CERCLE DE L'EPARGNE, DE LA RETRAITE ET DE LA PREVOYANCE

Le Cercle des Epargne, de la retraite et de la prévoyance est un centre d'études et d'information indépendant qui a pour objet de réaliser des études et d'informer les épargnants sur toutes les questions relatives à l'épargne, la retraite et la prévoyance

Il bénéfice de l'appui et de l'expertise d'un Conseil scientifique et du soutien d'AG2R La Mondiale

Pour plus de renseignements et pour tous les contacts presse, vous pouvez nous contacter au 06 13 90 75 48

vendredi 28 septembre 2012

Deux députés au rapport


Deux députés PS, Karine Berger et Dominique Lefebvre sont chargés par Bercy de rédiger un rapport sur l'épargne longue. Compte tenu des consignes qui leur ont été données, ils devraient traiter les questions de la fiscalité de l'épargne. Ils aborderont également les conséquences de Bâle 3 et Solvency 2.

Le nouveau dispositif de taxation de l'épargne des ménages


le Gouvernement vient dans le cadre du projet de loi de finances pour 2013 de préciser le nouveau dispositif de taxation des dividendes et les produits de placement à revenu fixe.

Jusqu'à maintenant, ils pouvaient être imposés, sur option, au prélèvement forfaitaire libératoire de l’impôt au taux de 21 % pour les dividendes et de 24 % pour les produits de placement à revenu fixe.

A compter des revenus 2013 déclarés 2013, ces produits seront imposés au barème progressif. Afin d'éviter d'éviter une double imposition, le gouvernement instaure un système d'acompte, prélevé à la source, au taux de 21 % sur les dividendes et 24 % sur les intérêts. Cet acompte sera imputable sur l’impôt sur le revenu liquidé dû au titre de l’année de perception des revenus.

Le prélèvement forfaitaire versé en 2012 constituera l’acompte pour les revenus perçus au cours de cette année.

Les ménages dont le revenu fiscal de référence est inférieur à 50 000 € pourront sur demande être dispensés du versement de l’acompte.Toutefois, par mesure de simplification, les contribuables ayant perçu moins de 2 000 € d’intérêts dans l’année pourront demander que ces revenus soient imposés au taux forfaitaire de 24%, maintenant ainsi un caractère libératoire à l’acompte versé.

Par ailleurs, l’abattement fixe de 1 525 € ou 3 050 € applicable sur les dividendes, selon la situation familiale du contribuable, sera supprimé à compter du 1er janvier 2012. En revanche, l'abattement de 40 % pour le s dividendes sont maintenus.

Le taux de la déductibilité partielle de la contribution sociale généralisée (CSG) sur les revenus du capital imposés au barème, sera diminué de 5,8 % à 5,1 %.

L'épargne au secours de l'Etat


L’objectif du Gouvernement est de ramener le déficit public de 4,5 à 3 % du PIB dans un contexte de ralentissement marqué de la conjoncture internationale et au moment où la dette a atteint 91 % du PIB, seuil fatidique. En effet, au-delà de 90 %, la dette est réputée pénaliser fortement la croissance.

Afin d’atteindre son objectif, le Gouvernement a décidé d’augmenter les impôts de 20 milliards d’euros soit environ d’un point du PIB, 10 milliards d’euros d’économies budgétaires étant programmés.

L’effort fiscal se partage entre entreprises et particuliers. Dans les faits, ce sont les épargnants qui sont mis à contribution. L’épargne longue est pénalisée sachant que le Gouvernement a, par ailleurs, encouragé l’épargne courte avec l’augmentation des plafonds du Livret A et du Livret de développement durable. Le financement de l’économie par l’épargne longue, déjà difficile dans notre pays, se raréfiera davantage avec les mesures du PLF.

Le taux de prélèvements obligatoires devrait passer de 45 à 46,3 % du PIB de 2012 à 2013. Ce taux pourrait atteindre 46,5 % en 2016. Un tel taux constitue un record en France.

Le taux d’épargne des ménages a augmenté de 16 à 16,4 % au cours du second trimestre 2012. Cette augmentation qui pénalise la consommation est traditionnelle en période de ralentissement économique. Par ailleurs, les ménages face à des augmentations d’impôt ont tendance à accroitre leur effort d’épargne. Le Gouvernement en taxant assez fortement l’épargne tente d’incite les Français à consommer mais il est fort probable que cela favorise des transferts entre produits d’épargne au profit du Livret A et de l’assurance-vie qui n’est pas concernée par les mesures du PLF.

En doublant le plafond du Livret de développement durable et en augmentant celui du Livret A, le Gouvernement envoie un signe très net aux épargnants d’autant plus qu’il alourdit la fiscalité des autres produits d’épargne.

Cette orientation de l’épargne vise à accroître les moyens en faveur du logement social et de la Banque Publique d’Investissement. Les livrets défiscalisés sont par nature de l’épargne de précaution et ils sont totalement liquides. C’est donc l’Etat via la Caisse des Dépôts qui porte le risque de transformation de l’épargne court terme en ressources longues. Cette transformation a un coût. La Caisse des Dépôts est contrainte afin d’assurer la liquidité d’avoir un fonds d’épargne représentant la moitié de l’encours du Livret A et du LDD essentiellement placés en titres courts et en titres publics.

Si la mobilisation de l’épargne permet à l’Etat d’accroître ses moyens d’intervention dans le domaine de la politique économique, elle ne garantit en rien une allocation efficiente.

Conscient de l’effet d’éviction au détriment des placements actions, le Gouvernement a prévu des corrections en ce qui concerne l’assujettissement des revenus de l’épargne au barème de l’impôt sur le revenu.

Retour en grâce des actions


Depuis le début de l'année, le rendement des actions françaises a été de 12,47 %. celui des actions européennes et de 12,47 % et celui des actions des pays émergents, 10 %. Certes, il faut souligner que l'or a fait mieux avec une appréciation de 15,4 %. Mais, de toute façon, c'est mieux que l'immobilier (-0,63 % pour l'immobilier ancien sur Paris) ou les obligations d'Etat et les SICAV monétaires.

La dette publique toujours plus haute : 91 % du PIB


La barre des 90 % du PIB est franchi. La  dette publique française a progressé de 43 milliards d'euros au second semestre selon l'INSEE. Ainsi, à la la fin du deuxième trimestre 2012, la dette publique de Maastricht, qui est une dette brute, s'élève à 1 832,6 Md€, en augmentation de 43,2 Md€ par rapport au trimestre précédent. Elle représente  91,0 % du PIB , en augmentation de 1,7 point par rapport au trimestre précédent.

La dette publique nette progresse plus modérément (+25,7 Md€). Cette forte progression est imputable à l'Etat dont la dette augmente de 51,3 Md€ au deuxième trimestre ; il s’agit pour l’essentiel de sa dette négociable à long terme (+36,2 Md€) et court terme (+5,9 Md€) ainsi que d’emprunts à long terme (+9,9 Mds €). La contribution des administrations de sécurité sociale à la dette  a baissé de  8,2 Md€. La Caisse d'amortissement de la dette sociale  se désendette de 9,5 Md€ . L’Acoss réduit sa dette de 2,6 Md€. L’Unedic et la MSA accroissent leurs endettements respectivement à hauteur de 2,5 Md€ et 1,4 Md€. La contribution des administrations publiques locales à la dette est de 0,4 milliard d'euros. La contribution des organismes divers d’administration centrale à la dette se stabilise également (-0,3 Md€).

