CERCLE DE L'EPARGNE, DE LA RETRAITE ET DE LA PREVOYANCE

Le Cercle des Epargne, de la retraite et de la prévoyance est un centre d'études et d'information indépendant qui a pour objet de réaliser des études et d'informer les épargnants sur toutes les questions relatives à l'épargne, la retraite et la prévoyance

Il bénéfice de l'appui et de l'expertise d'un Conseil scientifique et du soutien d'AG2R La Mondiale

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mercredi 28 avril 2010

Les âges de la retraite

En matière de retraite, de nombreuses confusions sont commises sur la notion d'âge.

Il y a au moins cinq âges qui recouvrent différentes situations juridiques, sociales et économiques.

Ainsi, il y a l'âge d'ouverture des droits qui est également appelé l'âge légal de départ à la retraite. Il correspond à l'âge à partir duquel il est possible de liquider ses droits à la retraite. Pour les salariés du privé, il est, en France, de 60 ans. Dans certains secteurs, il peut être à 50, 55 voire au-delà de 60 ans.

Deuxièmement, il y a l'âge de la retraite à taux plein, c'est l'âge d'obtention d'une pension complète sans décote. Cet âge est fixé à 65 ans en France.

Troisièmement, il y a l'âge de mise à la retraite d'office, c'est à dire l'âge à partir duquel l'employeur peut se séparer de son salarié au motif du départ à la retraite. Il a té repoussé depuis le 1er janvier 2009 de 65 à 70 ans en France pour les salariés de la CNAV.

Quatrièmement, il y a l'âge de cessation d'activité, c'est l'âge auquel le salarié cesse de travailler sans obligatoirement liquider ses droits à la retraite. Il peut être en situation de chômage, de préretraite. Cet âge est inférieur à 60 ans en France.

Cinquièmement, il y a l'âge de liquidation des droits, c'est à dire l'âge auquel la personne liquide sa pension.

Espérance de vie/CSP/Diplômes

L'écart d'espérance de vie entre ceux qui ont un diplôme BAC + 4 et plus et ceux qui ont une durée d'études supérieures de moins de 3 ans est de 3,5 ans en ce qui concerne les hommes. Pour les femmes, l'écart est moindre.

L'espérance de vie à 55 ans d'un homme sans diplôme est de 35,6 ans contre 31,5 ans pour les femmes. Pour un homme ayant le niveau du BAC, l'espérance de vie est de 27,7 as pour un homme et de 32,7 ans pour une femme.

Pour un diplômé du 2ème ou du 3ème cycle, l'espérance de vie pour un homme est de 30 ans et pour une femme de 32,8 ans.

En matière de CSP, l'espérance de vie à 55 ans est de 25,5 ans pour les ouvriers (31,7 pour les femmes) de 26 a ns pour les employés (32,6 ans pour les femmes)et de 27 ans pour les professions intermédiaires (34 ans pour les femmes). Les cadres ont une espérance de vie de 29,2 ans pour les hommes de 29,2 ans et de 33,6 ans pour les femmes soit un écart entre sexe de 4,2 ans.

L'écart d'espérance de vie entre un ouvrier et un cadre homme est de 3,8 ans et de 1,9 pour une femme.

Ces écarts semblent donner raison aux tenants de la prise en compte de la pénibilité mais il faut également intégrer le fait que les cadres prennent plus tardivement leur retraite que les ouvriers et les employés réduisant ainsi la durée effective de leur retraite.

lundi 19 avril 2010

Les réflexions de Jean-Hervé Lorenzi sur les retraites

L'économiste Jean-Hervé Lorenzi, dans une tribune relayée par Boursorama renvient sur le débat de la retraite en le reliant à la situation paradoxale de l'économie qui se caractérise par un excès d'épargne combinée avec des taux d'intérêt faibles. Jean-Hervé Lorenzi constate que tout particulièrement en OCDE, l'épargne ne finance plus des investissements porteurs de croissance et associant risque et rémunération.

Il considère que nous nous trouvons dans un équilibre de sous-emploi keynésien. Il rappelle à juste titre que la crise économique que nous connaissons n'est pas liée à la crise financière mais qu'elle trouve ses origines dans des déséquilibres de l'économie réelle.

