CERCLE DE L'EPARGNE, DE LA RETRAITE ET DE LA PREVOYANCE

Le Cercle des Epargne, de la retraite et de la prévoyance est un centre d'études et d'information indépendant qui a pour objet de réaliser des études et d'informer les épargnants sur toutes les questions relatives à l'épargne, la retraite et la prévoyance

Il bénéfice de l'appui et de l'expertise d'un Conseil scientifique et du soutien d'AG2R La Mondiale

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mardi 28 juin 2011

L'actualité économique et financière

Comme chaque semaine, les équipes de Generali Investments France décryptent l'actualité économique et financière des derniers jours.

La situation de la Grèce et des pays périphériques de la Zone Euro continue de donner le « la » des marchés financiers. Plus précisément, les divisions des dirigeants politiques sur l’aide à apporter à la Grèce propagent l’inquiétude et les indices jouent aux montagnes russes. Au-delà de cette volatilité temporaire, l’Europe ne peut pas se permettre de laisser tomber la Grèce, au risque d’une répétition du cataclysme Lehman Brothers. Cependant, les mesures de courtterme ne peuvent résoudre les problèmes de fonds. Dans l’hypothèse d’une restructuration de la dette grecque, il faudra au préalable que le système bancaire européen soit suffisamment fort pour résister et que les autres pays périphériques (Irlande, Portugal) aient des budgets à l’équilibre, afin de limiter les risques de contagion. Autre grand sujet de préoccupation des investisseurs cette semaine : le ralentissement de la reprise économique. Aux Etats-Unis notamment, après une croissance limitée à 1,9% au premier trimestre, l’économie devrait retrouver des couleurs au deuxième semestre mais des doutes subsistent. A cet égard, Ben Bernanke a reconnu ne pas avoir de lecture précise sur la persistance du ralentissement que subit l’économie américaine. Le retour à la normale sur la chaîne d’approvisionnement, perturbée après la catastrophe au Japon, et l’impact positif de la baisse du prix du carburant sur la consommation devraient soulager l’économie mais les effets seront temporaires. Ainsi, rien n’est certain et la décision surprise de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) de puiser dans ses réserves pour peser sur les cours du pétrole est également interprétée comme un aveu du doute qui habiterait désormais les autorités américaines.

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vendredi 24 juin 2011

Assurance-vie, stabilisation de la situation

Après quatre premiers en net repli, une stabilisation semble se dessiner pour l'assurance-vie. L'éloignement d'un tour de vis fiscal a certainement contribué à cette situation. Ainsi, les cotisations collectées en assurance vie n'ont baissé que de 1 % par rapport à celles du mois de mai 2010. La baisse avait été de 14 % sur les quatre premiers mois de l’année.

A 31 mai, les cotisations cumulées depuis le début de l’année s'élevaient à 56,8 milliards d’euros, soit en baisse de 12 % par rapport à la même période de l’année précédente.

Cette contraction du marché concerne les versements sur les contrats individuels (- 12 %) et à un degré moindre ceux réalisés au titre des contrats collectifs (- 6 %).

Les versements sur les supports unités de compte qui ont atteint depuis le début de l'année, 9,2 milliards d’euros, enregistrent une progression de 3 % quand les versements sur les supports euros restent en forte diminution avec - 14 %, soit 47,6 milliards d’euros.

La part des supports unités de compte dans l’ensemble des cotisations s’établit à 16 % à fin mai 2011 contre 14 % à fin décembre 2010.

Le montant des prestations payées progressent nettement en mai, de 15 % pour s'établir à 42,7 milliards d’euros.

La collecte nette (cotisations - prestations), a atteint 14,1 milliards d’euros à fin mai 2011, soit une baisse de 50 % par rapport à celle de l’année précédente à la même période.

Au 31 mai 2011, les provisions mathématiques progressent de 7 % sur un an et s’établissent à 1 351,9 milliards d’euros.

Avec 227,5 milliards d’euros, la part des supports unités de compte dans l’ensemble des provisions mathématiques est de 17 % à fin mai 2011 soit un niveau équivalent à celui de fin 2010.

Les résultats de l'assurance en 2010

la Fédération Française des Sociétés d'Assurances a, le 23 juin, présenté les résultats 2010 de son secteur d'activité.

Les cotisations ont atteint 207 milliards d'euros dont 161 au titre des assurances de personnes et 46 milliards d'euros au titre des assurances de biens et de responsabilité. Le cotisations ont progressé de 3,5 % l'année dernière.
les prestations ont augmenté de 3,8 % pour s'élever à 138,2 milliards d'euros.