Dette au sens de Maastricht des administrations publiques en point de PIB (*)

 : Dette au sens de Maastricht des administrations  publiques en point de PIB (*)  

Le taux d'épargne repart à la hausse

Selon l'INSEE, le taux d'épargne des ménages a augmenté au deuxième trimestre de cette année en passant de 16 à 16,4 % du revenu disponible brut. Cette hausse est imputable à l'épargne financière qui est passée de 6,8 à 7,2 %. Cette augmentation risque de contrarier le Gouvernement qui espère une baisse de l'épargne pour soutenir la consommation. en revanche, au regard de la situation économique, elle est assez logique. Les Français augmentent en règle générale leur effort d'épargne en période de crise et quand les impôts augmentent.

La consommation en panne au mois d'août


Selon l'INSEE, au mois d'août, les dépenses de consommation des ménages en biens a reculé de 0,8 % en volume après avoir augmenté de 0,4 % en juillet. La hausse de juillet est principalement imputable à la reprise des achats en textile-cuir du fait es soles .

 Le recul des dépenses en produits pétroliers et en équipement du logement expliquent la baisse d''août. Les dépenses en biens durables reculent en juillet de 0,1 % et de 0,5 % en-août. Ce recul est lié à a la baisse des dépenses en équipement du logement (–0,1 % en juillet, puis -2,0 % en août).

Le recul en août concerne en particulier les achats de meubles. En revanche, les achats d’automobiles, stables en juillet ont augmenté de 0,6 % au mois d'août grâce au marché de l'occasion. La consommation de textile-cuir a augmenté de 3,7 %, après une baisse de 2,6 % en juin Les dépenses de consommation en autres biens fabriqués sont stables en juillet puis baissent en août (–0,3 %), notamment celles de quincaillerie-bricolage.

La consommation totale de biens

 : La consommation totale de biens

jeudi 27 septembre 2012

Les Américains épargnent pour effacer leur perte de capital


Le patrimoine des ménages américains a perdu 24 % de sa valeur depuis le début de la crise en 2007. Cette contraction évaluée à 16 000 milliards de dollars est imputable en grande partie à la baisse des prix de l'immobilier (91 % de la contraction). En revanche, le taux d'épargne est passé de 3,2 à 11,1 % du revenu disponible brut de 2006 à 2011. ce développement de l'épargne pèse sur la croissance américaine.

mercredi 26 septembre 2012

Les Français demeurent inquiets et veulent épargner


De manière assez classique, quand la situation économique se tend et que les impôts augmentent, les Français sont portés sur l'épargne.

Ainsi, selon l'INSEE; entre juillet et septembre, l’opinion des ménages sur leur situation financière personnelle continue de se dégrader. Le solde correspondant perd 2 points. Marque d'une anxiété croissante, les ménages sont moins nombreux qu’en juillet à considérer comme opportun de faire des achats importants (-3 points). Leur opinion sur leur situation financière personnelle future est quasi stable (–1 point). Ces trois soldes restent inférieurs à leur moyenne de longue période.

L’opinion des ménages sur leur capacité d’épargne actuelle progresse de 5 points entre juillet et septembre. Celle sur leur capacité à épargner dans les mois à venir n'augmente que de 1 point. Ces soldes sont supérieurs à leur moyenne de long terme.

Les ménages sont plus nombreux à penser qu'il faut épargner : le solde correspondant augmente de 7 points entre juillet et septembre, restant supérieur à sa moyenne de longue période.

mardi 25 septembre 2012

La lettre de Generali Investments


Les équipes de Generali Investments publient chaque semaine une lettre sur la situation économique et financière.

Les indices boursiers ont légèrement reculé cette semaine. Après deux semaines consécutives de hausse, les agents ont pris leurs bénéfices mais les statistiques montrant un marché immobilier américain en meilleure santé d’une part et l’assouplissement de la politique monétaire japonaise, d’autre part, ont permis de limiter la baisse. Appelée à se positionner dans la foulée des assouplissements monétaires récemment enclenchés (Fed et BCE), la Banque du Japon a créé la surprise, en annonçant qu'elle allait également considérablement renforcer son programme d'achat d'actifs afin de relancer l'activité et de contenir, en partie, le renchérissement du yen. Elle porte de 70 000 à 80 000 milliards de yens ses acquisitions d’actifs. Par ailleurs, les investisseurs ont réagi plutôt positivement à des informations selon lesquelles le gouvernement espagnol envisagerait de geler les pensions de retraite et de relever l'âge du départ en retraite. Ces mesures ont été interprétées comme allant dans le sens d'un respect des conditions attachées à un programme d'aide international, qui, une fois officiellement demandé par l'Espagne, déclenchera le programme de rachats d'obligations souveraines annoncé en début de mois par la BCE. Les investisseurs restent donc suspendus aux mouvements sur le marché obligataire et aux décisions de l’Espagne.

Lire la lettre

Le Livret A toujours en forme


La collecte du Livret a été positive de 1,87 milliard d'euros au mois d'août. Depuis le début de l'année, la collecte a été de 15, 17 milliards d’euros. En 2012, le Livret A devrait battre le record de 2008 (18,7 milliards d’euros sur l’année). Le relèvement du plafond au 1er octobre devrait doper la collecte qui pourrait atteindre voire légèrement dépasser 20 milliards d'euros.

L'encours du Livret A est de 232 milliards d’euros. Le Livret de Développement Durable (LDD) connait une croissance moindre avec un encours de 72 milliards d’euros.

Pas de reprise à l'horizon


L'INSEE vient de rendre public l’indicateur du climat des affaires en France du mois de septembre. Il est  calculé à partir des réponses des chefs d’entreprise des principaux secteurs d’activité. Cet indicateur  perd un point en septembre et s’établit à 86 points et reste nettement en dessous de sa moyenne de longue période (100).

L’indicateur du climat des affaires dans les services gagne 3 points en septembre et l’indicateur dans l’industrie reste inchangé. Les indicateurs synthétiques perdent 1 point dans le bâtiment, 6 points dans le commerce de détail et 4 points en deux mois dans le commerce de gros.

L'indicateur de retournement calculé au niveau France reste défavorable. C’est également le cas de tous les indicateurs de retournement sectoriels sauf dans les services où l’indicateur se redresse tout en restant en zone d’incertitude.
Ces indicateurs montrent au mieux que le ralentissement a touché un point bas. En revanche, il n'y a pas encore de signes tangibles pour une reprise économique en France dans les prochains mois.

Indicateur de climat des affaires France

  : Indicateur de climat des affaires France
Sources : Insee, enquêtes de conjoncture

Indicateur de retournement France


  : Indicateur de retournement France

lundi 24 septembre 2012

Assurance-vie : le retour des vaches maigres


Selon les chiffres de l'Association française de l'assurance (AFA), qui regroupe la FFSA et le Gema, le mois d'août a été marqué par une décollecte de 0,8 milliard d'euros pour l'assurance-vie. Au mois de juille, la collecte avait été positive de 0,4 milliard d'euros.

