Le plan a été élaboré en coordination avec le FMI. Christine Lagarde a estimé que les banques espagnoles avaient un besoin portant au moins sur 40 milliards d'euros. A ce titre, le Fonds monétaire international avait conclu que les banques espagnoles avaient besoin de 40 milliards d'euros.
Les agences de notation estiment que les pertes des banques espagnoles pourraient atteindre 80 à 112 milliards d'euros en 2012 et 2013. Le FMI a mentionné que les aides devraient être en principe de 1,5 à deux fois plus important que les 40 milliards d'euros pour convaincre les marchés que l'Espagne est suffisamment bien dotée pour amortir les chocs.
Le premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt a mentionné qu'un plan de 80 milliards d'euros était à l'étude. "Il a été question d'un chiffre dépassant les 80 milliards d'euros", a déclaré le chef du gouvernement suédois dans une interview à la radio publique SVT ajoutant qu' "il s'agira en fait d'un des plus grands sauvetages financiers de l'histoire récente".
Le plan prendrait la forme d'une intervention du FESF ou le MES (mécanisme européen de stabilité ) qui doit être lancé début juillet--, dans le Fonds public espagnol d'aide au secteur bancaire (Frob).
Il s'agirait donc de prêts à taux réduit ou de prises de participation dans les banques espagnoles. Actuellement, les taux d'intérêt en Espagne atteignent plus de 6 points.
Le poids de la dette des Etats membres de la zone euro ne devrait pas augmenter car le transfert au FESF a été déjà été opéré mais il sera certainement augmenté assez rapidement sa dotation. A terme, un nouveau concours des contribuables de la zone euro sera nécessaire tout comme un appui du FMI.
Ces points seront abordés à l'occasion du sommet des dirigeants de l'UE est prévu les 28 et 29 juin à Bruxelles.
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