CERCLE DE L'EPARGNE, DE LA RETRAITE ET DE LA PREVOYANCE

Le Cercle des Epargne, de la retraite et de la prévoyance est un centre d'études et d'information indépendant qui a pour objet de réaliser des études et d'informer les épargnants sur toutes les questions relatives à l'épargne, la retraite et la prévoyance

Il bénéfice de l'appui et de l'expertise d'un Conseil scientifique et du soutien d'AG2R La Mondiale

Pour plus de renseignements et pour tous les contacts presse, vous pouvez nous contacter au 06 13 90 75 48

vendredi 28 février 2014

La consommation est tombée au mois de janvier avec un repli de 2,1 %

Au mois de  janvier, les dépenses de consommation des ménages en biens ont baissé de 2,1 % en volume selon l'INSEE, après avoir augmenté de 0,2 % en décembre. La chute est liée au climat qui a entraîné la réduction de la consommation d’énergie et à la contraction des ventes d'automobile après le bon mois de décembre (modification du bonus-malus et hausse de la TVA).
La consommation des Français continue à faire du yoyo en fonction des variations climatiques, des impôts et des contraintes de revenus. Dans les faits, elle demeure sur longue période étale. En prenant en compte l'augmentation de la population, plus de 300 000 personnes par an, la consommation par tête diminue.

Après un rebond en décembre (+2,8 %), les dépenses en biens durables reculent en janvier (–4,3 %) en raison du fort repli des dépenses en automobiles. Ces dernières chutent en janvier (-7,7 %), après avoir été plutôt dynamiques en décembre (+2,9 %), du fait d’achats anticipés de voitures, en prévision du renforcement du malus écologique au 1er janvier 2014. Elles baissent de 0,6 % par rapport au mois de janvier 2013. Par ailleurs, les achats en équipement du logement baissent légèrement (–1,1 %), après un mois de décembre dynamique (+3,6 %).

La consommation de textile, habillement et cuir retrouve, à la faveur de la période des soldes de janvier, un niveau proche de celui atteint en novembre (+1,9 %, après –1,8 %).

En janvier, les dépenses de consommation en autres biens fabriqués se redressent (+0,5 % après -0,1 % en décembre) notamment celles en quincaillerie-bricolage qui rebondissent.
[* Les volumes sont mesurés aux prix de l’année précédente chaînés de 2005 et corrigés des variations saisonnières et des effets des jours ouvrables (CVS CJO).]

La consommation totale de biens
La consommation totale de biens

jeudi 27 février 2014

Atlantico.fr : le coût du chômage


Philippe Crevel a répondu aux questions de la rédaction d'Atlantico au sujet des conséquences économiques du fort taux de chômage en France. Manque à gagner en termes de croissance, en terme de recettes publiques, de financement pour les dépenses sociales et en particulier de retraite...

Lire l'interview croisé avec d'autres économistes

Confiance en baisse tout comme les capacités d'épargne pour les Français au mois de février

Au mois de février, selon l'INSEE, la confiance des  Français  chute d'un point et se situe toujours en basses eaux. En revanche, l’opinion des ménages sur leur situation financière personnelle passée augmenté de  2 points. En phase avec la baisse du moral, l'opinion  sur leur situation financière personnelle future baisse d'un point. La proportion de ménages à considérer comme opportun de faire des achats importants en février est également quasi stable (1 point). Ces trois soldes se situent largement en dessous de leur moyenne de longue période.

En février, l’opinion des ménages sur leur capacité d’épargne actuelle est stable. En revanche, celle sur leur capacité d’épargne future diminue fortement de 6 points. Les impôts à payer, la crainte du chômage constituent sans nul doute les raisons de cette forte inversion. Au mois de janvier une hausse de 4 points avaient été enregistrée.  Ces deux soldes restent au-dessus de leur moyenne de long terme.
Les ménages sont moins nombreux qu’en janvier à considérer qu’il  faut épargner : le solde correspondant perd 2 points, après avoir gagné 5 points le mois précédent. Il reste au-dessus de sa moyenne de longue période.

Indicateur synthétique de confiance des ménages
Indicateur synthétique de confiance des ménages

mercredi 26 février 2014

Les OPVM en recul


Selon la Banque de France, les OPCVM non monétaires (encours de titres émis : 944,2 milliards d’euros) enregistrent toujours une décollecte nette (-3,7 milliards au quatrième trimestre, après -7,1 milliards au trimestre précédent). Il faut noter que les OPCVM non monétaires vendent des actions (-5,9 milliards), notamment d’entreprises résidentes (-6,5 milliards) et des titres de créance à court terme (-3,4 milliards). En revanche, elles renforcent leur position en titres de créance à long terme (+3,7 milliards), en privilégiant les titres de la zone euro hors France (+ 5,5 milliards). Sur l’ensemble de l’année 2013, les acquisitions nettes de titres de créance à long terme s’élèvent à 8,5 milliards.

Pour les OPCVM monétaires (encours de titres émis : 284,3 milliards d’euros, données consolidées(1)) , les retraits nets observés au quatrième trimestre s'élèvent à 8,5 milliards, après des retraits netscontre -7,4 milliards au troisième trimestre. Ces retraits prennent la forme de cessions de titres de créance à court terme (-30,0 milliards) en grande partie émis par des établissements de crédit (-19,3 milliards, dont -10,3 milliards d’émetteurs français et -9,2 milliards d’autres résidents de la zone euro). Sur l’ensemble de l’année 2013, les OPCVM monétaires réalisent pour 58,4 milliards de cessions nettes de titres de créance à court terme. Au quatrième trimestre, ils renforcent leurs dépôts et autres placements nets (+14,3 milliards) et acquièrent des titres de créance à long terme (+7,4 milliards) notamment émis par des établissements de crédit résidents (+3,5 milliards).

mardi 25 février 2014

L'assurance-vie assure le mois de janvier 2014


L’assurance-vie n’a pas raté son entrée dans 2014.

Après un mois de décembre décevant marqué une décollecte de 1,6 milliard d’euros, l’assurance-vie à l’image du Livret A a réussi son entrée en 2014 avec une collecte nette de 1,4 milliard d’euros. Néanmoins, elle est en recul par rapport au résultat de 2013 où la collecte nette avait été de 3,6 milliards d’euros.

A l’exception du cas particulier de 2012, le résultat du mois de janvier 2014 apparaît assez moyen. Logiquement, la collecte nette sur ces dix dernières années du premier mois de l’année se situe entre 3 et 6 milliards d’euros (en 2012 -1,3 milliard d’euros).

Avantage au Livret A

Le Livret A a battu, au mois de janvier, l’assurance-vie avec une collecte positive de 1,6 milliard d’euros (2,2 milliards d’euros avec le Livret de Développement Durable)

Les cotisations d’assurance-vie se sont élevées à 11,3 milliards d’euros contre 10,5 milliards d’euros au mois de décembre. Elles sont néanmoins en retraite de 12 % par rapport au mois de janvier 2013. Après les bons résultats de la bourse l’année dernière, les épargnants ont, en janvier, choisi un peu plus les unités de compte au détriment des fonds euros. Elles ont progressé de 6 % quand les supports euros régressent de 15 %. L’annonce des rendements en légère baisse a pu influencer les épargnants.