Depuis le début de l'année, l'assurance-vie enregistre une décollecte de 5 milliards d'euros. Les cotisations se sont élevées à 6,5 milliards d'euros le mois dernier, tandis que les prestations ont atteint 7,3 milliards d'euros. L'encours des contrats d'assurance vie (provisions mathématiques + provisions pour participation aux bénéfices) s'élève à 1.371,5 milliards d'euros.

Les cotisations ont baissé de 16 % en août par rapport à août 2011. Depuis le début de l'année, la baisse atteint 15 %. La collecte est de 75,8 milliards d'euros en huit mois. La baisse est imputable aux contrats individuels, -17 % quand les contrats collectifs augmentent de 5 %.

Le montant des prestations a reculé de 9 %. Depuis le début d'année, les prestations s'élèvent à 80,8 milliards d'euros en progression de 14 % par rapport à l'année précédente. Sur un an, les prestations représentent 9,2 % des encours.

Les encours ont progressé de 1 % sur un an à 1371,5 milliards d'euros.

La collecte en supports en euros baissent de 13 % quad la baisse est de 25 % pour les unités de compte. Par ailleurs, la baisse est plus marquée chez les banquiers que chez les assureurs.

C'est la douche fiscale


Le projet de loi de finances pour 2013 sera présenté vendredi 28 septembre. Ce projet sera marqué par une série d'augmentations d'impôt. Le taux de prélèvements obligatoires devrait passer de 45 à 46,2 % du PIB de 2012 à 2013. Ce taux pourrait atteindre 46,5 % en 2016.

Les augmentations d'impôt devraient rapporter 20 milliards d'euros.

I. LES MENAGES

1. suppression du prélèvement libératoire sur les revenus du capital

Les revenus du capital seront soumis au barème de l'impôt sur le revenu. Le prélèvement libératoire est supprimé sauf pour les contribuables qui déclarent moins de 2000 euros d'intérêt.Cette mesure devrait rapporter 3 milliards d'euros.

2. plus-values immobilières

Un abattement de 20 % sera accordé sur les ventes de foncier bâti en 2013. Cette mesure par un surcroît de vente devrait générer 280 millions d'euros de recettes supplémentaires.

3. barème de l'impôt sur le revenu

Une tranche à 45 % sera créée pour les revenus excédant 150 000 euros. Cette mesure rapportera 320 millions d'euros.

Une tranche à 75 % est créée pour les revenus d'activité supérieurs à 1 million d'euros. 2000 personnes sont concernées et le gain fiscal est de 210 millions d'euros.

Le barème de l'IR est gelé pour la deuxième année consécutive. Une décote est créé pour neutraliser l'effet du gel sur les tranches de 5,5 et 14 %. Le gain de cette mesure est de 1 milliard d'euros.

Les niches fiscales seront plafonnées à 10 000 euros.

La réduction maximale par enfant passera de 2300 à 2000 euros au titre de l'application du quotient familial. Cette mesure rapporte 500 millions d'euros.

3. ISF

Le barème avant 2011 est rétabli. Il s'étale de 0,55 à 1,8 % avec l'introduction d'un plafond à 75 %. La réforme devrait permettre un gain de 1,4 milliard d'euros.

4. taxe sur les logements vacants

La taxe est relevée et rapportera 150 millions d'euros.

5. emploi à domicile

Le Gouvernement supprime la déclaration a forfait ce qui génère un gain de 200 à 300 millions d'euros.

6. augmentations de taxes

Le Gouvernement augmente classiquement les taxes sur les cigarettes et les bières. Le gain est de 700 millions d'euros.

7. cotisations maladie des frontaliers suisses

Les 130 000 frontaliers travaillant en Suisse perdent leur droit d'option et cotiseront à l'assurance-maladie en France. Le gain est de 400 millions d'euros.

II. LES ENTREPRISES

1. intérêts d'emprunt

Les intérêts d'emprunt ne seront plus déductibles qu'à hauteur de 85 % en 2013 et à 75 % en 2014. Le gain est de 4 milliards d'euros.

2. plus-values sur cession de titres de participation

Le Gouvernement durcit le mode de calcul pour un gain de 2 milliards d'euros.

3. acomptes d'impôt sur les sociétés

Les acomptes seront relevés en 2013 et généreront 2,3 milliards d'euros de gain.

4. reports en avant des déficits

Le durcissement du régime devrait générer un gain de 1 milliard d'euros.

5. assurances les compagnies d'assurances devront acquitter une contribution de 5 à 6 % sur leurs réserves de capitalisation. Le supplément de recettes est de 800 millions d'euros.

6. TNS

Les cotisations maladies seront déplafonnées et les cotisations retraite augmentées. Le gain est de 500 millions d'euros.

Les gérants majoritaires de SARL perdront le bénéfice de l'abattement de 10 % pour frais professionnels soit un gain de 600 millions d'euros.

III. HOPITAUX ET COLLECTIVITES LOCALES

Les cotisations employeurs retraite sont relevées de 1,1 à 1,5 point pour équilibrer les comptes de la CNRACL. Le coût est de 500 millions d'euros.

L'actualité des marchés


Generali Investments vient de publier Interactifs  sur l'actualité des marchés et les perspectives.

Cet été, les statistiques macroéconomiques étaient mi figue mi raisin que ce soit en Europe, aux Etats-Unis et dans les pays émergents. Sans tendance claire, les banques centrales essayaient de gagner du temps face à la morosité et aux tensions latentes sur les marchés qui étaient dans l’expectative et redoutaient un nouvel été chahuté. Après avoir fait des promesses, les investisseurs attendaient que celles-ci ce réalisent. Fin juillet, une annonce a fait date : Mario Draghi, le président de la BCE, a prévenu qu’il ferait tout pour conserver l’intégrité de la zone euro. Cette déclaration a permis de rassurer les investisseurs sur l’avenir de la zone euro le temps que celle-ci élabore un nouveau plan de rachat de dettes. Ce dernier a été rendu public le 6 septembre et sera d’ampleur illimitée. Il est appelé OMT (Outright Monetary Transaction) et permettra à la BCE d’aller sur le marché secondaire acheté des dettes de maturité 1 à 3 ans émises par des pays ayant sollicités une aide auprès de la BCE. De plus, l’institution bancaire européenne, qui lors du SMP (précédent plan de rachat de dettes) s’était octroyée un rang de séniorité supérieur aux autres porteurs, aura cette fois-ci un niveau de remboursement égal aux autres créanciers. Quelques jours plus tard, à l’égard des derniers chiffres du marché du travail et dans le cadre de son double mandat « croissance et emploi », la FED a décidé de lancer un nouveau plan illimité dans le temps (tant que les chiffres du chômage ne seront pas satisfaisants) qui vise à acheter chaque mois jusqu’à 40 milliards de dollars de titres hypothécaires. Dans le même temps, la FED maintiendra des taux faibles jusqu’à la mi-2015 (contre fin 2014 dans les déclarations précédentes). Parallèlement, les économies émergentes étaient pénalisées par le ralentissement de leur économie. Cette baisse de régime est due à leur dynamique économique qui repose sur les exportations. Or, celles-ci pâtissent de l’atonie qui peut s’observer en Europe et aux Etats-Unis. Ainsi, même si ces économies sont résilientes, les banques centrales et les gouvernements cherchent à les rendre moins dépendantes des grandes puissances en développant de grands projets qui ont pour but de moderniser les infrastructures. Cela permettra dans un premier temps de doper l’économie et à plus long terme, de servir l’industrie et les transports en capitalisant sur l’utilisation de ces dernières. Ces actions synchronisées des banques centrales et des gouvernements ont permis aux investisseurs de retrouver un peu d’appétence pour le risque et de se tourner enfin vers des actifs qui avaient été délaissés. Ce phénomène s’observe sur les taux de rendement des titres de dettes souveraines des pays « core » (Etats-Unis, Allemagne, France) qui se sont tendus après l’amorçage de ces plans. Parallèlement, il y a eu une détente des taux de rendements des dettes souveraines des pays périphériques de la zone euro. En quelques jours, les marchés ont obtenu de nombreuses réponses à leurs interrogations sur la volonté et les marges d’actions en cas de crise protéiforme (financière, réelle et souveraine). Ces mesures marquent un tournant positif dans la crise que nous traversons.

