Dans un contexte macroéconomique préoccupant, l'humeur du marché est restée incertaine sur l’ensemble de la semaine. Les statistiques continuent à envoyer des signaux inquiétants, la croissance des économies émergentes baisse d'un ton (ralentissement de l’activité en Chine et menace de dégradation de la note souveraine si aucune réforme n’est entreprise en Inde) et l'Europe reste engluée dans la crise (attente de la formulation de la demande d’aide pour renflouer les banques espagnoles). Cette semaine, s’est ajouté à cela, la dégradation par Moody's des notes de quinze grandes banques occidentales. Rien n’y a fait : ni l’extension par la FED jusqu’à la fin de l’année de l’opération Twist visant à aplatir la courbe des taux et stimuler l’économie américaine, ni un nouvel assouplissement des règles de collatéral pour les opérations de refinancement auprès de la BCE. Les craintes de la détérioration de la qualité des bilans des banques centrales et en conséquence, la possible limitation de leurs capacités à réagir à de nouvelles tensions financières l’ont emporté. La semaine s’est conclue sur l’inquiétude des investisseurs de se voir imposer une probable taxe sur les transactions financières et sur la persistance du doute de la capacité du gouvernement grec à négocier avec les européens et le FMI une application plus progressive des mesures d’austérité.
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