Les prestations (rachats) restent toujours à un niveau élevé en atteignant au mois de janvier 9,9 milliards d’euros contre 9,2 milliards d’euros en janvier 2013. Le montant moyen des prestations dépasse désormais en rythme mensuel les 9 milliards d’euros quand auparavant le niveau moyen était de 8 milliards d’euros. Le montant des prestations par rapport à l’encours est passé en un an de 7,4 à 7,5 %. La maturité des contrats et la volonté des Français de maintenir leur niveau de vie expliquent cette évolution structurelle.

Un encours qui se rapproche de la barre des 1500 milliards d’euros

L’encours de l’assurance-vie s’élève à 1465 milliards d’euros contre 1462 milliards d’euros au mois de décembre et 1407 milliards d’euros au mois de janvier 2013.

Des Français qui ne savent pas sur quel pied dansé



Les Français, en ce début d’année, ont décidé de reconstituer leur épargne en jouant sur le volet épargne réglementée et assurance-vie. Ces deux catégories ont ainsi bénéficié d’un apport net de 3,6 milliards d’euros au cours du premier mois de l’année. Les contraintes financières avec les impôts à acquitter et une prudence face aux incertitudes économiques expliquent ce retour en force de l’épargne. Les Français continuent donc d’épargner mais un peu moins qu’avant. En revanche, il n’y a plus de régularité dans les collectes, une collecte positive pouvant suivre une décollecte et inversement.

Ces résultats sont en phase avec la dernière enquête du Cercle des Epargnants qui souligne que les Français sont un peu schizophrènes face à leur épargne en voulant tout à la fois puiser dans leur bas de laine tout en l’augmentant. Entre le désir de maintenir le niveau de vie et celui de mettre de l’argent de côté pour faire face à de futurs éventuels problèmes, les Français hésitent ou plutôt gèrent au fil de l’eau en fonction des contraintes et des moyens disponibles.

Les micro-entreprises et les TIC

L'INSEE vient de rendre public une note très intéressantsur le rapport des micro-entreprises qui sont les plus nombreuses avec Internet. Selon cette étude, Les microentreprises ne sont pas encore toutes informatisées. A la fin de l'année 2012, les trois quarts utilisent un ordinateur quand toutes les sociétés d’au moins 10 personnes sont informatisées. Si une microentreprise sur quatre a son propre site web, seules 5 % d’entre elles réalisent des ventes en ligne. Une microentreprise sur cinq utilise les échanges automatisés de type EDI (échange de données informatisé). Près d’un tiers des microentreprises a entièrement dématérialisé une démarche administrative dans l’année contre les neuf dixièmes des sociétés d’au moins 10 personnes.
Les microentreprises dont le cœur de métier est justement celui des technologies de l’information et de la communication (TIC) sont évidemment dans une situation tout autre. Leur niveau d'utilisation se rapproche des sociétés de plus grande taille.
Fin 2012, un quart des microentreprises a un site web, contre 64 % des sociétés d’au moins 10 personnes.
62 % des microentreprises du secteur des TIC ont un site web, contre 10 % de celles œuvrant dans les transports. Les trois quarts des microentreprises qui ont un site web l’actualisent au moins une fois par an.
 Proportion d’entreprises possédant un site web en 2012
Figure 2 - Proportion d’entreprises possédant un site web en 2012
* Voir définitions.
Note : les secteurs sont les mêmes que ceux de la figure 1 ; certains intitulés ont été raccourcis.
Champ : microentreprises (hors auto-entreprises et sociétés civiles immobilières) et sociétés d’au moins 10 personnes implantées en France des secteurs principalement marchands hors secteurs agricole, financier et d’assurance.
Source : Insee, enquêtes TIC 2012 et TIC-TPE 2012.

lundi 24 février 2014

La situation financière des ménages

Selon l'INSEE, 92 % des ménages ont un patrimoine financier. Près de 85 % ont un livret d'épargne (Livret A, LDD...°. Près de 31 % ont un plan ou un compte d'épargne logement, 46,6 % ont un contrat d'assurance-vie ou un plan d'épargne retraite et 19 % ont des valeurs mobilières (actions, obligations, OPCVM...). 59 % des Français dispose, par ailleurs, d'un bien immobilier (source, enquête INSEE patrimoine 2009- 2010).
L'épargne des Français se répartit de la manière suivante : 30 % en monnaies et dépôts, 25 % en actions et autres titres et 37 % en provisions d'assurances. L'Allemagne se caractérise par un fort volant de dépôts fiduciaires, 41 %, une place également réduite dévolue aux actions et autres titres, 22 % et une place plus marquée pour l'assurance, 36 %. Arrivent en tête pour les provisions d'assurances, le Danemark avec 53 %, les Pays-Bas avec 63 % et le Royaume-Uni avec 54 %. Suit la Suède avec 39 %. 
Pour mémoire, fin 2012, le patrimoine des ménages représentait 10 554 milliards d'euros (7 697 milliards d'euros en actifs non financiers, essentiellement immobiliers, 4 242 milliards d'euros sous forme d'actifs financiers, le passif financier s'élève à 1395 milliards d'euros). Il faut souligner que le patrimoine financier net de dettes est de 2 847 milliards d'euros pour les ménages.

dimanche 23 février 2014

Ce que change la loi Duflot ?

la loi pour l'Accès au logement et un urbanisme rénové (Alur) défendu  par le Ministre du Logement, Cécile Duflot, a été adoptée le 20 février. Cette loi pourrait impacter le marché de l'immobilier locatif.
Elle comporte quatre grands chapitres

L'encadrement des loyers

A partir de l'automne 2014, les observatoires locaux des loyers devront collecter des données auprès des agences immobilières pour  déterminer un loyer médian de référence par catégorie (studio, T1, T2...) et par quartier. Ce loyer hors charges au m² sera fixé par arrêté préfectoral, accessible sur Internet et actualisé tous les ans.
Pour déterminer le loyer médian de référence, les observatoires prendront en considération le flux dans les agences immobilières (les biens à la relocation) mais aussi le stock (ceux loués depuis des années, qui sont par hypothèse les moins élevés). Le Préfet fixera également un loyer médian de référence majoré de 20 % qui sera le plafond de loyer qui s'imposera aux propriétaires sauf si son bien dispose de spécificités pouvant expliquer le dépassement.  Ce système s'appliquera dans 28 zones, des  agglomérations de plus de 50 000 habitants où  un déséquilibre important entre l'offre et la demande est constaté : Paris, Lille, Marseille - Aix-en-Provence, Menton - Monaco ou Montpellier... Un décret d'application précisera les communes concernées. Les parking, les locations saisonnières ne sont pas visés par la loi. 
Plus d'un quart des loyers franciliens devrait  baisser, selon le Ministre. A Paris, la perte pour certains propriétaires pourraient perdre jusqu'à plus de 2000 euros de revenus fonciers par an. 