Consulter la lettre Interactifs de Generali Investments

vendredi 21 septembre 2012

Pierre Moscovici annonce qu'il n'y aura pas de fiscalisation du Livret A


Pour couper court à toutes les rumeurs, Pierre Moscovici a fait publier un communiqué de Bercy qui indique que "le gouvernement n'a pas l'intention de fiscaliser le Livret A". Cette déclaration est liée au rapport Duquesne qui sans l'envisager suggérait que cette fiscalisation pouvait s'imaginer. ce rapport faisait également suite au rapport de la Cour des Comptes qui recommandait au-delà des plafonds actuels un assujettissement aux prélèvements sociaux de 15,5 %.

Le rapport Duquesne sur le Livret A décrypté


Philippe Crevel a été interrogé par la rédaction de l'Expansion.com au sujet de la publication du rapport sur l'épargne réglementée.

lire l'interview sur le site Expansion.com

Le rapport de Pierre Duquesne sur l’épargne réglementée a été rendu public le 20 septembre 2012. Ce rapport centre son analyse sur le Livret A et le Livret de développement durable. Les produits de l’épargne réglementée représente un encours de 350 milliards d’euros et 10 % de l’épargne financière des ménages. Ce rapport aborde les points suivants :
  • Le relèvement des plafonds
  • L’utilisation des sommes collectées
  • La fixation des taux
  • la rémunération des réseaux
  • La fiscalisation de l’épargne réglementée


Lire la synthèse du rapport

Consulter le rapport

Le Gouvernement fait un geste à destination des épargnants et des actions


Les épargnants qui perçoivent moins de 2000 euros d'intérêts par an devraient continuer à pouvoir bénéficier du prélèvement libératoire. Cette mesure pourra intéresser les contribuables soumis aux tranches de 30 % et plus. Pour les dividendes, les contribuables sont incités à placer leur argent dans le Plan d'Epargne en Actions dont le plafond de 132 000 euros pourrait être relevé afin d'accueillir des fonds PME.

le Gouvernement travaille sur un abattement applicable aux actions visant à encourager la détention longue, l'abattement serait d'autant plus important que le contribuable conserverait longtemps ses actions.

Ces mesures encore parcellaires marquent un début de prise de conscience sur la nécessité de revaloriser le département long de l'épargne.

Commandes dans l'industrie : pas d'éclaircie en vue


L'INSEE vient de publier l'indicateur sur les commandes industrielles. Or, au mois de juillet 2012, les commandes sont en baisse de 1,1 % dans l’industrie hors matériels de transport (mais en prenant en compte l'automobile. Ce chiffre est en droite ligne avec celui de juin (-1,0 %). Il faut noter néanmoins que les commandes à l’exportation augmentent légèrement en juillet (+0,3 %).Au cours des trois derniers mois, les commandes se sont contractées de 1,6 %.

jeudi 20 septembre 2012

Vive l'outre mer et le cinéma


La négociation sur les niches fiscales est un grand classique des projets de loi de finances. Chaque année, les bénéficiaires des niches soulignent avec plus ou moins d’efficacité l'intérêt de maintenir leur régime fiscal. A ce jeu, les collectivités d'outre mer et le cinéma font parties des meilleures.

Il faut souligner que le Gouvernement n'est pas en reste pour recréer de nouvelles niches avec par exemple un Duflot qui succédera au Scellier.

Par ailleurs, l'épargne retraite passe entre les gouttes mais il ne faut pas trop le crier sur les toits.

Epargne réglementée au rapport


Pierre Duquesne vient de remettre son rapport à Pierre Moscovici au sujet de l'épargne réglementée. L'objectif poursuivi par les pouvoirs publics est de mobiliser l'épargne des Français en vue de financer le logement social et les entreprises. Ce drainage répond à l'aversion des Français aux risques et à leur rejet des actions. Il a également comme fondement la nécessité pour l'Etat de trouver des ressources pour financer sa politique.

Le Livret A et le LDD dont l'encours était au mois de juillet de 302 milliards d'euros loin de l'assurance-vie qui pèse plus de 1300 milliards d'euros devraient financer tout à la fois le logement social, les collectivités locales et les entreprises.

Par ailleurs, le rapport aborde la difficile question de la rémunération es réseaux de collecte et la concentration des ressources sur la Caisse des dépôts. Logiquement, 65 % des sommes collectées doivent être centralisées à la Caisse des dépôts mais les banques hors Caisses d'épargne, Crédit Mutuel et Banque Postale disposent d'un délai pour atteindre ce taux du fait qu'elles n'ont eu accès aux produits d'épargne défiscalisés depuis peu. Les banques souhaiteraient étaler dans le temps la montée en puissance de cette centralisation voire obtenir une diminution du taux de 65 %. Par ailleurs, la question de a rémunération qui est de 0,5 % sera délicate d'autant plus que le Gouvernement a promis de maintenir un rendement réel pour les épargnants d'au moins 0,25 point. Or, en période de faible taux, il est guère possible d'avoir des ressources issues de l'épargne réglementée qui coûteraient environ 3 points.

D'ici l'automne, le Gouvernement devrait présenter son texte sur la Banque publique de l'investissement et donc préciser ses intentions en matière d'épargne réglementée au-delà du relèvement des plafonds des livrets.

mercredi 19 septembre 2012

Taxer l'assurance-vie en fonction des dates de versement, plus facile à dire qu'à faire !


Selon le Parisien, le Gouvernement étudierait la possibilité de taxer l'assurance-vie non plus en fonction de la date d'ouverture ds contrats mais en fonction des dates de versement des sommes placées. Ainsi un épargnant ne pourrait pas bénéficier du taux de 7,5 % en cas de rachat sur des sommes versées il y a un an même si son contrat a plus de 8 ans.

Si cette réforme peut apparaître simple, sa réalisation nécessitera l'élaboration de bonnes formules mathématiques.

Un épargnant effectue en règle générale plusieurs versements intervenant à des dates différentes. Le srachats pouvant être supérieurs aux versements, il faudra faire des moyennes entre les différents taux. Il peut en outre faire des arbitrages entre les différents supports. Quelle date choisir ? En outre la taxation concerne les revenus dégagés des placements qui peuvent être des unités de compte. Ces dernières peuvent donner lieu à des rendements très variables en fonction de la conjoncture. leur intérêt provient plus des plus-values que du rendement. faudra-t-il taxer les plus-values avec la question d'imputation des moins-values ou simplement le rendement des UC.

