• Toutefois, en raison du manque de détails et du regain d'incertitude entourant les perspectives de la croissance mondiale, les marchés ont récemment commencé à marquer une pause.
• Selon nous, le sentiment des investisseurs devrait rester volatil aussi longtemps que le projet d'intervention de la BCe ne sera pas clairement défini.
• Cela étant, une fois les détails du programme connus et les pays, mis sous pression par les marchés, disposés à conclure un « mémorandum d'accord », nous pensons que la donne pourrait changer.
Au cours des deux derniers mois, les marchés financiers ont fortement rebondi ; les actions ont progressé (par exemple, les actions en zone euro se sont appréciées de 13%) et les spreads de crédit se sont sensiblement contractés (en particulier, les spreads des pays périphériques ont reculé de près de 100 pb depuis leur pic de 582 pb de la fin juillet). Le principal facteur à l'origine de cet important rebond des marchés financiers a été le changement de politique annoncé par la Banque centrale européenne le 26 juillet. Son président, Mario Draghi, s'est déclaré fermement déterminé à sauver l'euro en indiquant que la BCE ferait « tout ce qui est nécessaire ». Il s'agit là d'un revirement politique radical dans la mesure où au début du mois de juillet, la BCE avait encore traîné des pieds pour intervenir sur les marchés des emprunts d’État en difficulté de la zone euro et, ce faisant, anéanti les espoirs des investisseurs à l'égard d'une attitude plus favorable au lendemain du sommet européen pour le moins constructif du 29 juin. Lire la lettre du mois de septembre 2012
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire