CERCLE DE L'EPARGNE, DE LA RETRAITE ET DE LA PREVOYANCE

Le Cercle des Epargne, de la retraite et de la prévoyance est un centre d'études et d'information indépendant qui a pour objet de réaliser des études et d'informer les épargnants sur toutes les questions relatives à l'épargne, la retraite et la prévoyance

Il bénéfice de l'appui et de l'expertise d'un Conseil scientifique et du soutien d'AG2R La Mondiale

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samedi 30 août 2014

La lettre économique du 30 août par Philippe Crevel

Au sommaire de la lettre du 30 août 2014 : 

  • Le Coin des Epargnants, du CAC 40 à l'euro en passant par l'or et le pétrole
  • France, les impossibles équations 
  • Chômage, pas d'éclaircie
  • Fin de partie estivale et nouveau modèle économique 
  • Zone euro ou le nouveau triangle des Bermudes
  • Japon, une reprise en mode mineure
  • A suivre, l'agenda éco de la semaine 

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jeudi 28 août 2014

Les actions toujours boudés

Selon la Banque de France, pour les Organismes de Placement Collectif  non monétaires dont l'encours de titres émis s'élève à 996,8 milliards d’euros,  le flux net des placements du deuxième trimestre 2014 est de 7,6 milliards d'euros et  est principalement affecté à des achats nets de titres de créance à long terme.  En revanche, les actions font toujours l’objet de cessions nettes à hauteur de 1,1 milliard d'euros. En cumul sur douze mois, le flux net des placements des OPC non monétaires redevient positif (+4,5 milliards) pour la première fois depuis le quatrième trimestre 2010.

Pour les OPC monétaires dont l'encours de titres émis est de 276,8 milliards d’euros, données consolidées, la décollecte du deuxième trimestre 2014 atteint 11,9 milliards d'euros  après des souscriptions de +4,4 milliards au premier trimestre 2014.

samedi 23 août 2014

La lettre économique de Lorello Ecodata N°89 du 23 août 2014

Au sommaire de la lettre économique hebdomadaire N°89 de Lorello Ecodata : 


  • Le Coin des Epargnants, en attendant la rentrée
  • La rentrée ou presque 
  • Pas de rebond estival pour la zone euro
  • Le Japon, toujours au fond du trou
  • La Chine touchée mais pas coulée
  • L'agenda de la semaine prochaine 


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vendredi 22 août 2014

Les dépôts des ménages des Français

Au 30 juin, les Français détenaient 534 milliards d’euros dans le cadre des comptes ordinaires. Les livrets représentent 445 milliards d’euros, les livrets d’épargne populaire 46 milliards d’euros, les livrets de développement durable 101 milliards d’euros, les PEL 204 milliards d’euros, les plans d’épargne populaire 22 milliards d’euros. Les dépôts s’élèvent à 1658 milliards d’euros.

jeudi 21 août 2014

Livret A : coup de froid en plein été !


L’annonce de la baisse du taux du Livret A, intervenue au cours du mois de juillet, s’est traduite par une décollecte et cela avant même de son entrée en vigueur le 1er août. La décollecte atteint un peu plus d’un milliard d’euros (1,08 milliard) pour le Livret A. Il est à noter que le Livret de Développement Durable qui est soumis au même taux a moins souffert de la baisse du taux avec une collecte positive de 20 millions d’euros. .

Le livret A enregistre ainsi son troisième mois de décollecte consécutif. Les précédents mois de forte décollecte datait de septembre et d’octobre 2013 juste après la précédente baisse du taux (respectivement 1,56 et 1,44 milliard d’euros).

La baisse des taux se traduit par un attentisme croissant des épargnants français qui ont tendance à laisser de plus en plus de liquidités sur leurs comptes courants. Il faut souligner qu’ils sont aussi assez mobiles car s’ils se détournent du Livret A, ils plébiscitent le Plan d’Epargne Logement et l’assurance-vie mieux rémunérés.