La Garantie universelle des loyers

Le Gouvernement a institué une garantie universelle des loyers. A compter du 1er janvier 2016, en cas d'impayés, les propriétaires pourront bénéficier d'une garantie  pendant une durée maximale de 18 mois avec un mois de franchise (à confirmer par décret) dans la limite d'un loyer médian de référence. Il y aura une possibilité d'opter pou une complémentaire via des assurances privées afin d'obtenir une indemnisation sur le montant total du loyer. Si le bailleur préfère une caution, il lui suffira de cocher une case sur le bail pour refuser la Gul. Elle sera financée par l'Etat à hauteur de 450 millions, un coût qui " se substitue à des dépenses actuelles de l'Etat, des collectivités ou des organismes HLM.

Les rapports locataires-propriétaires 

Les honoraires d'agence sont désormais en majorité à la charge du propriétaire. Seuls les frais liés à l'organisation de la visite du bien, à la constitution du dossier du locataire, à la rédaction du bail et la réalisation de l'état des lieux sont partagés entre les deux parties. 
Les propriétaires ne peuvent plus exiger du candidat à la location une pièce justificative ne figurant pas sur la liste définie par décret. Sous peine de se voir infliger une amende pouvant atteindre jusqu'à 3000 euros pour une personne physique et 15 000 euros pour une personne morale. Autre amende encourue : entre 3000 et 20 000 euros pour une personne physique et jusqu'à 40 000 euros pour une personne morale en cas de congé frauduleux. En cas de contestation par le locataire, le juge vérifiera le caractère sérieux du motif du congé. 
Des formulaires de bail vont être définis par décret . 

 les locations saisonnières

La loi  modifie la réglementation pour la  location des résidences secondaires.  La location de meublés touristiques de manière répétée pour de courtes durées à une clientèle de passage doit désormais avoir reçu de sa mairie une  " une autorisation de changement d'usage du logement ". Il devra effectuer une compensation par transformation de biens en usage commercial en logement. Cette mesure risque de tur le marché compte tenu de sa complexité. Elle s'appliquera  aux villes de de plus de 200 000 habitants, ainsi que dans les communes des Hauts-de-Seine (92), de la Seine-Saint-Denis (93) et du Val-de-Marne (94). Ces mesures s'étendent également, sur décision du conseil municipal, aux communes de plus de 50 000 habitants dites "tendues", déjà soumises au dispositif d'encadrement des loyers.  

Question d'Argent spécial contrats d'assurance-vie non réclamés


Dans son émission, "Question d'Argent", Patrick Lelong revient sur la proposition de loi qui aborde le problème des contrats d'assurance-vie non réclamés et des comptes bancaires inactifs.

samedi 22 février 2014

La semaine économique vue par Philippe Crevel

Le coin des épargnants
La bourse de Paris a passé une bonne semaine en se rapprochant des  4400 points. Le CAC 40 a, en effet, atteint 4 381 points en progression de 0,94 % sur la semaine. L’indice est à son plus haut depuis septembre 2008.
Les résultats économiques en demi-teinte des Etats-Unis ont eu peu d’impact car elles ont été jugées à l’aune des intempéries climatiques qui ont frappé le pays au mois de janvier. En revanche, les bons résultats financiers des entreprises portent le cours des actions qui bénéficient toujours de la réduction des injections de liquidités et de la défiance des investisseurs à l’égard des pays émergents.
Valeo a gagné 12,63 % à 99,07 euros grâce à un bénéfice net en hausse de 18 % en 2013.
Total s’est apprécié de 1,58 % à 45,60 euros du fait d’un relèvement de sa recommandation par Goldman Sachs
Si les affaires ukrainiennes ont peu d’incidences économiques, elles ont néanmoins comme conséquence de se faire ressentir sur le cours des céréales qui sont à la hausse ces derniers jours.
Le livret A et le Livret de Développement Durable se refont une santé au mois de janvier avec une collecte positive avec une collecte nette de 2,2 milliards d’euros. Les Français ont préféré le cochonnet aux soldes en ce début d’année. Les incertitudes qui pèsent sur la situation économique française les ont conduit à opter pour la prudence d’autant plus qu’ils n’attendent pas d’accalmie sur le front fiscal. Le niveau d’anxiété étant toujours élevé, il est fort à parier que l’année 2014 ne devrait pas enregistrer une inflexion sensible du taux d’épargne.
Le serpent de mer des contrats d’assurance-vie non réclamés et des comptes bancaires inactifs progresse avec l’examen d’une proposition de loi du rapporteur général du Budget à l’Assemblée nationale. La Caisse des Dépôts et Consignation pourrait ainsi recevoir les contrats non réclamés et les fonds des comptes bancaires inactifs. Les banques et les assureurs seraient amenés à effectuer des démarches afin de retrouver les bénéficiaires de manière plus proactive. In fine au bout de 30 ans, l’Etat ramasse la mise…
France, quand l’inflation disparaît des écrans radars
Les prix malgré la hausse de la TVA a, en janvier, ont baissé de 0,6 point ; le taux d’inflation restant campé sur ses 0,7 point. La hausse des taux de TVA  aurait dû avoir un impact de 0,2 à 0,3 point de hausse des prix. Les entreprises ne l’ont pas répercutée pour le moment et ont joué sur leurs marges. L’inflation est trop basse pour de nombreux spécialistes qui réclament une action plus énergique de la BCE.
France et si les revenus étaient trop faibles…
Les salaires nets de biens de nos homologues sont supérieurs aux salaires des Français. Le poids des prélèvements et les exonérations de cotisations limitées à 1,6 fois le SMIC ont abouti à un plafonnement des rémunérations. Le mauvais positionnement de l’outil économique français avec insuffisamment de haut de gamme contraint les entreprises à réduire autant que possible la masse salariale avec comme voie de conséquence une paupérisation croissante des salariés qui depuis des années doivent se contenter de faibles augmentations en grande partie absorbées par le relèvement des impôts. Pour illustrer cette situation, il suffit d’analyser les chiffres de l’INSEE.
Le revenu moyen par ménage était de 20 375 euros en France (métropole + DOM). En métropole, il est de 20 530 euros. Le niveau le plus élevé est atteint en Ile de France avec 24 538 euros. Le plus bas se situe dans le Nord Pas de Calais avec 17 423 euros. Les autres régions sont assez proches les unes des autres. Parmi les régions les plus riches, se trouvent après l’Ile de France, Rhône-Alpes, la région Centre et Provence Côte d’Azur. Parmi les plus pauvres après le Nord-Pas de Calais, Languedoc Roussillon, Lorraine et la Corse.
Etats-Unis, un début d’année à petite vitesse
La fête est finie. Les Etats-Unis retrouvent un rythme de croissance plus lent. Certes, les résultats du mois de janvier doivent être interprétés avec prudence du fait de l’impact des intempéries économiques. Ainsi, les ventes de logements anciens aux États-Unis ont reculé plus que prévu en janvier avec une baisse de 5,1 %, le plus mauvais résultat enregistré depuis 18 mois.
Au mois de janvier, la production industrielle a reculé de 0,3%, et le seul secteur manufacturier a enregistré une baisse de 0,8%.
Dans le secteur de la construction. Les mises en chantier ont plongé de 16% en janvier et sont en recul sur un an, pour la première fois depuis août 2011.
Point positif, le marché du travail n’est pas impacté pour le moment
L’analyse des derniers résultats macroéconomiques soulignent qu’il ne faut pas trop exagérer la reprise américaine. En effet, le bon taux du dernier trimestre 2013, 3,2%, supérieur au rythme potentiel de l’économie évalué à 2,5 % s’explique par les reconstitutions de stocks.
La croissance de l’économie américaine campe depuis 2011 autour de 2 % avec la création annuelle de 2,025 à 2,642 millions d’emploi correspondant en rythme mensuel à la création de 169 000 à 205 000 emplois.
Il faut noter que les dernières indications sur les prix semblent témoigner d’un éloignement des forces déflationnistes. Néanmoins, l’inflation sous-jacente reste à un niveau faible autour de 1,5 % voire 1 % pour certains experts.
Au niveau des prévisions économiques, le taux de croissance de l’économie américaine devrait se situer entre 2,3 et 2,6 % en 2014 avec une amélioration sensible pour le second semestre.
A suivre, next week
Mardi 25 Février, il faudra regarder pour la France les enquêtes INSEE sur le climat des affaires du mois de février. L’indicateur est annoncé stable du fait des incertitudes qui pèsent sur la conjoncture française. Il faudra suivre toujours, en France, les résultats de la commercialisation des logements neufs du 4ème trimestre et ceux de la construction de logements  pour janvier.
Mercredi 26 Février, ce sera le tour du Royaume-Uni de donner le résultat de sa croissance au 4ème trimestre 2013 qui devrait ressortir en hausse à 0,7 point soit une belle croissance.
En France sera attendu avec toujours autant d’attention les résultats du chômage du mois de janvier.
Jeudi 27 Février, aux Etats-Unis, seront communiqués les résultats des biens durables du mois de janvier qui devraient s’inscrire en baisse d’environ 3,5 % du fait des intempéries et des résultats décevant de l’aéronautique.
Pour la zone euro sera connu l’indice du climat économique L’indice du climat économique de la Commission européenne s’était inscrit à la hausse à 100,9 en janvier, son plus haut niveau depuis juillet 2011. Il devrait encore être en hausse en février.
Pour l’Allemagne sera publié le rapport emploi du mois de février. Un nouveau recul du chômage est attendu.  
Pour la France, seront connus les résultats de l’enquête de conjoncture auprès des ménages de février et les indices des prix des logements anciens pour le 4ème trimestre 2013.
Vendredi 28 Février, plusieurs résultats japonais seront rendus publics dont la production industrielle de janvier. Du fait des achats en hausse en anticipation de la future hausse de TVA, la production devrait avoir progressé d’environ 4% en janvier.
Le rapport sur l’emploi japonais du mois de janvier devrait se conclure sur le maintien d’un taux de chômage à 3,7 %.
L’enquête sur les revenus et dépenses des ménages de janvier, toujours au Japon devrait indiquer que les dépenses des ménages ont augmenté de 1%. La demande de biens durables reste forte à la veille de la hausse de TVA.
Enfin sera rendu public le taux d’inflation du mois de janvier au Japon qui devrait se situer autour de 1,2 %.
Ce même vendredi, il sera également communiqué pour la zone euro, la prévision d’inflation pour le mois de février qui devrait rester à un niveau très faible, 0,7 %.
En France, il faudra regarder avec attention la consommation des ménages en biens de  janvier et les indices de prix de production et d'importation de l'industrie / janvier.