Les assureurs ont investi pour 940 milliards d'euros dans les actifs d'entreprise soit 56 % de leurs placements contre 51 % en 2008. 199 milliards d'euros ont été investis dans la dette de l'Etat français.

Les cotisations sur les contrats vie-capitalisation ont atteint 143,2 milliards d'euros en progression de 3,8 %. La collecte nette a été de 50,5 milliards d'euros avec des prestations de 103,5 milliards d'euros. La santé-incapacité-invalidité-dépendance ont bénéficié de 17,4 milliards d'euros de cotisation.

Les provisions mathématiques ont atteint 1316 milliards d'euros contre 1229 en 2009 soit une progression de 7,1 %.

Les unités de compte ont représenté 14 % de la collecte contre 13 % en 2009 et 26 % en 2006.
le rendement nominal des fonds euros a été de 3,4 % et la performance des supports en unités de compte de 5,3 %.

L'assurance-vie a capté 68 % des flux de placements financiers en 2010 contre 84 % en 2009 et 41 % en 2008. Les flux de placements se sont élevés à 112,8 milliards d'euros.

jeudi 23 juin 2011

Livret A en forme

le Livret A continue son petit bonhomme de chemin avec une collecte de près de 10 milliards d'euros sur les cinq premiers mois de l'année. L'encours atteint désormais 205 milliards d'euros. La question est désormais de savoir si le taux de rendement de ce placement passera ou pas à 2,25 % au lieu de 2 % au 1er août. Le ralentissement de l'inflation pourrait inciter au maintien du taux actuel. Affaire à suivre

L'assurance-vie dans le collimateurs des sénateurs

Dans le cadre de la discussion du projet de loi de finances rectificative pour 2011 qui modifie la taxation du patrimoine, les sénateurs ont décidé de durcir la fiscalité de l'assurance-vie contre l'avis du gouvernement.

Les sénateurs ont adopté plusieurs amendements afin de de compenser le coût de la probable suppression de la taxe sur les résidences en France des non-résidents.

Ils ont ainsi adopté un amendement visant d’une part, à atténuer la mesure de lissage de la réduction du délai de rapport fiscal des donations de 6 à 10 ans et d’autre part, à relever le taux du droit de partage de 1,1 à 2,5 % (au lieu de 2,20 % tel que voté par l’Assemblée nationale) ;

Ils ont également adopté mais avec l’avis défavorable du gouvernement, le relèvement de 20 à 25 % du taux de taxation des sommes figurant dans les contrats d'assurance-vie en cas de décès pour la fraction de la part de chaque bénéficiaire excédant 902 838 euros.

La discussion du texte se poursuit jusqu'au 24 juin. Il fera l'objet après d'une discussion en Commission mixte paritaire avant son adoption définitive par les deux chambres.

mardi 21 juin 2011

Dette Publique : toujours plus

Le Gouvernement français a du relever ses prévisions de dette publique.Le ministère du Budget a ainsi mentionné que la dette atteindrait 85,4% du produit intérieur brut fin 2011, 86,9% fin 2012, 86,4% fin 2013 et 84,8% fin 2014. Initialement, les prévisions tablaient sur un ratio de 84,6% fin 2011, 86,0% en 2012, 85,6% en 2013 et 84,1% en 2014. La réduction du déficit public est confirmée à 5,7% du PIB fin 2011, 4,6% fin 2012, 3,0% fin 2013 et 2,0% fin 2014.

La semaine économique et financière vue par Generali Investments



Après un mois et demi de recul, les principales places financières ont connu un petit rebond. Dans un environnement encore dominé par la macroéconomie, deux indicateurs chinois ont rassuré : l’inflation et la production industrielle ont exprimé un ralentissement seulement modéré de la croissance. Outre-Atlantique, les chiffres publiés ont soufflé le chaud et le froid avec, d’un côté, un recul des inscriptions au chômage, un indicateur avancé de l’activité économique supérieur aux attentes mais, d’un autre  côté, une nouvelle dégradation de l’activité industrielle dans les régions de New-York et de Philadelphie et un repli de la confiance des ménages sur l’ensemble du territoire. Par ailleurs, les incertitudes persistantes entourant la dette grecque ont conduit l’agence Moody’s à placer sous surveillance les notes de trois grandes banques françaises. Les inquiétudes se sont étendues à l’Espagne, qui a dû consentir des taux d’intérêt élevés pour son adjudication obligataires. Avant le week-end, l’entente affichée par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel a laissé apparaître un espoir d’accord des Européens  sur la dette grecque. Les deux dirigeants se sont convenus de chercher une solution rapide pour aider la Grèce à  honorer ses engagements. Ils ont insisté sur la participation des créanciers privés à une nouvelle aide financière, sur une base volontaire, point sur lequel l'Allemagne s'était montrée moins claire jusqu'à présent.