Il est évident que ce dispositif sera une source de complexité tant pour les épargnants que pour les compagnies d'assurance.

mardi 18 septembre 2012

La lettre mensuelle de Generali Investments sur les produits financiers


retrouver la lettre mensuelle de Generali Investments pour faire un tour d'horizon des produits financiers. Suite aux propos à la fin juillet du président de la BCe, qui s'est dit « prêt à faire tout ce qui est nécessaire pour préserver l'euro », les marchés financiers ont fortement rebondi.
• Toutefois, en raison du manque de détails et du regain d'incertitude entourant les perspectives de la croissance mondiale, les marchés ont récemment commencé à marquer une pause.
• Selon nous, le sentiment des investisseurs devrait rester volatil aussi longtemps que le projet d'intervention de la BCe ne sera pas clairement défini.
• Cela étant, une fois les détails du programme connus et les pays, mis sous pression par les marchés, disposés à conclure un « mémorandum d'accord », nous pensons que la donne pourrait changer.

Au cours des deux derniers mois, les marchés financiers ont fortement rebondi ; les actions ont progressé (par exemple, les actions en zone euro se sont appréciées de 13%) et les spreads de crédit se sont sensiblement contractés (en particulier, les spreads des pays périphériques ont reculé de près de 100 pb depuis leur pic de 582 pb de la fin juillet). Le principal facteur à l'origine de cet important rebond des marchés financiers a été le changement de politique annoncé par la Banque centrale européenne le 26 juillet. Son président, Mario Draghi, s'est déclaré fermement déterminé à sauver l'euro en indiquant que la BCE ferait « tout ce qui est nécessaire ». Il s'agit là d'un revirement politique radical dans la mesure où au début du mois de juillet, la BCE avait encore traîné des pieds pour intervenir sur les marchés des emprunts d’État en difficulté de la zone euro et, ce faisant, anéanti les espoirs des investisseurs à l'égard d'une attitude plus favorable au lendemain du sommet européen pour le moins constructif du 29 juin. Lire la lettre du mois de septembre 2012

Les OPCVM actions font toujours la tête


Les compagnies d'assurances détiennent selon la Banque de France 30 % des OPCVM monétaires et 38 % des OPCVM non monétaire contre respectivement 10 et 22 % pour les ménages.

Il est à souligner que les OPCVM monétaires qui représentent 339 milliards d’euros ont enregistré une décollecte au mois de juillet de 5,5 milliards en données CVS, après des souscriptions de +4,7 milliards en juin. Les flux cumulés sur un an restent positifs à hauteur de + 8 milliards.

Pour les OPCVM non monétaires qui pèsent 863 milliards d’euros, données non consolidées, la décollecte s'est réduite en juillet avec -0,7 milliard en données CVS contre -9,2 milliards en juin. Les retraits sur les fonds actions demeurent importants avec -5,2 milliards. les souscriptions enregistrées sur les fonds mixtes ont enregistré une collecte de 3,4 milliards d'euros et les fonds obligataires de 2,0 milliards d'euros.
La hausse des valeurs liquidatives (+2,1 % en moyenne) qui concerne tous les types de fonds, se traduit par une nouvelle hausse de l’encours total (+19,7 milliards).

La lettre de Generali Investments


Generali Investments publie une lettre hebdomadaire sur la conjoncture et la situation des marchés financiers.

Les Bourses ont clôturé en forte hausse au lendemain de l'annonce faite par la Réserve fédérale d'un troisième programme d'assouplissement quantitatif. Après le plan de rachats d'obligations annoncé par la Banque centrale européenne la semaine dernière et décrivant un environnement économique maussade et un taux de chômage toujours élevé, la Réserve fédérale américaine a annoncé qu'elle achèterait 40 milliards de dollars de dette immobilière par mois tant que le marché du travail ne se serait pas amélioré nettement. Elle a ajouté qu'elle ne relèverait pas ses taux avant mi-2015 au plus tôt. Cette bouffée d’air avait été, par ailleurs, précédé par la validation par la Cour Constitutionnelle allemande du mécanisme européen de stabilité (MES) et du pacte budgétaire ainsi que du rejet de la plainte contre le programme de rachats d'obligations envisagé par la BCE. Vendredi, les bourses ont également bénéficié de la publication de l'indice « U-Mich » du sentiment du consommateur américain qui, contre toute attente, s'est amélioré ce mois-ci, à un niveau sans précédent depuis mai.

retrouver la lettre n°381

lundi 17 septembre 2012

L'épargne salariale sous tension

la décision du Gouvernement de porter le forfait social de 8 à 20 % ne sera pas sans conséquence sur les plans de participation et d'intéressement comme l'a prouvé Dassault en voulant dénoncer l'actuel accord.

Au titre de l'épargne, 16,2 milliards d'euros ont été distribués aux salariés en 2010, selon l'étude annuelle de la Dares (service des études du ministère du Travail). Sur les 8,8 millions de salariés couverts par au moins un des dispositifs actuels, 7,2 millions (soit 82 % d'entre eux et 47 % de l'effectif salarié) ont reçu une prime en 2010.

Le montant ainsi reçu est, en moyenne, de 2 335 euros par salarié correspondant en moyenne à 6,5 % de la masse salariale des salariés bénéficiaires.

L'augmentation du forfait social devrait rapporter 550 millions d’euros en 2012 et 2,3 milliards d’euros en 2013.

Pour un cadre dans une grande entreprise gagnant 50.000 euros bruts par an et recevant chaque année 2.500 euros d’intéressement, le coût du forfait social passera de 200 à 500 euros. Si elle avait donné la même somme en salaire, elle aurait du acquitter 1100 euros de charges.

Du fait du surcoût pour les entreprises, il est fort possible que l'exemple de Dassault fasse tâche d'huile.

Hausse mesurée des salaires et pouvoir d'achat en berne


Le coût du travail a a progressé au deuxième trimestre 2012  de 0,5 % en données corrigées des variations saisonnières. Au premier trimestre 2012, l’indice avait déjà augmenté de 0,5 %. En glissement annuel, l'indice aigmente pour  les  salaires seuls  de 2,1 %.

Le temps de travail moyen est en légère hausse (+0,1 % en glissement annuel).

Compte tenu de l'inflation qui évolue autour de 2 % et de l'augmentation des prélèvements, la hausse des salaires n'empêchera pas une diminution du pouvoir d'achat en 2012. 


 : ICT - salaires seuls : glissements annuels

dimanche 16 septembre 2012

Le doublement du plafond du Livret A prévu pour le 1er octobre


Pierre Moscovici a annoncé que le relèvement du plafond du Livret A et de celui du LDD interviendra le 1er octobre prochain. Ainsi, le plafond passera de 15 300 à 19 125 euros pour le Livret A et de 6000 à 12 000 euros pour le Livret de Développement durable.

Le choix du 1er octobre obéit à des consisérations informatiques et techniques car les intérêts sont calculés par quinzaine.

Cette mesure vise à permettre le financement de 150 000 logements sociaux et la future Banque publique d'Investissement.

samedi 15 septembre 2012

Le Gouvernement osera-t-il s'attaquer à l'assurance-vie ?