vendredi 21 février 2014

Le Livret A à la fête en ce début d'année


Après une petite collecte positive au mois de décembre, 730 millions, le Livret A et le Livret de Développement Durable ont continué sur leur lancée avec un résultat positif de 2,2 milliards d’euros au mois de janvier 2014. La collecte du Livret A a été de 1,6 milliard d’euros et de 0,59 milliard d’euros pour le LDD. Au mois de décembre dernier, la collecte avait été positive de 350 millions pour le Livret A et de 380 millions d’euros pour le LDD. L’encours total sur les deux produits atteint ainsi + 369,4 milliards d’euros au 31 janvier. L’encours du Livret A est de 267,8 milliards d’euros et celui du LDD est de 101,6 milliards d’euros. Les Français, en ce début d’année, restent assez prudents, le faible engouement des soldes en a été la preuve. Ils gèrent leur épargne de précaution de plus en plus en relation avec leurs comptes courants. En ce début d’année, les Français ont décidé de reconstituer leur épargne de précaution avec cette collecte positive. Après deux années exceptionnelles en 2012 et 2013 marquées par une collecte positive de plus de 68 milliards d’euros générée par le relèvement des plafonds, un retour à la normale prend néanmoins forme. La collecte retrouve des valeurs assez classiques et fluctue en fonction du taux de rendements et des besoins des Français pour maintenir leur niveau de consommation. Les résultats du mois de janvier 2014 sont sans comparaison avec ceux du mois de janvier 2013, les deux livrets avaient alors enregistré une collecte positive de plus de 10 milliards d’euros, collecte exceptionnelle générée par le relèvement du plafond et qui était intervenue avant la baisse du 1er février 2013 du taux de 2,25 à 1,75 % avant celle du mois d’août à 1,25 %. Depuis la fin de l’année 2012, le Gouvernement a également modifié profondément sa politique et sa communication sur l’épargne. Après avoir insisté sur la nécessité de développer l’épargne réglementée pour soutenir le logement, la BPI, il a mis l’accent sur l’épargne longue et le financement des entreprises avec la création du PEA-PME et deux nouveaux contrats d’assurance-vie « eurocroissance » et « « Vie génération ». Le Gouvernement avait, en 2013, par ailleurs espéré que les Français puisent dans leur épargne pour soutenir la consommation. Il n’a été qu’à moitié entendu, il y a eu certes une décollecte durant trois mois consécutifs du LDD et du Livret A mais sans que cela ne se ressente réellement sur le taux d’épargne qui était de 15,7 % à la fin de l’année 2013. La question de la baisse du taux du Livret A se reposera au mois d’août d’autant plus que l’inflation reste faible à 0,7 % en rythme annuel et a reculé de 0,6 % au mois de janvier malgré la hausse de la TVA. En appliquant les règles en vigueur, le taux du Livret A devrait être de 1 %.

jeudi 20 février 2014

Les hommes travaillent moins et les femmes plus !


Avec la montée du travail féminin et la crise qui a fortement impacté l'emploi des hommes, les emplois du temps se sont profondément modifiés au cours des dernières décennies dans la majorité des pays industrialisés. La réduction du temps de travail a abouti à une augmentation du temps dévolu aux activités de loisirs. En revanche, le temps consacré au travail rémunéré et domestique baisse. Les femmes ont fortement accru leur temps de travail rémunéré tandis que les hommes l’ont réduit. De ce fait, les emplois du temps des hommes et des femmes tendent à se ressembler.  Néanmoins,  les femmes continuent à prendre en charge la majeure partie du travail domestique. L'INED a mené une enquête sur ce sujet.

Lire l'étude de l'INED  

L'inflation au plus bas

Le taux d'inflation reste bas voire très bas en France pouvant faire craindre l'enclenchement d'un cycle déflationniste. Ainsi, au mois de janvier, selon l'INSEE,  l’indice des prix à la consommation (IPC) baisse de 0,6 % après une hausse de 0,3 % en décembre 2013.

Sur un an, il augmente de 0,7 % comme en décembre 2013. Hors tabac, l'IPC recule également de 0,6 % en janvier 2014 et est en hausse de 0,5 % sur un an.

