L'Espagne est entrée dans une zone de turbulences du fait de l'indécision des pouvoirs publics et du manque de transparence. La conséquence a été l'augmentation de l’écart entre le rendement souverain espagnol
et son homologue allemand à 10 ans qui dépasse désormais les 500 points de base. La recapitalisation bancaire est évalué à une centaine de milliards d'euros soit 10% du PIB ce qui est beaucoup moins que l'opération irlandaise qui s'est élevée à 45% du PIB. le sauvetage des banques espagnoles n'aurait que peu d'impact sur la dette espagnole qui s'élèverait au total à environ 260% du PIB. Le refinancement des banques espagnoles se traduirait par un transfert de la dette privée vers la dette publique.
La recapitalisation du groupe Bankia porte sur 19 milliards d’euros, soit moins de 2% du PIB. Il faut souligner que la dette publique espagnole demeure à 70% du PIB faible.
Mais, du fait de la récession provoquée par l'assainissement, les investisseurs doutent de la capacité de l'Etat espagnol à pouvoir sauver seul ses banques sans intervention du FESF. Par ailleurs, le chemin de retour à 3 % de déficit public apparaît difficile à respecter d'où la multiplication des tensions.
1 commentaire:
qu'appelez vous le 70% du PIB faible
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