vendredi 17 juin 2011

revenus du patrimoine : étude INSEE


La rémunération des placements des ménages (comptes courants et sur livrets) avait baissé en 2009 avec la franche décrue des taux d’intérêt de marché en phase avec la récession

. En 2010, un retour à la normale est constatée  du fait d’une moindre baisse des taux. Les revenus du patrimoine profitent dune hausse des revenus attribués au titre des contrats d’assurance–vie (+ 4,7 % après – 2,0 %), suite à la forte progression des souscriptions enregistrée tout au long de 2009. En revanche, les dividendes reçus par les ménages, assis sur les mauvais résultats des entreprises durant la récession, reculent plus nettement (– 5,1% après – 2,7%).

Consulter le dossier de l'INSEE

Etude Insee sur la situation des différentes générations


L'INSEE vient de publier une étude très intéressante sur la situation des différentes générations depuis 50 ans.

si les générations nées entre 1950 et 1960 ont bénéficié de la fin des 30 glorieuses, celles qui sont nées après ont été confrontées aux deux chocs pétroliers et au chômage. Les générations plus récentes ont connu des situations plus contrastées de reprise économique et de récession. Les parcours professionnels sont de plus en plus dépendants des diplômes et de l'insertion en début de carrière.

Lire le dossier de l'INSEE

jeudi 16 juin 2011

Le Sénat s'en prend à l'assurance-vie

Les sénateurs de la Commission des Finances ont proposé de relever de 20 à 25 % le taux de taxation des sommes figurant dans les contrats d'assurance-vie en cas de décès pour la fraction de la part de chaque bénéficiaire excédant 902 838 euros (la mesure serait applicable aux sommes, rentes ou valeurs versées à raison des décès intervenus à compter de l’entrée en vigueur de la loi). A l'Assemblée nationale, le gouvernement avait obtenu le rejet d'une mesure similaire adoptée par la commission des finances de l’Assemblée nationale.

Intéressement et PME


Dans le cadre de la discussion du projet de loi de financement de la sécurité sociale rectificatif pour 2011, l'Assemblée nationale doit examiner un amendement permettant aux entreprises employant habituellement moins de 50 salariés jusqu’au 31 décembre 2014, de conclure un accord d’intéressement pour une durée d’un an seulement.
Cette dérogation à la durée légale de trois ans des accords d’intéressement lèverait l'argument de l'absence de visibilité pour les PME. le gouvernement ne serait pas opposé à cette disposition.


mercredi 15 juin 2011

Actualité économique et financière vue par GIF


Les équipes de Generali Investments France décryptent l'actualité économique et financière de ces derniers jours.

Les investisseurs en ont vu de toutes les couleurs  au cours de cette  semaine, les marchés alternant avec une régularité de métronome les séances dans le rouge vif et dans le vert. Le bilan négatif s’explique notamment par le ralentissement de la croissance économique américaine. Même si les exportations ont rebondi en avril,  les questions relatives au chômage, à la persistance de la crise immobilière et à l’ampleur du déficit budgétaire sont toujours posées. Le président de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, a fait le constat de cet essoufflement publiquement cette semaine, mais n’a pas annoncé un nouveau programme d’assouplissement monétaire (le QE2 se termine fin juin). Toutefois, rien n’indique encore si c’est une « respiration » momentanée dans le mouvement de reprise ou un point d’inflexion durable présageant une nouvelle récession. Dans ce contexte, les investisseurs ne souhaitent pas se départir d’une certaine prudence, d’autant que la question grecque n’est toujours pas réglée. Il existe en effet des divergences persistantes en Europe sur les solutions à apporter. La Grèce a besoin d’un nouveau plan de sauvetage, dont le montant n’est pas encore décidé. La BCE exclue des participations de créanciers privés, qui ne seraient pas volontaires, un point de vue que l’Allemagne ne partage pas. Lorsque les dirigeants politiques se seront mis d’accord sur une marche à suivre pour sauver la Grèce, la solution choisie pourrait faire jurisprudence pour les autres pays européens très endettés, ce qui explique que les pourparlers se prolongent. Par ailleurs, la BCE a clairement laissé entendre que les taux directeurs seront relevés à 1,50% au mois de juillet afin d’éviter tout dérapage inflationniste. Or, la mise en place d’une politique monétaire restrictive serait une autre menace pour la croissance et les marchés financiers. Enfin, en cette période creuse en termes de publications de résultats, le marché ne peut puiser de nouvelles forces auprès des entreprises.