Corrigé des variations saisonnières, l'IPC est stable en janvier 2014. 

Ce  recul des prix est imputable en grande partie aux  soldes d’hiver et au  repli saisonnier des tarifs des services liés au tourisme.

L’effet des soldes est cette année légèrement majoré par un calendrier de collecte intégralement situé en période de soldes.

Cette baisse des prix intervient malgré l’augmentation des prix du tabac (+2,1 % en moyenne ; +5,6 % sur un an),  le relèvement de la TVA et les hausses saisonnières des tarifs de certains services n'ont pas compensé ces baisses temporaires de prix.

En janvier 2014, les prix des produits manufacturés reculent de 3,0 % et de 1,2 % sur un an sous l'effet des soldes d'hiver. Les prix de l’habillement et des chaussures reculent ainsi de 15,4 % en janvier 2014 et de 4 % sur un an. De même, les prix des gros appareils ménagers diminuent de 2,2 % (—1,7 % en janvier 2013) et de 3,3 % sur un an, ceux des meubles et des articles d’ameublement de 2,4 % (—2,1 % en 2013 ; +0,7 % sur un an) et ceux des articles de ménage en textile de 5,8 % (—5,7 % en janvier 2013 ; +0,5 % sur un an).
La baisse des prix des appareils technologiques se poursuit (—1,5 % et —7,7 % sur un an pour les équipements audio-visuels, photographiques et informatiques ; —2,7 % et —14,4 % sur un an pour les équipements de téléphonie et de télécopie). Enfin, les nouveaux barèmes des malus écologiques contribuent à la hausse des prix des automobiles neuves qui progressent de 2,5 % en janvier (+2,9 % sur un an).

Les prix des services augmentent de 0,3 % au mis de janvier et de 1,7 % sur un an contre 1,4 % au mois de décembre. Les prix de l'énergie sont en hausse de 0,8 % en janvier et de 0,1 % sur un an. 
Les prix de l'alimentation sont en baisse de 0,1 % en janvier et en hausse de 0,4 % sur un an.
Glissements annuels de l'indice des prix à la consommation (IPC) et de l'inflation sous-jacente (ISJ)
L’indicateur d'inflation sous-jacente (ISJ)  qui fait abstraction des variations des mesures fiscales (augmentation du taux  de TVA intervenus en janvier 2014)  est  en repli (—0,4 %) et son taux de croissance annuel est de +0,1 %. L’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) baisse de 0,6 % en janvier 2014 (+0,8 % sur un an comme en décembre 2013).

mercredi 19 février 2014

Les tableaux de l'économie française par l'INSEE


L'INSEE vient de mettre en ligne l'édition 2014 de ses tableaux de l'économie française. ce document permet d'obtenir de manière synthétique toutes les grandes données concernant l'économie française, de connaître ses forces et faiblesses. Les informations sont regroupées en 5 chapitres.

Consulter les tableaux de l'économie française

revenu des ménages : 20 375 euros

L'INSEE vient de mettre en ligne les revenus disponibles bruts par région de 2008 à 2011.  Le revenu moyen par ménage était de 20 375 euros en France (métropole + DOM). En métropole, il est de 20 530 euros. Le niveau le plus élevé est atteint en Ile de France avec 24 538 euros. Le plus bas se situe dans le Nord Pas de Calais avec 17 423 euros. Les autres régions sont assez proches les unes des autres. Parmi les régions les plus riches, se trouvent après l'Ile de France, Rhône-Alpes, la région Centre et Provence Côte d'Azur. Parmi les plus pauvres après le Nord-Pas de Calais, Languedoc Roussillon, Lorraine et la Corse.

Consulter les données

mardi 18 février 2014

Statu quo pour la politique monétaire japonaise


La banque centrale du Japon (BoJ) a annoncé mardi 18 février 2014 la poursuite de la politique monétaire accommodante visant à combattre la déflation. Face à une croissance qui s'est affaiblie au 4ème trimestre 2014 et avant l'augmentation de la TVA de 3 points au mois d'avril, la Banque centrale a également pris de nouvelles dispositions pour encourager la demande intérieure.

Le comité de politique monétaire, réuni durant deux jours, a pris à l’unanimité la décision de continuer à viser une hausse annuelle de la base monétaire de 60-70.000 milliards de yens (430 à 500 milliards de yens) en achetant des actifs divers, notamment des obligations d’État.

Lire le communiqué de la Banque centrale japonaise

lundi 17 février 2014

Assurance-vie et comptes bancaires non réclamés


Selon la Cour des comptes, 1,8 million de comptes bancaires seraient inactifs avec un encours de 1,6 milliard d’euros. Les encours sur les comptes dont les titulaires sont décédés pourraient être de l’ordre de 1,2 milliard d’euros. Il y a 674 014 comptes bancaires dont le titulaire est centenaire, quand le nombre des centenaires ne s’élève qu’à 20 106 selon l’INSEE.En l’état du droit, seule la déchéance trentenaire s'applique. Depuis 2003 et depuis en particulier la loi du 17 décembre 2007, les compagnies d'assurances se doivent de rechercher les bénéficiaires des contrats d’assurance sur la vie non réclamés. L'Assemblée nationale a souligné que l’encours des contrats d’assurance-vie et de capitalisation non réclamés représenterait 0,2 % de l’encours total selon le rapport de la Cour, soit 2,76 milliards d’euros. L'Assemblée a repris les chiffres de la Cour des comptes. La proposition de loi discutée par la Commission des finances prévoit de définir clairement la notion de comptes bancaires inactifs. Elle prévoit l’obligation de transférer à la Caisse des dépôts et consignations les fonds non réclamés à l’issue d’un délai de dix ans d’inactivité pour les comptes « abandonnés » par leur titulaire et de deux ans après le décès pour les comptes de personnes décédées. Ce transfert concernerait les comptes courants et les comptes d'épargne. Cette obligation concernera également les contrats d'assurance-vie non réclamés/ Elle comporte également des mesures visant à imposer des obligations aux teneurs de compte et à la Caisse des dépôts et consignations afin de protéger les droits des épargnants, en particulier l’information des clients et le plafonnement des frais bancaires pour les teneurs de compte, ainsi que la garantie du capital transféré pour la Caisse. L’obligation de transfert des fonds à la Caisse conduit à ce que celle-ci soit seule en charge de l’application du principe de la déchéance trentenaire aux avoirs bancaires en déshérence. Ce

Le Gouvernement légifère sur le crowfunding


Le crowdfunding, très en vogue dans le monde des start-up, est en voie de devenir un phénomène financier en tant que tel. Le crowfunding peut se traduire par "financement participatif". Ce terme rassemble les opérations permettant de récolter de petites sommes auprès d'épargnants afin de financer un projet. Il peut prendre la forme de dons, de prêts ou de souscriptions de titres. Afin de favoriser son développement et d'éviter quelques dérives, la Ministre des PME et de l’Economie numérique, Fleur Pellerin, a présenté vendredi 14 février un projet qui s'inspirent des recommandations de ont de l’AMF et l’Autorité de contrôle prudentiel et des risques qui supervise les banques et les assureurs. Il est prévu de créer un statut de CIP (conseiller en investissement participatif) permettant au public de bien identifier les professionnels et de cerner leurs obligations. Le projet autorise les particuliers à prêter de l'argent contre intérêt. Chaque particulier pourra prêter jusqu’à 1.000 euros et les opérations devront être limitées à 1 million d’euros. Il est à noter que si chaque particulier ne pourra pas prêter plus de 1.000 euros à une entreprise, il pourra prêter à plusieurs entreprises. par ailleurs, le plafond pour les offres en actions sera relevé Jusqu’ici les entreprises ne pouvaient pas lever plus de 100.000 euros, sauf à émettre un prospectus visé par l’AMF. Après l'adoption du projet, les entreprises pourront lever jusqu’à 1 million d’euros au travers du crowdfunding. En contrepartie, l’émetteur devra fournir un certain nombre d’information sur le projet et les risques induits.