De nouvelles rumeurs se font jour afin de remettre en cause le régime de l'assurance-vie. Le Gouvernement étudierait selon le quotidien "Le Parisien" publié le samedi 15 septembre la possibilité d'appliquer le régime fiscal de l'assurance-vie non plus en fonction de la date d'ouverture des contrats mais en fonction de la date de versement des fonds. Ainsi, aujourd'hui, au bout de 8 ans, le taux est de 8,5 %. Avec le nouvel dispositif, pour obtenir ce taux, il faudrait prendre en compte les dates de versement. Le système est un peu complexe surtout en cas de multiplicité de versements.

Il faudrait calculer des dates moyennes ou tenir compte de la dernière date sachant que les rachats peuvent intégrer en outre les intérêts. L'application sera délicate.

En outre, ce nouveau dispositif s'appliquera-t-il à tous les contrats ou simplement, ce qui est la coutume, aux seuls contrats ouverts après la présentation officielle de la mesure. Une règle non écrite veut que les mesures d'ordre social comme l'augmentation des prélèvements sociaux soient réactifs mais pas les mesures fiscales.

Une telle révolution fiscale toucherait la moitié des ménages français et le premier produit d'épargne en volume avec plus de 1300 milliards d'euros d'encours.

vendredi 14 septembre 2012

Baisse de la création d'entreprises en France au mois d'août


Au mois d'août, selon l'INSEE, le nombre de créations d'entreprises a diminué de 5,5 % par rapport au mois de juillet en données corrigées des variations saisonnières et du nombre de jours ouvrables y compris les demandes de création d’auto-entreprises en données brutes. Cette baisse est imputable à la diminution du nombre de création d'autoentrepreneurs.

Le nombre cumulé de créations au cours des mois de juin, juillet et août 2012 a, en revanche, progressé par rapport aux mêmes mois un an auparavant (+6,9 %). Les secteurs porteurs sont la construction, l'enseignement, la santé et l'action sociale ».

Néanmoins, sur les 12 derniers mois, une baisse de 1 % est enregistrée Comme les mois précédents, plus d’une création sur deux est une demande de création d’auto-entreprise. Sur les huit premiers mois de l’année 2012, on enregistre, en données brutes, 208 348 demandes de création d’auto-entreprises.

jeudi 13 septembre 2012

Generali pointe en tête pour la communication responsable


Selon une étude de Novethic, Generali fait la course en tête en matière de communication responsable. Novethic a analysé la communication de 31 banques et assurances européennes sur quatre thèmes de la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) : l’environnement, le social, la gouvernance et les produits et services qu’elles offrent.

lire l'étude  

L'inflation remonte en août


Selon l'INSEE, l'inflation a été de 0,7 %, après une baisse de 0,4 % en juillet. Sur un an, l’indice progresse de 2,1 % (+1,9 % en juillet). Hors tabac, l’indice augmente également de 0,7 % en août (+2,0 % sur un an),  es prix du tabac progressant en août de +0,1 % (+5,7 % sur un an). Corrigé des variations saisonnières, l’indice mensuel augmente de 0,5 % (+2,1 % sur un an). L’augmentation des prix en août est relativement forte et  s’explique par la hausse des prix de l’énergie ainsi que  par celle, saisonnière, des produits manufacturés au sortir des soldes estivales. les services liés au tourisme sont également responsables de cette hausse. C es hausses sont légèrement atténuées par le repli, également saisonnier, des prix des produits frais. Les prix de l’énergie ont augmenté de 3,6 % en août (+6,9 % sur un an) en raison d'une hausse des prix des produits pétroliers : les prix des combustibles liquides augmentent de 6,6 % (+13,6 % sur un an) et les prix des carburants croissent de 5,3 % (+7,8 % sur un an). En outre, les prix de l’électricité et du gaz restent dynamiques en lien avec l’augmentation des tarifs hors taxes et des contributions d’utilisation des réseaux de distribution publics : ils augmentent respectivement de 1,2 % et 1,0 % (+3,2 % et +6,2 % sur un an). Les prix des produits manufacturés augmentent de 1,2 % en août (+0,5 % sur un an) avec la fin des soldes d’été. Les prix de l’habillement-chaussures progressent ainsi de 6,7 % après une baisse de 13,6 % en juillet.

Glissements annuels de l'indice des prix à la consommation (IPC) et de l'inflation sous-jacente (ISJ)

 : Glissements annuels de l'indice des prix à la consommation (IPC) et de l'inflation sous-jacente (ISJ)
 

L'immobilier baisse


Cité par  l'INSEE, au deuxième trimestre, les prix des logements anciens ont diminué en France de 0,3 %.
Sur un an, les prix sont globalement stables avec +1,1 % pour les prix des appartements et -0,9 % pour ceux des maisons.
En Île-de-France, au cours du deuxième trimestre 2012, les prix des logements anciens ont diminué de 0,1 % (chiffres provisoires CVS). Les prix des appartements baissent de 0,2 % et ceux des maisons de 0,1 %.
Sur un an, les prix franciliens restent positionnés à la hausse avec  +1,6 %. L’augmentation est plus nette pour les appartements (+1,9 %) que pour les maisons (+1,0 %).
En province, les prix ont diminué de 0,3 % (CVS) au deuxième trimestre 2012 : -0,4 % pour les appartements et -0,3 % pour les maisons. Sur un an, les prix des logements anciens en province baissent de 0,8 % (+0,2 % pour les appartements et -1,3 % pour les maisons).

Variations annuelles des prix des logements anciens

 : Variations annuelles des prix des logements anciens
Insee, Notaires d'Île-de-France - Base Bien, Notaires de France - Perval

Indices des prix des logements anciens en Île-de-France

 : Indices des prix des logements anciens en Île-de-France
Insee, Notaires d'Île-de-France - Base Bien, Notaires de France - Perval

mardi 11 septembre 2012

Bad news pour la croissance à venir


Après un premier semestre de stabilité, le PIB pourrait se contracter à hauteur de 0,1 % au 3ème selon la Banque de France. L'été qui n'est pas propice au rebond s'inscrit dans le trend de la fin du premier semestre avec la poursuite de la dégradation du marché de l'emploi et une atonie de l'activité. Le mois de juillet pluvieux et la prudence des Français en matière de consommation conduisent tous les observateurs à admettre que la croissance sera très faibles en 2012 autour de 0,2 point. Pour 2013, le Gouvernement vient de réviser à la baisse le taux de croissance en le passant de 1,2 à 0,8 % au moment où la France devra franchir une étape clef en matière de réduction des déficits, plus de 1,5 point.

L'emploi en berne



Selon l'INSEE, le nombre de salariés en emploi dans les secteurs marchands a enregistré une baisse au  deuxième trimestre 2012 de22 400 postes après une croissance de 22 800 postes au  trimestre précédent.

Hors intérim, les destructions d’emploi marchand se sont élevées à  3 500 postes ce trimestre. Sur un an, les secteurs principalement marchands détruisent 39 500 postes (soit une baisse de 0,2 %). L’emploi en baisse dans l’industrie et dans la construction.

lundi 10 septembre 2012

La lettre de Generali Investments


Comme chaque semaine, retrouvez la lettre rédigée par les équipes de Generali Investmenst en France.