Lire la lettre

lundi 13 juin 2011

700 000 entreprises à reprendre

Dans les dix prochaines années, 700 000 PME devraient être cédées dont dans 60 % des cas du fait du départ à la retraite du dirigeant. Selon une étude du cabinet KPMG, 6 % des transmissins s'effectuent au sein de la famille contre 58 % en Allemagne et 72 % en Italie. Les problèmes de cession, en France, contribuent à la faiblesse du tissu industriel e particulier en ce qui concerne les PME de taille moyenne. Les PME sont trop souvent rachetés soit par de grands groupes qui les dépècent, soit par des investisseurs étrangers ou soit elles ferment tout simplement.


La préparation de la succession est souvent négligée ; il n'y a pas également assez de repreneurs.



vendredi 10 juin 2011

INSEE : résultats du secteur de l'assurance en 2010


Selon l'INSEE, les dépenses des ménages en produits d’assurance-vie correspondent aux frais prélevés sur ces contrats d’épargne ont diminué en  2010 (− 2,5 % en volume après + 28,7 %). Cette baisse s'explique par une baisse des taux des fonds euros et par le relèvement du taux des comptes sur livret. Les craintes de majoration de l'impôt sur l'assurance-vie et la concurrence de l'immobilier expliquent également ce repli.

La consommation en assurance-dommage se replie elle aussi en volume, pour tous les types de police du fait de la stagnation économique.

Les dépenses de santé des ménages continuent, en revanche, de progresser (+ 3,1 % en volume). Il en est de même pour les soins pris en charge par la collectivité (médicaments, médecine de ville et hôpitaux) : + 2,3 % après + 3,4 % en 2009.

Minutes marchés


Avec la participation de Marc Fabayre, directeur de la distribution à Generali Investments, faites le point sur l'évolution des marchés financiers lors de ces dernières semaines et tout cela en vidéo.

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Minutes marchés


Avec la participation de Marc Fabayre, directeur de la distribution à Generali Investments, faites le point sur l'évolution des marchés financiers lors de ces dernières semaines et tout cela en vidéo.

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mercredi 8 juin 2011

Les Français et les actions : un problème récurrent


Plus de deux ans après la crise financière et la stagnation du CAC 40 autour de 3900 points, les Français semblent se détourner du marché actions et préférer  les placements sans risque.

Le dernier sondage TNS Sofres, "Les Echos", "La Banque Postale" confirme la méfiance actuelle des épargnants vis-à-vis des marchés actions. Ainsi, seulement 11 % des sondés affirment posséder en direct des actions et 7 % des SICAV et des FCP quand ils sont 83 % à détenir des comptes sur livret.

Selon l'étude SOFIA, la population des actionnaires individuels hors épargne salariale est passé sous la barre des 14 % en 2011 contre près de 14 % en 2008. La France compterait 4,2 millions d'actionnaires contre plus de 6 millions en 2008.

Moins d'un tiers des Français considèrent comme opportuns de placer son argent en action (31 %) contre 52 % en 2008.

Seuls 7 % des sondés se déclarent prêts à investir en bourse. 87 % jugent le placement en action risqué. Ils sont 74 % à le penser également pour les obligations.

Les placements préférés des Français sont 0 73 % les livrets et à 54 % les contrats d'assurance-vie.

Malgré ou à cause de la hausse des prix de la pierre, 55 % des Français considèrent que le temps n'est favorable à l'acquisition d'une résidence principale.

La culture économique et boursière des Français restent faibles. Moins d'un quart des sondés déclarent s'intéresser aux questions financières et boursières. 90 % des sondés sont incapables de citer spontanément un site traitant de ces questions.

lire l'article des Echos

mardi 7 juin 2011

Actualité économique et financière


Comme chaque semaine, les équipes de Generali Investments décryptent l'actualité économique et financière.