Les frais de la recherche ne peuvent pas être imputables aux bénéficiaires pour l'assurance-vie


L’Autorité de contrôle prudentiel du secteur des assurances et des banques, dans un communiqué du 13 février dernier a précisé que les pratiques consistant à imputer sur le montant du capital décès versé au bénéficiaire tout ou partie des frais générés par la recherche de ce dernier, que cette imputation soit prévue ou non dans les clauses du contrat, sont contraires aux dispositions du Code des assurances, du Code de la mutualité et du Code de la sécurité sociale.

L'ACPR a indiqué qu'elle sera très vigilante sur le sujet. Elle veillera que les assureurs ne fassent pas payer aux bénéficiaires de contrats d'assurance-vie d'éventuels frais de recherche.

Lire le communiqué de l'ACPR

L'analyse de PAir Conseil sur le patrimoine des Français


Le cabinet Pair Conseil vient de publier les Cahiers de l'Epargne du premier trimestre avec une étude intéressante sur le patrimoine des Français. Selon la cabinet, le patrimoine, a progressé  de 1,8% pour l'année 2013 quand  le niveau de placements financiers, c'est à dire tous les placements sauf l'immobilier est à un niveau historiquement faible, voire très faible.

Les placements ont atteint  75 milliards d'euros en 2013 a contre  84,4 milliards d'euros en 2012 et 131 milliards d'euros en 2010.

Néanmoins, le taux d'épargne reste à un niveau élevé à 15,6 % du revenu disponible brut. les Français continuent surtout à rembourser leurs dettes immobilières.