Les indices boursiers ont profité de l’euphorie suscitée après l’annonce de la BCE mais l’enthousiasme a été altéré par la mauvaise statistique de l'emploi aux Etats-Unis. La Banque centrale européenne (BCE) a décidé de ne pas modifier ses taux directeurs, une décision sans véritable surprise pour les investisseurs mais lance un nouveau programme de rachat d'obligations dans le but de faire baisser les coûts de financement des Etats de la Zone Euro en difficulté et de rassurer les investisseurs sur le fait que l'euro est "irréversible". Le nouveau plan de rachat de dette, baptisé "Outright Monetary Transactions" (OMT), sera mis en oeuvre sur le marché secondaire et sera assorti de strictes conditions pour les pays bénéficiaires (le respect de leurs engagements budgétaires). Cette mesure vise à retrouver des spreads de taux d’intérêts que l'on observait avant le début de la crise grecque, jusqu'à ce que le doute s'installe chez les investisseurs sur la solvabilité des différents Etats membres. Juste après son annonce, les taux d'emprunt à long terme de l'Espagne et de l'Italie se sont détendus fortement. Néanmoins, une vive opposition au sein de la banque centrale allemande émerge, le président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy n'a pour l'heure donné aucun signe de vouloir "s'abaisser" à solliciter l'aide de ses partenaires européens et enfin, la cour constitutionnelle allemande rendra sa décision sur la légalité du MES et du pacte budgétaire européen. Ceci, venant nuancer l’annonce de Mario Draghi, laisse subsister des craintes pour la Zone Euro. Les investisseurs attendent mercredi, le verdict du Tribunal constitutionnel fédéral allemand et jeudi, les conclusions du Comité Monétaire de la Banque Centrale américaine après les statistiques de l’emploi très inférieures au consensus.

Lire la lettre N°380 de Generali Investments

Epargne dans le viseur fiscal du Gouvernement


François Hollande a, lors de son intervention télévisée du 9 septembre 2012, annoncé que les revenus de l'épargne seraient taxés comme le travail avec à la clef l'assujettissement au barème de l'impôt sur le revenu. Nul doute que les prélèvements sociaux continueront à s'appliquer. De ce fait, le taux de prélèvement pourra atteindre 59,5 % voire 89,5 % pour les heureux bénéficiaires de la tranche à 75 %.

François Hollande n'a pas dit si l'assurance-vie serait concernée avec à la clef des risques de transferts importants au niveau de l'épargne des Français. Actuellement, le taux de prélèvement est de 35 % pour les retraits avant 4 ans, de 15 % entre 4 et 8 ans et de 7,5 % après 8 ans. Il faut ajouter par ailleurs les prélèvements sociaux de 15,5 %.

Certains pensent que le Gouvernement pourrait relever les taux de 35 et 15 % ou appliquer le barème de l'IR pour les retraits intervenants avant 8 voire 10 ans. La question serait alors de savoir si ce nouveau régime s'appliquerait que pour les nouveaux contrats ou pour l'ensemble des contrats.

Production en berne en France


En juillet 2012, la production manufacturière a augmenté de 0,9 % en France, selon l'INSEE.  après une stabilité au mois de juin.  La production industrielle est en augmentation légère de 0,2 %. Sur ces trois  derniers mois, la production manufacturière a diminué de 1,0 % et de 1,5 % dans l'industrie.

Sur ces trois mois, les matériels de transport ont enregistré une baisse de 2,7 %, les autres produits industriels ont chuté de 3,6 % et les équipements électriques, électroniques, informatiques, machines  de 1 point La production est inférieure  de 3,5 % au niveau atteint l’année précédente.

 

vendredi 7 septembre 2012

Le taux de pauvreté progresse en France


Selon l'enquête de l'iNSEE " Revenus fiscaux et sociaux 2010",  le niveau de vie médian des Français  s’élève à 19 270 euros annuels en  diminution en euros constants de 0,5 % par rapport à 2009.

Les 10 % des personnes les plus modestes disposent d'un niveau de vie inférieur à 10 430 euros ; celui des 10 % les plus aisées  d’au moins 36 270 euros, soit3,5 fois plus.

Le niveau de vie baisse ou stagne pour pratiquement toutes les catégories de population sauf pour les plus aisées.

Le seuil de pauvreté, qui correspond à 60 % du niveau de vie médian de la population, est de  964 euros mensuels en 2010.  8,6 millions de personnes, soit 14,1 % sont en dessous du seuil de pauvreté contre 13,5 % en 2009.

lire la note de l'INSEE

jeudi 6 septembre 2012

L'Europe broie du noir mais n'est pas officiellement en récession


Eurostat vient de confirmer le recul du PIB au deuxième trimestre 2012. Ainsi, le PIB de la zone euro (ZE17) a reculé de 0,2% et celui de l’UE271 de 0,1% par rapport au trimestre précédent.

Au cours du premier trimestre 2012, les taux de croissance avaient été de 0,0% dans les deux zones. De ce fait, officiellement, l'Europe n'est pas encore en récession (deux trimestres de suite de recul du PIB).

En comparaison avec le deuxième trimestre 2011, le PIB corrigé des variations saisonnières a diminué de 0,5% dans la zone euro et de 0,3% dans l'UE27, après respectivement 0,0% et +0,1% au trimestre précédent.

Au deuxième trimestre 2012, la dépense de consommation finale des ménages s'est contractée de 0,2% tant dans la zone euro que dans l'UE27 (après respectivement -0,2% et -0,1% au trimestre précédent). La formation brute de capital fixe a baissé de 0,8% dans la zone euro et de 0,9% dans l'UE27 (après respectivement -1,3% et -0,7%).

Les exportations ont augmenté de 1,3% dans la zone euro et de 1,0% dans l'UE27 (après +0,7% et +0,5%). Les importations ont progressé de 0,9% dans les deux zones (après -0,2% dans les deux zones).

En revanche, aux États-Unis, le PIB a augmenté de 0,4% au cours du deuxième trimestre 2012, après +0,5% au premier trimestre 2012. Au Japon, le PIB a progressé de 0,3% au deuxième trimestre 2012, après +1,3% au trimestre précédent.

Par rapport au deuxième trimestre 2011, le PIB des États-Unis a augmenté de 2,3% (après +2,4% au trimestre précédent) et celui du Japon de 3,6% (après +2,8%).

Compétitivité, la France recule


Selon le Forum économique mondial (WEF), la Suisse occupe toujours la première place pour la compétitivité selon son enquête annuelle réalisée auprès de 15 000 chefs d’entreprise dans 144 pays et rendue publique le 5 septembre. « La Suisse mérite la première place grâce à l’innovation, aux performances de son système scolaire, aux dépenses élevées en recherche et développement et la solide coopération entre le monde universitaire et le secteur privé », a souligné l’organisation fondée et dirigée par Klaus Schwab.

Singapour se situe au deuxième place, tandis que la Finlande se classe troisième. La Suède recule d'un cran à la quatrième place, suivis des Pays-Bas et de l’Allemagne.

La Grèce est passée de la 90e à la 96e place du classement de 144 pays. Les États-Unis sont passés de la 5ème à la 7ème place. Ils étaient premiers il y a 5 ans.

