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mercredi 4 décembre 2013

La France pas à la fête avec l'étude PISA


L’OCDE a publié hier son enquête triennale PISA – Programme international pour le suivi des acquis des élèves. Les résultats français sont dans la moyenne de l’OCDE, mais chutent depuis 2003, où la France se situait en 13e position pour passer aujourd’hui en 18e position sur les 34 pays membres de l’OCDE, voir même en 25e place si l’on s’intéresse aux 65 économies qui ont demandé à figurer dans cette étude.

L’Allemagne, quant à elle, avait été très choquée dans l’étude PISA des années 2000 de figurer en 20ème position en mathématique et en 21ème position en lecture, et depuis lors les Länder ont modifié largement leur école. Avec par exemple, l’allongement de la durée de classe qui finissait auparavant en début d’après-midi ou en s’inspirant du système scolaire finlandais. Aujourd’hui, ils sont à la 16ème place sur 65 pays. Ce “choc” pourrait aussi se passer en France.

Car en réalité, c’est surtout l’hétérogénéité des résultats des élèves français qui est révélé par cette enquête. En effet, le milieu social influe beaucoup sur les résultats PISA pour les élèves français : en ne prenant en compte que les performances des élèves issus de milieux sociaux favorisés, la France se situerait à la 13ème place, alors que si l’on ne prend en compte que celles des élèves les plus défavorisés, la France figurerait au 33e rang. En mathématiques, 22,5% des résultats des élèves français sont directement liés aux origines socio-économiques, contre 15 % en moyenne dans l’OCDE. La France obtient avec ce résultat la triste réputation de pays le plus inégalitaire de l’OCDE. Les chercheurs ajoutent : “En France, lorsque l’on appartient à un milieu défavorisé, on a clairement aujourd’hui moins de chances de réussir qu’en 2003. (…) En France, les élèves issus d’un milieu socio-économique défavorisé n’obtiennent pas seulement des résultats nettement inférieurs, ils sont aussi moins impliqués, attachés à leur école, persévérants, et beaucoup plus anxieux par rapport à la moyenne des pays de l’OCDE.”

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