consulter le site de Pair Conseil 

samedi 15 février 2014

La semaine économique vue par Philippe Crevel

Le coin des Epargnants
La bourse de Paris est à son plus haut niveau depuis la crise de 2008 / 2009.
Très en retard par rapport aux autres places, la place de Paris a gagné 2,65 % la semaine dernière et a atteint 4340 points.
La bourse de Paris a connu 9 séances de hausse, un record depuis 2010. Les actions françaises ont profité des bons résultats de la conjoncture qui ont été annoncés durant la semaine tant en France qu’en Europe. Par ailleurs, les premiers résultats des entreprises sont corrects à l’exception de BNPPARIBAS. Depuis plusieurs mois, la bourse de Paris éprouve les pires difficultés à maintenir le niveau des 4300 points. Il est fort à parier que les investisseurs soient dans les prochains jours plus attentistes. Néanmoins, si les résultats des entreprises demeurent positifs, les investisseurs souhaiteront conserver les titres jusqu’à la distribution des dividendes. Les arbitrages au sein des portefeuilles devraient néanmoins se poursuivre surtout si la reprise se confirme.
2013, croissance de l’économie française, cela aurait pu être plus grave…
Le Gouvernement espérait à l’automne 2012 une croissance de 0,7 % pour 2013. Il a dû réviser à la baisse ses prévisions. Durant le printemps dernier, il n’escomptait plus que 0,1 %. De ce fait, la croissance de 0,3 % annoncée par l’INSEE, vendredi 14 février, constitue presque une bonne nouvelle.
Certes, il faut relativiser le résultat. La France a profité comme les autres Etats européens du sursis de 2 ans accordé par la Commission de Bruxelles pour le rétablissement des comptes publics. Par ailleurs, l’amélioration de la conjoncture aux Etats-Unis et dans le Sud de l’Europe a permis une fin d’année plus sympathique. Il n’en demeure pas moins que la France peine à retrouver son niveau d’avant la récession de 2008 / 2009 et que les perspectives à moyen terme ne sont guère optimistes.
La consommation a été positive en 2013 de 0,4 % contre un recul de 0,4 % en 2012. La croissance aura été encore portée par la consommation des administrations publiques qui a progressé de 1,7 % contre 1,4 % en 2012. Cette composante devrait s’amoindrir dans les prochaines années du fait de la nécessité de réduire les dépenses publiques.
L’investissement a poursuivi son mouvement de baisse avec une chute de 2,1 %. La baisse avait été de 1,9 % en 2012. Les entreprises ont réduit leurs investissements de 2,3 % et les ménages de 3,8 % (essentiellement immobilier) quand les administrations publiques les ont augmentés de 1,4 % contre une baisse de 0,6 % en 2012. Il faut noter que l’investissement a progressé au dernier trimestre de 0,6 % après sept trimestres de recul.
Le commerce extérieur a contribué négativement à la croissance à hauteur de 0,1 % car les importations ont durant l’année progressé plus vite que les exportations. Le déficit de la balance commerciale qui a atteint en 2013 61 milliards d’euros en est l’illustration.
Les stocks ont également joué à la marge positivement en faveur de la croissance avec un impact positif de 0,1 % contre -0,8 % en 2012. Sur le dernier trimestre, les variations de stocks ont une contribution négative de 0,3 %
Depuis plus de 5 ans, la France fait du surplace. Très dépendante de la consommation, la croissance française doit faire face à une perte de compétitivité liée à la chute de l’investissement et à la désindustrialisation.
La France doit faire face à des problèmes structurels liés à la diminution du taux de marge des entreprises qui est à un niveau historiquement bas. Par ailleurs, la contraction du pouvoir d’achat de 0,9 % en 2012 des ménages a pesé sur la croissance du premier semestre 2013.
Si en 2012, la crise des dettes publiques a pu servir de paravent aux mauvais résultats, la France est désormais à la croisée des chemins. Elle peut soit s’engager dans une stagnation à l’italienne ou à la japonaise des années 90, soit revenir dans le groupe des Etats européens ayant une croissance modeste mais non nulle ce qui suppose une reprise de l’investissement forte et durable. Il y a surtout l’impérieuse nécessité de repositionner l’outil de production sur le haut de gamme et le premium. Le combat sur les secteurs traditionnels à faibles marges est voué à l’échec et risque de mobiliser inutilement les rares capitaux disponibles. La France doit également veiller à faciliter le financement des entreprises et éviter que les ressources disponibles ne soient affectées au seul financement de la dette publique.
L’Europe en mode croissance au dernier trimestre
La zone euro a confirmé au quatrième trimestre 2013 sa sortie de récession avec un PIB en hausse de 0,3% trimestre sur trimestre. En rythme annualisé, la croissance a donc été légèrement supérieure à 1 %. La reprise est réelle mais lente. Elle concerne la quasi-totalité des pays de l’Union. L’Allemagne fait toujours la course en tête avec une croissance de 0,4% t/t au quatrième trimestre. Son activité a, ainsi, dépassé son dernier point haut d’avant la crise. Ce qui est encourageant, c’est que des pays comme le Portugal, l’Espagne et l’Italie affichent un taux de croissance du PIB positif.
Avec des voisins en piteux état, l’Allemagne a sauvé les meubles l’année dernière. En effet, l’économie allemande a poursuivi sa croissance modérée à la fin de l’année. Au quatrième trimestre de 2013, le produit intérieur brut ( PIB ) a augmenté de 0,4 % sur le troisième trimestre de 2013. Durant les deux trimestres précédents, l’économie allemande avait enregistré une croissance de 0,7 % et 0,3 %, respectivement, après une stagnation au début de l’année. L’Office fédéral de la statistique (Destatis)  rapporte également que cela se traduit par une hausse de 0,4 % pour l’ensemble de l’année 2013 (calendrier ajusté : + 0,5 %).
Sans surprise, le commerce extérieur continue à doper la croissance allemande, l’augmentation des exportations de biens et services a été sensiblement plus élevé que celui des importations.
Etats-Unis, l’effet Yelen
Janet Yellen, nouvelle Présidente de la Fed, a pour la première fois, présenté le rapport sur la Politique Monétaire aux commissions bancaires des deux chambres du Congrès.
Janet Yellen a confirmé sa pleine adhésion aux objectifs de moyen terme définis en janvier 2012 : le respect du double mandat de la Fed, avec d’une part le plein emploi et d’autre part la stabilité des prix.
Janet Yellen a mentionné que plus de 3 millions d’emplois ont été créés depuis la mise en oeuvre de la troisième vague d’assouplissement quantitatif en septembre 2012. Elle a noté que si le taux de chômage a depuis reculé de 1,5 point, la reprise du marché du travail reste incomplète avec un nombre important de chômeurs de longue durée.
Janet Yellen a indiqué que la faiblesse de l’inflation n’était pas d’ordre déflationniste mais imputable à des facteurs particuliers et transitoires comme la baisse des prix du pétrole ou d’autres produits importé. Néanmoins, elle a réaffirmé l’objectif d’une inflation à 2 %.
Janet Yellen a confirmé la poursuite du ralentissement progressif des achats de titres dans le cadre de QE3, processus qui ne serait remis en cause qu’en cas d’une forte modification des perspectives.
Elle a répété que les taux seraient maintenus proches de zéro bien après que le taux de chômage soit passé sous la barre de 6,5%, et pour une période d’autant plus longue que l’inflation continuera d’évoluer sous l’objectif de la Fed.
Sur les perspectives américaines, le fort taux de croissance du 3ème et 4ème trimestre 2013 doit être relativisé car il était imputable en partie à la reconstitution des stocks et certes c’est positif au commerce extérieur. Sans ces deux éléments, le taux de croissance était de 2,4% au T3 contre 4,2 % et 1,6% au T4, contre 3,1 % en ligne avec la moyenne enregistrée depuis la sortie de récession (2,1%).
Le début de 2014 s’inscrit dans le trend de 2013. Une accélération de la croissance est possible cette année, notamment du fait d’une politique budgétaire moins restrictive. Néanmoins, le mois de janvier sera pénalisé par les intempéries.
Point positif pour les Etats-Unis, le Congrès a voté une nouvelle suspension du plafond de la dette jusqu’en mars 2015, et sans aucune condition attachée. La prochaine échéance n’arrivant qu’à la rentrée quand il faudra voter le financement de l’Etat à compter du 1er  octobre.
Italie, Comedie del’ arte au sommet
L’Italie connaît à nouveau quelques remous politiques en ce début d’année. Depuis l’été 2011, trois premiers ministres se sont succédé à la tête du gouvernement italien et un quatrième devrait être désigné au poste de Premier ministre dans les prochains jours. Matteo Renzi, l’actuel maire de Florence, récemment nommé à la tête du Parti démocrate (PD), la formation de centre-gauche pilier de la coalition au pouvoir, a conduit à la démission le gouvernement dirigé par M. Enrico Letta lui-même membre de ce parti. Une dissolution pourrait intervenir sous réserve que le Président de la République constate les partis sont dans l’incapacité de dégager une majorité capable de former un gouvernement. Or, telle n’est pas le scénario le plus probable. Le Président  Napolitano devrait, en effet nommer M. Renzi à la tête de l’exécutif, ce dernier pouvant compter sur l’appui de son parti et d’au moins deux petites formations de centre-droit, ce qui devrait lui garantir la majorité aux deux chambres.
Forza Italia, de l’ancien Premier ministre Silvio Berlusconi, et le mouvement 5 Etoiles antisystème devraient refuser leur soutien au gouvernement Renzi. Néanmoins Forza Italia ne cherchera pas la crise de régime ; le parti ayant besoin de temps pour préparer les prochaines élections. Il a, par ailleurs, accepté la réforme électorale présentée par la coalition.
Pour le moment, l’actuelle majorité bénéficie du soutien de l’opinion. Le nouveau Président du Conseil devrait, de ce fait, poursuivre les réformes engagées par ces prédécesseurs, Monti et Letta.
Renzi sera attendu sur la réforme du marché du travail, celui de la distribution des biens et sur l’épineux chantier des institutions.
A suivre, next week…
Lundi 17 janvier, au Japon, il faudra suivre les résultats du PIB au 4ème trimestre. La progression devrait se situer autour de 0,5 %. La croissance a été dopée par la consommation avec des achats anticipés du fait du relèvement prochain de la TVA. En revanche, l’évolution des exportations demeure inquiétante.
Mardi 18 février, à Londres, il faudra regarder le taux d’inflation pour le mois de janvier qui avait atteint la cible de 2 % en décembre après avoir été de 2,1 % en novembre. En janvier, il devrait rester autour de la cible.
A Tokyo, il faudra regarder les décisions de politique monétaire de la Banque centrale. A Bruxelles, seront publiées les immatriculations automobiles en Europe de janvier.
Mercredi 19 février, toujours au Royaume-Uni, seront publiés les résultats de l’emploi du mois de décembre. Les conditions sur le marché du travail restent favorables. L’emploi a probablement légèrement progressé sur la période d’octobre à décembre. Le taux de chômage pourrait légèrement reculer.
A Francfort, il faudra suivre la réunion du Conseil des gouverneurs de la BCE même si aucune décision sur les taux n’est attendue. De même, à Washington sera publié le compte-rendu du FOMC de janvier.
Jeudi 20 février, aux Etats-Unis, l’indice des prix à la consommation sera connu. En taux annualisé, il devrait tourner autour de 1,6 %.
Au Japon, sera publié le résultat du commerce extérieur de janvier. Les chiffres devraient être mauvais avec une forte croissance des importations.  
Pour la Zone euro, il faudra suivre la publication des enquêtes PMI de février.
En janvier, l’indice composite PMI d’activité s’est inscrit en hausse, à 52,9. L’enquête signale que la reprise est plus équilibrée, par pays comme par secteurs. Une nouvelle progression de la confiance dans l’industrie et dans les services est attendue en février.
En France, jeudi, il faudra regarder l’indice des prix à la consommation de janvier. Avec la hausse de la TVA et les soldes ainsi que des modifications du panier de consommation par l’INSEE, il sera assez difficile de se faire une idée sur l’évolution des prix. Les économistes attendent une baisse de l’indice de 0,2 à 0,4 point.
L'inflation en janvier va être brouillée par l'impact de la hausse de TVA plus, comme habituellement à cette date de l'année, les soldes d'hiver et la mise à jour des pondérations du panier de consommation. Une baisse mensuelle de l'IPC de 0,4% est attendue.

