En l’absence de catalyseur, les investisseurs sont restés prudents laissant les indices dans le vert, notamment après la publication de l’indicateur du moral des ménages américains jugé encourageant (il est revenu à un plus haut de quatre ans). Toutefois, l’environnement de marché devient plus difficile avec une économie nippone qui a vu sa note souveraine abaissée par Fitch et le spectre d’une sortie de la Grèce. Au delà de la question de la Grèce, les opérateurs s'intéressent de près à ce qui se passe dans d’autres pays de l’Europe du Sud. L’Espagne en est un exemple où les soucis de solvabilité générés par l’établissement financier Bankia font réapparaitre les craintes d’une demande d’aide de l’Espagne au mécanisme de refinancement européen. Dans cet environnement terne, une bonne nouvelle à signaler : la Chine entend miser sur le développement de ses équipements pour doper sa croissance et lutter contre un ralentissement de l'économie. Cette mesure intervient après des données macro-économiques jugées décevantes qui préfigurent un sixième trimestre consécutif de ralentissement de la croissance. On peut supposer que cette nouvelle orientation couplée à une politique budgétaire proactive et une politique monétaire prudente favorisera l’accélération de la croissance pour la seconde partie de l’année. « S’il n’y avait qu’une chose à retenir la semaine écoulée, c’est que le Grèce bien qu’étant un petit pays est devenu le centre du monde. »
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