Quand cela ne veut pas aller..., au dernier trimestre 2013, le pouvoir d'achat des Français a baissé de 0,3 %. Certes, à la différence de 2012, sur l'ensemble de l'année, il y a eu une légère hausse de 0,3 % mais mesuré par unité de consommation, ce qui permet de l’établir à un niveau individuel, il se replie de 0,3 % en 2013 (après –1,5 % en 2012).
En termes nominaux, le revenu disponible brut (RDB) des ménages baisse de nouveau légèrement au quatrième trimestre (–0,1 %, comme au troisième trimestre). La masse salariale reçue a augmenté de 0,5 % après +0,2 % et les prestations sociales ont continué à progresser de 0,9 % après 0,7 %.
Les impôts sur le revenu et le patrimoine ont fortement ponctionné les revenus des ménages avec une hausse de +5,2 % après +2,4 %. Cette hausse est imputable à la non-indexation du barème de l’impôt sur le revenu, à la création d’une tranche à 45 %, à la baisse du plafond du quotient familial, à l'augmentation des prélèvements sur l'épargne. Les cotisations sociales à la charge des ménages augmentent de +1,1 % après +0,7 %.
Les prix de la consommation progressent très faiblement au quatrième trimestre (+0,1 % après +0,2 %), si bien qu’au total, le pouvoir d'achat du revenu des ménages recule de 0,2 %, comme au troisième trimestre de 2013.
Sur l’ensemble de l’année, le RDB nominal progresse en 2013 comme en 2012 (+0,9 %). Mais en raison de la désinflation (+0,6 % après +1,9 %), le pouvoir d’achat progresse légèrement en 2013 (+0,3 %) alors qu’il avait baissé en 2012 de 0,9 %.
Mesuré par unité de consommation, ce qui permet de l’établir à un niveau individuel, il se replie de 0,3 % en 2013 (après –1,5 % en 2012).
Le taux d'épargne a baissé en fin d'année, les ménages ont puisé dans leur bas de laine afin de tenter de maintenir leur niveau de consommation. Le taux d'épargne est passé de 15,7 % à 15,2 % en fin d’année. Il s’établit à 15,6 % en moyenne sur l’année, comme en 2012.
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