Conjoncture France : commentaires sur la croissance de 2013...


Philippe Crevel a été interrogé par le Nouvel Obs.fr après la publication des résultats de la croissance de 2013 pour la France. La consommation a progressé de 0,4 % l'année dernière quand l'investissement et le commerce extérieur reculent. Quelles sont les solutions pour renouer avec une croissance plus forte.

lire l'article sur le site du Nouvelobs.fr 

vendredi 14 février 2014

Croissance 2013 peut mieux faire

 Le Gouvernement avait initialement prévu une progression du PIB de 0,9 %. Résultat des courses, la croissance n’a été que de 0,3 % faisant suite à une croissance nulle en 2012.
 Depuis 2008, la France fait du surplace. Certes, en 2013, la récession a été évitée avec la révision à la hausse des évolutions du PIB du 1er et 3ème trimestre mais dans les faits, le pays n’arrive pas à renouer avec la croissance.
 La France peine à dépasser son niveau de 2007 (en prenant en compte l’inflation). Du fait que la population progresse sur la base de 0,5 % par an, l’appauvrissement se poursuit, la richesse par habitant tend à diminuer d’année en année). La population française est, en effet, passée de 63,6 à 65,8 millions d’habitants de 2007 à fin 2013.
 Le PIB fin 2013 atteint environ 2056 milliards d’euros contre 2032 fin 2012. La valeur actualisée de 2007 est de 2062 milliards d’euros. 
France
Croissance
2008
-0,1 %
2009
-3,1 %
2010
1,7 %
2011
2,0 %
2012
0,0 %
2013
0,3 %
La consommation a été positive en 2013 de 0,4 % contre un recul de 0,4 % en 2012. La croissance aura été encore portée par la consommation des administrations publiques qui a progressé de 1,7 % contre 1,4 % en 2012. Cette composante devrait s’amoindrir dans les prochaines années du fait de la nécessité de réduire les dépenses publiques.
L’investissement a poursuivi son mouvement de baisse avec une chute de 2,1 %. La baisse avait été de 1,9 % en 2012. Les entreprises ont réduit leurs investissements de 2,3 % et les ménages de 3,8 % (essentiellement immobilier) quand les administrations publiques les ont augmentés de 1,4 % contre une baisse de 0,6 % en 2012. Il faut noter que l’investissement a progressé au dernier trimestre de 0,6 % après sept trimestres de recul.
Le commerce extérieur a contribué négativement à la croissance à hauteur de 0,1 % car les importations ont durant l’année progressé plus vite que les exportations. Le déficit de la balance commerciale qui a atteint en 2013 61 milliards d’euros en est l’illustration.
Les stocks ont également joué à la marge positivement en faveur de la croissance avec un impact positif de 0,1 % contre -0,8 % en 2012. Sur le dernier trimestre, les variations de stocks ont une contribution négative de 0,3 
Depuis plus de 5 ans, la France fait du surplace. Très dépendante de la consommation, la croissance française doit faire face à une perte de compétitivité liée à la chute de l’investissement et à la désindustrialisation.
La France doit faire face à des problèmes structurels liés à la diminution du taux de marge des entreprises qui est à un niveau historiquement bas. Par ailleurs, la contraction du pouvoir d’achat de 0,9 % en 2012 des ménages a pesé sur la croissance du premier semestre 2013.
 Si en 2012, la crise des dettes publiques a pu servir de paravent aux mauvais résultats, la France est désormais à la croisée des chemins. Elle peut soit s’engager dans une stagnation à l’italienne ou à la japonaise des années 90, soit revenir dans le groupe des Etats européens ayant une croissance modeste mais non nulle ce qui suppose une reprise de l’investissement forte et durable. Il y a surtout l’impérieuse nécessité de repositionner l’outil de production sur le haut de gamme et le premium. Le combat sur les secteurs traditionnels à faibles marges est voué à l’échec et risque de mobiliser inutilement les rares capitaux disponibles. La France doit également veiller à faciliter le financement des entreprises et éviter que les ressources disponibles ne soient affectées au seul financement de la dette publique.


jeudi 13 février 2014

L'inflation toujours stable en Allemagne

Le taux d'inflation est de 1,3  % au mois de janvier contre 1,4 % en décembre sur une base annualisée. Les prix ont reculé de 0,7 % au mois de janvier contre une hausse de 0,5 %. Malgré la reprise, les prix restent très maîtrisés confirmant la tendance observée dans toute l'Union.

  Lire le rapport de l'institut statistique allemandiv dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">

mercredi 12 février 2014

News-Assurances : reportage sur le sondage du Cercle



Emilie Gardes de News Assurances a réalisé un reportage sur la conférence de presse du Cercle spécial sondage 2014 avec une interview de Jean-Pierre Gaillard et de Philippe Crevel.

Consulter le site de news Assurances

La production industrielle en rade au mois de décembre en zone euro


Au mois de décembre, la production industrielle a diminué de 0,7 % en zone euro comme au sein de l'Union européenne. Sur un an, la production industrielle a augmenté de 0,5 % sur al zone euro et de 0,9 % au sein de l'Union. Nous sommes retombés au niveau de 2004 et à 10 points au-dessus du niveau de 2009. Il faut noter qu'au mois de décembre la production a augmenté en Slovénie, en Grèce (+ 2,6 %), au Portugal et au Royaume-Uni.

Sur l'année écoulée, les plus fortes hausses sont enregistrées par le Portugal (+7,1 %), la Roumanie et la République Tchèque. les plus fortes baisses ont été constatées à Malte, en Irlande ou en Estonie.

lire la note d'Eurostat

Pourquoi ne pas vouloir d'enfant ?



L'INED a publié une étude très intéressante sur les femmes et les hommes qui n'ont pas de descendance. Ainsi, l’infécondité définitive – être sans enfant en fin de vie féconde – concerne néanmoins, en France, 13,5 % des femmes nées entre 1961 et 1965 contre 21,0 % des mêmes générations d’hommes. L'INED note que l’infécondité définitive augmente ces dernières années. L'INED a également mesuré l'infécondité volontaire, le fait de ne pas vouloir d'enfant. 6,3 % des hommes et 4,3 % des femmes déclarent ne pas avoir d’enfant et ne pas en vouloir. La montée en puissance de l'activité féminine, les recompositions de famille peuvent expliquer a progression. Dans les couples recomposés, un des conjoints peut n'avoir pas eu auparavant d'enfant et ne pas en avoir dans son nouveau couple. Les problèmes financiers et de santé ne jouent qu'à la marge dans le refus d'avoir un enfant.

lire l'étude de l'INED

Le sondage du Cercle : petit tour de presse


Jérôme Jaffré et Philippe Crevel ont présenté mardi 12 février l'enquête 2014, les Français, l'épargne et la retraite. De nombreux journaux et sites Internet ont repris les résultats du sondage.