Le feuilleton grec a une nouvelle fois pesé sur la tendance des principales places financières, qui ont accusé une cinquième semaine de baisse consécutive. Jeudi, l’agence Moody’s a une nouvelle fois dégradé la note de la Grèce, de trois crans d’un coup, de B1 à Caa1 et a justifié sa décision par des propos inquiétants (évoquant la  probabilité d’un défaut de l’Etat grec « à au moins 50% »). Alors que Moody’s livrait son « oracle », le gouvernement grec, les représentants du FMI, de l’Union Européenne et de la BCE négociaient les conditions du versement de la cinquième tranche d’aide (12 Mds€) prévue dans le plan de 110 milliards d’euros octroyé l’an passé. En contrepartie de ce versement, Athènes s’engagerait à accroître son programme d’austérité de quelque 6,4 Mds€. Une nouvelle aide de plus de 60 Mds€ est également en discussion. Celui-ci aurait trois parties. Un effort d’économies de l’Etat grec, une nouvelle intervention internationale et la participation des investisseurs privés, au premier rang desquels les banques commerciales.  Cette semaine, les investisseurs ont été pris en étau entre, d’un côté, les perspectives d’une sortie en douceur de la crise grecque et, de l’autre, de nouvelles craintes sur la solidité de la reprise économique aux Etats-Unis. En effet, c’est d’outreAtlantique que sont venus des indicateurs préoccupants car confirmant l’essoufflement de la croissance au cours de ce deuxième trimestre. Les chiffres du chômage du mois de mai ont achevé de doucher les plus optimistes et la Réserve fédérale américaine n'entend pas engager de nouvelles mesures de relance de l'économie. Dans un entretien au Wall Street Journal, le président de la réserve fédérale de Dallas, Richard W. Fisher estime d’ailleurs que «la Fed a fait son travail», et qu'en cas de besoin de mesures de relance supplémentaires, «elles devront venir d'ailleurs». Les mois d’été s’annoncent délicats avec, entre autres, le plafonnement des indicateurs cycliques, les conséquences de la cherté du pétrole sur le moral des consommateurs et sur les bénéfices des entreprises, les prochaines hausses des taux en Europe et la fin de l’assouplissement quantitatif de la Fed.

Consulter le lettre N°322

lundi 6 juin 2011

Le lettre N°59 du Cercle des Epargnants : juin 2011


Au sommaire de la lettre N° 59 du Cercle des Epargnants du mois de juin :

- les comptes notionnels en Europe
- les retraités et la famille
- les flux de capitaux au service de la croissance

Lire la lettre






dimanche 5 juin 2011

Le Sud de l'Europe ne rime pas avec farniente

Selon une étude réalisée par Patrick Arthus pour Natixis et relayée par l'AFP, les Européens du sud travaillent beaucoup plus et parfois plus longtemps que les Allemands.


"Les Allemands travaillent beaucoup moins (sur l'année, sur leur vie) que les Européens du sud. Ils ne travaillent pas non plus plus intensément", souligne Patrick Artus.

La durée annuelle moyenne du travail d'un Allemand s'élève à 1.390 heures et est ainsi plus faible que celle d'un Grec qui atteint 2.119 heures ou celle d'un Italien qui est de 1.773 heures, d'un Portugais qui travaillle 1719 heures ou celle d'un Espagnol qui atteint 1.654 heures ou d'un Français, 1.554 heures (sources OCDE 2010).
"La performance de productivité par tête de l'Allemagne est dans la moyenne des pays du sud, celle de la productivité horaire est au-dessus de la moyenne mais pas meilleure que celle de la France ou de la Grèce", note Patrick Arthus.

Les départs effectifs à la retraite ne modifie pas réellement la donne sauf pour la France. En effet, les Portugais et les Espagnols travaillent respectivement en moyenne jusqu'à 62,6 et 62,3 ans, contre 62,2 ans pour les Allemands.
Les Grecs s'arrêtent de travailler à 61,5 ans. Seuls les Français (60 ans) et les Italiens (60,1 ans) partent actuellement en retraite deux ans plus tôt en moyenne que les Allemands.
La question ne porte donc pas sur la durée du travail sur l'ensemble de la carrière mais plus sur la productivité horaire et la qualité du travail effectié. Il est certain que les Allemands travaillent relativement eu mais ont une forte productivité comme d'ailleurs les Français.

mercredi 1 juin 2011

Réforme de la taxation du patrimoine : la position du Cercle


Le site d'actualité Internaute.com a demandé à plusieurs experts de commenter la réforme de la fiscalité du patrimoine en cours de discussion au Parlement. Ont été notamment interrogés Jérôme  Chartier (UMP), Jean-Jacques Jégou (Mouvement Démocrate), Michel Sapin (Parti socialiste), Philippe Le Clézio (CFDT), Patricia Tejas  (CGT),  Paul Perpère (Association française des investisseurs en capital - Afic), Paul Duvaux (avocat fiscaliste), Olivier Grenon-Andrieu (Equance) et Eric Lebrun (enseignant en droit fiscal. Jean-Pierre Gaillard et Philippe Crevel ont également été mis à contribution.

Lire la tribune de Jean-Pierre Gaillard et Philippe Crevel