Au-delà de l’effet taux, les Français ont tendance au cours du deuxième semestre à désépargner afin de financer les vacances, le dernier tiers provisionnel, la rentrée scolaire…


Sur les sept premiers mois de l’année, la collecte de ces deux produits reste néanmoins positive à hauteur de 2,71 milliards d’euros. L’encours total sur les deux produits atteint, par ailleurs, 369,9 milliards d’euros au 31 juillet 2014.

mercredi 20 août 2014

Les ménages épargnent sous le joug de la contrainte

Le taux d'épargne a nettement progressé au premier trimestre 2014. Il est en effet passé de 14,7 à 15,9 % soit un gain de 1,2 point. Cette forte augmentation est le produit d''une augmentation des flux financiers et d'une recapitalisation des produits issus des produits financiers. Il dépasse le niveau de 2012 et revient à des niveaux élevés. L'inquiétude face à la situation du chômage, face à la croissance et la question lancinante de la réduction du déficit ont certainement incité les Français à épargner. 

Le premier trimestre est, en règle générale, plutôt favorable à l'épargne. La consommation avait reculé de 0,5 % au premier trimestre ce qui peut expliquer le ressaut de l'épargne. Par ailleurs, les produits financiers (intérêts, dividendes) sont versés au cours du premier semestre et contribue à l'augmentation de l'épargne. Il ne faut pas oublier que le remboursement du capital des emprunts immobiliers constitue la principale composante de l'épargne en France, autour de 9 points. Cette composante a tendance naturellement à augmenter en raison du poids croissant de la dette immobilière. L'épargne financière connaît des évolutions assez fortes au grès des besoins et de la conjoncture. Après une chute en 2008 et 2009, les ménages reconstituent leur cagnotte d'autant plus que la crise semble s'installer. 

. Les Français ont retrouvé les chemins des livrets, des dépôts et de l'assurance-vie. Les Français ont accu leurs liquidités en numéraire ou sur leurs dépôts à vue de plus de 21 milliards d'euros en 2013. Sur le premier semestre 2014, le numéraire et les dépôts a vue ont augmenté de plus de 10 milliards d'euros. Au cours du premier semestre, la collecte nette de l’assurance-vie a atteint 10,3 milliards d’euros (contre 2,38 milliards d’euros pour le Livret A). Le patrimoine des ménages a progressé passant de 3986 à 4075 milliards d'euros entre la fin 2013 et le premier trimestre 2014.Cette forte augmentation du taux d'épargne pénalise par nature la consommation. Elle ne favorise pas d'autant plus l'économie qu'elle est liquide et investie en produits de taux. Le Gouvernement, avec la création de nouveaux produits d'épargne, eurocroissance et vie-génération, espère réorienter à la marge l'épargne des Français. 


mardi 19 août 2014

samedi 16 août 2014

La lettre économique du 16 août 2014 de Lorello Ecodata

  • Le Coin des Epargnants :  la bourse survit dans un climat morose
  • La zone euro, plombée
  • L'emploi marchand en France, une croissance à double facette
  • Quelles portes de sorties pour la France et la zone euro
  • A l'agenda de la semaine prochaine

jeudi 14 août 2014

Déprime sur toute la ligne

Personne n’attendait de miracle pour la croissance française du deuxième trimestre. La croissance nulle est conforme aux prévisions de nombreux experts. La surprise est venue de l’Allemagne dont le PIB a reculé de 0,2 %. Parmi les grands Etats de la zone euro, seule l’Espagne tire son épingle du jeu avec une croissance de 0,6 %, l’Italie ayant enregistré une contraction de 0,2 %.

La France engluée dans la stagnation

Au deuxième trimestre, le PIB est resté, comme au premier trimestre, stable en volume. Compte tenu de l’augmentation de la population, le PIB par habitant recule traduisant un appauvrissement des Français.
Au deuxième trimestre, le mal est venu de l’investissement et non de la consommation. Cette dernière s’est reprise avec une augmentation de 0,5 % contre une diminution de 0,5 % au premier trimestre.
L’investissement (la formation brute de capital fixe, FBCF) continue de diminuer ce qui est très inquiétant pour l’avenir. La FCBF s’est contractée de 1,1 % après un recul de 1,0 % au premier trimestre.
La demande intérieure finale progresse, de ce fait, faiblement et contribue à l’évolution du PIB pour +0,2 point.

