Le Livret A et le LDD dont l'encours était au mois de juillet de 302 milliards d'euros loin de l'assurance-vie qui pèse plus de 1300 milliards d'euros devraient financer tout à la fois le logement social, les collectivités locales et les entreprises.
Par ailleurs, le rapport aborde la difficile question de la rémunération es réseaux de collecte et la concentration des ressources sur la Caisse des dépôts. Logiquement, 65 % des sommes collectées doivent être centralisées à la Caisse des dépôts mais les banques hors Caisses d'épargne, Crédit Mutuel et Banque Postale disposent d'un délai pour atteindre ce taux du fait qu'elles n'ont eu accès aux produits d'épargne défiscalisés depuis peu. Les banques souhaiteraient étaler dans le temps la montée en puissance de cette centralisation voire obtenir une diminution du taux de 65 %. Par ailleurs, la question de a rémunération qui est de 0,5 % sera délicate d'autant plus que le Gouvernement a promis de maintenir un rendement réel pour les épargnants d'au moins 0,25 point. Or, en période de faible taux, il est guère possible d'avoir des ressources issues de l'épargne réglementée qui coûteraient environ 3 points.
D'ici l'automne, le Gouvernement devrait présenter son texte sur la Banque publique de l'investissement et donc préciser ses intentions en matière d'épargne réglementée au-delà du relèvement des plafonds des livrets.
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