La maternité constitue ainsi une première prise de conscience de sa responsabilité à l’égard de ses enfants. « Elle commence le jour de l’accouchement et finit à la mort du parent », estime une Lilloise de 36 ans.
La confrontation aux aléas de la vie tels que les décès, la maladie, les accidents, la perte d’un emploi, un changement de poste ou une séparation douloureuse avec le conjoint entrent également en ligne de compte. « On se sent responsable, il faut tout calculer », constate la Lilloise, concernant ce dernier cas de figure. Mais les étapes classiques et heureuses (départ de chez les parents, mariage, achat d’un bien immobilier, etc.) peuvent, elles aussi, représenter des moments charnières quant à l’appréhension du risque.
Le cap de la quarantaine et/ ou de la cinquantaine incitent les femmes à se positionner par rapport à leurs parents et enfants. Elles sont amenées à s’interroger quant à leurs perspectives de retraite, au vieillissement de leurs parents et aux difficultés d’insertion des enfants qui, bien qu’ils grandissent, ne sont pas indépendants pour autant.
- De plus, comme c’est souvent le cas, l’environnement familial pèse sur la gestion des imprévus. « D’ailleurs, pour la majorité des femmes, la prise de responsabilité et la logique préventive face au risque sont étroitement liés à l’éducation, indique l’étude. Les attitudes sont ainsi très fortement marquées par les schémas parentaux, avec une prédominance du modèle maternel. »
Quoi qu’il en soit, pour faire face à tous ces aléas, près de trois-quarts des femmes interrogées (72 %) exigent « une couverture qui réponde à leurs principaux besoins, ni plus ni moins ». 18 % recherchent, quant à elles, « l’assurance qui offre la meilleure couverture, quitte à payer plus cher ».
Par ailleurs, pour plus de la moitié d’entre elles (55 %), l’assureur idéal doit avant tout être un expert, tandis que d’autres le perçoivent davantage comme un accompagnateur (32 %), voire un ami (5%). Enfin, bonne nouvelle, pour l’heure, 62 % des femmes font confiance aux organismes d’assurances.
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