La BCE était attendue et a répondu présente.
La BCE a décidé un programme d’achats de titres portant sur 60 milliards d’euros par mois et cela au moins jusqu’en septembre 2016. Le plan débutera au mois de mars et l’une enveloppe globale pourra atteindre 1.140 milliards d’euros. 20% du risque sera supporté par la BCE elle-même, les 80% restant étant partagés par les banques centrales des pays de la zone euro, limitant ainsi le degré de solidarité entre contribuables européens lors des futurs achats. Ces 80 % seront réalisés sur la base de la participation des banques centrales nationales au capital de la BCE. C
Le programme englobera les programmes déjà annoncés, le programme d’achat de titres adossés à des actifs (asset-backed securities purchase programme, ABSPP) et le programme d’achat d’obligations sécurisées (CBPP3). Le montant de 60 milliards d’euros annoncé par la BCE fait référence aux trois programmes. Les achats seront réalisés moins jusqu’en septembre 2016 et en tout cas jusqu’à ce que le Conseil des gouverneurs observe un ajustement durable de l’évolution de l’inflation conforme à son objectif de taux inférieurs à, mais proches de 2 % à moyen terme
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Il ne s’agit pas d’achat sur le marché primaire. En effet, la BCE achètera contre de la monnaie de banque centrale, sur le marché secondaire, des obligations émises par les administrations centrales, les agences et les institutions européennes de la zone euro. Les institutions vendant ces titres pourront l’utiliser pour acquérir d’autres actifs.
Mario Draghi a souligné que l’Europe ne pouvait pas compter que sur la seule politique monétaire pour s’en sortir. »Il faut que les gouvernements et la Commission européenne agissent ». « La politique monétaire peut créer les bases pour la croissance, mais pour que la croissance s’affermisse il faut de l’investissement »,
La conséquence immédiate a été la diminution des taux sur les dettes publiques. L’OAT français est à 0,60%, quand le taux allemand du bund est à 0,444%. Le 10 ans espagnol est passé sous 1,4%, alors que le taux portugais a chuté de 19 points de base à 2,556%. Les achats ne portant pas sur les obligations d'entreprises, celles-ci devraient rester un peu plus attractive.
Le marché action a été dopé par les annonces de a BCE. Il faut souligner qu'il y avait de fortes anticipations car la bourse de Paris avait gagné 7,5 % en une semaine. Mais, les annonces n'ont pas déçu et ont conforté le mouvement de hausse. Le marché devrait de manière tendancielle rester haussier avec néanmoins des risques de volatilité accrue.
L'immobilier devrait bénéficier du maintien de faibles taux et éviter.
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