La France recule également et est passée au 21e rang. Notre pays était en 18e position l’année dernière et en 15e place en 2010.

lire le communiqué de presse du WEF
lire le rapport du WEF
le classement par pays

L'Europe ralentit le monde


L'OCDE vient de mettre en ligne une vidéo sur la situation économique de l'Europe. Il est mis en avant que la récession européenne pèse sur l'économie mondiale de manière assez forte.

mercredi 5 septembre 2012

Bilan de l'épargne salariale


Les salariés ont reçu, en 2010, plus de 16,2 milliards d'euros par les entreprises de 10 salariés ou plus via les dispositifs de participation, d'intéressement ou d'épargne salariale. Cette somme est en hausse de 14% par rapport à 2009, selon une étude du ministère du Travail (Dares).Près de 7,2 millions de salariés ont reçu une prime au titre de la participation ou de l'intéressement, ou bénéficié d'un abondement de l'employeur sur les sommes qu'ils ont versées sur un plan d'épargne entreprise (PEE) ou sur un plan d'épargne retraite collectif (Perco).

Le complément de rémunération procuré par ces dispositifs s'élève en moyenne à 2.335 euros par salarié, soit 230 euros de plus que l'année précédente. En 2010, 57,3% des salariés du secteur marchand non agricole, soit 8,8 millions de salariés, ont eu accès à au moins un de ces dispositifs. L'étude relève toutefois que ces derniers sont concentrés dans les grandes entreprises (87% des personnes concernées sont employés par des entreprises de 50 salariés ou plus) et dans certains secteurs d'activité (énergie, activités financières et assurance). Parmi ces dispositifs, la participation est la plus répandue (44,8% de salariés couverts), suivie par les plans d'épargne entreprise (42%) et l'intéressement (37,3%). Créé en 2003, le plan d'épargne retraite collectif (Perco) bénéficie à 14,4% des salariés.

Les SCPI se portent bien

Les SCPI (Sociétés civiles de placement immobilier) ont enregistré une collecte en hausse de 29 % à 1,2  milliards d'euros, au cours des six premiers mois de 2012 auprès des ménages français.Cette augmentation repose essentiellement aux SCPI"d'immobilier d'entreprise"  investies en bureaux. Les SCPI Scellier  sont en forte baisse avec une collecte divisée par dix fois.

mardi 4 septembre 2012

L'hiver dernier a été meurtrier


Il n'y a pas que les canicules qui tuent . Ainsi, près de 6.000 décès supplémentaires ont été enregistrés en février-mars 2012 selon l'Institut de veille sanitaire cité par Europe 1. Il a été comptabilisé entre le 6 février et le 18 mars 51.000 morts contre 45.000 en temps normal.

Les personnes les plus touchées ont été les personnes âgées de plus de 85 ans, avec 2.850 décès en excès (+18%) chez les personnes âgées de 85 à 94 ans et un millier de décès en excès (+31%) chez les personnes de 95 ans ou plus. Toutes les régions, à l'exception de la Corse, ont enregistré des excès de décès variant de +8% en Alsace à +22% en PACA. Selon Anne Fouillet, la statisticienne qui a dirigé l'étude, "la survenue concomitante de plusieurs facteurs (vague de froid et épidémies saisonnières, notamment grippale)" en février-mars dernier "peut, au moins en partie, expliquer ce phénomène, mais leur part respective dans cette augmentation reste à évaluer".

Les raisons de cette surmortalité sont les treize jours de froid intense en février entraînant le développement de maladies respiratoires, d'épidémies de gastro-entérite et de grippes.

lundi 3 septembre 2012

La lettre de Generali Investments


Comme chaque semaine, Generali Investmenst décrypte pour vous l'actualité économique et financière.

Les bourses ont fini en hausse vendredi toutefois, les indices boursiers ont enregistré un léger recul sur la semaine. Les nouvelles au cours de la semaine sont plutôt nuancées. D’un coté du négatif avec, en Europe, la hausse de l’inflation au dessus de sa cible ce qui est un élément perturbateur pour la BCE. En Espagne, les demandes d’aides se multiplient. Après la Catalogne, Bankia suite à l’annonce d’une perte semestrielle de quatre milliards d’euros a sollicité auprès du gouvernement une aide équivalente. Dans les pays émergents, l’activité pâtit de cette situation européenne. Les autorités brésiliennes ont adopté une nouvelle série de mesures destinées à soutenir l'économie, réduisant les taux d'intérêt pour la neuvième fois d'affilée et adoptant un plan de relance censé doper l'investissement et la consommation. En Chine, les résultats définitifs de l’enquête PMI HSBC concluent à une activité manufacturière au plus bas depuis plus de trois ans. Les seuls éléments positifs proviennent des Etats-Unis où, à côté de données économiques stables voire en progression, le président de la FED a redit qu'il était prêt à agir face à un chômage élevé et persistant aux Etats-Unis sans annoncer explicitement un nouveau cycle d'assouplissement quantitatif (QE3). Dans ce contexte, les investisseurs opteront très probablement pour l’attentisme jusqu’à l’annonce du plan d’intervention de la BCE (le 6 septembre ?), le jugement de la cour constitutionnelle allemande sur le MES (le 12) et la réunion des ministres des finances (les 14 et 15 septembre).

Lire la lettre

Recul de la production manufacturière au second trimestre


Au deuxième trimestre, selon l'INSEE, le chiffre d’affaires de l’industrie manufacturière a reculé de 0,7 %.  Pour les matériels de transport, la baisse est de 2,7 %, la cokéfaction et raffinage sont en recul de 4,9 % et les équipements électriques, électroniques, informatiques ; machines  enregistrent une baisse de 1,8 %.



En revanche sur un an,  le chiffre d’affaires de l’industrie manufacturière est en hausse (+0,7 %).

 : Le chiffre d'affaires  dans l'industrie manufacturière par secteurSource : Insee

 

Rémunération en baisse des dépôts à court terme


Selon la Banque de France, la rémunération moyenne des dépôts et placements monétaires diminue légèrement en juillet du fait de la  baisse de la rémunération des dépôts à terme ≤ 2 ans (- 6 pdb) et du rendement des titres d’OPCVM monétaires (- 4 pdb) et des livrets à taux de marché (- 5 pdb).

Le taux de rémunération varie de 0,17 % pour les dépôts à vue à 3,10 % pour les plans d'épargne logement avec prime d'Etat en passant par 2?13 % pour les dépôts à terme de moins de deux ans, le taux du Livret A étant de 2,25 %.

Lire le document de la Banque de France

Légère augmentation des crédits à l'habitat


Selon la Banque de France, la production de crédits à l’habitat augmente de nouveau quelque peu et a atteint au mois de juillet 8,4 Mds d’euros après 7,8 Mds en données cvs. Cette augmentation ne compense pas loi de là la forte baisse des premiers mois de l'année. EN 2011, le s flux étaient entre 10 et 12 milliards d'euros contre 6 à 8 depuis le début 2012. Les taux des crédits à) l'habitat ont baissé pour atteindre 3,8 %. Le flux de crédits nouveaux de trésorerie aux ménages, qui incluent dans ce cadre les entrepreneurs individuels, sont passés de 4,1 à 4,3 milliards d'euros. Les nouveaux crédits aux SNF d’un montant unitaire supérieur à 1 million d’euros augmentent (17 Mds d’euros en données cvs, après 13,1 Mds). La production de ceux d’un montant inférieur est quasi stable (6,2 Mds d’euros après 5,8 Mds).

samedi 1 septembre 2012

La lettre du Cercle du mois de septembre


Au sommaire de la lettre N°74 du Cercle des Epargnants :

  • Le livret A plus cher que l'assurance-vie
  • Espérance de vie, de quoi sera fait demain ?
  • Le retour de la retraite
  • 50 ans d'épargne française


Lire la lettre