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mardi 7 juin 2011

Actualité économique et financière


Comme chaque semaine, les équipes de Generali Investments décryptent l'actualité économique et financière.

Le feuilleton grec a une nouvelle fois pesé sur la tendance des principales places financières, qui ont accusé une cinquième semaine de baisse consécutive. Jeudi, l’agence Moody’s a une nouvelle fois dégradé la note de la Grèce, de trois crans d’un coup, de B1 à Caa1 et a justifié sa décision par des propos inquiétants (évoquant la  probabilité d’un défaut de l’Etat grec « à au moins 50% »). Alors que Moody’s livrait son « oracle », le gouvernement grec, les représentants du FMI, de l’Union Européenne et de la BCE négociaient les conditions du versement de la cinquième tranche d’aide (12 Mds€) prévue dans le plan de 110 milliards d’euros octroyé l’an passé. En contrepartie de ce versement, Athènes s’engagerait à accroître son programme d’austérité de quelque 6,4 Mds€. Une nouvelle aide de plus de 60 Mds€ est également en discussion. Celui-ci aurait trois parties. Un effort d’économies de l’Etat grec, une nouvelle intervention internationale et la participation des investisseurs privés, au premier rang desquels les banques commerciales.  Cette semaine, les investisseurs ont été pris en étau entre, d’un côté, les perspectives d’une sortie en douceur de la crise grecque et, de l’autre, de nouvelles craintes sur la solidité de la reprise économique aux Etats-Unis. En effet, c’est d’outreAtlantique que sont venus des indicateurs préoccupants car confirmant l’essoufflement de la croissance au cours de ce deuxième trimestre. Les chiffres du chômage du mois de mai ont achevé de doucher les plus optimistes et la Réserve fédérale américaine n'entend pas engager de nouvelles mesures de relance de l'économie. Dans un entretien au Wall Street Journal, le président de la réserve fédérale de Dallas, Richard W. Fisher estime d’ailleurs que «la Fed a fait son travail», et qu'en cas de besoin de mesures de relance supplémentaires, «elles devront venir d'ailleurs». Les mois d’été s’annoncent délicats avec, entre autres, le plafonnement des indicateurs cycliques, les conséquences de la cherté du pétrole sur le moral des consommateurs et sur les bénéfices des entreprises, les prochaines hausses des taux en Europe et la fin de l’assouplissement quantitatif de la Fed.

Consulter le lettre N°322

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