Au niveau de ces échanges extérieurs, la France est toujours confrontée à des problèmes de compétitivité. En effet, si la croissance des importations s’est légèrement ralentie avec une hausse de 0,4 contre +0,6 % au premier trimestre, les exportations n’ont pas augmenté. De ce fait, le solde extérieur contribue négativement à l’évolution du PIB (–0,1 point), après une contribution neutre le trimestre précédent.

 De leur côté, les variations de stocks pèsent légèrement sur l’évolution de l’activité : –0,1 point après +0,5 point début 2014.

 Au deuxième trimestre, la production totale de biens et services est quasi stable avec un léger repli de 0,1 % contre une hausse de 0,2 % au trimestre précédent.

 La production de biens manufacturés a diminué de 1 %. Le secteur de la construction est particulièrement touché par la crise avec un recul de son activité de 1,5 % après une baisse de 1,6 % au premier trimestre.

 Le Gouvernement, face à ce résultat, a été amené à réviser à la baisse sa prévision de croissance en la ramenant de 1 à 0,5 %. Ce n’est pas une surprise. L’INSEE comme la Banque de France jugeaient irréalistes, depuis de nombreux mois, le taux de 1 %. En l’état actuel, en espérant une reprise au second semestre, le taux de 0,5 % peut être encore atteint.

 Moins de croissance pour 2014 signifie moins de recettes fiscales et donc plus de déficit. La dérive se situe autour de 5 milliards d’euros. Compte tenu des résultats budgétaires du premier semestre et de la croissance, le déficit public devrait se situer autour de 4,2 % en 2014.

 Pour 2015, la situation risque d’être assez complexe. Initialement, le Gouvernement avait prévu une croissance de 1,7 %. Or, au regard des résultats de 2014, elle aura du mal à atteindre 1 %. De ce fait, ce dernier a fait une croix sur le retour du déficit en-dessous de 3 %. L’effort en termes d’économies ou d’augmentations d’impôts occasionnerait une récession de -1 à – 2 % du PIB ce que le Gouvernement veut éviter à tout prix au risque de mettre la France en danger à moyen terme compte tenu de l’évolution de la dette publique.

 L’Allemagne n’échappe pas au marasme ambiant

 Les principaux clients européens de l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Italie, la France sont en récession ou encalminés dans une longue stagnation, les économies d’Asie doivent faire face à un ralentissement. Dans ces conditions, la croissance de l’Allemagne qui ne peut guère compter sur le dynamisme de son marché intérieur a connu un accès de faiblesse au deuxième trimestre avec un recul de 0,2 %. Cette contraction est essentiellement due aux exportations moins dynamiques que prévues et à l’investissement qui est en berne.

 Néanmoins, ce repli fait suite à une hausse de 0,7 % au premier trimestre. Le taux de chômage reste à un niveau historiquement faible à 6,7 %/. Enfin, le budget est à l’équilibre. Ce recul du PIB devrait, en revanche, attiré l’attention du Gouvernement sur le fait que l’Allemagne n’est pas une île.

 Quelles conséquences pour l’Union européenne ?

 La stagnation n’est pas une fatalité comme le prouve le Royaume-Uni avec une croissance qui pourrait atteindre cette année 3,5 %. De même la reprise espagnole démontre qu’un assainissement peut conduire à un rebond.

 Au sein de l’Europe, le débat risque d’être tendu dans les prochaines semaines. Le Gouvernement français a déjà commencé à demander un assouplissement des règles budgétaires afin d’éviter un approfondissement de la crise. Le Ministre de l’Economie, Michel Sapin, a souhaité l’engagement d’un plan de relance européen.

 Or, aujourd’hui, la zone euro est surtout confrontée à un sous-investissement chronique et à une dégradation de sa compétitivité. Si effort, il y a, il devrait être centré sur l’investissement.
 La question de la politique monétaire risque de se reposer. Au vu des résultats de l’économie américaine et de celle du Royaume-Uni, la politique de la Banque Centrale Européenne, peut apparaître trop timorée. 

