BR> Ce léger rebond est lié à la progression des dépenses de consommation des ménages qui augmentent de +0,3 % après -0,2 %. De son côté, la formation brute de capital fixe (FBCF) se contracte de 0,2 % après une hausse de 0,5 %.
Au total, la demande intérieure finale (hors stocks) contribue de nouveau positivement à la croissance du PIB : +0,2 point après +0,1 point. Les exportations sont plus porteuses que prévu avec une augmentation de 0,5 % après +0,3 %. Les importations enregistrent une baisse de 0,6 % après une augmentation de 1,6 %.
Par conséquent, le solde du commerce extérieur contribue positivement à la croissance : +0,3 point après –0,4 point. Cet effet est compensé par les variations de stocks qui contribuent pour –0,3 point à l’évolution de l’activité (après +0,2 point).
Autre bonne nouvelle, après cinq trimestres de quasi-stagnation, la production de biens et services progresse de 0,4 %. La production manufacturière augmente de 1,0 % (après –1,0 % chacun des deux premiers trimestres de l’année). Cette progression est imputable notamment aux branches de matériels de transport (+3,2 % après –3,2 %) et de cokéfaction-raffinage (+5,5 % après –2,0 %). En outre la production de services n'est pas en reste avec une hausse de +0,4 % après +0,2 %. En revanche la production ralentit dans la construction (+0,1 % après +0,5 %) et recule dans la branche énergie-eau-déchets (–1,4 % après +2,2 %).
La dépense de consommation des ménages soutienne la croissance avec une hausse de 0,3 % au troisième trimestre 2012, après un recul de 0,2 % au deuxième. Les dépenses alimentaires progressent à nouveau (+0,7 % après –1,2 %), ainsi que les achats de vêtements (+3,9 % après –5,9 %).
Si ce résultat est confirmé, la France devrait sur 2012 connaître une très légère croissance. Par ailleurs, cela pourrait signifier que le pays échappe à la récession. Ce bon troisième trimestre pourrait être confirmé par le dernier trimestre qui est marqué par les fêtes de fin d'année.
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