Lire la lettre
Les bourses clôturent la semaine en hausse malgré des nouvelles peu favorables à une amélioration de la conjoncture économique mondiale. Les interrogations sur la zone euro se sont accentuées depuis la nationalisation de fait de Bankia et l’abaissement de trois crans de la note souveraine de l’Espagne par Fitch (le pays est à deux crans d’être considéré comme un investissement spéculatif). Par ailleurs, Chypre, autre pays de la Zone euro, fait face à un système bancaire éprouvant des difficultés à se refinancer ce qui pourrait conduire le pays à faire appel à l’aide de la Zone euro. Hors de la Zone euro, la Russie, indirectement, pâtit du ralentissement économique européen par la baisse des cours de l’or noir qui a des répercussions négatives sur son économie. Dans un tel manque de visibilité, les banques centrales occidentales n’ont pas laissé plus de place à de l’optimisme en optant pour un statu quo. La BCE a laissé son principal taux directeur inchangé, laissant entendre que de nouvelles opérations de refinancement à long terme n'étaient pas à l'ordre du jour et accentuant la pression sur les gouvernements pour réformer leurs économies. Malgré la dégradation de la conjoncture dans la première économie mondiale, Ben Bernanke, président de la FED, n’a pas évoqué un nouvel assouplissement quantitatif (QE 3). Dans ce contexte et dans une conjoncture économique de ralentissement de l’activité, l'optimisme engendré par la décision surprise de la Banque Populaire de Chine de baisser les taux d'intérêt de référence de 0,25% est vite retombé, bien que celle-ci soit une première depuis 2008, L’accord européen d’aide pour le secteur bancaire espagnol, intervenu durant ce weekend, est une bonne nouvelle pour l’Europe et les acteurs de marché. Toutefois, l’optimisme engendré par cette décision restera probablement modérée jusqu’à tant que les résultats de l’élection législative en Grèce soient connus.
lire la suite
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire