Compte tenu de la dégradation de la situation économique de la zone euro, certains attendaient une intervention de la BCE. La banque centrale continue de déterminer son action en prenant en compte les perspectives d’inflation à moyen terme. Cette dernière si elle est en repli demeure au-dessus de la cible de 2%.
Certes, la BCE au-delà de son action sur les taux peut recourir à des moyens moins conventionnels. Si elle ne l'a pas fait cette semaine, cela est lié à la volonté de se donner un peu de temps et de pouvoir réagir en fonction des élections grecques du 17 juin. En cas de catastrophe, la BCE veut disposer de toutes ses armes pour éviter une contagion de la défiance à toute la zone euro.
L'environnement économique est tendu avec sans nul doute une contraction du PIB pour le deuxième trimestre et des perspectives de croissance sombres au regard des indicateurs avancés. Avant la fin juin quel que soit le résultat des législatives , la pression sur la BCE ne pourra aller que croissante avec à la clef une demande de refinancement des banques (3ème opération de prêts ).
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