Corsetée par son cadre réglementaire lui interdisant d’acheter des titres de dettes publiques sur le marché primaire, la BCE ne peut pas donner de l’oxygène aux économies européennes. Le recours à des outils non-conventionnels de manière plus massive s’impose. Il est fort à parier qu’au cours de la prochaine réunion de la BCE, de nouvelles mesures seront annoncées d’autant plus que l’Allemagne est désormais touchée par le ralentissement de la zone.

mardi 12 août 2014

Très légère amélioration de la balance des paiements courants

Selon la Banque de France, le déficit des transactions courantes s’établirait, en France,  en juin à -3,1 milliards d’euros, après -3,3 milliards en mai (données cvs - cjo ), hors opération exceptionnelle. Le déficit des biens s’accroît, à -3,9 milliards après -3,6 milliards. L’excédent des échanges de services progresse, à 1,9 milliard après 1,4 milliard. Les revenus primaires et secondaires seraient stables sans la prise en compte, dans les revenus secondaires, de la pénalité de BNP Paribas aux États-Unis, qui accroît de façon exceptionnelle le déficit des transactions courantes.

Au sein du compte financier (données non cvs ), les investissements directs sont faibles. Les opérations sur titres se soldent par des entrées de capitaux. Les opérations de prêts et emprunts (« autres investissements ») se soldent, contrairement au mois précédent, par des prêts nets des résidents à l’étranger pour 28,1 milliards.

Défaillances d'entreprises maintien à un haut niveau

Selon la Banque de France, à la  fin du mois de mai, le cumul sur 12 mois du nombre de défaillances d'entreprises s’est élevé à 63 031, soit une hausse de + 2,3 % par rapport à mai 2013. 

Ces défaillances se concentrent à 85% sur la catégorie des microentreprises. Pour l’ensemble des PME, le nombre de défaillances progresse sur douze mois de 2,3 %. 

Les encours de crédits associés aux défaillances représentent environ 0,5 % du total des encours de crédit déclarés au Service central des Risques de la Banque de France.

Défaillances d'entreprises

samedi 9 août 2014

La lettre économique hebdomadaire N°87 du 9 août 2014

  • Le Coin des Epargnants : les marchés n'aiment pas les mois d'août
  • La France, ça ne veut pas sourire !
  • N'ayez pas peur !
  • L'Italie, retour en récession
  • Royaume-Uni, tout ne peut pas être parfait
  • L'agenda économique de la semaine prochaine

vendredi 8 août 2014

Les Français épargnent fort au premier trimestre 2014

Le taux d'épargne a nettement progressé au premier trimestre 2014. Il est en effet passé de 14,7 à 15,9 % soit un gain de 1,2 point. Cette forte augmentation est le produit d''une augmentation des flux financiers et d'une recapitalisation des produits issus des produits financiers. Il dépasse le niveau de 2012 et revient à des niveaux élevés. L'inquiétude face à la situation du chômage, face à la croissance et la question lancinante de la réduction du déficit ont certainement incité les Français à épargner. 

Le patrimoine des ménages a progressé passant de 3986 à 4075 milliards d'euros entre la fin 2013 et le premier trimestre 2014. Les Français ont retrouvé les chemins des livrets, des dépôts et de l'assurance-vie. 

lundi 4 août 2014

Les revenus et le patrimoine vus par l'INSEE

L'INSEE comme chaque année publie un dossier sur les revenus et le patrimoine des ménages français. Cette étude analyse des données datant pour les dernières de 2011. Il en ressort une stagnation des revenus et une progression des inégalités. 

En 2011, selon l’enquête Revenus fiscaux et sociaux, le niveau de vie médian des personnes vivant dans un ménage de France métropolitaine est de 19 550 euros, soit 1 630 euros par mois . Ce montant partage la population en deux, la première moitié ayant moins et la seconde ayant plus. Par construction, tous les membres d’un même ménage ont le même niveau de vie : il correspond au revenu disponible du ménage divisé par le nombre d’unités de consommation de celui-ci. En 2011, le niveau de vie médian est stable en euros constants. Sous l’effet de la crise, il avait baissé en 2010 (– 0,5 %) après une progression faible en 2009 (+ 0,4 %). Auparavant, entre 2004 et 2008, il avait augmenté de 1,8 % par an en moyenne. Les 10 % des personnes les plus modestes ont un niveau de vie inférieur à 10 530 euros ; celui des 10 % les
plus aisées est d’au moins 37 450 euros, soit 3,6 fois plus.