Il pense que le règlement du dossier des retraites passe par la constitution d'une épargne vecteur d'une nouvelle croissance.

dimanche 18 avril 2010

Retraite la négociation commence

Le ministre du Travail, Eric Woerth, invité de l'émission Grand Jury sur RTL, le 18 avril 2010, a mentionné que "des efforts" au nom de l'équité et d'une harmonisation entre systèmes public et privé devraient être faits par les fonctionnaires mais qu'aucune réforme brutale n'aura lieu. "C'est pas les mêmes règles et ce sera in fine toujours pas les mêmes règles", a-t-il poursuivi, tout en souhaitant qu'"on accélère la convergence entre les régimes du public et les régimes du privé".Du fait de la non prise en compte des primes dans l'assiette des pensions publiques (depuis 2003, un régime additionnel les prend en partie en compte, le Minitsre a indiqué u'"il faut comparer les temps de référence, mais aussi les assiettes. Ne l'oublions pas et ne tombons pas dans les comparaisons caricaturales avec le privé".


Concernant les augmentations de cotisations, il a mentionné que "rien n'empêche dans la réforme que nous allons mener d'avoir une augmentation ciblée sur telle ou telle catégorie, sur tel ou tel type de revenu".

"Nous aurons probablement des actions ciblées d'augmentation à un moment donné de tel ou tel revenu, tel ou tel revenu du capital ou tel ou tel salarié, etc., (et une) suppression de niches fiscales", a-t-il souligné confirmant les propos du Président de la République.


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jeudi 15 avril 2010

Le 8 ème rapport du Cor - avril 2010

Par rapport aux prévisions de 2007, le besoin de financement a été multiplié par deux du fait de la crise qui diminué les ressources et qui risque de peser durant de nombreuses années sur la croissance potentielle. Ce besoin, en fonction des scenarii, varie entre 1,7 à 3 points de PIB, soit de 72 à 115 milliards d’euros. La dégradation serait très rapide ; à l’horizon 2015 le besoin de financement pour les trois scénarios atteindrait déjà 1,8 point soit 40 milliards d’euros quelque soit le scénario.

Le Conseil d’Orientation des Retraites souligne que le déficit d’investissement que l’économie française a connu en 2008 et 2009 aura des effets durables sur le potentiel de croissance.

Dans le scenario A, le montant des déficits cumulés atteindrait 77 points de PIB en 2050 contre 61 points dans le rapport de 2007.

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mercredi 14 avril 2010

8ème rapport du COR

Le Conseil d’Orientation des Retraites a publié son 8ème rapport. Par rapport aux prévisions de 2007, le besoin de financement a été multiplié par deux du fait de la crise qui diminué les ressources et qui risque de peser durant de nombreuses années sur la croissance potentielle. Ce besoin en fonction des scenarii varie entre 1,7 à 3 points de PIB, soit de 72 à 115 milliards d’euros. La dégradation serait très rapide car à l’horizon 2015 le besoin de financement pour les trois scénarios est de 1,8 point soit 40 milliards d’euros.

mardi 13 avril 2010

Philippe Crevel en débat avec Henri Sterdyniak sur Public Sénat : lundi 12 avril 2à10

Public Sénat avait convié lundi 12 avril 2010 au Journal de 18 heures Philippe Crevel à débattre sur la réforme des retraites avec Henri Sterdyniak, économiste à l'OFCE.

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vendredi 9 avril 2010

Le Figaro Tribune de Jean-Pierre Thomas

Pour Jean-Pierre Thomas, l'associé-gérant de la banque Lazard qui conçut la première loi sur l'épargne-retraite lorsqu'il était député, l'urgence de la situation nécessite une réforme du système.


Dans le Figaro du 9 avril, Jean-Pierre Thomas, membre du Conseil scientifique du Cercle des Epargnants évoque tout à la fois les curseurs paramétriques et l'indispensable, à terme, mutation systémique de notre régime des retraites.

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jeudi 8 avril 2010

La lettre du Cercle des Epargnants N°45 / Avril 2010

Au sommaire de la lettre n°45 du Cercle

- de l'assurance-vie à l'assurance-retraite
- l'emploi des seniors, une question d'âge social
- le taux d'équipement des entreprises en produit d'épargne retraite
- les contrats Madelin
- la dépendance
- l'avenir du PERP
...


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lundi 5 avril 2010

Dette publique, le pire n'est pas certain mais bon il faut se bouger

Un rapport de la Banque des Règlements Internationaux publié récemment souligne que du fait du vieillissement de la population, la dette publique de nombreux Etats pourrait dépasser à court terme les 100 % du PIB mais que la dérive pourrait les porter à 200 ou à 300 % du PIB, des taux insoutenables. A de tels niveaux, les Etats seraient paralysés par le service de la dette et les marchés refuseraient de prêter. De ce fait, il faut que d'ici là quelque chose change afin d'éviter la banqueroute...

lire le rapport de la BRI