En 2011,  après deux années de recul : la rémunération des produits de placements se redresse très fortement (+ 18,4 % en 2011 contre – 23,5 % en 2010), en lien avec la remontée des taux d’intérêt, les dividendes perçus par les ménages sont également très dynamiques avec une progression de + 10,3 % (contre – 1,7 % en 2010). Les revenus d’assurance-vie diminuent en revanche de 4,3 %. Or le patrimoine des ménages est très concentré au sein de la population. Les derniers résultats de  l’enquête Patrimoine 2010 montraient que, fin 2009, près de 20 % du patrimoine net était détenu  par le pour cent de ménages les plus fortunés.

vendredi 1 août 2014

Le crédit se maintient sur fond de baisse des taux

Selon la Banque de France, le taux de croissance annuel de l’encours de crédits aux particuliers est de 3,1 % en juin contre 3 % en mai. 

Le crédit à l’habitat reste porteur avec une hausse de +3,2 %, après +3,1 % tandis que l’encours des crédits de trésorerie se contracte légèrement, -0,1 %, après +0,3 %.

Les taux d’intérêt moyens des crédits nouveaux baissent pour les crédits à la consommation (5,52 %, après 5,68 % en mai), les découverts (7,72 %, après 7,77 %), les crédits à l’habitat à long terme à taux fixe (3,05 %, après 3,11 %) et sont stables pour les crédits à l’habitat à court terme ou à taux variable (2,69 %, après 2,68 %).

Le taux du Livret A passe à 1%

Comme prévu depuis plusieurs semaines, le taux du Livret A et du Livret de Développement Durable passe de 1,25 à 1 %.

Le taux du Livret d'Epargne Populaire réservé aux contribuables à faibles revenus st également abaissé de 1,75 à 1,5 %.

Le taux du Livret Jeune devrait également baisser. La réglementation prévoit qu'il ne peut pas être inférieur à celui du Livret A. Il devrait évoluer entre 2 et 3 %.

Le taux du Plan d'Epargne Logement reste fixé à 2,5 %. Le taux du Compte d'Epargne Logement reste fixé à 0,75 %.

La baisse du taux du Livret A a pour conséquence de réduire le coût des emprunts pour les logements sociaux.

Pour les épargnants, du fait de la faible inflation, le taux réel du taux du Livret A demeure positif autour de 0,5 point. Le Gouvernement a raison de souligner que les épargnants ne perdent pas d'argent avec le Livret A.

Néanmoins, pour un Livret A avec 4000 euros, la perte sur un an est de 10 euros. Pour un Livret A au plafond, 22 950 euros, la perte est de 56 euros.

Le Plan d'Epargne Logement, l'assurance-vie et les comptes courants devraient être les bénéficiaires de la baisse du taux du Livret A.


Evolution du taux du Livret A
DateTaux23
1er janvier 19603,25 %
1er janvier 19663,00 %
1er janvier 19683,50 %
1er juin 19694,00 %
1er janvier 19704,25 %
1er janvier 19746,00 %
1er janvier 19757,50 %
1er janvier 19766,50 %
16 octobre 19818,50 %
1er août 19837,50 %
16 août 19846,50 %
1er juillet 19856,00 %
16 mai 19864,50 %
1er mars 19963,50 %
16 juin 19983,00 %
1er août 19992,25 %
1er juillet 20003,00 %
1er août 20032,25 %
1er août 20052,00 %
1er février 20062,25 %
1er août 20062,75 %
1er août 20073,00 %
1er février 20083,50 %
1er août 20084,00 %
1er février 20092,50 %
1er mai 20091,75 %
1er août 20091,25 %
1er août 20101,75 %
1er février 20112,00 %
1er août 20112,25 %
1er février 20131,75 %
1er août 2013
1er août 2014
1,25 %
1 %
AnnéeInflation Moyenne Annuelle



20130.9 %
20122 %
20112.1 %
20101.5 %
20090.1 %
20082.8 %
20071.5 %
20061.6 %
20051.8 %
20042.1 %
20032.1 %
20021.9 %
20011.7 %
20001.7 %
19990.5 %
19980.7 %
19971.2 %
19962 %
19951.7 %
19941.7 %
19932.1 %
19922.4 %
19913.2 %
19903.4 %
19893.6 %
19882.7 %
19873.1 %
19862.7 %
19855.8 %
19847.4 %